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Pour soigner les jihadistes blessés de Daesh, le président Erdoğan a mis en place un hôpital secret, en dehors des zones de combat, sur le territoire turc à Şanlıurfa.
La ville abrite déjà un camp d’entraînement secret d’al-Qaïda [1].
Les blessés sont transportés en véhicules militaires par le MIT (services secrets).
La supervision de l’hôpital est assurée par Sümeyye Erdoğan, fille du président Recep Tayyip Erdoğan (photo) [2], par ailleurs responsable des relations internationales de l’AKP (parti islamiste).
Par ailleurs, selon le porte-parole du CHP (parti socialiste), Gürsel Tekin, le pétrole brut volé par Daesh est désormais exporté par BMZ Ltd, la compagnie maritime de Bilal Erdoğan, fils du président Recep Tayyip Erdoğan, en violation de la résolution 2170 du Conseil de sécurité des Nations unies [3].
Dès son retour de Washington, le président français s’est rendu jeudi en Russie pour s’entretenir avec son homologue russe sur la lutte contre Daesh. Juste après leur rencontre les deux dirigeants tiennent une conférence de presse conjointe.
Des fleurs en hommage au pilote mort suite au crash du SU-24 abattu par la Turquie
La Turquie a abattu un avion de combat russe SU-24 à la frontière turco-syrienne, qui selon elle, a violé l’espace aérien turc. La Russie dément et affirme que son bombardier a été abattu sur le territoire syrien.
Les groupes terroristes opérant dans la zone du crash du SU-24 en Syrie ont été détruits, a fait savoir jeudi Igor Konachenkov, porte-parole du ministère russe de la Défense.
«Dès que notre pilote a été mis en sécurité, la zone a été lourdement bombardée par l’armée de l’air russe et pilonnée par l’artillerie des forces syriennes», a-t-il précisé aux journalistes.
De plus, il a ajouté que le ministère de la Défense russe et les forces armées turques ont suspendu la coopération, y compris sur la ligne directe reliant les deux pays, ouvert en cas d’incidents aériens au-dessus de la Syrie.
Dans le même temps, l’aviation russe continue ses frappes aériennes des installations terroristes. Ainsi, plus tôt dans la journée, elle a bombardé une installation de stockage de pétrole près de Raqqa.
Si, on avait su que l'avion était russe, la Turquie aurait réagi différemment, a fait savoir le président Recep Tayyip Erdogan, cité par l’AFP.
Selon le président turc, Vladimir Poutine n'a pas répondu à plusieurs de ses appels téléphoniques depuis la chute du SU-24.
Le ministère russe des Affaires étrangères a appelé ses ressortissants vivant en Turquie à rentrer en Russie.
Le vice-président irakien Nouri Al-Maliki a accusé le président turc de pousser le monde au bord d’un conflit mondial après le crash du SU-24 russe abattu par la Turquie.
Le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu estime que son pays n’a pas à s’excuser devant la Russie pour le crash du SU-24 russe, ont fait savoir jeudi des médias occidentaux.
«Il n’y a pas de raison pour que la Turquie présente ses excuses pour une situation où elle a raison. Nous avons exprimé nos condoléances à Moscou liées à cet incident», ont rapporté les médias citant la déclaration de Mevlut Cavusoglu lors de son déplacement en Chypre du Nord.
La décision portant sur la construction du gazoduc Turkish Stream est sujette aux mesures de restrictions qui sont en train d’être élaborées par la Russie contre la Turquie, a annoncé le ministre russe du développement économique Alexeï Oulioukaïev. La construction de la première centrale nucléaire turque Akkuyu à Buyukeceli sera probablement aussi touchée par les mesures de restriction russes, a ajouté le ministre.
La Russie interrompra également le travail sur une série de projet économiques conjoints avec Ankara, dont un accord de libre-échange et la création d’un fond d’investissement conjoint, a également annoncé Alexeï Oulioukaïev. Le responsable n’a pas non plus exclu que les vols entre la Turquie et la Russie soient être interdits et fassent partie du paquet des mesures de rétorsion russes.
Les commentaires du Département d’Etat américain qui lient les tirs ayant entrainé la mort du pilote russe au droit d’autodéfense sont «barbares», du point de vue du ministère russe des Affaires étrangères.
Roman Kossarev de RT, premier journaliste à parler au pilote du SU-24 abattu par Ankara (VIDEO) — RT en français https://t.co/L5qxyBYHRl
Moscou estime que l’Otan a offert à la Turquie de l’indulgence pour toutes les actions illégitimes en prenant pour prétexte la solidarité des alliés. Maria Zakharova qualifie de «surprenantes» les déclarations d’Ankara qui dit que les forces aériennes ne savaient pas qu’ils avaient abattu un avion russe.
L’Otan tente également de rendre la Russie responsable de la tragédie avec le Su-24. L’organisation n’a d’ailleurs même pas présenté ses condoléances. Moscou a qualifié ceci de «déshonneur».
Pour Moscou, il s’agit de barbares qui ont tué le pilote russe et bafoué son corps. «Vous êtes fous», a-t-elle dit à Ankara, qui soutient selon elle ces rebelles turkmènes. Si ce n’est pas le cas, elle a appelé la Turquie qui est pour sa part restée muette.
Moscou a qualifié l’incident du SU-24 de «fantasmagorie» et de «tragédie».
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a l’intention de discuter en tête-à-tête avec son homologue Vladimir Poutine sur la situation autour de l’incident arrivé au SU-24 russe, a fait savoir le journal YeniSafak, réputé proche des autorités du pays.
Une telle rencontre pourrait avoir lieu dans le cadre de la Conférence de l’ONU sur les changements climatiques (COP21) qui se déroulera à partir du 30 novembre à Paris. Le dirigeant turc compte également s’entretenir avec son homologue russe par téléphone préalablement.
Les autorités de Crimée ont suspendu la réalisation de près de 30 projets d’investissement turcs pour une somme totale de 500 millions de dollars, a fait savoir le vice-premier ministre Ruslan Balbek. «Cette décision a été prise conformément à la position de notre président», a-t-il signalé.
«Il sera très difficile de corriger les dégâts causés à nos relations bilatérales», a annoncé Dmitri Peskov jeudi, en commentant la situation actuelle.
Quant au renforcement du contrôle de la production alimentaire en provenance de Turquie, le secrétaire de presse du président russe a indiqué qu’il était lié à des facteurs différents. «Une menace terroriste ne peut pas être exclue», a-t-il précisé.
Moscou a annulé le sommet russo-turc prévu pour le mois de décembre comme l’a indiqué jeudi le journal Kommersant, faisant référence à ses sources. La décision aurait été prise suite à l’incident impliquant l’avion russe, abattu par la Turquie.
Le 24 novembre dernier, le secrétaire de presse de Vladimir Poutine Dmitri Peskov a annoncé aux journalistes que la question concernant l’annulation du sommet prévu n’a pas été soulevée, cependant il a noté que sa tenue dépendrait de nombreux facteurs.
La réunion de la commission interétatique russo-turque aurait dû avoir lieu à Saint-Pétersbourg le 15 décembre. Les dirigeants des deux pays, Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan, se sont entendus lors du sommet du G20 à Antalya sur la tenue en Russie d’un Conseil conjoint consacré à la coopération de haut niveau.
Россия отменила российско-турецкий саммит, который был назначен на 15 декабря в Питере. Не о чем говорить pic.twitter.com/NUXC9mbVnn
« J’ai personnellement donné l’ordre », dit le Premier ministre turc
« Le Malin ricane.
Le premier ministre turc vient d’assumer la responsabilité de la destruction du SU-24 par l’aviation turque. Lors d’une assemblée de son parti, il a déclaré qu’il avait personnellement donné l’ordre de l’abattre.
Or son gouvernement lui-même a affirmé que le bombardier russe n’avait traversé son espace aérien que durant 17 secondes. (Ce alors que le pilote survivant conteste avoir même effleuré la Turquie.)
Dans ces 17 secondes, l’information aurait donc remonté la chaîne de commandement, suivie de l’ordre de tir en sens inverse.
Dans ces 17 secondes — enfin, beaucoup moins — le chef d’un gouvernement membre de l’OTAN aurait donc eu le temps de soupeser une décision susceptible de conduire à une guerre mondiale.
Cette revendication venant du plus haut lieu ne peut logiquement signifier que deux choses : soit les dirigeants turcs sont fous, soit ils sont menteurs.
L’hypothèse la plus crédible, au vu des justifications de leur geste, demeure celle du mensonge hypocrite. Auquel cas le ministre russe des Affaires étrangères aurait eu pleinement raison d’affirmer que cette attaque était un «acte prémédité».
Et s’il s’agissait d’un acte prémédité, en vue de quoi était-il prémédité, sinon en vue d’une escalade incontrôlable du conflit ? (Escalade que la Russie a vu venir et soigneusement éludée.)
Il est fascinant de penser que ce régime prédateur, corrompu, fanatique et hypocrite, qui vante publiquement la légitimité de l’Etat islamique, est en alliance de guerre, et donc de sang, avec les couperosés buveurs de bière allemands, les joyeux bâfreurs belges, les drogués bataves, les bobos français et diverses lavettes scandinaves. Et que par conséquent — et par contrat — toute cette belle Atlantide-Europe boboïsée devrait se confronter demain à la machine de guerre russe parce que MM. Erdogan et Davutoglu se seraient cachés sous ses jupes après avoir délibérément excité l’ours.
Chers amis, chers voisins, chers héritiers d’Aristote, de Villon, de Cromwell et des Lumières, êtes-vous complètement cinglés, ou seulement endormis pour mille ans par un mauvais sortilège ? »
Des médias turcs et étrangers ont diffusé jeudi les "échanges radio" entre les pilotes turcs et l'équipage du Su-24 abattu au-dessus de la Syrie. Selon Moscou, ces "enregistrements" sont montés de toute pièce.
La Turquie n'envisage pas de s’excuser pour l’incident avec le Su-24, a déclaré le président turc Recep Tayyip Erdogan dans une interview accordée à la chaîne américaine CNN
Un jour après l'attaque contre un avion russe en Syrie, le président turc Recep Tayyip Erdogan poursuit son offensive contre la Russie dans l'espace médiatique: il affirme que l'aviation turque n'était pas au courant de l'appartenance de l'avion et appelle à "ne pas dramatiser la situation", écrit jeudi le quotidien Interpolit.
Deux jours après l'incident avec l'avion russe abattu par la Turquie, le président turc s'est enfin prononcé à ce sujet. Néanmoins il ne s'agit pas des excuses... Recep Tayyip Erdogan s’est dit embarrassé par la réaction "inattendue" de Moscou.
La Russie compte bien obtenir des excuses de la Turquie pour garantir que de tels incidents ne se reproduiront pas et rappeler quel comportement il convient d'adopter avec la Russie. Malgré tout, il ne faut pas oublier à qui profite l'escalade du conflit russo-turc - certainement ni à Moscou ni à Ankara.
L'incident avec l'avion russe abattu par la Turquie contredit le droit international, Ankara n'a fourni jusqu’à présent ni excuses, ni explications claires, a déclaré le président russe Vladimir Poutine.
L'attaque turque contre le bombardier russe Su-24 et la brusque aggravation des relations d'Ankara avec Moscou interviennent au moment même où l'économie turque ralentit - sa monnaie chute, l'inflation augmente et le chômage avoisine les 10%.
Après la destruction de l'avion russe par la Turquie, l'Otan est consciente de la nécessité de renforcer les mécanismes visant à prévenir des incidents similaires à l’avenir.
L'Otan reste à l'écart des événements qui ont récemment affecté la sécurité de ses membres, à savoir les attentats terroristes de Paris et l'attaque de la Turquie contre un avion militaire russe. Concernant ce dernier incident, l'Alliance atlantique s'interroge sur les véritables raisons ayant poussé Ankara à commettre cet acte d'agression.
Les USA ont pris des mesures contre des personnes physiques et morales «qui apportent un soutien au gouvernement syrien, notamment financier», a déclaré l’attaché de presse de l’ambassade américaine à Moscou Will Stevens.