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21/10/2015

Europe : Un nouvel impôt européen pour gérer la crise des migrants ?

Etes-vous prêts à payer encore une taxe pour les migrants en lieu et place des Banskters US/UE & Cie qui nous inventent des ennemis afin de procéder aux changements de régimes politiques par le moyen des révolutions colorées tout en poursuivant leurs objectifs de colonisation des pays qu'ils convoitent pour leur voler leurs richesses et massacrer au passage les ressortissants de ces pays ?

Attendez-vous à voir augmenter l'âge de la retraite pour payer la haute trahison de nos politiques corrompus aux ordres des USA, comme le propose déjà la Suède !

Sous pression migratoire, la Suède contrainte d'augmenter l'âge de la retraite

  • Suède

    21:45 20.10.2015

    Le gouvernement suédois a l’intention de soumettre à l’adoption du parlement la décision d’augmenter l’âge de départ à la retraite, avant les élections de 2018. Cette initiative semble être la conséquence de l’arrivée de milliers de migrants, menaçant le budget suédois.

     

    Un nouvel impôt européen pour gérer la crise des migrants ?

lundi 12 octobre 2015

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Plusieurs milliers de migrants sauvés comme ici début septembre © MAXPPP

Une taxe européenne pour financer la crise des migrants ? L'idée fait son chemin . Elle aurait germé récemment dans l'esprit du gouvernement allemand et la Commission européenne

L’information a été relayée par la presse allemande samedi 10 octobre mais Berlin et Bruxelles se sont empressés de démentir. On sait toutefois que des discussions informelles ont bien eu lieu sur ce point , en marge de la récente Assemblée générale du Fonds Monétaire International et de la Banque Mondiale à Lima.

Un dispositif destiné à financer la gestion de la crise des migrants... il s'agirait, ni plus ni moins, d'une taxe spéciale dont les contours restent à définir. On parle d'une surtaxe sur les carburants ou sur la TVA.
 
Comment seraient répartis les sommes ainsi récoltées


 Une double ventilation serait prévue pour, d’un côté, mieux sécuriser les frontières des pays directement confrontés aux entrées de migrants comme l’ Espagne , l’Italie , la Grèce et la Bulgarie . De l’autre, les sommes récoltées pourraient, aussi, être utilisées en-dehors de l' Union européenne pour prendre en charge les migrants à la source , voire dans des pays ‘’sûrs’’ en périphérie de l' Union.


Ce dispositif rappelle quelques souvenirs. Il ressemble en effet au modèle de soutien de l' Allemagne de l'Ouest vers les pays de l'Est, au début des années 90, après la chute du mur de Berlin.

 
Certains y verront un nouvel impôt. Si un tel dispositif voyait le jour, on imagine la levée de boucliers dans l'opinion...
 
C'est la ligne de crête du problème : comment financer le phénomène des migrants, inéluctable, incontournable , auquel l'Europe est confrontée dans l'immédiat et qui représente un enjeu durable ?


On parlait de la réunification allemande ... le contexte est tout autre aujourd'hui , notamment avec l’euroscepticisme qui ne fait que monter . Cette perspective représenterait un véritable boulevard pour les partis extrémistes.

 
L'Allemagne serait facilement accusée d'organiser et de financer à bon compte, sur le dos de ses partenaires européens, l'immigration dont son économie à la démographie vieillissante a tant besoin . Une main d'œuvre utile, importée aux frais des autres , en quelque sorte.

 
Nouvel impôt, nouvelle taxe, hausse volontaire des déficits publics… l’ Europe – dans l’individualité de ses membres ou dans sa collégialité – est contrainte, à court terme , de trouver une solution financière à la crise migratoire. Le débat vient d’être relancé à Lima mais sans grande habileté.

 

Manuel Valls et la cesure des citoyens sur le net, en action, sous couvert de cybersécurité et de défense !

Sous couvert d'agir dans le cadre de la cybersécurité et pour la soi-disant sécurité des français, Valls s'active pour faire censurer et fliquer le net pour porter atteinte aux médias alternatifs qui prennent le pas sur les merdias aux ordres des lobbies qui au lieu de vous informer valablement passent leur temps à vous perfuser leur propagande orientée pour fabriquer la pensée unique et universelle sur les esprits faibles et mal informés.

Prenez connaissance de la nouvelle stratégie nationale pour la soi-disant sécurité du numérique qui a été pondue sous la houlette de Manuel Valls !

Vers la mort programmée des médias alternatifs ?

Voir aussi :

 Vidéo : Valls : « la passivité sur Internet, c’est fini »

Le gouvernement passe à l'offensive contre les propos racistes et antisémites. Dans le cadre d'un plan présenté ce vendredi, le Premier ministre Manuel Valls annonce diverses mesures pour éradiquer ces discriminations. Un volet conséquent du plan est dédié à Internet.

Stratégie nationale pour la sécurité du numérique : "un bon équilibre entre prise en compte de la sécurité et dynamisme économique"

19 octobre 2015

Manuel Valls présente la Stratégie nationale pour la sécurité du numérique à la Maison de la Chimie

Manuel Valls a présenté, vendredi 16 octobre, la Stratégie nationale pour la sécurité du numérique, destinée à accompagner la transition numérique de la société française. Il a rappelé à cette occasion que le Gouvernement est déterminé à poursuivre l’effort pour faire face aux menaces issues du cyberespace et souligné que cette stratégie est "un bon équilibre entre prise en compte de la sécurité et dynamisme économique."

"Début 2011, une première stratégie de cybersécurité a été publiée ; c’était peu après une attaque informatique visant le ministère de l’Économie et des Finances", a rappelé Manuel Valls, vendredi 16 octobre, à la Maison de la Chimie (7e arrondissement de Paris). Il y a, grâce au numérique, plus d’opportunités en matière de création d’emplois et de richesses, de simplification de l’administration, de débat public et d'engagement citoyen, d'accès à la culture. "Nous essayons tous, et mon gouvernement aussi, de les saisir." Mais il y a aussi plus de menaces, mouvantes, protéiformes, liées de plus en plus au détournement du numérique par des individus malveillants et des organisations criminelles ou terroristes. "Nous voulons y répondre avec une très grande lucidité et les moyens adaptés."

En 4 ans, la donne a profondément évolué. Les cyberattaques peuvent alors avoir des effets dévastateurs. Manuel Valls a rappelé celle qui a frappé, il y a quelques mois, la chaîne TV5 Monde. "Ces cyberattaques sont susceptibles de désorganiser les activités vitales de notre pays, de déstabiliser les entreprises, de vampiriser leurs savoir-faire. La conséquence directe est alors la destruction de nombreux emplois", a expliqué le Premier ministre. "Nos concitoyens sont également exposés, que ce soit à des tentatives d’escroqueries, qui s’accompagnent parfois de chantage, ou à la captation de leurs données personnelles."

"La responsabilité de l’État est donc de se protéger, de protéger les citoyens, le tissu économique, d'anticiper les menaces et de réprimer les actes délictueux".


La nouvelle stratégie pour la cybersécurité est le résultat d’un travail inédit et ambitieux. Manuel Valls a rappelé qu'il ne faut pas opposer le numérique,  "qui devrait être le monde de la liberté absolue", à la sécurité, "qui se traduirait nécessairement par une restriction dangereuse des libertés fondamentales." "La réalité est à mille lieues de cela ou en tout cas elle est plus complexe : sans sécurité, il n’y a pas de liberté possible."

 

La stratégie nationale pour la sécurité du numérique poursuit 5 objectifs.

Renforcer la cyberdéfense

  • L’Anssi, qui comptait une centaine d’agents lors de sa création en 2009, sera forte de 600 agents à l’horizon 2017. Les ministères de la Défense et de l’Intérieur ont eux aussi augmenté le nombre d’effectifs consacrés à ces missions.
  • Les filières françaises de formation et de recherche en informatique et en mathématiques sont mondialement reconnues. Il n’est pas toujours facile pour l’État, et donc pour l’Anssi, d’être compétitifs en termes salariaux, face aux possibilités des grandes entreprises. Des efforts sont faits pour qu’une partie de ces talents s’engagent au sein des services publics.
  • La loi de programmation militaire de 2013 a prévu un renforcement de la sécurité des systèmes d’information des opérateurs d’importance vitale, et non plus uniquement de ceux de l’État.
  • Bpifrance, en lien avec le ministère de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique et l’Anssi, a lancé des appels à projets consacrés à la cybersécurité afin d'accompagner les entreprises françaises pour développer des dispositifs fiables de détection d’attaques informatiques ou des équipements de protection destinés aux PME.
     

Protéger les citoyens


Les données numériques dévoilent notre vie personnelle et professionnelle et contiennent parfois des éléments qui relèvent de l’intime. Il est donc indispensable de protéger la vie numérique des Français. Le 8 décembre dernier, Manuel Valls avait formulé devant l’ensemble des Cnil européennes, des engagements forts pour faire du modèle européen de protection des données personnelles un argument d’attractivité, voire de compétitivité. La toute récente décision de la Cour de justice des communautés européennes montre bien l’écart qui peut exister par rapport à d’autres législations.

"Je suis fier d'avoir porté la loi sur le renseignement", a déclaré le Premier ministre, rappelant que le projet de loi a été validé, dans sa quasi-totalité, par le Conseil constitutionnel. "Mais, s’il était nécessaire de donner à nos services de renseignement les outils indispensables pour assumer leurs missions dans la société numérique,  mon gouvernement reste favorable à ce que les acteurs privés continuent de bénéficier pleinement, pour se protéger, de toutes les ressources qu’offre la cryptologie légale", a-t-il précisé.
 

Sensibiliser et former


La sensibilisation de tous au "risque cyber" est indispensable : jeunes, élus, dirigeants d’administration et d’entreprise, professionnels du numérique. La France est en retard par rapport à ses partenaires en matière de sensibilisation de sa population aux risques associés aux usages du numérique. Dès lors, la Stratégie nationale pour la sécurité du numérique met l'accent sur la sensibilisation et la formation.
 

Faire de la sécurité du numérique un facteur de compétitivité

 
Il est essentiel de soutenir et d’accompagner les entreprises françaises, notamment celles de la French Tech. Un appel à projets du Programme d’investissements d’avenir a été lancé la semaine dernière pour soutenir les technologies innovantes en matière de protection de la vie privée. Doté de 10 millions d’euros, il permettra à des entreprises françaises de développer une expertise et des produits de niveau mondial, qui leur ouvriront des marchés importants en même temps qu’ils contribueront à la protection de nos concitoyens.


Manuel Valls a salué la signature, en marge de la présentation de la stratégie nationale et en présence d’Axelle Lemaire, d’une charte par laquelle les principaux opérateurs de télécommunications français s’engagent à protéger les échanges de mails entre leurs serveurs respectifs. Elle permettra de mieux sécuriser les échanges de nos concitoyens tout en préservant les impératifs de sécurité nationale.

"La responsabilité de l’État, sur les territoires numériques comme ailleurs, est de se protéger et de protéger ses citoyens", a déclaré Manuel Valls. "La stratégie nationale pour la sécurité du numérique qui vous est présentée aujourd’hui est un bon équilibre entre prise en compte de la sécurité et dynamisme économique." Un état de sa mise en œuvre sera régulièrement remis au Premier ministre, afin de lever les difficultés éventuelles ou d’apporter les adaptations nécessaires.


 Vous êtes assurés de la détermination du Gouvernement à poursuivre l’effort pour faire face aux menaces issues du cyberespace. L'époque le commande, l'exige, nous l'impose ; l'espace numérique doit être un espace de confiance, de sécurité et de responsabilité.

Manuel Valls

Le 16 octobre 2015

 

 

 

Réchauffement climatique : Donald Trump ose la blague la plus cliché des climatosceptiques

Donald Trump, le candidat aux prochaines élections présidentielles aux USA fait partie semblerait-il des climato-lucides qui ne croît pas à la fable du réchauffement climatique et qui le fait savoir sur son compte Tweeter !

Réchauffement climatique : Donald Trump ose la blague la plus cliché des climatosceptiques

Rédaction Le HuffPost

Publication: 19/10/2015 17h24 CEST Mis à jour: 19/10/2015 18h09 CEST

RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE

 

ENVIRONNEMENT - C'est une réflexion classique des climatosceptiques, laissant entendre qu'ils aimeraient que le changement climatique existe vraiment dès qu'il commence à faire froid. Habitué des sorties remarquées sur cette thématique (mais aussi sur l'immigration et bien d'autres sujets), Donald Trump s'en est encore donné à cœur joie ce lundi.

Présent à New York, selon la localisation de son compte Twitter, le candidat controversé à l'investiture républicaine en vue des élections présidentielles de 2016 a visiblement souffert de la première vague de froid de l'année qui s'est abattue le week-end dernier sur la Grosse Pomme, avec des températures descendant jusqu'à 4°C la nuit. Et il l'a fait savoir:

"Il fait vraiment froid dehors, ils disent que c'est un refroidissement majeur, plusieurs semaines à l'avance. Eh bien, on pourrait utiliser une bonne grosse dose de réchauffement climatique!" a tweeté Donald Trump dimanche matin. Dans le passé, il a mis plusieurs fois en cause l'existence d'un réchauffement causé par l'Homme, estimant par exemple que c'était un "concept inventé par les Chinois".

Fin septembre, le milliardaire a encore affirmé qu'il n'était pas d'accord avec le pape François, qui s'était exprimé sur le sujet en pointant la responsabilité humaine . "Je ne crois pas au changement climatique", a expliqué Donald Trump, selon lequel "c'est juste de la météo". "Ça a toujours été comme ça, le temps change, il y a des tempêtes, de la pluie, et des belles journées".

A New York samedi, lors du match de base-ball oppodzny les Mets aux Chicago Cubs, on pouvait voir certains joueurs porter une cagoule pour se protéger du froid, et les spectateurs semblaient également bien couverts. Peut-être que Donald Trump aurait dû y penser:

rechauffement climatique

rechauffement climatique

 

 

20/10/2015

D'où viennent les Toyota de Daesh ? Directement des Etats-Unis, dit un média allemand !

Vous en doutiez ?

D'où viennent les Toyota de Daesh ? Directement des Etats-Unis, dit un média allemand !

© Stringer Source: Reuters

Il y a deux semaines, l'administration Obama lançait une enquête pour savoir d'où pouvaient provenir les pick-up Toyota avec lesquels Daesh parade. La réponse a été semble-t-il trouvée...ce sont les Etats-Unis qui les ont livrés.

C'est le journal allemand Deutsche Wirtschafts Nachrichten (Les Nouvelles économiques allemandes) qui publie cette information.

Selon ce site, les nombreux 4X4 Hilux de la marque Toyota que les terroristes de Daesh utilisent dans leurs opérations et avec lesquels ils paradent sur leurs vidéos de propagande...viendraient directement des Etats-Unis, du moins en partie.

 

En effet, Oubai Shahbandar, un ancien fonctionnaire syro-américain du département de la Défense, et actuel conseiller en communications stratégiques à la Coalition syrienne, a, sur les ondes de la radio publique internationale, évoqué le fait qu'une livraison d'armes non-létales récente effectuée par les Etats-Unis aux rebelles syriens comprenait justement 43 Toyota Hilux

«Les caractéristiques spéciales de la Toyota Hilux sont exactement ce dont nous avons besoin pour soutenir militairement les forces de l'opposition modérée sur le terrain» a ainsi déclaré Oubai Shahbander.

Selon le DWN, qui cite cette fois-ci un journal politique britannique, The Spectator, les forces américaines auraient donc livré non pas les rebelles modérés mais le Front Al-Nusra, qui est la branche syrienne d'Al-Qaïda. Daesh aurait ensuite acquis les pick-up via cet autre groupe terroriste. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, avait justement critiqué ces livraisons d'armes américaines sur le sol syrien, prévenant que la plupart d'entre elles finiraient par tomber dans les mains d'organisations terroristes.

 

Des révélations qui s'avèrent assez cocasses, puisqu'il y a deux semaines à peine, le Département du Trésor américain annonçait en grandes pompes avoir lancé une vaste enquête afin de  comprendre comment les terroristes de Daesh étaient ainsi parvenus à mettre la main sur une si grande quantité de pick-up Toyota !

Le Toyota Hilux
© Yuriko Nakao Source: Reuters
Le Toyota Hilux

Soucieuse de ne pas pâtir de cette mauvaise publicité, le constructeur japonais avait aussi réagi promptement et promis de participer activement à l'enquête américaine, rappelant au passage que sa déontologie l'empêchait «de vendre des véhicules à des acheteurs potentiels qui peuvent utiliser ou les modifier pour les activités militaires ou terroristes». Comprendre: Les Etats-Unis lancent une enquête sur les très nombreux pick-ups «Toyota» que possède Daesh  Mais «la Toyota Hilux est partout» explique à Newsweek, Andrew Exum, un ancien Ranger de l'armée qui est maintenant le sous-secrétaire adjoint américain à la Défense pour la politique au Moyen-Orient, avant de poursuivre: «il est l'équivalent en version véhicules de l'AK-47. Il est omniprésent dans toutes les guerres insurgées. Et en fait, récemment, dans toutes les guerres luttant contre les insurrections de manière. Il surpasse de très loin le Humvee [véhicule militaire américain]».

Philippe Verdier sur la touche : la chasse aux « climatosceptiques » est ouverte

La chasse aux sorcières est ouverte par les adeptes de la nouvelle religion du Nouvel Ordre Mondial dont le principal credo est celui de réchauffement climatique et qui a pour mission d’enrichir les Banskters pour leur permettre de perpétuer leurs guerres génocidaires dans le monde, contre ceux qui dénoncent leurs escroqueries !

Philippe Verdier sur la touche : la chasse aux « climatosceptiques » est ouverte

« Il devient impossible dans notre pays d’exposer un avis ouvert sur cette question sans être insulté ou stigmatisé ».

Philippe Verdier, droit de réponse à Rue89, 14/10/2015

France - media

Suite à la parution de son livre, Climat investigation (Ring, 2015), le monsieur météo de France 2 a été la cible de vives critiques avant d’être mis en congé forcé par la chaîne publique.

C’est Arrêt sur images qui a ouvert le bal de la chasse aux sceptiques, dénonçant un « discours promotionnel confus… et un éditeur proche de l’extrême-droite ». Aussitôt, Rue89 est entré dans la danse, proposant carrément d’arrêter d’inviter les « climatosceptiques » dans les médias !

Considérant que « leurs arguments ont été démontés définitivement », le journaliste Thibaut Schepman juge qu’on se croirait « revenus 30 ans en arrière » avec le discours de ceux qu’il estime « ultra-minoritaires » dans la communauté scientifique. Pour lui, donner la parole à ces gens revient à permettre de « confronter ces thèses farfelues à des vérités scientifiques », mais surtout « contribue à donner l’illusion du doute, ce qui est exactement la stratégie des lobbies sceptiques ».

Pire : l’auteur reproche notamment à Marianne, au Figaro et à Valeurs Actuelles de simplement leur avoir donné la parole. En l’occurrence, il fait référence à Philippe Verdier, chef du service météo de France 2 qui assure actuellement la promotion de son dernier livre. Pour Thibaut Schepman, sans doute lui-même spécialiste du climat à ses heures perdues, Verdier « avance des arguments d’une nullité évidente ».

Et le journaliste de moquer « cet étrange complotiste, amateur de double discours et auteur d’un livre publié par une maison d’édition proche de l’extrême droite ». « À Rue89, nous avons décidé de ne pas contribuer à cette drôle de représentation », conclut-il.

Dans un droit de réponse publié sur le site des éditions Ring et sur Rue89, Philippe Verdier pointe une « accusation diffamatoire » et se défend d’être un « climatosceptique ». Simplement, celui-ci explique montrer aussi « les aspects positifs du réchauffement en France » car « notre pays fait partie des rares à pouvoir s’adapter rapidement aux risques du climat ».

« L’enquête Climat Investigation restaure au contraire les avis différents du discours officiel aux mains des États », clame-t-il avant de juger qu’« interdire les sceptiques de s’exprimer est une atteinte au débat et à la liberté. Beaucoup de scientifiques hors du GIEC ont de nombreuses découvertes et de révélations à nous apporter. »

« Je ne suis donc pas climatosceptique mais sceptique concernant les propos des protagonistes de la COP 21 qui s’expriment exagérément sur le climat », assure le monsieur météo de France 2. Selon lui, « il devient impossible dans notre pays d’exposer un avis ouvert sur cette question sans être insulté ou stigmatisé ».

Concernant sa maison d’éditions, Ring, accusée d’être « proche de l’extrême-droite », Verdier rappelle que « le directeur littéraire de Ring, Raphaël Sorin, ancien directeur littéraire de Flammarion et Fayard, est une figure de la gauche et éditeur historique de Michel Houellebecq, Charles Bukowski, Philippe K. Dick, et William Burroughs ».

« Mon confrère Louis Bodin fera prochainement paraître son livre chez Albin Michel, le même éditeur que Éric Zemmour ou Philippe de Villiers. Rue89 posera-t-elle la question de savoir si l’éditeur défend les mêmes idées sur la société française ? », interroge-t-il pertinemment. Et ce dernier de conclure son droit de réponse en prévenant que « si ce genre d’amalgames devait se répéter, mon éditeur et moi-même serions contraints d’engager des poursuites judiciaires contre cette volonté de nuire manifeste, dont certains journalistes ont fait profession ».

En attendant, son livre Climat investigation est en « rupture de stock », ce qui a, sans doute, le don d’agacer les « climatocertains ». Du côté de France 2 cependant, on ne prend pas cette affaire à la légère. Comme l’a annoncé puremedias.com, la chaîne a demandé à M. Verdier de retirer sur Twitter toute référence à son employeur. Sa biographie s’est ainsi transformée en :

«Compte perso. Météo à TV en France (je ne peux pas en dire davantage) et auteur de ‘Climat Investigation’ chez Ring. »

Aussi, ce dernier n’a pas assuré les derniers bulletins météo à l’antenne. Et pour cause : il a été mis en « congés forcés » jusqu’au 26 octobre. Pas sûr que les téléspectateurs pourront le retrouver un jour à l’écran, du moins pas sur le service public, où l’on rappelle que le directeur de cabinet de Delphine Ernotte n’est autre que Stéphane Sitbon-Gomez, ancien bras droit de Cécile Duflot à EELV

En attendant, cette triste histoire montre jusqu’où sont tombés la liberté d’expression et le respect de l’opinion adverse au pays de Voltaire.

OJIM |16 octobre 2015

Source: Ojim.fr