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15/01/2015

Attaque sous faux drapeau, Un Message aux Musulmans Français - Sheikh Imran Hosein

Un initié au Nouvel Ordre Mondial qui sait que l'ONU verrait son siège déplacé à Jérusalem qui deviendrait la capitale mondiale du Nouvel Ordre Mondial après que les sionistes se soient accaparé la ville de Jérusalem !

13 Janvier 2015

 


En Russie, la solidarité avec Charlie Hebdo n'est pas du goût de tous

Une attitude morale plus que normale en Russie qui n'accepte pas le blasphème contre les croyants et qui à l'inverse de la France qui se retranche derrière le fait qu'aucun article du Code pénal n'existe pour réprimer le blasphème ou l'irrespect envers les autres confessions, et qui préfère continuer à soutenir les provocations, en Russie le texte de Loi existe !

S'il existe un texte avec la Loi Gayssot/Fabius qui vise à réprimer l'antisémitisme, nous ne voyons pas ce qui pourrait empêcher la France de légiférer sur le blasphème et le respect de la religion d'autrui, comme le prévoit la Constitution du reste !

Il est vrai que les zélites doivent fabriquer des guerres civiles à l'inverse de la Russie qui prône pour la paix dans son pays entre les différentes cultures.

 

En Russie, la solidarité avec Charlie Hebdo n'est pas du goût de tous

15 Janv. 2015, 19h47 | MAJ : 15 Janv. 2015, 19h47Fleurs et pancartes "Je suis Charlie" devant le consulat de France à Saint-Pétersbourg, le 8 janvier 2015

Fleurs et pancartes "Je suis Charlie" devant le consulat de France à Saint-Pétersbourg, le 8 janvier 2015 Olga Maltseva

"Dieu merci ! La Russie n'est pas la France". A l'instar de la Une du quotidien proche du Kremlin Komsomolskaïa Pravda, de nombreux médias et responsables russes commencent à marquer le pas face à la solidarité mondiale que continue de susciter l'attentat contre Charlie Hebdo.


Après avoir dans un premier temps salué la marche historique organisée dimanche à Paris contre le terrorisme, certains journaux russes multiplient ces derniers jours les articles pour se désolidariser de la ligne éditoriale de cet hebdomadaire satirique français.

"Dieu merci ! La Russie n'a pas été touchée par cette épidémie", s'est exclamé le quotidien populaire Komsomolskaïa Pravda, évoquant les manifestations de soutien à Charlie Hebdo. "Dieu merci ! Nous, nous n'offensons pas les sentiments de nos musulmans et chez nous, l'article 282 du Code pénal existe".

Cet article, dénoncé par de nombreuses ONG comme constituant une atteinte à la liberté d'expression, condamne d'une lourde amende les individus et les médias qui se rendent coupables d'"incitation à la haine" raciale, inter-ethnique ou religieuse.

En vertu de cette disposition du Code pénal, un député russe a demandé à l'autorité de contrôle des médias Roskomnadzor d'inclure Charlie Hebdo parmi les ouvrages extrémistes interdits en Russie.

Et le site internet d'information de Saint-Pétersbourg Agentsvo Business Novosteï indiquait avoir été obligé jeudi de retirer de sa Une la caricature de Mahomet dessinée par l'équipe de Charlie Hebdo, sur ordre de Roskomnadzor.

- "Ennemi de tous les musulmans" -

Le site faisait partie des rares médias russes à avoir suivi l'appel de l'ex-oligarque russe Mikhaïl Khodorkovski, qui avait demandé aux médias russes de publier des caricatures du prophète en signe de soutien à l'hebdomadaire français.

Cet opposant, réfugié en Suisse, a aussitôt été désigné "ennemi de tous les musulmans" par le dirigeant de la république caucasienne russe Tchétchénie, Ramzan Kadyrov, qui a annoncé vouloir organiser une manifestation de 500.000 personnes dimanche contre la publication des caricatures controversées.

"Nous ne permettrons à personne d'insulter notre Prophète ! Qui tente de le faire devient notre ennemi ! Il n'y a pas de différences à nos yeux entre les wahhabites, les extrémistes et ceux qui reproduisent les caricatures", a-t-il écrit mercredi depuis son compte Instagram.

"En ce moment, se déroule une lutte violente entre la civilisation européenne et celle du monde musulman. La Russie n'appartient à aucune d'entre elles. Et elle le comprend grâce à sa réaction face aux événements en France", affirme le politologue Leonid Radzikhovski dans le quotidien gouvernemental Rossiïskaïa Gazeta.

- Charlie Hebdo, "preuve du déclin" occidental -

Aux yeux de Sergueï Medvedev, politologue à la prestigieuse Haute école d?Économie de Moscou, "si la tragédie de Charlie Hebdo a révélé un vrai fossé de civilisation entre la Russie et les Occidentaux, elle a surtout montré que, sur ce sujet, la Russie est plus proche de Kadyrov, de la Tchétchénie, des pays arabes".

Le caractère blasphématoire des caricatures de Charlie Hebdo "donne l'occasion aux Russes de dire +Voyez, l'Occident est moralement corrompu, voici encore une preuve de son déclin moral+", explique-t-il.

Le Kremlin, qui s'affiche en héraut des valeurs conservatrices contre la "décadence" de l'Occident, a cependant condamné le terrorisme "sous toutes ses formes" dès les premières heures ayant suivi l'attentat, et envoyé le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, participer à la marche républicaine à Paris dimanche.

Mais d'autres hauts responsables ont préféré s'aligner sur la position de l?Église orthodoxe russe,  qui a expliqué que "lutter contre le terrorisme ne signifie pas être solidaire avec des blasphémateurs provocateurs".

"On ne peut pas non plus substituer à la liberté d'expression la liberté d'offenser les sentiments profonds des croyants", a ainsi écrit dimanche sur Twitter le vice-Premier ministre russe Dmitri Rogozine.

Pour l'analyste Sergueï Medvedev, "dans les années 1990, Charlie Hebdo aurait pu exister en Russie. Mais ces derniers temps, des moyens de censure officiels comme l'article 282 et Roskomnadzor ainsi que l'autocensure sont si présents qu'aujourd'hui, les gens ont peur d'écrire".

 

 

La charge d'un ancien de "Charlie Hebdo" contre Charb

La charge d'un ancien de "Charlie Hebdo" contre Charb

Le Point - Publié le 15/01/2015 à 15:12 - Modifié le 15/01/2015 à 17:13

Le journaliste Delfeil de Ton accuse Charb, tué dans l'attaque contre "Charlie Hebdo", d'avoir "entraîné l'équipe dans la surenchère".

Charb tué le 7 janvier 2015. Photo d'illustration. Charb tué le 7 janvier 2015. Photo d'illustration. © FRED DUFOUR / AFP

 

Un ancien de Charlie met les pieds dans le plat. Et ça éclabousse ! Dans sa chronique hebdomadaire, le journaliste Delfeil de Ton, qui a fait partie de la première équipe de Charlie, avant de quitter le journal satirique en 1975, s'interroge : "Il [Charb, NDLR] était le chef. Quel besoin a-t-il eu d'entraîner l'équipe dans cette surenchère ?" En cause, les charges répétées de Charlie contre l'islam et ses caricatures du prophète, notamment un dessin de Charb en 2012, sous le titre "Mahomet : une étoile est née", particulièrement violent.

À l'appui de ses critiques contre le rédacteur en chef de l'hebdomadaire, tué avec onze autres personnes par des terroristes islamistes, Delfeil de Ton reprend des propos tenus, affirme-t-il, par Wolinski, après l'incendie des locaux de Charlie qui avait suivi la publication par le journal des caricatures de Mahomet en 2011. "Je crois que nous sommes des inconscients et des imbéciles qui avons pris un risque inutile. C'est tout. On se croit invulnérables. Pendant des années, des dizaines d'années même, on fait de la provocation, et puis, un jour, la provocation se retourne contre nous. Il ne fallait pas le faire", aurait dit Wolinski, selon DDT.

"Fielleux"

"Il ne fallait pas le faire, et Charb l'a refait", dit Delfeil de Ton.

La chronique de DDT a choqué l'avocat de l'hebdomadaire : "Charb n'est pas encore enterré. Ce n'est pas le temps des polémiques", a déclaré à l'AFP Me Richard Malka. L'Obs "ne trouve rien de mieux à faire que de publier [sur Charb] un papier polémique et fielleux", s'était indigné l'avocat dans un texto à Matthieu Pigasse, l'un des actionnaires de L'Obs, selon Le Monde.

 

 

Le complot pétrolier et la guerre contre le terrorisme. Armées Privées - Le business de la guerre

Armées Privées - Le business de la guerre

Documentaire : "Le secret des sept sœurs" - Israel flic du pétrole.

Du complot et du terrorisme des pétroliers occidentaux. finances banque OTAN OPEP : Organisation des pays exportateurs de pétrole. Eric Laurent, TOTAL, affaire ELF bankster et guerre afghanistan avec les Talibans. 11 septembre 2001 IRAN, IRAK CIA. et Mossad terroriste pétrole Exxon Mobil , colonie israelienne. Colon juif usa... Américains. Halliburton Oil, George Bush WTC et Obama. Dick Cheney. British Petroleum BP et La famille Rockefeller. Histoire reportage. Affaire ENRON, nouvel ordre mondial et gouvernement mondial. conspiration bankster attentat, franc-maçonnerie. Oligarchie sioniste banques crise économie mondiale. Doc france 5 sur les compagnies pétrolières américaines mondiales. David Rockefeller, groupe de Bilderberg / CFR Council on Foreign Relations. MAFIA pays arabes. ISLAM, israel sionisme. palestine moyen orient, Pouvoir secret occulte CRIF téhéran Michel Collon. colonisation révolution. saddam hussein


La guerre du Pétrole

 

Pétrole : Le secret des Sept soeurs

Le secret des Sept soeurs. David Rockefeller - Libye afrique sarkozy

http://alturl.com/gsy38

En 1904, la Standard Oil, fondée par John D. Rockefeller contrôle 91 % de la production pétrolière américaine, dont elle exporte la moitié sous forme de kérosène. À cause de ses méthodes tellement choquantes, l'état fédéral lui intente un procès14 et la condamne en 1911 à se partager en 34 sociétés séparées. La fin d'un géant ? Sans doute, mais le début d'une domination qui s'exercera jusqu'à la fin du siècle. Les rejetons se mangeront entre eux et constitueront, avec Shell et BP, un cartel au succès économique spectaculaire ; les Sept Sœurs.

Le tableau ci-contre montre les sociétés américaines en bleu, les britanniques en rose (Shell étant anglo-hollandaise) et les sociétés absorbées en gris. L'histoire des fusions et acquisitions est sans fin, ce tableau n'est qu'un résumé ; de plus, derrière ces sept sociétés, on trouve une multitude de sociétés « indépendantes »


 

 

 

Charlie/Hebdo : Et si les Banksters avaient voulu éliminer, Bernard Maris, brillant économiste et Conseiller auprès de la Banque de France qui militait pour la sortie de l'euro ?

Et si les Banksters/Nazis qui ont créé l'Europe Nazie avaient tout intérêt à orchestrer l'attentat chez Charl/Israël pour éliminer physiquement Bernard Maris, un brillant économiste, Conseiller général de la Banque de France, classé à gauche,  Franc-maçon,  qui militait au moins depuis avril 2014 pour la sortie de l'Euro ?

*- L'Europe une fabrication nazie du 4ème REICH ? Walter HALLSTEIN, un NAZI, 1er Président de la Commission Européenne

 

Rappelons que le PDG de Total s'attaquait au dollar alors s'attaquer aussi à l'Euro, c'est sans doute de trop pour les Banksters !

* - Quand le PDG de Total, Christophe de Margerie s'attaquait au dollar ! Offensive mondiale contre la suprématie du dollar

Un élément important à retenir sur le mobile réel du crime que l'on s'attache à faire supporter aux terroristes djihadistes pour faire dériver notre attention vers les Musulmans !


Or, si on sort de l'euro qui a le plus à perdre ?

 

Les Banksters qui passent leur temps à endetter la France et les pays européens !

La meilleure des preuves est celle que quand la Grèce veut sortir de l'Europe, on lui répond que c'est impossible !
Or, Bernard Maris soutenait que c'était possible !

Or, encore, s'il y a un pays qui sort de l'Europe, les autres pays vont suivre et pour les Banksters c'est l'effondrement de leurs projets de s'enrichir sur le dos des peuples européens, de lancer de nouvelles guerres colonisatrices contre les pays musulmans pour leur voler leurs richesses en gaz et en pétrole, la fin du Grand Israël (Sioniste), la fin de Grand Moyen Orient (USA), la fin de la guerre contre la Russie et la fin de l'Instauration de leur Nouvel Ordre Mondial !

Rappel du précédent article :

*- Charl/Israël : Pourquoi les francs-maçons étaient-ils présents à la marche républicaine ?

Bernard Maris pour la sortie de l'euro (Charlie Hebdo)

Par Anne-Sophie Jacques le 10/04/2014 - 15h45 - éconaute

Et Bernard Maris se prononça pour une sortie de l’euro ! L’économiste, qui signe sous le nom Oncle Bernard dans Charlie Hebdo, annonce dans le numéro de cette semaine : "je vire ma cuti. J’ai voté oui à Maastricht, oui au Traité constitutionnel. Aujourd’hui je pense qu’il faut quitter la zone euro."

 

Maris, auteur des excellents manuels d’anti-économie et qui siège par ailleurs depuis fin 2011 à la Banque de France, l’avoue sans fard : "il n’est jamais trop tard (même s’il est bien tard) pour reconnaître qu’on s’est trompé". En l’occurrence trompé sur la monnaie unique qui devait nous mettre sur la voie d’une Europe fédérale, d’une Europe unie. Or l'union n'est jamais venue : "à cause de la monnaie unique, les Etats allaient se lancer dans une concurrence fiscale et budgétaire : ils allaient organiser leur budget à leur manière, sous le parapluie de l’euro. Les Grecs, par exemple, empruntaient en euros grecs mais remboursaient en «économie grecque», c’est-à-dire en féta et en fromage de chèvre. Les Allemands empruntaient en euro et remboursaient en Porsche et en Mercedes". Conséquence : "une dette grecque vaut du fromage, une dette allemande des machines-outils et de la technologie de pointe".

 

Pire : l’euro fort permet aux Allemands de mieux vendre leurs outils devenus indispensables tandis que les Grecs ne peuvent plus vendre leur fromage, à tel point, explique Maris, que "l’industrie agroalimentaire allemande finit par récupérer la fabrication de fromages grecs". L’économiste fait référence ici à une récente décision du Parlement grec qui, sur proposition (injonction ?) de la troïka, a allongé le délai accordé à l’appellation "lait frais" en Grèce, auparavant fixé à 5 jours, et établi aujourd’hui à 11 jours. Une façon, comme le souligne un député du Pasok à la radio grecque cité par Le Monde, "de permettre au lait provenant de l'étranger d'être étiqueté comme du lait frais". Et donc d’ouvrir le marché du lait en Grèce.

 

Mais cet euro fort est également une catastrophe pour la France, selon Maris, qui voit là le principal responsable de la destruction de notre industrie. Du coup, "soit on reste dans l’euro – et on accepte qu’il n’y ait plus aucune industrie en France […] – soit on sort de l’euro et on sauve ce qui peut être sauvé". Puis il pose la question : "mais si on sort de l’euro, tout se casse la gueule, non ?" Et de répondre immédiatement : "eh non…" suivi d’un "à suivre". Il faudra donc attendre le prochain numéro de Charlie Hebdo pour que l’économiste qui a viré sa cuti expose ses arguments. En attendant, ce changement de position ravit l’économiste euro-critique Jacques Sapir qui, sur twitter, souhaite la bienvenue à ce tout nouveau recruté parmi les partisans d’une sortie de l’euro.

 

Sapir Maris

 

>> Un élément à ajouter dans notre dossier : Euro, le commencement de la fin ?

 

Sortie de l’euro : Bernard Maris vire sa cuti (1)

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Je vire ma cuti


Par Bernard Maris

J’ai voté oui à Maastricht, oui au traité Constitutionnel. Aujourd’hui je pense qu’il faut quitter la zone euro.

Il n’est jamais trop tard (même s’il est bien tard) pour reconnaître qu’on s’est trompé. J’ai cru, pauvre nigaud, qu’une monnaie unique nous mettrait la voie d’une Europe fédérale.

(Pourquoi une Europe fédérale et non la « France éternelle », d’ailleurs ? Parce qu’une Europe unie me semblait plus civilisée que le reste du monde et mieux à même de contrer ces crétins d’Amerloques, ces brutes de Russes, cette affreuse dictature chinoise et le reste du monde. Bien.)

Donc monnaie unique, pouvoir régalien de battre monnaie supranational, tout ça conduisait à un État fédéral.

Idiot.

Les Etats conservaient l’autonomie fiscale, il n’y avait pas de budget fédéral. Dès lors au lien de s’unir, à cause de la monnaie unique, les Etats allaient se lancer dans une concurrence fiscale et budgétaire : ils allaient organiser leur budget à leur manière, sous le parapluie de l’euro. Les Grecs par exemple empruntaient en Euro, mais remboursaient en « économie grecque », c’est-à-dire en féta et fromage de chèvre. Les Allemands empruntaient en euros, et remboursaient en Porsche et Mercédès, les Français en sacs Vuitton, etc etc.

De sorte que les emprunts en monnaie unique, n’empêchaient pas la séparabilité des dettes : une dette grecque vaut du fromage, une dette allemande des machines outils et de la technique de pointe. Chacun son truc.

Plus l’euro était fort, plus les Allemands étaient contents, car ils vendent des machines dont personne ne peut se passer : ils les vendaient donc de plus en plus cher, investissaient dans des machines de plus en plus performantes et un service après vente impec, tandis que les grecs ne parvenaient plus à vendre leur fromage ; à tel point que l’industrie agroalimentaire allemande finit par récupérer la fabrication de fromage grec (authentique).

Quel intérêt ont les Grecs à rester dans la zone euro ? Aucun. Ils finiront d’ailleurs par être foutus dehors par « les marchés » (les prêteurs en euros qui, comme tous les prêteurs, préfèrent prêter aux riches qu’aux pauvres).

Les français ont également payé affreusement la politique de l’euro fort. Pourquoi une politique de l’euro fort ? Parce que l’industrie allemande est heureuse avec un euro fort, et parce que les rentiers du monde entier sont heureux avec un euro fort. Quand tu prêtes, tu souhaites que ton capital garde de la valeur. Plus l’euro monte, plus ton capital prend de la valeur, plus tu es content. Une monnaie forte est faite pour les prêteurs (les rentiers), une monnaie faible pour les emprunteurs (les ménages, les entreprises si elle sont situées en bas de l’échelle de production, si leurs produits sont en concurrence).

L’euro fort a détruit l’industrie française. D’autres facteurs ont aidé : la nullité des patrons français, l’insuffisance de la recherche, le transfert massif des « intelligences » (sic) vers la finance au détriment de l’industrie. Soit on reste dans l’euro, et on accepte qu’il n’y ait plus aucune industrie en France, qu’il ne reste que du tourisme et un peu d’industrie informatique liée aux média, mais ni avions, ni industrie pharmaceutique, ni biotechnologies, ni voitures évidemment, ni rien, soit ont sort de l’euro et on sauve ce qui peut être sauvé.

Pourquoi faudrait-il sauver l’industrie, ducon ? Parce que la recherche appliquée peut booster la recherche fondamentale : il y a une synergie entre les deux. Si l’on veut une recherche de qualité, il faut un minimum d’industrie (cela dit, on peut se foutre complètement de la recherche et dire « vive les Amish », ce que je comprends). Si l’on veut une « transition énergétique », il faut un minimum d’industrie.

Mais si on sort de l’euro, tout se casse la gueule, non ?

Et non… (A Suivre)

Bernard Maris

 

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Sortie de l’euro : Bernard Maris vire sa cuti (2)

Le sophisme de Benoit Apparu
Par Bernard Maris

Faut-il sortir de l’euro ? Oui.

Est-ce possible ? C’est une autre paire de manches.

Comment vivait la France avant l’euro ? Sa monnaie fluctuait au gré des dévaluations par rapport au dollar décidées par les gouvernement en fonction des « attaques » contre le Franc (autrement dit des ventes massives de francs par les résidents ou les étrangers, autrement dit des sorties massives de capitaux). En ce temps-là les marchés de capitaux étaient plus faciles à contrôler. D’abord il n’y avait pas de capitaux « off-shore », flottants entre les Etats. Ensuite le volume de l’épargne cherchant à se placer ici ou là était beaucoup plus faible ; malgré tout le capital circulait, et les Etats contraient cette circulation par le contrôle des changes ou la dévaluation. Arrivant au pouvoir, de Gaulle dévalue de 20%. L’économie repart à tour de bras.

Les temps ont changé. Les marchés de capitaux « off shore », internationaux, brassent des sommes considérables. En zone euro, les marchés ne peuvent plus attaquer directement les monnaies (le franc à disparu) mais les contreparties de l’euro, les supports de l’euro. Il y a en trois : l’or (négligeable), les créances sur les économies (la dette Suez, la dette Renault, etc.) et surtout les dettes publiques, les dettes sur les Trésors publics. Tout se passe exactement comme avant, sauf que les Etats ne peuvent plus répliquer en jouant sur la valeur de leur monnaie.

Avant d’envisager de sortir de l’euro, il faut réfuter le sophisme de Benoit Apparu. Sur une chaine de télé il dit : « La dette française est de 2000 milliards (dont 1300 détenue par des étrangers). Sortir de l’euro dévalue l’eurofranc (la nouvelle monnaie) de 25%. Automatiquement on doit 400 milliards de plus. Autrement dit un budget annuel de l’Etat. Donc on peut pas sortir, cqfd. »

Sauf que c’est faux. La dette, le jour où l’on sort de l’euro, n’est plus libellée en euros, mais en eurofrancs. Donc on doit illico 2000 milliards d’eurofrancs. Et on rembourse en eurofrancs émis par la Banque de France. Benoit Apparu raisonne comme si on changeait de monnaie sans sortir de la zone euro. Sophisme.

Le 15 Août 1971, Nixon a aboli la convertibilité du dollar, pourtant garanti urbi et orbi 35 dollars l’once d’or. L’or s’est mis à flamber, et la Fed à émettre des dollars. A un journaliste du Monde qui lui demandait si un jour les Etats-Unis parviendrait à rembourser leur dette colossale, Milton Friedman répondit justement : « Notre dette est en dollars, donc on ne vous doit rien ».

Petit bémol néanmoins, car tout semble trop facile. De quelle juridiction dépend une dette ? Les pauvres pays d’Afrique se sont endettés jusqu’à l’os et n’ont jamais pu rembourser leurs dettes parce qu’elles étaient gérées et défendues par les tribunaux des nations prêteuses. Pour passer en douce de l’euro à l’eurofranc, encore faut-il que les dettes publiques françaises dépendent de juridiction françaises. Est-ce le cas ? Oui, à 93% (1). 93% des contreparties de la dette, des OAT (Obligations assimilables du Trésor, les « bons » entre 5 et 50 ans émis par le Trésor et garantis par l’Etat) sont de droit français. Il n’en va pas de même pour les banques et les entreprises ; elles sont endettées pour 300 milliards d’euros, et sont soumises au droit luxembourgeois, britannique, et pour certaine au droit des Iles Caïman.

Difficile d’imaginer une renationalisation de la dette. Donc il faudrait refinancer les banques et les entreprises en euro-francs, afin de leur permettre de rembourser leurs dettes. Mais alors… l’inflation ?

(A suivre)

Bernard Maris

(1) Lire l’excellent bouquin de Franck Dedieu, Benjamin Masse Stamberger, Béatrice Mathieu, et Laura Raim, Casser l’euro pour sauver l’Europe, Les liens qui libèrent.


Sortie de l’euro : Bernard Maris vire sa cuti (3)

La deuxième guerre civile
Par Bernard Maris

En 1992, François Mitterrand a ouvert une deuxième guerre de 30 ans en croyant par la monnaie unique arrimer l’Allemagne à l’Europe.

L’Allemagne réalise sans le vouloir par l’économie ce qu’un chancelier fou avait déjà réalisé par la guerre : elle détruit à petit feu l’économie française. Certes, elle n’est pas responsable de cette situation, au contraire ; elle n’est jamais intervenue dans la politique intérieure de la France, elle a tendu la main aux Français du temps de Balladur pour réaliser un début d’unité fiscale et budgétaire (qui lui fut refusée).

C’est François Mitterrand qui a deux reprises a voulu arrimer la politique monétaire de la France à celle de l’Allemagne, détruisant une industrie qui n’allait pas bien fort : en 1983 d’abord, avec le tournant de la rigueur et la politique du « franc fort », en 1989 ensuite, en paniquant après la réunification Allemande, et en avalisant celle-ci au prix d’une monnaie unique et d’un fonctionnement de la BCE calqué sur celui de la Bundesbank.

Plus de vingt ans de guerre économique ont passé, et l’industrie Allemande a laminé les industries italienne et surtout française. Aujourd’hui la guerre est terminée et gagnée. La part des exportations de l’Allemagne en zone euro représente 10% du total. Le reste est hors zone euro, aux Etats-Unis et en Asie. L’Allemagne n’a plus besoin de la zone euro. Au contraire : la zone euro commence à lui coûter cher, à travers les plans de soutien à la Grèce, au Portugal, et à l’Espagne, à tel point qu’elle songe elle aussi à quitter l’euro.

Il est bien évident que ni la Grèce, ni le Portugal, ni l’Espagne, ni même la France et l’Italie ne pourront jamais rembourser leur dette avec une croissance atone et une industrie dévastée. La zone euro éclatera donc à la prochaine grave crise de spéculation contre l’un des cinq pays précités.

La Chine et les Etats-Unis contemplent avec ravissement cette deuxième guerre civile interminable, et se préparent (pour les Etats-Unis une deuxième fois) à tirer les marrons du feu. La Chine et les Etats-Unis pratiquent une politique monétaire astucieuse et laxiste. On pourrait ajouter à la liste des pays pratiquant une politique monétaire intelligente la Corée du Sud, et aujourd’hui le Japon. La Grande Bretagne, elle, prépare tout simplement un référendum pour sortir de l’Europe.

On a le choix : sortir de l’euro ou mourir à petit feu. Sinon, le dilemme pour les pays de la zone euro est assez simple : sortir de façon coordonnée et en douceur, ou attendre le tsunami financier.

Une sortie coopérative et en douceur aurait le mérite de préserver un peu de construction européenne, un tsunami sera l’équivalent du Traité de Versailles, les perdants étant cette fois les pays du Sud. Et au-delà des pays du Sud, toute l’Europe.

La sortie douce et coordonnée est assez simple, et a été déjà envisagée par nombre d’économistes. Il s’agit tout simplement de revenir à une monnaie commune, servant de référentiel aux différentes monnaies nationales. Cette monnaie commune, définie par un « panier de monnaies » nationales, atténue les spéculations contre les monnaies nationales.

C’est un retour au SME (Système monétaire européen) ? Oui. Des marges de fluctuations autour de la monnaie commune. Une stabilisation de la spéculation par des limitations des mouvements de capitaux, stabilisation qui pourrait être accrue par une taxe type Tobin sur ces mêmes mouvements de capitaux. Mais le SME a échoué direz vous… Oui, parce que le SME ne s’était pas donné de lutter contre la spéculation, et n’avait pas adopté une « Chambre de compensation » comme la souhaitait Keynes dans son projet pour Bretton Woods (abandonné au profit du projet américain).

Le meilleur moyen de rendre l’Europe odieuse, détestable pour longtemps, de faire le lit des nationalismes les plus étroits, est de poursuivre cette politique imbécile de monnaie unique associée à une « concurrence libre et non faussée » qui fait se pâmer de joie ceux qui en profitent, Chinois, Américains et autres BRICs.

Bien évidemment la mainmise du politique sur la monnaie ne suffit pas à faire une économie puissante : la recherche, l’éducation, la solidarité sont certainement aussi importantes. Mais laisser les « marchés » gouverner les pays est tout simplement une honteuse lâcheté.

(A suivre)

Bernard Maris

Création monétaire : Bernard Maris dévoile le pot aux roses

Publié le

Conseiller général de la Banque de France, classé à gauche, l’économiste Bernard Maris a lâché le morceau dans un documentaire récent, « La Dette », produit par Nicolas Ubelmann et Sophie Mitriani. Lorsqu’on lui pose la question : « D’où vient l’argent que prêtent les banques ? », il répond avec franchise : « Elles le fabriquent elles-mêmes avec l’autorisation de la banque centrale (…) Quand on a compris ça, on a tout compris à la monnaie. C’est que la banque fabrique à partir de rien de l’argent. C’est le métier du banquier. La banque crée ex nihilo de l’argent. Ca c’est quelque chose qui est très difficile à comprendre ». A noter que Bernard Maris vient de virer sa cuti sur l’euro

Rappel : La plus grande escroquerie de tous les temps