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Alors qu’une délégation parlementaire française était ce mercredi à Damas pour discuter, en dépit de la réprobation de l’Elysée, avec le président syrien, ce dernier a dénoncé le rôle joué par les autorités françaises dans le conflit.
«De nombreux pays de la région ou occidentaux, dont la France, continuent jusqu'à présent de soutenir le terrorisme en donnant une couverture politique aux groupes terroristes en Syrie et dans la région», a-t-il affirmé à l’agence de presse officielle Sana. Il a par ailleurs estimé que «le terrorisme est la raison principale de la souffrance du peuple syrien [...], ainsi que l'embargo imposé à la Syrie».
Le 27 octobre, une délégation de trois députés français s'est rendue à Damas afin d’y rencontrer Bachar el-Assad. Jean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétien-démocrate breton, qui était du voyage, a déclaré que la solution au conflit passerait par un dialogue avec le président syrien, «qui est en place et qui est élu par le peuple syrien».
Cette position est à l’opposé de celle défendue par le gouvernement français. En 2012, le chef de la diplomatie, Laurent Fabius, avait affirmé que «le régime syrien doit être abattu et rapidement» et que «Bachar el-Assad ne mériterait pas d'être sur la terre». La même année, le même Fabius avait déclaré à propos du groupe djihadiste, le Front al-Nosra, combattant aux côtés des rebelles contre le président de la Syrie, que «sur le terrain, ils font un bon boulot», comme l’avait alors rapporté le journal français Le Monde. A la tribune des Nations unies, François Hollande a souligné, concernant le chef de l’Etat syrien qu’«étant le problème, il ne pouvait pas faire partie de la solution».
#Syrie Ns ns sommes concertés sur les modalités d’une transition politique garantissant le départ de Bashar al-Assad https://t.co/rqTemgF29t
L’ancien dirigeant cubain affirme que le sénateur américain John McCain a collaboré avec le Mossad pour créer le groupe terroriste Etat islamique. L’ancien dirigeant cubain Fidel Castro s’est exprimé en disant que l’agence de renseignement israélienne Mossad était derrière l’État islamique (Daesh), un groupe terroriste, selon l’AFP.
Les allégations de Castro ont été faites dans une colonne publiée dans les médias cubains dans laquelle il a fustigé les États-Unis et l’Europe, et les a accusés de bellicisme. Il a aussi comparé les représentants de l’alliance militaire de l’OTAN aux SS nazis.
Castro a également attaqué le sénateur américain John Mc Cain sur la politique des États-Unis au Moyen -Orient, l’appelant «l’allié le plus inconditionnel d’Israël. »
Il a choisi Mc Cain, le candidat républicain à la présidentielle de 2008, disant qu’il avait soutenu l’agence de renseignement du Mossad et «participé avec ce service dans la création de l’Etat islamique, qui contrôle aujourd’hui une partie importante et vitale de l’Irak et aurait un tiers de la Syrie » Il a accusé l’Occident de « cynisme », et a déclaré qu’il était devenu «un symbole de la politique impérialiste», selon l’AFP.
En ce qui concerne l’OTAN, Castro a déclaré que les représentants de l’alliance rappelaient l’Allemagne nazie : « Beaucoup de gens sont surpris quand ils entendent les déclarations faites par certains porte-paroles d’Europe pour l’OTAN quand ils parlent avec le style et le visage de la SS nazie, »« L’empire basé sur la cupidité d’Adolf Hitler est entré dans l’histoire avec pas plus de gloire que l’encouragement fourni aux gouvernements agressifs et bourgeois de l’OTAN, ce qui les rend la risée de l’Europe et du monde», a ajouté Castro. Le mois dernier, Castro a comparé l’opération militaire israélienne dans la bande de Gaza à une «forme dégoûtante de fascisme ».Il a signé plus tard un manifeste international « soutenir la Palestine » demandant à Israël de respecter les résolutions des Nations Unies et de se retirer de «Gaza, la Cisjordanie et Jérusalem-Est. »
L’armée Syrienne semble dynamisée par les frappes russes et elle avance à grands pas malgré les difficultés et les syriens sont en train de rentrer chez eux !
Alors que depuis plus d'un an de combats des pays de la "coalition" américaine en Syrie et en Irak, l'Etat islamique n'a fait que se renforcer, depuis le début des frappes aériennes russes, il recule. Et l'armée syrienne reprend du territoire. Petit état des lieux.
L'intensité de l'activité aérienne russe s'amplifie avec le temps et son efficacité se renforce. Du30 septembre au 7 octobre,l'aviation russe a touché 112 cibles de l'Etat islamique. La semaine du 23 octobre, 363 cibles ont été détruites, les groupes terroristes sont déstructurés et certains veulent entrer en discussion pour se rendre. D'autres fuient vers la Turquie. Leurs infrastructures sont touchées, leur capacité de ravitaillement en armes et en vivres largement diminuées - malgré les largages effectués par les États-Unis aux groupes dits "modérés" - et les routes sont surveillées par l'aviation russe. Ce qui oblige les groupes terroristes à déplacer des forces de la zone irakienne vers la Syrie pour compenser les pertes. Comme vous pouvez l'entendre en détail et en russe dans cette vidéo:
Du23 au 26 octobre,285 cibles furent détruites lors de 164 vols de combats. Rien que les dernières 24 heures, l'aviation russe a effectué 59 sorties et détruits 94 cibles dans les provinces de Hama, Idlib, Latakia, Damask, Alep, Deir ez-Zor.
Les usines de production d'armes, les centres d'entraînements, les centres de commandements, les caches d'armes, les colonnes de véhicules sont pris pour cibles et détruits.
Par exemple, ici, la destruction de bases fortifiées à côté de Latakia:
Ou dans la région de Hama:
Ces actions permettent àl'arméerégulière syrienne de reprendre du terrain et de faire reculer au sol les groupes terroristes. Vous trouverez des informations détailléesici sur le blog de Colonnel Cassad. Après les combats dans les montagnes de Latakia, dans le nord de la province de Hama et dans les alentours de Homs, c'est la bataille d'Alep qui passe au premier plan.
Pendant ce temps, les Etats Unis, comme l'indique le Washington Posthésitent sur la conduite à tenir. Un affrontement direct avec les forces régulières syriennes, et donc la Russie, ne semblent pas faire l'unanimité. Une réelle collaboration est encore impensable puisqu'ils n'ont pas vraiment le même ennemi. Ils pensent envoyer de nouvelles forces d'intervention, mais en petit nombre. Et peut être relancer vers l'Irak. Toujours est-il que l'intervention russe les a fortement destabilisée. L'on notera avec amusement que la Syrie a été enlevée de la Une duNew York Times,où l'on trouve cependant un magnifique article sans queue ni tête laissant entendre que le renforcement des frappes russes provoque les mouvements de populations de masses, ce qui explique l'afflux de migrants en Grèce ces derniers jours. Pas les violences exercées par les groupes terroristes, qui viennent encore de décapiter trois personnes, cette fois-ci dans les ruines dePalmyre. Non, c'est la Russie qui est à la source de cette crise des réfugiés.
Bref, ne sachant pas comment reprendre la main sur le terrain, car n'ayant manifestement pas particulièrement envie de lutter contre des groupes qu'ils pensent pouvoir utiliser à des fins politiques non avouées, les Etats Unis cherchent à discréditer le combat qui est mené par l'aviation russe et l'armée régulière syrienne. D'autant plus que l'Irak laisse de plus en plus entendre qu'elle aimerait également l'intervention de la Russie. L'Irak aurait déjà autorisé l'aviation russe à poursuivre sur son territoire des groupes terroristes qui fuient la Syrie. Ce à quoi les Etats Unis imposent à l'Irak de choisir; soit avec nous, soit nous n'intervenons pas dans la lutte contre l'Etat islamique.
Nouvelle passe d'armes hier, entre le Pentagone, la Maison Blanche et Moscou, après une réelle provocation du secrétaire d'état à la défense US qui s'était permis de dire que les USA envisageaient de lancer une vaste opération militaire en Syrie et en Irak, y compris au sol.
Moscou a dû réagir auprès des USA et le porte-parole de la Maison Blaanche a minimisé les déclarations secrétaire d'état à la défense US, en déclarant que :
Le porte-Parole de la Maison Blanche a quelque peu tempéré les propos tenus plus tôt dans la journée par le secrétaire d’Etat à la Défense Ashton Carter, qui a annoncé qu’une intervention militaire au sol était envisageable pour lutter contre Daesh.
Le porte-parole du Kremlin a tenu à ne pas prendre au pied de la lettre les déclarations de Washington évoquant la possibilité pour l’armée américaine d’intervenir au sol en Irak et en Syrie.
«Pour le moment, il faut juste regarder les détails et comprendre ce que le Pentagone veut vraiment dire», a déclaré Dmitri Peskov, selon l'agence d'information Tass, lors d’une allocution face aux journalistes.
Il a averti que ce qui a été déclaré dans les médias américains n’est pas l’annonce d’une opération prochaine, mais bien que les Etats-Unis considèrent en ce moment la possibilité de lancer des opérations au sol contre Daesh.
Un peu plus tôt dans la journée, le secrétaire d’Etat américain à la Défense Ashton Carter avait annoncé face au Congrès la volonté des Etats-Unis de soutenir leurs partenaires dans leur combat contre l’Etat Islamique, y compris au sol.