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24/11/2015

Avion russe abattu: Damas dénonce une agression flagrante

 

Nov 24, 2015 16:34 UTC - IRIB- La Syrie a dénoncé, mardi, une agression flagrante contre sa souveraineté, après que la Turquie voisine a abattu un avion russe, dans le Nord du pays.

Dans une agression flagrante contre la souveraineté syrienne, la partie turque a abattu, ce matin, un avion russe ami, sur le territoire syrien, à son retour d'une mission de combat contre le groupe Daech, selon une source militaire, citée par l'agence officielle Sana. Cela démontre que le gouvernement turc se tient dans le camp du terrorisme et apporte son soutien aux groupes terroristes, qui ont commencé à s'effondrer, sous les coups de l'armée syrienne, a poursuivi la source militaire. "Ces actes d'agression désespérés ne feront que renforcer notre détermination à poursuivre la guerre contre les organisations terroristes, avec le soutien et l'aide des amis, la Russie, à leur tête", a-t-elle ajouté.
 
 

Le chef de la diplomatie russe annule sa visite en Turquie.

Pas bon signe pour la Turquie !

Vers la rupture des relations diplomatiques entre Ankara et Moscou, le temps que Poutine décide quoi faire de ces criminels complices de leurs mercenaires/terroristes ?

Le chef de la diplomatie russe annule sa visite en Turquie.

Tout le Dossier ici : La Turquie abat Su-24 russe (19)

Chef de la diplomatie Russe Sergueï Lavrov. Archive photo

Le chef de la diplomatie Russe Sergueï Lavrov a pris la décision d'annuler sa visite de travail en Turquie, prévue pour mercredi prochain, sur fond de tensions liées à l'avion russe Su-24 abattu par l'aviation turque.

En outre, le ministère russe des Affaires étrangères a recommandé aux Russes de ne pas se rendre dans ce pays, a indiqué M. Lavrov, jugeant la menace d'attentats aussi élevée dans ce pays qu'en Egypte, où un avion de ligne russe avait été détruit en octobre dernier dans un attentat à la bombe au-dessus de la péninsule du Sinaï.

"Il a été décidé d'annuler la rencontre qui devait réunir demain à Istanbul les ministres des Affaires étrangères russe et turc", a annoncé M. Lavrov s'adressant à la presse à Sotchi.

 

 

Poutine: du pétrole livré par l'EI détecté en Turquie

Et voilà le trafic de pétrole entretenu par la Turquie qui permet à ses mercenaires de s'enrichir et de prospérer, dévoilé clairement par Poutine !

Ensuite l'Allemagne et la France voulaient faire entrer la Turquie dans l'UE et les dédommager pour limiter l'immigration en Europe alors que la Turquie participe au carnage des syriens innocents les mettant ainsi dans la condition de devoir s'exiler !

 

Poutine: du pétrole livré par l'EI détecté en Turquie

barils de pétrole

La Russie a remarqué depuis longtemps l'afflux sur le territoire turc d'importantes quantités de pétrole provenant des gisements contrôlés par le groupe terroriste Etat islamique (EI), a déclaré mardi le président russe Vladimir Poutine.

"Nous avons remarqué depuis longtemps que sur le territoire de la Turquie afflue une grande quantité de pétrole et de produits pétroliers venant des territoires occupés. Ce qui procure d'importants revenus aux formations armées", a déclaré M.Poutine.

Un avion russe Su-24 a été abattu mardi en Syrie, selon le ministère russe de la Défense. Les deux pilotes ont réussi à s'éjecter, leur sort demeure inconnu jusqu'à présent.

Selon les sources militaires turques, l'avion russe aurait violé l'espace aérien du pays près de sa frontière avec la Syrie. Néanmoins, le ministère russe de la Défense souligne que pendant toute la durée du vol, l'avion se trouvait exclusivement au-dessus du territoire de la Syrie, comme l'attestent les données objectives des systèmes de contrôle.

Selon le président russe, l'avion russe se trouvait à un kilomètre de la frontière turque, au-dessus de la Syrie, quand il a été abattu, et il s'est écrasé à 4 km de la frontière turque, sur le sol syrien.

 

Poutine : le crash de l’avion russe est un coup dans le dos

Poutine : le crash de l’avion russe est un coup dans le dos

24 nov. 2015, 15:58

Le président russe Vladimir Poutine

Le président russe Vladimir Poutine

Lors de la rencontre avec le roi jordanien, Vladimir Poutine a déclaré que le crash de l’avion de combat russe n’était pas lié à la question de la lutte antiterroriste et que c’était un coup dans le dos des complices du terrorisme.

«Cet incident déborde du cadre de la lutte contre le terrorisme. Bien sûr, nos militaires mènent une lutte héroïque contre la terreur sans s'épargner eux-mêmes et leurs vies. Mais la perte d’aujourd’hui est un coup que des complices des terroristes nous ont porté dans le dos. Je ne peux pas qualifier autrement ce qui s’est produit aujourd’hui», a déclaré Vladimir Poutine en commentant le crash de l’avion russe SU-24 abattu par la Turquie au-dessus de la Syrie.

L’avion russe s’est écrasé à quatre kilomètres de la frontière et a été attaqué à un kilomètre territoire turc, a fait remarquer le président russe. Le SU-24 a été abattu dans une région de montagne où des groupes de terroristes sont concentrés, a-t-il ajouté. Vladimir Poutine a précisé que l’avion a été abattu par un missile air-air tiré par le  F-16 turc. Le président russe a précisé «nos pilotes et notre avion ne menaçaient pas la République turque».

Allez plus loin : EN CONTINU : Un bombardier russe abattu en Syrie, près de la frontière turque (VIDEO)

Vladimir Poutine a averti que le crash du SU-24 russe influencerait d’une façon négative les relations russo-turques. «Nous analyserons soigneusement tout ce qui s’est produit. L’événement tragique d’aujourd’hui aura des conséquences sérieuses pour les relations russo-turques», a-t-il martelé.

Juste après le crash de SU-24, la Turquie s’est d’abord adressée à l’OTAN plutôt qu’à la Russie. Pour Vladimir Poutine, un tel comportement ressemble à un effort de mettre l’Alliance au service des terroristes. «Au lieu d’établir un contact nécessaire avec nous, la partie turque, comme nous le savons, s’est adressée à ses partenaires de l’OTAN pour discuter de cette question. Comme si c’était nous qui avions abattu un avion turc», a encore fait remarquer l’homme fort du Kremlin. «Est-ce qu’ils veulent mettre l’OTAN en service de l’Etat islamique ?», s’est demandé Vladimir Poutine, pour la forme.

Le président russe a prévenu que la Russie ne tolérerait plus de crimes semblable à celui de l’attaque contre son bombardier SU-24. Le numéro un russe espère également que « la communauté internationale trouvera les forces pour s’unir dans la lutte contre le mal».

Vladimir Poutine a rappelé que la Turquie a abattu un avion russe malgré l’accord conclu entre la Russie et les Etats-Unis sur la prévention de tels incidents. «Les Américains et nous avons signé un accord sur la prévention de tels incidents dans les airs. La Turquie, comme on le sait, figure parmi ceux qui ont déclaré qu’ils lutteraient contre le terrorisme dans le cadre la coalition américaine», a fait remarquer le président russe.

Le président Vladimir Poutine a expliqué pourquoi les terroristes de Daesh «se comportaient d’une manière si éhontée». «S’ils - l’Etat islamique- ont tant d’argent, qui se compte en dizaines, centaines de millions et peut-être même en milliards de dollars, c’est grâce au commerce du pétrole, de plus ils reçoivent un soutien militaire de la part d'Etats de la région. Alors, on peut comprendre pourquoi ils se comportent d’une manière si éhontée», a-t-il expliqué alors qu’il commentait le crash de l’avion russe abattu.

Daesh reçoit cet argent grâce la vente du pétrole, estime Vladimir Poutine. «Il y a longtemps que nous avons établi qu’une grande quantité de pétrole arrive sur le territoire turc depuis les territoires conquis par Daesh. C’est pourquoi ces groupes bénéficient d’un financement régulier»,  a conclu le chef d’état.

 

L’Opération conjointe États-Unis–Turquie est organisée pour sauver Daech, et non pour le détruire.

Les objectifs conjoints des USA/Turquie, expliquant cela :

L'autre objectif pour la Russie est celui de faire rentrer l'OTAN dans le jeu, ennemi de la Russie !

Ce qui n'a pas tardé du reste :

Voir aussi :

 

L’Opération conjointe États-Unis–Turquie est organisée pour sauver Daech, et non pour le détruire.

Par Brandon Turbeville – Le 18 novembre 2015 – Source globalresearch.ca

Alors que la Russie est en train d’annihiler la vermine terroriste depuis le ciel le long et à travers la Syrie, et que l’Armée arabe syrienne (AAS) nettoie les restes, village après village, il semblerait que les Occidentaux soient passés de la panique totale à une tentative de réciter un Ave Maria pour sauver leurs caniches djihadistes tout en poursuivant leur dessein de renverser le gouvernement laïque de Bachar al-Assad.

 

Cet Ave Maria arrive sous forme d’une tentative de mettre en place la zone de sécurité. Il avait été discuté et convenu dans le passé, par la Turquie et les États-Unis, de faire semblant de combattre Daech pour protéger les rebelles modérés anti-Assad et les civils. Dans les faits la zone de sécurité n’est qu’un couloir de trafic vers la Syrie qui sert à Daech et à d’autres organisations similaires soutenues par l’Otan, financées par le Conseil de coopération des pays du Golfe, et aiguillonnées par la Turquie.

C’est pour cette raison que les États-Unis et la Turquie ont annoncé leur accord pour «verrouiller la frontière de la Turquie avec la Syrie, devenue un élément d’une opération militaire conjointe». Dans une entrevue avec CNN, le secrétaire d’État, membre de l’organisation estudiantine Skull and Bones [Crâne et tibias, NdT] John Kerry a déclaré «75% de toute la frontière nord de la Syrie est maintenant verrouillé, et nous engageons une opération conjointe avec les Turcs pour couper les 98 kilomètres restants

Kerry n’a pas précisé la forme ni la date de l’opération. Il a également négligé de mentionner si des troupes étasuniennes allaient participer à cette opération.

Des officiels turcs ont évoqué l’imminence d’une certaine forme d’opération militaire, lorsque le ministre des Affaires étrangères, Feridun Sinirlioğlu, avait déclaré qu’une «nouvelle opération militaire contre Daech» pourrait avoir lieu «dans quelques jours». Le ministre adjoint Numan Kurtulmuş a néanmoins affirmé qu’aucune opération au sol n’était prévue.

Certes, la dimension du territoire visé par la Turquie et les États-Unis dans cette opération militaire conjointe est immensément importante.

Les Kurdes ont saisi et maintiennent le contrôle d’un secteur qui enjambe la frontière entre la Turquie et la Syrie depuis l’extrémité occidentale jusqu’à l’extrémité orientale à l’exception d’une petite poche au milieu – de Jarablus à l’est jusqu’à Dabiq à l’ouest.

D’autres ont décrit la dimension de cette zone légèrement différemment, de Jarablus à l’est à Afrin à l’ouest. Quoi qu’il en soit, ce couloir, également connu comme la zone de sécurité, a la même taille que les routes d’approvisionnement de Daech entre la Turquie et la Syrie, et si les militaires syriens ou les Kurdes pouvaient reprendre cette partie de la frontière, Daech serait entièrement coupé du nord. Avec l’augmentation de la pression sur ce dernier depuis le sud et le sud-ouest par les forces d’al-Assad, par les attaques sur la frontière entre la Syrie et le Liban de l’Armée arabe syrienne et du Hezbollah, et plus encore par la campagne de bombardement russe qui a permis aux militaires syriens de reprendre plus facilement le plein contrôle d’Alep et d’autres régions au nord de la Syrie, celui-ci se trouverait pratiquement privé de toute assistance extérieure.

Il est ainsi important de noter que les militaires syriens avaient presque atteint le fleuve Euphrate quand les attaques terroristes ont eu lieu à Paris.

C’est parce que les Kurdes constituent une menace pour Daech que la Turquie a entrepris une si grande campagne de bombardement contre eux, tout en simulant une campagne contre Daech, qui était, pour le moins, peu vraisemblable. Rappelez-vous, que les frappes étasuniennes contre Daech ont en grande partie visé les infrastructures syriennes et les populations civiles. Dans les secteurs où ISIS a été frappé, ce n’était rien d’autre que des camps d’entraînement pour les escouades de la mort.

La zone libre de Daech devrait être renommée en zone protégée des tirs puisqu’elle n’est rien d’autre qu’une aire de protection mise en place pour protéger les terroristes, où l’aviation des États-Unis et de la Turquie agissent de nouveau comme s’il s’agissait de l’aviation de Daech. Cette zone, protégée par les forces de l’Otan, sera maintenant employée comme tête de pont pour des opérations terroristes plus loin à l’intérieur du pays alors que la Turquie bombardera unilatéralement les Kurdes depuis ses positions actuelles.

Au début du mois, les Kurdes ont lancé un assaut contre ce couloir, menaçant de fermer la dernière voie d’approvisionnement de Daech depuis le nord. En effet, non seulement ce serait une des dernières, mais la principale route d’approvisionnement de l’organisation terroriste soutenue par les Occidentaux.

Le 7 novembre, Webster Tarpley et le Tax Wall Street Party (TWSP) ont écrit dans leur compte-rendu journalier que la «Résistance à cette politique nécessaire urgente viendra inévitablement d’Erdoğan de Turquie.» Tarpley et le TWSP ont cité un rapport d’Aaron Stein de War on the Rocks, [la Guerre échouée, NdT], qui énonçait :

«La Turquie a fait savoir très clairement qu’elle ne tolérera pas la présence des YPG kurdes [Unités de défense populaire, NdT] à l’ouest de l’Euphrate, et donc n’acceptera pas une offensive dirigée par les Kurdes contre la ville de Jarablus tenue par Daech, ni une unification avec l’enclave kurde d’Afrin en Syrie du Nord-Ouest.» Les jours précédant les élections, les militaires turcs ont tiré sur les unités des YPG qui essayaient de forcer le passage sur l’autre rive de l’Euphrate dans une tentative de renforcer leur ligne de front avec Daech.

La Turquie a longtemps craint la création d’un Kurdistan au nord de la Syrie, en particulier parce que la création d’une telle entité non seulement enflammerait les tensions entre les Kurdes et le gouvernement turc mais découperait en substance une bonne partie du territoire turc. En établissant un Kurdistan où que ce soit dans la région et particulièrement à la frontière turque ou en Turquie elle-même, les rêves insensés d’Erdoğan, de devenir le nouveau Sultan ottoman, s’évanouiraient.

C’est pour cette raison que les Turcs n’accepteront jamais le verrouillage de la frontière de la Turquie avec la Syrie par les Kurdes. Considérant les échos de la presse favorable au gouvernement turc et la propagande régurgitée par les faire-valoir d’Erdoğan dans le parti au pouvoir, ce sont les Kurdes qui sont le grand ennemi de la civilisation turque (entendant par là les illusions de grandeur du sultan Erdoğan) et non pas Daech.

Avec une prise de conscience croissante de l’importance du couloir de Jarablus par les chercheurs, les observateurs et les partis nationaux intéressés, l’accord pour une opération militaire conjointe Turquie/États-Unis devient l’acte de dernier recours pour consolider la présence de Daech/Otan en Syrie. En engageant des troupes et du matériel militaire dans la zone de sécurité du couloir de Jarablus, l’Otan pourra s’assurer que les approvisionnements et les soldats de Daech pourront entrer en Syrie sans encombre. En introduisant des intérêts de l’Otan dans ce couloir et en déclarant la zone comme zone de sécurité ils espèrent que les Russes se l’interdiront.

À partir de ce moment-là, une question fondamentale se posera : combien de temps les Russes et l’AAS pourront-ils retenir leurs propres attaques contre le couloir de Jarablus avant de réaliser que leur incapacité à le faire prolongera tout simplement la guerre et n’est finalement qu’une stratégie perdante ? Une fois que cette constatation sera faite, suivra une autre question : est-ce que les Russes et l’AAS attaqueront cette zone en dépit de la présence de l’Otan ?

La réponse à cette question est d’une importance fondamentale pour nous tous.

Brandon Turbeville vit à Florence en Caroline du Sud. Il a une licence de l’Université Francis Marion. Il est l’auteur de six livres, Codex alimentarius : The End of Health Freedom ; Seven Real Conspiracies ; Five Sense Solutions et Dispatches From a Dissident, vol. 1  et  vol. 2 ; The Road to Damascus : The Anglo American Assault on Syria ; et The Difference it Makes : 36 Reasons Why Hillary Clinton Should Never Be President.
Turbeville a écrit plus de 500 articles sur une grande variété de sujets comprenant la santé, l’économie, la corruption gouvernementale, et les libertés civiques.

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Article original  publié par Activist Post © Brandon Turbeville, Activist Post, 2015

Traduit par A.M relu par M.J.M pour le Saker Francophone

Note du Saker Francophone

Dans cet embrouillamini il faut comprendre 

1. Que pour des raisons géopolitiques, héritées de l’époque Brzezinski théorisant la domination US éternelle sur le genre humain, il est vital d’anéantir toute velléité de puissance de la Russie.

2. La clé, dans cette théorie, est la maîtrise du Moyen-Orient ouvrant la voie vers le Caucase et l’Asie centrale.

3. Le seul obstacle à la réalisation de cet objectif est l’arc chiite Liban-Syrie-Irak-Iran, qui doit donc être détruit pour pouvoir ensuite attaquer le ventre mou russe dans le Caucase. Le contrôle de cette région aura également comme effet collatéral immédiat la possibilité de faire transiter le gaz naturel des pays du Golfe vers l’Europe, se substituant ainsi au gaz d’origine russe et affaiblissant d’autant l’économie de la Russie.

4. Pour mener à bien ce plan, la Syrie, alliée des Russes, doit être dirigée par une marionnette US suite à un changement de régime.

5. Les rebelles syriens modérés opposés à Assad et soutenus par les US sont devenus une fiction militaire dans la mesure où ils sont passés du côté de Daech avec armes et bagages. La zone de sécurité entre la Turquie et la Syrie est censée protéger cette armée de rebelles modérés syriens fictifs qui ne sont rien d’autre que Daech, al-Quaida et une nuée de groupes islamistes vassaux soumis à la pression intense de l’Armée arabe syrienne et de ses alliés, avec l’aide russe.

6. Le plan des US essaie d’établir, dans la guerre de communication pour justifier leur présence – n’ayant pas été invités par le gouvernement syrien légitime – une symétrie artificielle entre d’une part Assad soutenu par la Russie et les anti-Assad (rebelles modérés) soutenus par les US dans leur combat contre Daech.
Le sophisme est que la lutte entre les rebelles modérés et Daech est une fiction, les rebelles modérés n’ont aucune réalité militaire sur le terrain, la présence militaire ce sont les terroristes islamistes. Ainsi les US soutiennent-ils Daech pour combattre Assad, prétendant soutenir des rebelles modérés fictifs combattant Daech. In fine, l’argument US signifie que Daech se combat lui même. Peu importe, la fin justifiant les moyens, «Assad doit partir».