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23/10/2016

Fin de la trêve à Alep: ni les civils, ni les combattants n’ont pu quitter la ville

Et surtout, que les criminels de la coalition internationale US viennent encore la ramener lorsque les bombardements reprendront pour éliminer leurs mercenaires !!

Voir aussi:

La vérité sur les couloirs humanitaires à Alep

 
 
Ville d'Alep

La trêve humanitaire longue de trois jours a pris fin à Alep. Au cours de la journée de samedi, ni les civils, ni les groupes armés n’ont quitté les quartiers assiégés.
 
La dernière journée de la trêve humanitaire a expiré sans que les civils ou les djihadistes n'empruntent les couloirs humanitaires mis à leur disposition.

Comme lors des deux journées précédentes, tous les services nécessaires à l'évacuation étaient déployés près des couloirs humanitaires. Tout au long de la journée, les véhicules de propagande ont appelé les civils et les djihadistes à revenir à la vie civile et à profiter de la pause humanitaire pour quitter la zone en proie à des combats, mais en vain. Rappelons que la trêve a duré à Alep du 20 au 22 octobre. Neuf couloirs humanitaires avaient été mis en place, dont six réservés aux résidents civils et deux aux combattants bloqués dans la partie est de la ville.
 
Mardi 18 octobre, les forces aériennes russes et syriennes ont suspendu leurs frappes à Alep, en Syrie, soit avant la date prévue, pour assurer la préparation d'une pause humanitaire.

Or, les terroristes du Front Al-Nosra ont tiré sur les habitants d'Alep rassemblés près de l'entrée d'un couloir humanitaire dans le quartier de Bustan al-Qasr. En outre, les extrémistes ont exécuté publiquement 14 représentants des autorités locales, ceci comme punition pour avoir appelé à quitter les quartiers contrôlés par les groupes armés. Selon différentes estimations, jusqu'à 7 000 djihadistes de différents groupes armés sont retranchés dans l'est d'Alep.
 
 
 

La vérité sur les couloirs humanitaires à Alep

Bien, une trêve c'est bien pour les civils et les aides humanitaires, mais nous pouvons constater encore une fois que les mercenaires financés par les USA et l'UE, ont refusé de se rendre tout en empêchant les civils de sortir par les couloirs humanitaires.
 
Ensuite lorsque les armées syriennes et russes reprendront leurs bombardements, nous aurons la soi-disant communauté internationale qui se mettra encore à pleurnicher parce qu'il ne faut pas atteindre leurs mercenaires et protéger "leurs rebelles modérés".
 

Diyab : Les terroristes interdisent toujours aux habitants des quartiers est d’en sortir via les corridors humanitaires

Jaafari : Les groupes armés ont interdit aux habitants de l’est d’Alep d’en sortir

 
Maintenant, il va falloir que la France, les pays de l'UE et les USA qui passent leur temps à hurler qu'il ne faut pas tirer sur "les rebelles modérés", nous disent puisqu'ils les connaissent pour les armer et les financer, pour quelles raisons, ils ne demandent pas à leurs chefs de se rendre ? Hein ?  Puisque Fabius disait lui-même que le Front Al-Nosra faisait du bon boulot ?

Fabius : «Le front al-Nosra fait du bon boulot»

Au passage le nabot s'était vanté d'avoir fait pression sur Poutine pour instaurer la trêve, comme s'il en avait les moyens, cet agent de la CIA, franc-maçon de surcroît .

La réponse de Poutine :

Quelle pression de Hollande sur Poutine? Le Kremlin explique François Hollande a affirmé avoir «fait pression» sur Vladimir Poutine pour qu’il donne son aval à l’instauration d’une pause humanitaire à Alep. Pourtant, le Kremlin voit les choses autrement. Qui a raison?

La vérité sur les couloirs humanitaires à Alep

La Russie a prolongé la pause humanitaire à Alep afin que civils et combattants puissent quitter la zone de conflit. Le ministère russe de la Défense diffuse la vidéo en direct.
 

 
Le cessez-le-feu à Alep a débuté jeudi 20 octobre à 08h00 (05h00 GMT) visant à permettre à la population civile ainsi qu'aux rebelles de quitter la zone en proie à des combats. Les blessés et malades seront également évacués d'Alep.

Il existe six couloirs humanitaires que les résidents civils d'Alep peuvent emprunter pour quitter la ville. Deux autres couloirs sont destinés aux combattants bloqués dans la partie est de la ville.
 
Mardi 18 octobre, les forces aériennes russes et syriennes ont suspendu leurs frappes à Alep, en Syrie, soit avant la date prévue, pour assurer la préparation d'une pause humanitaire.

Lors d'une rencontre à Berlin avec François Hollande et Angela Merkel, Vladimir Poutine a déclaré que la Russie était prête à maintenir le cessez-le-feu à Alep en Syrie aussi longtemps que nécessaire.
 
 
 
 

22/10/2016

Le début de la fin pour la Cour pénale internationale? 3 pays s'en évadent dont l'Afrique du Sud, membre des BRICS

Bravo, fin de la FrancAfrique, de tous les crimes et des manipulations occidentales et de leurs VRP sur les peuples innocents !

 

Bientôt la CPI sera privée de carburant pour fonctionner, puisque celui-ci n’était constitué, jusqu’ici, que de ressortissants du continent africain. Vue la forte résistance du Burundi à l’hégémonie atlantiste, il était prévisible que ce pays soit l’un des premiers à chercher à s’en émanciper en rejetant l’une des premières armes de cette hégémonie.  Il était tout aussi logique que le seul pays du continent africain membre des BRICS, l’Afrique du Sud, suive le pas. D’autres suivront, puisque la porte est désormais ouverte, mais d’ores et déjà, l’Ouganda est dans les rangs de ceux qui vont quitter la Cour. Le premier ministre ougandais Ruhakana Rugunda a annoncé que le processus de retrait a déjà commencé. Ceux qui se désolent d’une fin prochaine de la CPI sont ceux qui se satisfont d’une justice expérimentale, aussi néfaste que la médecine expérimentale qui fut, elle aussi, pratiquée à large échelle chez les déshérités. La CPI aura été victime du martyre vivant qu’est Laurent Gbagbo qui fait de plus en plus figure de nouveau Mandela aux yeux des Africains. Et pendant qu’il croupit dans les geôles atlantistes, d’autres amis du système coulent des jours heureux dans les villas mises à leur disposition, à l’abri de toute poursuite. On trouve parmi ceux-ci les ex-présidents tunisien BenAli, ou mauritanien Ould Taya, qui croulent pourtant sous une avalanche de plaintes qui ne seront jamais satisfaites, et vivent comme des pachas au Qatar. Ou encore ceux que les US-Américains appellent « Our bastards » de l’Amérique latine planqués à Washington et protégés par les systèmes de sécurité américains. Ne parlons même pas des Bush, Blair, Obama, Sarkozy, Hollande, et tous leurs autres compagnons de félonie qui se rient de la justice internationale. Ce n’est peut-être pas par hasard que l’Afrique du Sud a entamé ses démarches le jour anniversaire de l’assassinat de Mouammar Kadhafi.   RI  

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Le début de la fin pour la Cour pénale internationale?
13:33 21.10.2016 (mis à jour 14:45 21.10.2016)

Mikhail Gamandiy-Egorov

Cour pénale internationale

 

On en avait pourtant parlé plusieurs fois. Mais à l’époque cela paraissait encore tellement lointain. Pourtant nous y voici : la Cour pénale internationale vit actuellement ses moments les plus difficiles.


Après la confirmation désormais officielle de retrait émise par le gouvernement du Burundi de cette institution jugée par de très nombreux Africains comme une cour raciste et ouvertement néocoloniale, servant les intérêts des élites occidentales, désormais c'est au tour de l'Afrique du Sud, membre des BRICS, d'annoncer officiellement son retrait de la CPI. A ce titre, une lettre a été transmise au secrétaire général de l'ONU comme le veut le protocole de retrait.

 
Il faut en effet se réjouir de cette décision sud-africaine, de même que burundaise, pour plusieurs raisons. La première c'est qu'une fois de plus cela permettra de comprendre aux élites occidentales que le monde d'aujourd'hui n'est plus celui ayant suivi la chute de l'URSS, période à laquelle l'Occident, et en premier lieu les USA, se sont autodéclarés être les gendarmes du monde. Deuxièmement, cette prise de responsabilité de deux Etats souverains d'Afrique prouve que le continent africain aura son mot à dire en ce 21ème siècle multipolaire. Troisièmement et par la même occasion cela confirme que certains pays d'Afrique ne vont plus tolérer le diktat des institutions néocoloniales, que ce soit dans le domaine de la justice internationale ou dans d'autres. Quatrièmement et cela est tout aussi important: d'autres pays suivront irrémédiablement. Le processus est bel et bien enclenché.


Last but not least, le rôle des médias. Souvenez-vous de mes articles sur ce sujet dont les idées allaient complètement à l'opposé de celles exprimées dans le mainstream. Plusieurs de mes lecteurs et amis me disaient que malgré toute la bonne volonté des analyses, elles auraient du mal à trouver écho auprès du leadership africain. Je répondais que le temps sera notre meilleur ami. Quelques années plus tard nous y voici. Rien ne sera plus comme avant. Et je suis particulièrement heureux que par les actions courageuses de certains pays, l'Afrique montre qu'elle sera effectivement partie intégrante du monde multipolaire. Quant aux médias, justement le renforcement des médias alternatifs, qu'ils soient russes, chinois, iraniens, syriens, latino-américains, africains et autres, est appelé à se poursuivre. C'est pour cela d'ailleurs que l'on observe en ce moment même une hystérie évidente pas seulement au niveau des élites politiques de l'Occident, mais également au niveau des élites médiatiques, par ailleurs complètement interconnectées et souffrantes ensemble des coups reçus de la part des partisans de la multipolarité.



Finalement, lorsque je disais il y a quelques années qu'en engageant des poursuites à l'encontre du président ivoirien Laurent Gbagbo et de son ministre de la Jeunesse Charles Blé Goudé et d'autres leaders africains, la CPI y joue de sa survie, cela se confirme pleinement aujourd'hui. D'ailleurs en parlant des perspectives de la suite des poursuites contre ces deux leaders ivoiriens, il est à penser que la CPI sera forcée de faire machine arrière. Pourquoi? Car des condamnations, qui n'auraient d'ailleurs aucune base légale car dès le départ arbitraires, ne feraient qu'accélérer massivement le processus déjà enclenché. Et sachant que pour le moment ce sont justement les pays africains faisant partie du système de la Françafrique qui sont les plus dociles à suivre les instructions occidentales (et donc éventuellement à rester plus longtemps membres de cette organisation que les autres pays du continent), la CPI devra désormais réfléchir trois fois avant de prononcer une quelconque condamnation à l'encontre de Gbagbo et de Blé Goudé. L'espoir est donc entièrement permis quant à leur libération.

 
Pour le reste, encore bravo au Burundi et l'Afrique du Sud pour leurs courageuses décisions. Et courage à tous les autres qui suivront dans un avenir proche et moins proche. L'Afrique fait partie intégrante du monde multipolaire et aura son mot à dire. Heureux aussi qu'on ait pu d'une certaine façon y contribuer. Propagande russe diront les mauvaises langues. Simple vérité diront nos amis.



Lire aussi les influences de Sarkozy en Côte d’Ivoire :

L’Afrique se mobilise contre la « justice » néocoloniale Les procès du président ivoirien Laurent Gbagbo et de son ministre de la Jeunesse Charles Blé Goudé viennent de débuter à la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye, aux Pays-Bas.

L'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo clame son innocence devant la CPI La Cour pénale internationale (CPI) de La Haye accuse l'ancien président ivoirien d'être impliqué dans des crimes, tels que des meurtres, des viols et des persécutions pour des motifs politiques.

Les aveux de Sarkozy : « On a sorti Gbagbo, on a installé Ouattara ...16 déc. 2014 - On a sorti Laurent Gbagbo, on a installé Alassane Ouattara, sans aucune polémique, sans rien». Nicolas Sarkozy a fait cet aveu de taille lors ...

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L’Occident se prépare à censurer les médias russes. Par Finian Cunningham

L’Occident se prépare à censurer les médias russes.
Par Finian Cunningham

samedi 22 octobre 2016, par Comité Valmy

Voir en ligne : Les députés européens mettent Sputnik et Daesh sur le même plan - Sputnik

La censure gouvernementale vous protège de la réalité

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Les parlementaires européens viennent de voter, cette semaine, pour une résolution appelant à de plus grandes « capacités institutionnelles pour contrer la propagande inspirée par le Kremlin ». Le vote a été adopté par la commission des Affaires étrangères de l’UE et sera soumis au parlement européen le mois prochain. Si cette résolution est votée, alors la prochaine étape serait de mettre en place des mécanismes institutionnels pour bloquer l’accès aux médias russes. Finian Cunningham

 

L’Occident se prépare à censurer les médias russes.

Cela paraît énorme, mais les pays occidentaux semblent se déplacer, inéluctablement, vers l’interdiction des médias d’information russes émis par satellites et par internet. Cette conclusion – aux implications éthiques et politiques énormes – semble être la conclusion logique d’une campagne transatlantique de plus en plus frénétique pour diaboliser la Russie.

Washington, Londres et Paris semblent coordonner une attaque médiatique sans précédent en accusant la Russie de presque tous les méfaits imaginables, de crimes de guerre en Syrie, de menacer la sécurité de l’Europe, d’abattre des avions civils, de subvertir les élections présidentielles américaines. Et ce n’est qu’un échantillon.

Le ministre britannique des Affaires étrangères, Boris Johnson, a déclaré cette semaine que la Russie est en danger de devenir un « État paria ». Pourtant, cette affirmation a moins à voir avec la conduite réelle de la Russie, qu’avec l’objectif souhaité par la politique occidentale à l’égard de Moscou – isoler et présenter la Russie comme un paria international.

Si la Russie peut être suffisamment diabolisée aux yeux du public occidental par leurs gouvernements, le contexte sociologique sera créé pour que des mesures drastiques soient prises, mesures qui seraient autrement considérées comme des infractions inacceptables au système démocratique. Mesures qui vont bien au-delà des sanctions économiques et franchissent la ligne de la censure médiatique. Comme c’est bizarre ! Le « monde libre » qui déplore « l’autoritarisme russe » se dirige vers la censure des médias et le contrôle de ce qu’il considère comme « pensée criminelle ».

Les parlementaires européens viennent de voter, cette semaine, pour une résolution appelant à de plus grandes « capacités institutionnelles pour contrer la propagande inspirée par le Kremlin ». Le vote a été adopté par la commission des Affaires étrangères de l’UE et sera soumis au parlement européen le mois prochain. Si cette résolution est votée, alors la prochaine étape serait de mettre en place des mécanismes institutionnels pour bloquer l’accès aux médias russes.

L’hostilité envers la Russie, montrée par le libellé de la résolution de cette semaine, ne peut être décrite que comme enragée, sinon au bord de la paranoïa. Le gouvernement russe a été accusé de mener activement une « campagne de désinformation », de « cibler des politiciens et des journalistes de l’UE », et de « perturber les valeurs démocratiques dans toute l’Europe ». En bref, Moscou est accusée de comploter pour la chute du bloc européen.

Il convient de noter particulièrement que le sinistre comité des affaires étrangères de l’UE a accordé une attention particulière à « un large éventail d’outils et d’instruments, tels que les stations de télévision multilingues et organismes de pseudo information faits pour diviser l’Europe ».

Donc, non seulement le gouvernement russe est témérairement accusé d’abriter des plans subversifs et destructeurs contre les États européens, mais ses médias d’information professionnels sont considérés comme des armes russes présumées de guerre hybride. L’État russe est diabolisé comme un ennemi étranger, et ses médias font partie de l’arsenal de guerre hybride. En d’autres termes, les services russes légitimes d’information du public sont délégitimés par le Parlement européen.

Évidemment, les canaux médiatiques professionnels comme RT et Sputnik sont nommés « pseudo agences de presse » et « outils de propagande du Kremlin ».

La critique souvent faite au sujet de ces chaînes russes, qu’elles « appartiennent à l’État » et sont financées par le gouvernement, n’est pas valide. Car Voice of America, Radio Free Europe, BBC, France 24 et Deutsche Welle, pour ne citer que quelques-uns des diffuseurs occidentaux, appartiennent à l’État. En réalité, le financement alloué aux médias par les gouvernements occidentaux est plusieurs fois supérieur à celui de la Russie.

L’agressivité occidentale pour délégitimer les médias populaires de la Russie a augmenté au cours des derniers mois. Le mois dernier, par exemple, l’alliance militaire de l’OTAN, sous commandement américain, a publié encore un autre rapport avertissant : « L’Occident est en train de perdre la guerre de l’information contre la Russie. »

Est-il légitime de se demander ce qu’une organisation supposée se consacrer à la sécurité militaire vient mettre son grain de sel dans les domaines du journalisme et du service d’information public ?

Un rapport de Voice of America ajoutait : « L’Occident doit intensifier ses efforts pour combattre et contrer la guerre de l’information menée par ses adversaires, selon les responsables de l’OTAN. Ils avertissent que des pays comme la Russie exploitent la liberté de la presse dans les médias occidentaux, pour répandre la désinformation. »<P/>

Remarquez comment il est insinué que la Russie est en quelque sorte sournoisement en train d’« exploiter » la liberté de la presse en Occident. Sous-entendu que des sanctions contre les médias russes seraient justifiées par les transgressions alléguées.

Pendant ce temps, le mois dernier, le directeur de la National Intelligence états-unienne, James Clapper Jr, aurait informé les membres du Congrès au sujet de la « guerre de l’information » russe. Il a nommé RT et Sputnik comme des armes médiatiques russes dans la « guerre de l’information ». Leur but, selon Clapper, est de subvertir les sociétés occidentales en utilisant des groupes radicaux et de semer la confusion dans le public.

Cela indique une détérioration dramatique dans les relations Occident-Russie, quand les médias de masse russes sont considérés comme des armes ennemies. Une telle pensée trahit aussi comment les dirigeants politiques occidentaux dégénérés ont sombré dans les stéréotypes de la guerre froide ; et comment ils sont disposés à aller plus loin pour diaboliser la Russie.

Depuis que la politique tant vantée de « reset » amical envers la Russie, sous le président américain Barack Obama, a été abandonnée, vers 2011, l’hostilité de Washington et de ses alliés européens est montée crescendo jusqu’aux niveaux actuels, digne de l’hystérie.

Probablement le facteur clé de la raison pour laquelle Washington a abandonné sa politique de remise à zéro est qu’elle a réalisé que le président russe Vladimir Poutine n’est pas aussi facile à manipuler que son prédécesseur Boris Eltsine, qui s’est lâchement soumis à l’hégémonie américaine, que ce soit sur des questions d’intérêts géopolitiques, de finance mondiale, ou de guerres pour les ressources à l’étranger. Poutine n’a rien voulu entendre. La Russie ne sera pas un État vassal américain, comme les États de l’Union européenne sont visiblement disposés à l’être.

 

C’est à cause de l’indépendance et de l’audace de la Russie à dénoncer les incartades américaines à l’égard du droit international, par exemple dans sa conduite de guerres illégales et de changement de régime au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et en Ukraine, que Washington trouve son attitude si intolérable.

Lorsque les médias allemands lui ont demandé récemment pourquoi l’Occident est si hostile envers lui, Poutine aurait répondu par un seul mot : « La peur ».

Par cela, le dirigeant russe ne voulait pas dire que l’Occident avait peur d’être attaqué militairement par la Russie. Cela voulait dire que la crainte était due à la puissance de son expression. Un fort contre-poids à la conduite impérialiste menée par les USA est une négation puissante à la soi-disant suprématie américaine unipolaire sur le monde entier. Cela signifie que le monde n’est pas le paillasson de l’assujettissement américain. Le défi de la Russie à l’hégémonie américaine est un signe avant-coureur d’un monde multipolaire, celui dans lequel l’Amérique et ses filiales européennes doivent commencer à travailler avec d’autres nations, d’égal à égal et dans les limites mutuelles du droit international, et non pas comme des renégats au-dessus de la loi.

La Syrie en est une illustration classique. Washington et ses alliés britanniques et français, ainsi que des États clients régionaux, ont présumé qu’ils pouvaient instiguer une autre opération illégale de changement de régime dans ce pays arabe, comme ils l’avaient fait auparavant en Libye, en Irak et en Afghanistan. L’intervention militaire de la Russie en appui à son allié syrien a été une démonstration forte du fait que les techniques de changement de régime par l’Occident n’étaient plus tolérées. En outre, l’intervention de la Russie a également exposé l’implication criminelle secrète de Washington et de ses partenaires, dans l’utilisation de mandataires terroristes pour procéder à un changement de régime.

La même chose peut être dite sur l’Ukraine, où le soutien politique de la Russie aux séparatistes ethniques russes a empêché que le coup d’État de Washington à Kiev, en février 2014, ne transforme le pays tout entier en un régime aux ordres des Américains.

C’est la raison pour laquelle Washington craint la Russie sous Poutine. Elle devient un obstacle à sa domination mondiale totale, comme prévue par les idéologies impérialistes américaines suite à l’effondrement de l’Union soviétique.

Cependant, la Russie est plus qu’un simple obstacle. Dans la conduite de sa politique étrangère indépendante, la Russie expose les crimes américains de déstabilisation du monde et de sponsor du terrorisme. La Russie a également exposé la servilité pathétique et la complicité des États européens, des médias occidentaux et des Nations unies, à se plier aux ambitions hégémoniques de Washington.

La politique étrangère de la Russie est, bien sûr, tout à fait légitime. Mais du point de vue de Washington, elle représente un défi intolérable à ses désirs tyranniques. À cette fin, la Russie doit être métamorphosée en un État ennemi. Et les dirigeants européens serviles vont de pair avec cet ordre du jour, afin de dissimuler leur complicité odieuse.

Ce qui se passe est que les médias de presse russes ont manifesté leur indépendance journalistique et leurs analyses critiques des grands événements mondiaux, en montrant ce qui se passe réellement en Syrie et en Ukraine. Que les gouvernements occidentaux sont probablement en train de soutenir secrètement des réseaux terroristes utilisés pour un changement de régime, de manière illégale. Si cela semble exagéré et ressemble à des « commentaires injustes », c’est seulement parce que les médias occidentaux ont échoué à exposer les fausses informations et affirmations de la part de leurs propres gouvernements. Mais cela ne délégitime pas la qualité du journalisme russe. Cela en fait même un exemple de journalisme recommandable.

Dire que les États occidentaux sont frustrés par la Russie est un euphémisme. Ils sont livides, comme on peut le voir dans la façon dont leur entreprise criminelle de changement de régime en Syrie a été mise en déroute. D’où les efforts occidentaux visant à accuser la Russie de « crimes de guerre » et d’être comparable à l’Allemagne nazie.

Combinez cette diabolisation avec les revendications sensationnelles affirmant que la Russie cherche à subvertir les démocraties occidentales, et cela donne ce climat politique toxique, qui devient propice à des mesures de plus grande portée.

C’est d’une logique réductionniste incroyable : la Russie est assimilée à un État ennemi, et les médias russes sont de simples machines à propagande ennemie.

Comme le suggère le vote des législateurs européens de cette semaine sur la lutte contre les médias russes, la prochaine étape logique est l’interdiction pure et simple des chaînes d’information russes, celles télévisées comme celles sur internet.

Mais comme Margarita Simonyan, la rédactrice en chef de RT, l’a déclaré à Deutsche Welle, le mouvement draconien visant à interdire les médias russes ne fait que démontrer que les revendications occidentales sur la « liberté d’expression » ne sont que rhétoriques vides.

« C’est une interprétation plutôt intéressante des valeurs occidentales tant vantées, en particulier celle sur la liberté d’expression – qui dans les faits veut apparemment dire attaquer une des rares voix de dissidence parmi des milliers de médias européens », a ajouté Simonyan.

Les standards des gouvernements occidentaux ressemblent à ceux d’un despote.

Incapables de parvenir à leurs objectifs, même en violant le droit international et en déclarant la guerre à qui, quand et où ils veulent, ils se jettent alors sur des pays résistants comme la Russie, au point où la Russie est étiquetée comme État ennemi susceptible d’une attaque militaire.

Et quand des médias exposent ces doubles standards et cette hypocrisie occidentale criminelle, alors ces médias sont également fustigés comme propagande de l’ennemi et doivent être fermés et interdits.

La décadence occidentale est vraiment en train de rejoindre le caniveau de la corruption et de l’absurdité. Mais cela n’est dû qu’à elle-même, en raison de son propre effondrement interne, sous le bellicisme et le mauvais management de son oligarchie. Et le public occidental le réalise de plus en plus, avec ou sans l’aide russe.

Tirer sur le messager n’annule pas le sens du message.

 

Finian Cunningham
– Le 13 octobre 2016

Traduction : le Saker Francophone

– Source :

 

 

Résolution sur la Syrie: Moscou espère que les auteurs cessent le soutien aux djihadistes

Comme cela nous savons que 33 pays forment, financent et arment leurs mercenaires pour faire leur sale besogne et qu'ils sont complices des USA avec lesquels ils se coalisent pour entretenir leur terrorisme d'état dans les pays européens  !

Ensuite, ils viendront nous parler d'état d'urgence et de la soi-disant lutte contre le terrorisme dans les pays européens !

A savoir que 65 pays forment la coalition US internationale criminelle !

 
Syrie: Washington appelle Moscou à ne pas gêner la coalition
La coalition internationale de 65 pays dirigée par les Etats-Unis mène des opérations contre l'EI en Syrie depuis septembre 2014. Toutefois, selon le président syrien, elles ne portent pas de résultats, et sont au contraire contreproductives.

 


 Résolution sur la Syrie: Moscou espère que les auteurs cessent le soutien aux djihadistes

 

Alep


L'ambassadeur de Russie auprès des Nations-Unies s’est vu couper ce vendredi son micro alors qu’il abordait le thème de la Syrie lors d’une réunion du Conseil des droits de l'homme de l'Onu. Voici le texte de son discours.

La Russie s'attend à ce que les auteurs du projet de résolution du Conseil des droits de l'homme de l'Onu sur Alep cessent de soutenir les djihadistes et aident à expulser d'Alep les terroristes du Front al-Nosra et leurs alliés, a annoncé le représentant permanent de la Russie auprès de l'Onu et d'autres organisations internationales à Genève, Alexeï Borodavkine.

 

« Nous espérons que ces pays finiront par entendre la voix de la raison : cesseront de soutenir les djihadistes et — pas en paroles, mais en actions — commenceront à les éradiquer, contribueront à la séparation des terroristes et de l'opposition modérée et aideront à chasser d'Alep le Front al-Nosra et ses alliés et ce en soutenant l'initiative appropriée de l'envoyé spécial du secrétaire général de l'Onu Staffan de Mistura », a-t-il indiqué dans son discours cité par le site du ministère russe des Affaires étrangères.



En outre, Moscou espère que les pays en question mettront fin aux livraisons d'armes aux terroristes et apporteront une contribution réelle à la poursuivre des négociations intersyriennes, a précisé M. Borodavkine.

« Nous sommes persuadés que la mise en place de ces mesures permettra de créer en Syrie des conditions nécessaires à l'application en Syrie des normes universelles en matière des droits de l'homme et du droit humanitaire », a-t-il souligné.

Vendredi, le Conseil des droits de l'homme de l'Onu a approuvé la résolution sur la Syrie proposée par le Royaume-Uni. Soutenu par 33 pays, le document n'a pas satisfait Moscou qui a exigé que des amendements y soient apportés.