Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

23/10/2015

La vie quotidienne des aviateurs russes en Syrie (Vidéo)

Leur vie est celle d'être en mission de bombardement des cibles des mercenaires de la CIA/Mossad/EI.

La vie quotidienne des aviateurs russes en Syrie

14:53 22.10.2015

la base de Hmeimim en Syrie

Le ministère russe de la Défense a publié sur son compte Facebook une vidéo dépeignant la vie quotidienne des aviateurs russes sur la base de Hmeimim en Syrie.

Sur les images mises en ligne, on voit le décollage et l'atterrissage d'avions russes ainsi que des manœuvres de combat aérien. Une partie de la vidéo en question a été tournée directement depuis le cockpit d'un avion.

Le 30 septembre, l'Armée de l'air russe a entamé une opération militaire contre l'EI en Syrie sur décision du président russe Vladimir Poutine et à la demande du président syrien Bachar el-Assad.

Les frappes aériennes russes ciblent les sites militaires, les centres de communication, les transports, ainsi que les stocks d'armes, de munitions et de combustible appartenant à l'EI.

Le 7 octobre, des missiles russes ont également été tirés sur les sites de l'EI depuis des navires en mer Caspienne.


Au total, l'aviation russe a réalisé près de 700 vols en Syrie en effectuant plus de 800 frappes contre les positions de l'EI en Syrie depuis le début de l'opération aérienne le 30 septembre dernier.

Les navires de la Flottille russe de la Caspienne ont en outre tiré 26 missiles de croisière Kalibr.

Opération russe en Syrie: 819 sites djihadistes détruits

Le lien du dossier pour suivre l’évolution des Frappes russes :

Syrie: frappes aériennes russes contre l'EI

Compte rendu du 22 octobre 2015

Syrie: les avions russes ont détruit 72 sites terroristes en 53 missions

16:10 22.10.2015

Les frappes aérienne russe en Syrie

En 24 heures, l'aviation russe a frappé 72 sites du groupe djihadiste Etat islamique dans les provinces syriennes d'Hama, d'Idleb, de Lattaquié, d'Alep, de Damas et de Deir ez-Zor.

 

Compte rendu depuis le début des opérations en Syrie.

Opération russe en Syrie: 819 sites djihadistes détruits

19:19 22.10.2015 (mis à jour 19:44 22.10.2015)

Pilote russe pendant une mission de combat en Syrie

Le groupe des Forces aérospatiales de Russie poursuit des frappes contre l'infrastructure terroriste de l'Etat islamique et du Front al-Nosra en Syrie, alors que l'armée syrienne continue son offensive contre les djihadistes, en libérant des agglomérations.

Depuis le début de l'opération en Syrie le 30 septembre dernier, les avions russes ont effectué 934 sorties, détruisant 819 sites des terroristes de l'Etat islamique (EI), a annoncé jeudi aux journalistes à Moscou le chef du service Opérations de l'Etat-major général russe Andreï Kartapolov. 

"En tout, depuis le début de l'opération, 934 vols ont été effectués, lors desquels 819 sites des terroristes ont été détruits", a déclaré le général. 

Selon M.Kartapolov, rien qu'au cours de la semaine dernière, 363 sites des djihadistes ont été anéantis, y compris 71 postes de commandement et de liaison, 10 usines et ateliers de production d'explosif, 30 dépôts de lubrifiants et de munitions en tous genres, 252 points d'appui, fortifications et camps d'entraînement de terroristes.

Le groupe des Forces aérospatiales de Russie poursuit des frappes contre l'infrastructure terroriste de l'Etat islamique et du Front al-Nusra en Syrie, alors que l'armée syrienne continue son offensive contre les djihadistes, en libérant des agglomérations.

La mission principale de l'opération russe en Syrie consiste à écraser l'EI et à ramener la situation dans le cadre politique.

Selon différentes données, l'EI compte actuellement entre 30.000 et 80.000 combattants. D'après l'Etat-major général russe, les unités de l'EI sont fortes de 40.000 à 50.000 hommes.

La Russie mène depuis le 30 septembre une opération militaire contre l'EI en Syrie sur décision du président russe Vladimir Poutine et à la demande du président syrien Bachar el-Assad. Les frappes aériennes russes ciblent les sites militaires, les centres de communication, les transports, ainsi que les stocks d'armes, de munitions et de combustible appartenant à l'EI. Le 7 octobre, quatre navires de la Flottille russe de la mer Caspienne ont aussi tiré des missiles contre des sites de l'EI.

Les terroristes essuient des pertes considérables et changent de tactique en se réfugiant dans les habitations. Ils ont perdu la plupart de leurs armes et matériels sur la ligne de contact avec les troupes syriennes. Plusieurs groupes faisant partie de l'EI sont déjà prêts à quitter la zone des hostilités.

22/10/2015

Poutine: "Je suis fier de nos pilotes qui combattent #Daesh en #Syrie"

Poutine a dit publiquement lors de son intervention au Club Valdaï,  qu'il était fier des pilotes russes qui effectuent des frappes en Syrie et il peut l'être, et nous aussi !

Moscou double la mise avec Washington (P. Escobar)

Voir aussi : Chine : Washington envoie des navires militaires en mer de Chine, Brics et nouveau système de paiements

Moscou double la mise avec Washington (P. Escobar)

Publié le par Olivier Demeulenaere

pepe escobar

Article de Russia Today traduit par le Saker.

L’histoire dira peut-être que le Nouvel ordre mondial a commencé le 28 septembre 2015, lorsque le président russe Vladimir Poutine et le président des USA Barack Obama ont tenu une réunion face à face de 90 minutes aux Nations Unies, à New York.

moscou-washington-pepe-escobar

Indépendamment du baratin à propos de la réunion – productive selon la Maison-Blanche, tendue d’après une source proche du Kremlin – les résultats sur le terrain n’ont pas tardé à s’accumuler.

Poutine a pressé Obama d’amener les USA à se joindre à la Russie au sein d’une véritable grande coalition pour détruire une fois pour toutes EIIL/EIIS/Da’ech. L’administration Obama s’est encore dégonflée. J’ai expliqué ici ce qui s’est ensuite passé : un revirement monumental à l’échelle du Nouveau Grand Jeu en Eurasie, sorti tout droit de la mer Caspienne, qui a pris totalement au dépourvu la farandole d’acronymes que constituent les services secrets des USA, sans oublier le Pentagone.

C’était le premier message de Poutine adressé à Washington, plus particulièrement au combo Pentagone/Otan. Votre idée lumineuse d’installer des armes nucléaires tactiques ou d’étendre votre défense antimissile en Europe de l’Est, ou même en Asie-Pacifique, n’est qu’un mirage. Nos missiles de croisière sont capables de faire d’énormes ravages et bientôt, comme cet article l’indique, s’ajouteront à l’arsenal d’autres missiles à longue portée hypersoniques de haute précision.

Mais les vieilles habitudes ont la vie dure et restent indéfiniment dans un état comateux. Confronté à la réalité lancée à partir de la mer Caspienne, le Pentagone a réagi en parachutant des armes légères à un groupe restreint de leaders et à leurs unités triés sur le volet, autrement dit aux fameux rebelles modérés insaisissables. Les armes seront inévitablement capturées par des brutes salafo-djihadistes de tout acabit en moins de deux.

Le gouvernement britannique a ensuite été obligé de réfuter un reportage du Sunday Times contrôlé par Robert Murdoch, selon lequel les avions Tornado britanniques se trouvant en Syrie sont maintenant équipés de missiles air-air pour contrer les attaques aériennes possibles de la Russie.

Et pour couronner le tout, les proverbiaux experts-militaires-de-service qui ont envahi les médias institutionnels aux USA ont commencé à bonimenter que nous sommes à trente secondes du déclenchement de la Troisième Guerre mondiale.

Le plan nucléaire de Glazyev

En pleine crise d’apoplexie, le Pentagone devra prendre le temps d’absorber la nouvelle réalité militaire sur le territoire syrien (et dans les cieux). Ce qui n’aidera en rien le désespoir total affiché par les Maîtres de l’Univers de l’axe Washington/Wall Street, qui grattent par tous les moyens le prurit causé par le partenariat stratégique sino-russe afin d’en venir à bout. Tout un exploit lorsqu’on constate que le Pentagone n’est pas encore sorti de la Deuxième Guerre mondiale avec ses armes, ses navires et ses porte-avions gigantesques, qui sont tout autant de cibles faciles pour les nouveaux missiles russes [et chinois, NdT].

Mais il y a aussi un second message adressé à Washington, non dit celui-là, que Poutine n’a pas senti le besoin de livrer en personne à Obama. Les services secrets des USA en ont peut-être une petite idée, s’ils suivent de près les médias russes.

serguei-glaziev

Ce message concerne le plan de Sergey Glazyev (assistant du président), qui porte sur l’avenir économique à court terme de la Russie, dont voici le résumé en russe [et la version complète en français, NdT]. Le plan a été officiellement proposé au Conseil de sécurité de Russie. Ce qui suit donne une bonne idée de la façon de fonctionner du Conseil de sécurité de Russie.

Au moins trois points absolument essentiels dans le plan de Glazyev. Nous pouvons les résumer comme suit :

1. Si la nouvelle tendance consistant à geler les actifs privés des entités juridiques russes se poursuit, la Russie devrait songer à imposer un moratoire complet ou partiel sur le service de la dette et les investissements des pays qui imposent ces gels.

2. Le montant des avoirs en devises étrangères de la Fédération de Russie se trouvant sur le territoire des pays de l’Otan s’élève à plus de 1 200 Mds de dollars, ce qui comprend des actifs à court terme d’environ 800 Mds de dollars. Le gel de ces avoirs pourrait être partiellement compensé en usant de rétorsion contre les avoirs de l’Otan en Russie, qui s’élèvent à 1 100 Mds de dollars, dont des actifs à long terme de plus de 400 Mds de dollars. La menace serait donc neutralisée si les autorités monétaires russes organisaient un retrait rapide des actifs à court terme russes aux USA et dans l’UE.

3. Glazyev n’accepte absolument pas le fait que la Banque centrale russe continue de servir les intérêts du capital étranger, c’est-à-dire des puissances financières à Londres et à New York. Il soutient que les taux d’intérêt élevés imposés par la Banque centrale russe ont amené les oligarques à emprunter à moindre coût en Occident, rendant ainsi l’économie russe dépendante. L’Occident s’est servi de ce piège de l’endettement pour exercer une lente pression sur la Russie. L’effondrement du pétrole et du rouble manipulé par l’Occident a ensuite permis d’augmenter la pression, en doublant les coûts du service de la dette en roubles et les intérêts.

Ce que Glazyev propose pour l’essentiel, c’est ceci : Moscou doit prendre le contrôle total de sa Banque centrale pour empêcher les spéculateurs de transférer leurs crédits à des fins non productives. Moscou devrait aussi exiger des contrôles monétaires. Enfin, Moscou doit créer un organisme central de recherche technologique pour compenser la perte de la technologie occidentale, en adoptant la méthode étasunienne qui consiste à intégrer dans le marché de consommation les technologies mises au point dans le cadre de recherches militaires centralisées qui peuvent être commercialisées.

La réalité, c’est que la Russie n’a plus accès au crédit occidental et qu’elle ne peut refinancer sa dette avec ses créditeurs. La Russie devra donc s’acquitter du principal et des intérêts de sa dette lorsqu’elle arrivera à échéance. La somme s’élève à $1 000 Mds de dollars plus les intérêts. La Russie ne peut importer quoi que ce soit de l’Occident sans avoir à payer le double du prix. Le pays est probablement dans la même position qu’il serait si Moscou optait pour un défaut de paiement. La Russie n’aurait rien à perdre en procédant ainsi, puisque le mal est déjà fait.

Un choc pour le système

Pour l’essentiel, le défaut de paiement d’une dette russe de plus d’un trillion de dollars auprès d’intérêts privés occidentaux demeure un scénario possible qui a été abordé au plus haut niveau, si jamais Washington persiste dans sa campagne de diabolisation de la Russie.

Il est clair que l’étranglement que ressent la Russie est moins lié aux sanctions qu’à l’emprise qu’exercent les puissances financières occidentales sur la Banque centrale russe. Cette dernière a créé un piège de la dette en maintenant ses taux d’intérêt élevés en Russie pendant que l’Occident prêtait à des taux d’intérêt plus avantageux.

Il va sans dire qu’un tel défaut de paiement, s’il venait à se produire, ferait s’effondrer le système financier occidental au complet.

C’est qu’il faut toujours regarder la situation dans son ensemble. La saga Syrie/Ukraine/sanctions se poursuit parallèlement au rapprochement russo-chinois et à une intégration plus étroite des pays du BRICS, ce qui modifie l’équilibre du pouvoir géopolitique. Pour les Maîtres de l’Univers, c’est la malédiction suprême. Ce qui explique, par exemple, le règlement au comptant par leurs sbires à Wall Street pour faire monter le cours des actions chinoises de catégorie A à des sommets intersidéraux, et ensuite tenter un krach boursier en procédant à revers, comme en 1987.

La Chine est en voie d’établir son propre système de paiement SWIFT, qui s’ajoute à toutes ces nouvelles institutions internationales dont elle assure la direction et qui échappent au contrôle des USA. La Russie, pour sa part, vient d’adopter un projet de loi qui rendra possible la saisie d’actifs étrangers si des actifs russes en Occident sont saisis. Comme le soulignait Glazyev, les investissements de l’Occident en Russie et les investissements de la Russie en Occident sont plus ou moins équivalents.

Les Maîtres de l’Univers pourraient continuer à exiger le recours à des armes financières de destruction massive. La Russie, sans mot dire et par une démonstration sans équivoque à partir de la mer Caspienne, leur fait savoir qu’elle est prête à répondre à tout scénario qu’ils pourraient envisager.

Pour terminer sur une note moins apocalyptique, allons-y d’une petite blague très populaire à Moscou ces jours-ci, qu’a reprise William Engdahl. Poutine est de retour au Kremlin après sa réunion avec Obama à New York. Il dit à un assistant qu’il a invité Obama à une partie d’échecs. Il explique ensuite comment cela s’est passé : «C’est comme jouer avec un pigeon. Il a commencé par faire tomber tous les pions, a chié sur l’échiquier puis s’est pavané comme s’il avait gagné

Pepe Escobar, Russia Today, le 15 octobre 2015

Traduit par Daniel, relu par jj et Diane pour le Saker francophone

Quelques rappels :

La Russie défie ouvertement les Etats-Unis en Syrie

La Russie précipite l’abandon de SWIFT par les BRICS

 

16:07 Publié dans ONU, Poutine, Moscou, Russie, USA, Israël | Lien permanent | |  del.icio.us | |  Imprimer | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

La Russie appelle à une vaste coalition pour vaincre le terrorisme en Syrie

L’art et la manière de la Russie de mettre les responsables au pied du mur !

Les questions sont simples :

1 – vous êtes contre le « terrorisme ».
Pourquoi ne vous alliez-vous pas avec nous ?

2 – vous êtes pour la culture du terrorisme, son financement et son soutien indéfectibles ? 

Nous vous avons bien compris !

Petit rappel sur les traîtres à la nation :

“Les chemins de Damas » : ou comment l’Elysée a manipulé les rapports sur les armes chimiques.

 

La Russie appelle à une vaste coalition pour vaincre le terrorisme en Syrie

13:55 22.10.2015 (mis à jour 14:13 22.10.2015)

Breaking news

 

La Russie compte sur la création d'une vaste coalition comprenant l'Arabie saoudite, la Turquie, l'Egypte, la Jordanie, l'Irak, les USA et l'UE afin de lutter contre le terrorisme en Syrie, a déclaré le chef de l'administration présidentielle Sergueï Ivanov.

"La Russie est prête à collaborer avec toutes les parties prenantes en Syrie, pourtant les méthodes militaires ne sont pas suffisantes afin de résoudre le problème", a fait remarquer M.Ivanov.

 Le chef de l'administration présidentielle a également souligné que l'opération terrestre visant les groupes djihadistes Etat islamique et Front al-Nosra en Syrie devait être menée par l'armée syrienne et les combattants kurdes.

"Sans opération terrestre effectuée par les forces armées syriennes, les frappes aériennes contre l'EI ne seront pas efficaces", a ajouté Sergueï Ivanov.

Le 30 septembre l'Armée de l'air russe a entamé une opération militaire contre l'EI en Syrie sur décision du président russe Vladimir Poutine et à la demande du président syrien Bachar el-Assad. Les frappes aériennes russes ciblent les sites militaires, les centres de communication, les transports, ainsi que les stocks d'armes, de munitions et de combustible appartenant à l'EI.

Le 7 octobre, des missiles russes ont également été tirés sur les sites de l'EI depuis des navires en mer Caspienne.