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12/10/2015

Spiegel: la Russie a mis fin à l'hégémonie mondiale des USA

Bravo ! Hourra Poutine !

Spiegel: la Russie a mis fin à l'hégémonie mondiale des USA

08:44 12.10.2015(mis à jour 11:04 12.10.2015)

Moscou. Place Rouge

L'ancien ordre du monde, où les Etats-Unis jouaient un rôle dominant, a désormais touché à sa fin.

Les derniers événements survenus dans l'arène politique internationale, ont marqué un tournant majeur et également le début d'une nouvelle ère où les rapports de force ont définitivement changé, a écrit le magazine allemand Der Spiegel.

L'époque de la domination occidentale n'est aujourd'hui que du passé et l'Amérique n'a plus d'incidence déterminante sur l'ordre mondial, a souligné l'édition. Pendant plusieurs mois, l'Occident n'a eu de cesse de répéter que la Russie se trouvait isolée du monde entier. Pourtant, la politique internationale ne tourne plus en rond autour de l'Europe, et Washington, lui aussi, a considérablement perdu en pouvoir.

 De plus en plus de pays tendent actuellement à considérer la Russie comme un allié important, estime Der Spiegel. 

Ainsi, Vladimir Poutine, président russe, a assisté, avec son homologue chinois Xi Jinping, à deux défilés militaires – à Moscou et à Pékin. 

Le premier ministre indien Narenda Modi a également posté un tweet à l'occasion de 63e anniversaire du numéro un russe où l'on peut lire: "Je prie Dieu qu'il vous apporte santé, joie et longue vie".

Le ministre de la Défense de l'Arabie saoudite, allié dévoué des Etats-Unis, s'est rendu à deux reprises ces derniers temps à Moscou afin de conclure des accords, a indiqué le média allemand.

Quoi qu'il en soit, les structures anciennes de la sécurité mondiale sont désormais hors usage, ce qui peut expliquer la guerre en Ukraine et la crise syrienne. Cependant, il serait plus raisonnable de ne pas chercher de coupables, mais de regarder vers l'avenir.

Selon Der Spiegel, l'Europe a besoin de nouveaux accords portant sur la sécurité et sur la coopération ainsi qu'un nouvel accord d'Helsinki.

 

 

Les États-Unis souhaitent soutenir le MEK (Moudjahidine e-Khalq), organisation terroriste en Iran, pour compenser leur défaite en Syrie

Faut bien qu'ils préparent leur Grand Israël en s'annexant l'Iran !

 

Les États-Unis souhaitent soutenir le MEK (Moudjahidine e-Khalq), organisation terroriste en Iran, pour compenser leur défaite en Syrie

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Alors que les États-Unis cherchent à extorquer une résolution en Syrie construite sur le changement de régime, les sénateurs US et les généraux conspirent pour armer et soutenir une nouvelle armée terroriste ciblée sur l’Iran.

Une audition du 7 octobre 2015 devant le Comité Sénatorial US sur les Forces Armées (SASC, Senate Committee on Armed Forces) intitulée, « L’Influence Iranienne en Iraq et le Cas de Camp Liberté », a servi de réaffirmation de l’engagement des USA à soutenir l’organisation terroriste Moudjahidine e-Khalq (MEK), et spécifiquement 2400 membres de cette organisation actuellement hébergés dans une ancienne base militaire américaine en Irak.

Fournissant leurs témoignages étaient le Sénateur américain Joseph I. Lieberman, l’ancien Commandant du Corps des Marines et ancien Suprême Commandant Allié pour l’Europe le Général James Jones (retraité) et le Colonel Wesley Martin de l’US Army (retraité).

Ces trois témoins ont livré des plaidoiries passionnées devant une salle remplie de sénateurs acquis pour que les États-Unis continuent non seulement de soutenir les terroristes de MEK actuellement hébergés dans une ancienne base militaire américaine en Irak, mais de soutenir des groupes comme MEK à l’intérieur même de l’Iran pour menacer la survie du gouvernement de Téhéran.

Dans ses remarques d’ouverture, Lieberman a déclaré :

Non seulement il était juste et bon que nous les ôtions de la liste des organisations terroristes étrangères, mais le fait est qu’aujourd’hui nous devrions les soutenir ainsi que d’autres qui s’opposent au gouvernement iranien davantage que nous ne l’avons fait.

Lieberman a également ajouté :

Voici mon idée M. le Président, nous devrions compartimenter aussi cet accord, cet accord nucléaire. Nous devrions le ranger de côté, et ne pas le laisser nous empêcher de confronter ce qu’ils font en Syrie. Poursuivre les sanctions pour les violations des droits de l’homme en Iran en soutien au terrorisme. Et voici ce que je tiens à dire concernant le Conseil National de Résistance de l’Iran et d’autres groupes d’opposition démocratiques qui sont iraniens – nous devrions les soutenir.

Ce régime à Téhéran est sans espoir. Il ne va pas changer. Il n’y a pas de preuve… chaque élément de preuve affirme le contraire. Donc j’espère que nous pouvons trouver un moyen, c’est ce que nous faisions il n’y a pas si longtemps, soutenir des groupes d’opposition en Iran. Ils méritent notre soutien et en fait ils génèreraient une forme de pression sur le gouvernement de Téhéran qui les déstabiliserait autant que toute autre chose en notre pouvoir parce que cela menacerait la survie du régime qui, de par tous les indicateurs objectifs que je peux voir, est en Iran un régime très impopulaire.

Les États-Unis, sans remords pour l’arc de chaos, de tueries de masse, de terrorisme, de destruction civilisationnelle qu’ils ont créé et qui s’étend de la Libye à la Syrie, cherchent désormais ouvertement à l’étendre plus loin à l’intérieur de l’Iran en se servant exactement des mêmes tactiques – l’usage d’intermédiaires terroristes – pour démanteler et détruire la société iranienne.

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Bien que Lieberman, le Général Jones et le Colonel Martin aient tous les trois catégoriquement échoué à décrire avec précision la réelle nature des terroristes de MEK qu’ils entendent soutenir dans une guerre par procuration contre l’Iran, les documents de politique américaine desquels ces trois lobbyistes lisent l’ont fait et en grand détail.

MEK s’est livré à des décennies d’attaques terroristes brutales, d’assassinats et d’espionnage contre le gouvernement iranien et son peuple, ciblant dans le même temps des citoyens américains dont la tentative d’enlèvement de l’Ambassadeur US Douglas MacArthur II, la tentative d’assassinat du Brigadier-Général Harold Price de l’US Air Force, l’assassinat réussi du Lieutenant-Colonel Louis Lee Hawkins, le double assassinat du Colonel Paul Shaffer et du Lieutenant-Colonel Jack Turner, et le traquenard et le meurtre réussis des employés de Rockwell International William Cottrell, Donald Smith et Robert Krongard.

La reconnaissance des morts des employés de Rockwell International peut être trouvée dans un rapport écrit par l’ancien responsable du Département d’État US et du Ministère de la Défense Lincoln Bloomfield Jr. pour le compte de la firme de lobbying Akin Gump, une tentative d’ignorer les inquiétudes entourant le passé violent de MEK et de comment il est relié à sa campagne actuelle de terreur armée – un testament des profondeurs de vice hors desquelles opèrent les lobbyistes de Washington et de Londres.

Des terroristes du MEK, en 1997. Saddam Hussein s'est servi du MEK pour mener une guerre par procuration contre l'Iran. Ironiquement, malgré avoir accusé

Des terroristes du MEK, en 1997. Saddam Hussein s’est servi du MEK pour mener une guerre par procuration contre l’Iran. Ironiquement, malgré avoir accusé

À ce jour les terroristes de MEK ont mené des attaques à l’intérieur de l’Iran tuant des opposants politiques, attaquant des cibles civiles, ainsi qu’en exécutant le programme israélo-étasunien de ciblage et d’assassinat de scientifiques iraniens. Les terroristes de MEK sont aussi soupçonnés d’avoir contrôlé des agents dans de récentes opérations sous faux drapeau exécutées en Inde, en Géorgie et en Thaïlande, qui ont été faussement imputées au gouvernement iranien.

MEK est décrit par l’agrégé supérieur du Council on Foreign Relations Ray Takeyh comme une « organisation sectaire » ayant des « tendances totalitaires ». Tandis que Takeyh se retient d’élaborer sur ce qu’il entend par « sectaire » et « totalitaire », une interview avec la Radio Free Europe-Radio Liberty gérée par le Département d’État rapporte qu’un évadé du Camp Ashraf de MEK a affirme que l’organisation terroriste interdit le mariage, l’usage de radios, d’Internet, et retient beaucoup de membres contre leur gré sous la menace de mort si jamais ils sont pris à essayer de s’échapper.

Pas une seule fois, le moindre élément de cette toile de fond n’est évoqué par aucun des témoins de l’audition sénatoriale, souillant la mémoire de ceux qui ont été assassinés et autrement victimisés par cette organisation terroriste. Le retrait de MEK de la liste d’organisations terroristes en 2012 par le Département d’État américain est un autre révélateur du manque total de principes derrière lesquels se cachent les États-Unis plutôt que de les soutenir dans l’exercice de l’exécution de la politique étrangère.

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MEK a déjà permis aux États-Unis la possibilité de mener un conflit de basse intensité contre l’Iran. Le rôle de MEK en la matière fut discuté avec enthousiasme aussi tôt qu’en 2009, plusieurs années avant même qu’il soit retiré de la liste d’organisations terroristes par le Département d’État américain dans le document d’orientation de la Brookings Institution « Quelle Chemin vers la Perse ? Options pour une Nouvelle Stratégie Américaine Envers l’Iran » (PDF).

Le rapport déclarait :

Le groupe d’opposition peut-être le plus important (et certainement le plus controversé) qui ait attiré l’attention comme potentiel intermédiaire américain est le CNRI (Conseil National de Résistance de l’Iran), le mouvement politique établi par le MEK (Moudjahidine e-Khalq). Des détracteurs pensent que le groupe est non-démocratique et impopulaire, et même anti-américain.

Par contraste les défenseurs du groupe avancent que l’opposition de longue date du mouvement au gouvernement iranien et ses antécédents d’attaques réussies et d’opérations de recueil de renseignements contre le régime le qualifient pour un soutien américain . Ils affirment également que le groupe n’est plus anti-américains et mettent en doute la valeur d’accusations antérieures. Raymond Tanter, l’un des défenseurs du groupe aux États-Unis, argue que le MEK et le CNRI sont des alliés pour un changement de régime à Téhéran et agissent aussi comme intermédiaire utile pour l’obtention de renseignements. Le plus grand coup du MEK en matière d’espionnage fut la fourniture de renseignements en 2002 qui menèrent à la découverte d’un site secret en Iran pour l’enrichissement de l’uranium.

Malgré les affirmations de ses défenseurs, le MEK demeure sur la liste du gouvernement américain d’organisations terroristes étrangères. Dans les années ’70, le groupe a tué trois officiers américains et trois employés civils américains en Iran. Pendant la crise des otages de 1979-1980, le groupe a applaudi le choix de prendre des otages américains et Elaine Sciolino a rapporté que bien que les leaders du groupe aient publiquement condamné les attaques du 11 septembre, au sein du groupe la liesse était répandue.

Certes, le groupe a mené des attaques terroristes – souvent pardonnées par les supporters du MEK parce qu’ils sont dirigés contre le gouvernement iranien. Par exemple, en 1981, le groupe bombarda le siège central du Parti de la République Islamique, qui était alors la principale organisation politique de la direction ecclésiastique, tuant selon les estimations 70 responsables de haut rang. Plus récemment, le groupe a revendiqué plus d’une douzaine d’attaques au mortier, d’assassinats et autres assauts contre des cibles civiles et militaires iraniennes entre 1988 et 2001. Au minimum, afin de travailler plus étroitement avec le groupe (du moins de façon ouverte), Washington aurait besoin de le retirer le la liste d’organisations terroristes étrangères.

Preuve que le document d’orientation de Brookings était davantage qu’un simple exercice théorique, en 2012 le MEK allait effectivement être retiré de la liste des organisations terroristes étrangères par le Département d’État avec le soutien à ce groupe terroriste étendu. Le fait que d’anciens sénateurs et généraux à la retraite représentant des think tanks corporatistes grassement financés complotent cette semaine d’utiliser le MEK pour renverser le gouvernement iranien devrait éveiller le soupçon que davantage de criminalité ourdie dans les pages de ce document d’orientation est peut-être toujours en action.

Lieberman lui-même suggère que la guerre par procuration et le changement de régime devraient continuer quel que soit le soi-disant « accord nucléaire » – le rapport de 2009 de Brookings ayant lui-même affirmé que :

… toute opération militaire contre l’Iran sera probablement très impopulaire et nécessitera le contexte international approprié – à la fois pour assurer le soutien logistique dont aurait besoin l’opération et pour minimiser son retour de flamme. La meilleure façon de minimiser l’opprobre international et de maximiser le soutien (quel qu’il soit, réticent ou indirect) est de ne frapper que lorsqu’il y a la certitude répandue que les Iraniens ont rejeté une offre superbe – si bonne que seul un régime déterminé à acquérir des armes nucléaires et de les acquérir pour les mauvaises raisons la déclinerait. Dans ces circonstances, les États-Unis (ou Israël) pourraient présenter leurs opérations comme prises dans la tristesse, pas la colère, et au moins certains dans la communauté internationale en concluraient que les Iraniens « se les sont attirées sur eux-mêmes » en refusant un très bon accord.

Clairement, à la fois Brookings en 2009 et Lieberman cette semaine ont conspiré pour utiliser le soi-disant « accord nucléaire » comme couverture pour la trahison et le changement de régime.

Pour ceux qui se demandent pourquoi la Russie est intervenue en Syrie de la manière dont elle l’a fait, cela devrait être clairement évident. Les États-Unis n’ont nullement l’intention de s’arrêter en Syrie. Avec l’Irak, l’Afghanistan et la Libye derrière eux, et la Syrie entre leurs griffes, il est évident que l’Iran est le suivant, et inévitablement cette guerre-éclair globale ne s’arrêtera pas avant qu’elle n’atteigne Moscou et Pékin.

Même si les États-Unis nient énergiquement l’évidence – qu’ils ont délibérément créé et perpétuent actuellement al-Qaïda, le soi-disant « État Islamique » et d’autres groupes terroristes en Syrie, ils conspirent ouvertement pour utiliser une autre armée de terroristes contre l’Iran voisin, en direct lors d’une audition sénatoriale. Si les États-Unis devaient réussir en Syrie, cela ne serait pas la fin du conflit, mais seulement la fin du commencement d’une guerre mondiale beaucoup plus vaste.

Par Tony Cartalucci, le 10 octobre 2015

Traduit par Lawrence Desforges


Source: http://landdestroyer.blogspot.ca/2015/10/syria-us-success...

Via: http://www.globalresearch.ca/the-mujahedeen-e-khalq-mek-t...

 

 

L'arme ultrasecrète qui permet à Poutine d'assoir sa suprématie dans la guerre radio électronique en Syrie ?

Avec ça, les USA et ses alliés criminels s'imaginent que leurs manœuvres malveillantes en Syrie pourront passer outre la surveillance de Moscou !

Rajoutons aussi la surveillance de tout le territoire Syrien et mondial par les satellites militaires Russes.

Poutine les avait du reste menacés, sur la base des données récoltées de dénoncer les USA et Israël pour leur complicité dans les attentats US en 2001.

L’arme ultrasecrète qui permet à Poutine d’assoir sa suprématie dans la guerre radio électronique en Syrie ?

L’arme ultrasecrète qui permet à Poutine d’assoir sa suprématie dans la guerre radio électronique en  Syrie ?

 

La Russie savait dès le départ que les systèmes de surveillance aérienne et spatiale de l’OTAN étaient en mesure de contrôler toute l’activité des avions militaires russes basés en Syrie. Grâce aux avions de reconnaissance américains RC135, aux avions britanniques Sentinel R1, aux avions-radars AWACS et aux drones (avions sans pilote d’observation) Predator, déployés aux frontières de la Syrie, il est possible d’intercepter : le trafic radio sur les réseaux russes, le nombre et le type d’aéronefs, les trajectoires de vol, le type d’arme utilisé, les objectifs ciblés chez les rebelles et leur emplacement. Surtout que la plupart des groupes rebelles en Syrie sont armés et soutenus par les Etats-Unis et peuvent être avertis à temps pour chaque opération.

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Awacs

Les médias ont présenté longuement les types de bombardiers russes opérant en Syrie, les armes dont ils sont équipés et qu’ils utilisent pour les frappes aériennes ainsi que les résultats de ces frappes. La plus sophistiquée, « l’arme secrète » avec laquelle les russes ont imposé leur suprématie en matière de guerre électronique (EW-Electronic warfare), reste entourée de mystère. Reste également enveloppé de mystère le redoutable système russe de collecte et de traitement de l’information. Ces deux catégories d’armes constituent le complexe automatisé C4I (commandement, contrôle, communication, computers, information et l’interopérabilité) que les Russes ont créé en Syrie. Il permet l’identification des cibles des bombardements et leur répartition parmi les différents types d’avions, tout en empêchant l’OTAN de découvrir quoi que ce soit du modus operandi des Russes. En l’absence d’un minimum d’informations, l’OTAN ne peut pas déclencher de contre-mesures électroniques (ECM) efficaces contre les Russes en Syrie.

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 Les moyens de guerre électronique terrestres, navals et aériens que la Russie a déployés sur le théâtre des opérations militaires de la Syrie permettent de surveiller l’intégralité du spectre électromagnétique pour localiser les émetteurs de l’ennemi et les brouiller. La guerre électronique s’étend aujourd’hui au brouillage des communications, des radars et des surveillances électro-optiques. Les équipements modernes générateurs de contre-mesures, y compris dans le spectre visible, infrarouge ou laser, utilisent des moyens de surveillance électro-optiques aériens et spatiaux (IMINT) pour contrecarrer les Russes dans l’anéantissement de l’EI. Pour protéger le dispositif contre les moyens de recherche de l’OTAN, les Russes ont déployé en Syrie, plusieurs Krasukha-4. Les avions russe Su-24, Su-25, Su-34 sont équipés de conteneur de brouillage SAP-518/ SPS-171, et les hélicoptères Mi-8AMTSh avec des Richag-AV. A cela s’ajoute le navire Priazovye (de classe Vishnya), appartenant à la flotte russe de la mer Noire, qui a été déployé en mer Méditerranée, près de la côte syrienne. Ce navire est spécialisé dans le brouillage et la collecte des informations de type SIGINT et COMINT (interception de tous les réseaux de communications).

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Le Krasukha-4 est un équipement à bande large mobile, monté sur le châssis 8 X 8 de type BAZ-6910-022, qui brouille les radars de surveillance des satellites militaires, les radars au sol et aériens de type AWACS et ceux montés sur des avions sans pilote (drone). Le Krasukha-4 est le seul système capable de brouiller les satellites-espions américains de la famille Lacrosse/Onyx. Ces satellites évoluent sur orbite basse et sont équipées de SAR (Synthetic Aperture Radar) qui leur permet de pénétrer la couche de nuages ainsi que le sol ou les murs des bâtiments, avec une résolution de 20 cm.


 

Quelles ont été les conséquences des mesures de guerre radio électronique mises en place par les Russes en Syrie? L’équipement Krasukha-4 disposé sur la base aérienne russe de Hmeymim (gouvernorat de Lattaquié) crée un bouclier d’invisibilité pour les objets dans les airs et au sol avec un rayon de 300 km. Le Krasukha-4 est en mesure « d’aveugler » les radars de détection et de guidage des missiles antiaériens MIM-104 Patriot situés sur la frontière turque, et également les radars des avions de chasse F-16C turcs décollant de la base de Incirlik, concourant ainsi à créer une « zone d’exclusion aérienne » au-dessus de la Syrie. La base aérienne d’Incirlik se trouve non loin de la ville d’Adana, à 140 km au nord de Lattaquié.

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Sous la protection des Krasukha-4 et d’autres systèmes de brouillage, des dizaines d’avions russes n’ont pas été détectés par l’OTAN durant leur vol et leur atterrissage en Syrie, mais seulement quelques jours après qu’ils soient arrivés sur la base aérienne Hmeymim.

Comment les avions de combat russes sont-ils arrivés en Syrie sans que personne ne s’en aperçoive ?

À la suite des mesures de guerre électronique appliquées par les Russes, les rebelles islamistes « modérés » qui étaient informés par les États-Unis à partir de 2013, sur tous les mouvements de l’armée syrienne, n’ont plus eu de données sur la concentration en secret des troupes syriennes sur l’axe Lattaquié-Idlib (Nord de Lattaquié), Lattaquié-Hama (à l’Est de Lattaquié) et Lattaquié-Homs.

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Cela a permis à l’armée syrienne, appuyée par des bombardiers russes, de déclencher des actions offensives avec des blindés pour reprendre aux rebelles le contrôle du segment Idlib-Hama-Homs de l’autoroute M5 qui relie Damas à Alep.

Offensive de grande envergure de l’armée nationale syrienne

Rappelons qu’en Syrie, l’armée russe a créé un système de surveillance-frappe au sein duquel la collecte et le traitement de l’information est stratifié sur plusieurs niveaux. Le premier niveau d’information est destiné aux unités de sécurité des cantonnements des troupes russes en Syrie (aéroport de Lattaquié et port de Tartous). Ceci est assuré par 4-6 mini avions et hélicoptères sans pilote (UAV) de type de ZALA, ultralégers et silencieux, propulsés par un moteur électrique, avec un rayon d’action jusqu’à 30 kilomètres.


 

Pour détecter les cibles pour les missions de bombardement de moyenne distance, les Russes utilisent 36 avions sans pilote type Yakovlev Pchela-1T et Orlan-10, et pour la surveillance de la totalité du territoire syrien, ils utilisent des drones de reconnaissance Dozor 600 ou Altius, similaires aux MQ-1B Predator américains.

 

 

Pour la surveillance de l’ensemble du territoire syrien, les Russes ont également déployé des avions de reconnaissance ELINT, de type Il-20M1, équipés de radar Kvalat-2, qui peuvent détecter des avions, des véhicules terrestres et des pièces d’artillerie jusqu’à une distance de 300 km. L’avion Il-20M1 est, de plus, équipé de système d’interception et de brouillage de toutes les communications militaires, radars et téléphonie mobiles, ainsi que d’un appareil photo haute résolution (A-87P).



Valentin Vasilescu

Traduction Avic – Réseau International

http://www.ziaruldegarda.ro/cu-ce-arme-ultrasecrete-a-cis...

Valentin Vasilescu

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Pilote d’aviation, ancien commandant adjoint des forces militaires à l’Aéroport Otopeni, diplômé en sciences militaires à l’Académie des études militaires à Bucarest 1992.

 

Le mystère des Toyota de l'EI élucidé

Ben oui ! D'un côté ils reconnaissent que la CIA forme et finance leurs mercenaires, avec le budget militaire US et d'un autre côté ils s'étonnent qu'ils soient financés ! Quitte à faire passer Toyota pour un sponsor de l’EI !


Les psychopathes à l'oeuvre du mensonge permanent, de la destruction et du crime organisé dans le monde !

Comme cela nous avons de plus en plus la confirmation du mythe du terrorisme musulman et que leurs plans de destruction de la Syrie était bien prémédité, dans l’objectif d’annexer la Syrie à Israël pour ensuite aller s’attaquer à l’Iran, et créer leur Grand Israël première étape avant la création du Grand Moyen Orient !

Le mystère des Toyota de l'EI élucidé

15:22 12.10.2015(mis à jour 15:29 12.10.2015)

 

Tout-terrain appartenant à l'EI

Plutôt que de demander au constructeur Toyota d'expliquer pourquoi l'État islamique disposait de centaines de nouvelles véhicules tout-terrain, les autorités américaines auraient dû poser la question au Département d'Etat de leur propre pays, qui aurait apparemment doté les rebelles syriens d'un parc automobile complet.

L'homme politique américain et membre du Parti républicain Ronald Paul, ainsi que ses associés, ont tenté de pénétrer le mystère des voitures tout-terrain japonaises mises à la disposition des djihadistes. Tony Cartalucci, observateur et représentant de l'Institut pour la paix et pour la prospérité, de Ronald Paul, a dénoncé le fait qu'en 2013 le Département d'Etat des USA, en coopération avec le gouvernement britannique, avait octroyé des véhicules à l'Armée syrienne libre, la principale force armée opposée au régime de Bachar el-Assad.

En 2014, le Département d'Etat des Etats-Unis a repris les livraisons des voitures aux rebelles syriens, selon M. Cartalucci, faisant référence au réseau de radiodiffusion américain Public Radio International (PRI).

Le Royaume-Uni n'a pas non plus manqué de livrer de l'aide "non létale" aux rebelles de Syrie, entre autres des camions et des véhicules tout-terrain dont le montant est évalué à approximativement huit millions de livres sterlings.

 

 

 

 

 

L'Irak préfère Moscou à Washington

Nous les comprenons aisément !

L’Irak préfère Moscou à Washington

09:09 12.10.2015(mis à jour 11:14 12.10.2015)

Soldats irakiens prennent part à un exercice de formation mené par l'armée américaine près de Bagdad, le 27 mai 2015

Déçu par l’opération américaine contre l’Etat islamique, l’Irak commence à considérer la Russie comme son partenaire principal dans la lutte antiterroriste.

Les militaires irakiens ont annoncé en septembre la création d'un centre de renseignement de la Russie, de la Syrie, de l'Irak et de l'Iran à Bagdad. Ce centre serait destiné à la coordination des efforts dans la lutte contre le groupe terroriste Etat islamique.

Le 1er septembre, le premier ministre irakien, Haider al-Abadi a déclaré qu'il saluerait des frappes aériennes russes contre le groupe djihadiste Etat islamique (EI) en Irak. "M.Poutine m'a dit que la Russie luttait contre l'EI en Syrie et je le crois. Je suis favorable aux frappes aériennes russes contre Daech en Irak", a indiqué M.al-Abadi à la chaîne France 24.

L’Irak préfère faire affaire plutôt avec la Russie qu’avec les Etats-Unis, note l’édition américaine Foreign Affairs. Le ministre irakien de la Défense, Khaled al-Obaidi a indiqué lors de sa visite à Moscou, début 2015, que les armes russes se sont fait une très bonne réputation et que les Etats-Unis ne pouvaient fournir rien de pareil.

Le 5 octobre, la plus puissante milice chiite irakienne, la brigade Badr, a souhaité que la Russie mène en Irak des frappes aériennes contre l'Etat islamique. Une autre milice chiite irakienne, Assaïb Ahl al Haq, a salué l'efficacité des raids de l'aviation russe contre les djihadistes en Syrie et a accusé les Etats-Unis de ne pas chercher sérieusement à combattre l'EI.

Les simples citoyens veulent actuellement que l’EI soit chassé de l’Irak, indique le parlementaire irakien, Ibrahim Bahr al-Ulum, cité par le journal américain New York Times. "Aujourd'hui ils croient que la Russie a des intentions plus sérieuses que les Etats-Unis", estime-t-il.

"Les Américains possèdent des technologies capables de trouver de l’eau sur Mars, pourquoi donc ne peuvent-ils pas vaincre l’EI?", se demande le professeur de l’Université de Kufa, Ahmed Naji, cité par le New York Times.