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18/11/2010

Bombe à retardement stellaire

Les Univers Gémellaires par Jean-Pierre PETIT
http://www.lepouvoirmondial.com/archive/2009/11/04/les-un...

17:27 

Plusieurs système d'étoiles binaires, composés de deux naines blanches, devraient fusionner et déclencher des supernova dans ...100 millions d'années.

Les deux naines blanches entreront en collision dans 100 millions d'années Crédit: Ellis Clayton (CfA)
Les deux naines blanches entreront en collision dans 100 millions d'années Crédit: Ellis Clayton (CfA)

L'équipe d'astronomes du Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics qui avait déjà repéré les étoiles fugueuses de la Voie Lactée annonce cette fois la découverte d'une douzaine de systèmes d'étoiles binaires. Dans la moitié d'entre eux, les étoiles sont proches de fusionner ce qui déclencherait une supernova dans un avenir astronomique pas si lointain que ça.

Dans ces systèmes, les deux étoiles binaires sont des naines blanches. Une naine blanche est le reliquat d'une étoile de masse moyenne ayant achevé son cycle. Il en résulte un corps d'une densité spectaculaire : une masse équivalente au Soleil dans une sphère de la taille de la Terre.

Les naines blanches dans cette étude, font partie des « poids légers » parmi les naines blanches. Elles sont composées presque entièrement d'hélium, à la différence des naines blanches habituelles contenant du carbone et de l'oxygène.

Fait remarquable, les étoiles orbitant à des distances très rapprochées, il se crée des perturbations de la structure de l'espace entre elles, appelées ondes gravitationnelles qui attirent les deux étoiles, l'une vers l'autre. La moitié des systèmes devraient fusionner à terme, les premiers dans à peine 100 millions d'années (c'est peu à l'échelle astronomique !).

 Lorsque deux naines blanches fusionneront, leur masse totale peut dépasser un point de bascule, les faisant exploser en supernova de type Ia. Les auteurs, qui publient dans la revue Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, suggèrent que les binaires qu'ils ont découvert pourraient être une source de supernovae rares, environ 100 moins énergétiques que celles de cette classe.

Simulation de la fusion des deux étoiles

http://www.dailymotion.com/video/xfntin_simulation-de-la-...

Joël Ignasse
Sciences et Avenir.fr
17/11/2010

http://www.sciencesetavenir.fr/actualite/espace/20101116....

16/11/2010

Les scientifiques croient-ils aux extraterrestres ?

On nous promène encore dans les mensonges et les manipulations !

Info ou intox pour fréner la divulgation qu'il serait salutaire à l'humanité de connaître, pour avoir confirmation de  l'invasion et de la colonisation de la Terre depuis la civilisation S
umérienne par les ET : Les Grands Gris Reptiliens promoteurs du Nouvel Ordre Mondial.

Comment Stephen Hawking sait-il que des races ET seraient des races prédatrices et pour quelles raisons ne dit-il pas qu'il existe des races alliées de l'Humanité ?

Pas la peine de les appeler pour les faire arriver puisqu'ils sont déjà là depuis des millénaires ! C'est sans doute ce qu'ils veulent continuer à nous cacher, en nous faisons croire que l'homme est un primaire barbare coupable de tout sur la planète !  

Il serait temps en effet qu'ils lèvent le voile :

1 - sur l'invention des religions par les reptiliens,

2 - sur les archives secrètes de la Nasa et du Vatican, et sur le secret de FATIMA, lié aux OVNIS,

3 - sur le secret maçonnique, et

4- sur le secret défense qui pèse sur le dossier ET et OVNIS dans le monde.

S'il n'y avait rien du tout, il n'y aurait pas de secret défense, et comme nous avons affaire à des races prédatrices, ils sont coupables de nous laisser dans l'ignorance !

Les scientifiques croient-ils aux extraterrestres ?

Dans le prolongement de son dossier sur la quête d’une vie extraterrestre par les scientifiques, Sciences et Avenir a organisé un tchat avec l’exobiologiste François Raulin ce lundi 15 novembre à 11h. En exclusivité, un extrait du dossier publié ce mois-ci dans le magazine 

«Ne tentons pas de contacter les extraterrestres ! S’ils nous rendaient visite, nous nous retrouverions dans la même situation catastrophique que les Indiens lorsque Christophe Colomb a débarqué en Amérique ! » Celui qui s’exprime ainsi n’est pas l’un des nombreux exaltés que compte la recherche de la vie extraterrestre, mais le très sérieux physicien britannique Stephen Hawking (1), connu pour ses travaux en cosmologie et dont le dernier ouvrage, The Grand Design, vient de paraître en anglais (2).

S’il n’est pas le seul à faire ainsi publiquement état de ses craintes, sa parole, très médiatisée, porte davantage que celle des autres et remet soudain sur le devant de la scène un sujet que l’on aurait pu croire réservé aux sphères de la « parascience ». Depuis quelques années, en effet, des voix sérieuses s’élèvent pour mettre en garde contre cette recherche de contact à tout prix car une civilisation avancée pourrait bien être… prédatrice ! De quoi faire regretter à Parmi ces voix, figure un autre grand vulgarisateur scientifique, l’Américain Michio Kaku, du département de physique du New York City College. Théoricien des cordes, il est persuadé de l’existence d’autres civilisations extraterrestres et s’est lancé dans la comparaison de leurs degrés d’avancement pour expliquer pourquoi aucune d’entre elles n’est encore venue nous rendre visite. Et, parmi les raisons évoquées, toutes ne sont pas rassurantes !

Si Stephen Hawking s’intéresse aux extraterrestres, c’est que cette fin d’année est placée sous leur signe au travers de diverses commémorations : la Nasa célèbre cinquante ans d’investigations en exobiologie, tandis que le programme Seti (Search of Extraterrestrial Intelligence) commémore, lui, le demi-siècle de la première tentative d’écoute du cosmos à la recherche de signaux éventuels. Cette dernière, baptisée Ozma, avait été menée par l’astronome américain Frank Drake, en 1960.

Pour l’occasion, l’observatoire de Green Bank (Virginie-Occidentale, Etats-Unis) où ces travaux furent réalisés, proposait cet automne une rencontre entre le public et ce mythe vivant de la discipline (3). A 79 ans, l’astronome est en effet considéré comme l’initiateur du programme Seti, même si, en 1959 déjà, deux physiciens de l’université Cornell (Etat de New York), Philip Morrison et Giuseppe Cocconi, avaient publié un article dans la revue Nature sur les moyens de communiquer avec d’autres civilisations galactiques.

La renommée de Frank Drake est surtout due à la fameuse « équation » qui porte son nom : elle fournit une estimation du nombre potentiel de civilisations extraterrestres, cet argument justifiant depuis le financement des programmes de recherche. Même si la Nasa s’est retirée de Seti en 1993, les fonds privés n’ont jamais manqué et ont permis la conception d’un nouveau spectromètre, Serendip V, monté en mai 2009 sur le radiotélescope d’Arecibo (Porto Rico) et géré par l’université de Berkeley (Californie). De même, d’ici à fin 2012, le radiotélescope Allen, financé en grande partie par Paul Allen, cofondateur de Microsoft, disposera de 350 antennes entièrement dédiées à la recherche de civilisations extraterrestres.

La fièvre qui s’est emparée depuis une quinzaine d’années d’une autre communauté, celle des chasseurs d’exoplanètes, explique également ce nouvel engouement pour les civilisations extraterrestres. Depuis la découverte en 1995 de la première planète autour d’une étoile autre que le Soleil, les astronomes ont progressé à pas de géant, relançant l’espoir de surprendre des traces de vie sur ces astres lointains. Tandis que les satellites Kepler de la Nasa et Corot du Cnes, le Centre national d’études spatiales français, dénichent actuellement des planètes de type terrestre, les futures missions se préparent même si le projet de mise en orbite de cinq télescopes d’observation spatiale Darwin, mené par l’ESA, l’agence spatiale européenne, vient d’être ajourné… Enfin, vers 2030, « de très grands télescopes terrestres, comme le SquareKilometer Array (SKA) dont on discute actuellement l’emplacement – en Afrique du Sud ou en Australie – permettront de détecter des structures géologiques ou des constructions vivantes à la surface de ces exoplanètes », prédit Jean Schneider, du Laboratoire univers et théories de l’observatoire de Meudon.

La question des extraterrestres taraudait déjà les Anciens, suscitant craintes et fantasmes. En un demi-siècle, les astronomes ont réussi à la mettre en équation, puis à élaborer une stratégie argumentée pour tenter de cerner ces autres tant recherchés. Aujourd’hui, la perspective que cette quête aboutisse distille de nouveau les craintes et remet au goût du jour la plus vieille des interrogations : s’ils existent, sont-ils à notre image ?

Azar Khalatbari
Sciences et Avenir
novembre 2010

LES AVIS DES EXPERTS, EXTRAITS:

Hubert Reeves, astrophysicien : « Comme Stephen Hawking, je pense que les extraterrestres existent. Mais ce n’est qu’une opinion gratuite, sans nulle preuve. Néanmoins, j’ai l’intuition qu’il y a dans l’Univers beaucoup de mondes habités à des stades différents de développement »

Jean Schneider, astronome à l’Observatoire de Paris : « […]. E.T. est une construction mentale, un concept, et nous lui attribuons une existence concrète. Or sur ce concept nous projetons notre humanité, notre matérialité et nos sentiments. »

Le dossier est à retrouver dans le numéro de novembre 2010 de Sciences et Avenir

(1) Into the Universe with Stephen Hawking, film produit par Discovery Channel
(2) avec Leonard Mlodinov, Bantam Press.
(3) www.nrao.edu/index.php/learn/gbsc/setimonth

http://www.sciencesetavenir.fr//actualite/espace/20101115...

 

NASA : Le soi-disant scoop révélé à la presse hier !

Encore une nouvelle manipulation de la Nasa pour faire dériver notre esprit vers la Voie lactée ou vers de soi-disant nouvelles découvertes astronomiques pour détourner notre attention de Nibiru et de son cortège d'astéroïdes qui sont encore plus proches de notre environnement cosmique que les découvertes que l'on nous propose de découvrir actuellement ! 

Un scoop qui n'en est pas un, puisqu'il s'agit de nous révéler la soi-disant découverte d'un jeune trou noir qui se serait formé dans notre voisinage cosmique, il y a 30 ans !

Le gag ! Ce trou noir a été découvert en 1979 par un astronome amateur. Voir l'article original sur le site de la NASA :

On se demande à quoi servent les instruments aussi sophistiqués de la NASA !
Nous n'accordons plus aucun crédit à la NASA !

Et  ils ont mis 31 ans avant de nous en parler ! Vous voyez où, la fraîcheur de cette découverte?

Ce qui prouve que ce trou noir n'est pas dangereux puisque ça fait au moins 31 ans qu'il existe, s
i l'on doit en croire, en prime, leur système de datation, dont on se demande sur quelles bases et données, ce système de datation de l'univers, pourrait reposer ?

L'Univers étant Eternel, en perpétuel mouvement et en perpétuelle mutation, de surcroît !

Aussi, permettez-vous de rigoler, quand le CERN annonce vouloir recréer les soi-disant conditions du Big Bang, lors de la création de l'Univers !

Nous ne sommes pas d'accord du reste avec cette théorie du Big Bang, car elle ne se limiterait pour nous qu'à la naissance de notre Galaxie et non pas de l'Univers.

Ils ont pris l'habitude de nous parler de la Terre et de notre système solaire, comme étant l'Univers. Or, l'Univers est constitué de milliards de Galaxies et bien sûr la nôtre serait née du néant ou serait un accident cosmique !

Idem pour l'église catholique qui prétend être une religion non pas terrestre mais Universelle, rien que ça ! "Catholique" venant du grec "katholikos", qui veut dire universel.

Vous voyez la Pape aller officier sur d'autres planètes ou galaxies, et prêcher dans le vide, puisqu'ils nous assurent tous que la vie extraterrestre n'existe pas !

Pourquoi faire l'église Universelle, dans ces conditions d'inexistence de vie ailleurs que sur notre planète ?

Et toujours rien, bien sûr, sur Nibiru et son cortège d'astéroïdes, pourtant découverte par l'astronome RS HARRINGTON, de l'US Naval Observatory, Washington DC 20392.

Sa découverte a été confirmée en  1988 dans The Astronomical Journal, Volume 96, Number 4. d'octobre 1988.

Les références par ce lien :
Nibiru ou la planète X, n'existe pas ?
http://www.lepouvoirmondial.com/archive/2009/11/13/nibiru...

La localisation de Nibiru en 1988 par l'astronome RS HARRINGTON, de l'US Naval Observatory - Washington DC 20392.
Parution dans " 
The Astronomical Journal, Volume 96, Number 4. d'octobre 1988."
http://www.lepouvoirmondial.com/media/00/00/842499384.pdf

Voici, le grand scoop dévoilé hier à la presse par la NASA !

Chandra X l'Observatoire de la NASA
Découverte d’un trou noir en train de naître

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La galaxie M 100 abrite la supernova SN 1979C, où réside un trou noir âgé de seulement 30 ans. Crédit : NASA/CXC/SAO/ESO/VLT/JPL-Caltech

Des chercheurs ont découvert un trou noir âgé de seulement 30 ans. Une occasion unique d'observer un monstre cosmique en train de se former.

Ce trou noir est le produit de la supernova SN1979C, dont l'explosion a été observée en 1979 dans la galaxie proche M100, à 50 millions d'années-lumière de la Terre.

Un trou noir trahi par les rayons X

Il a été mis en évidence grâce aux télescopes spatiaux Chandra, Swift, XMM-Newton et Rosat. Ces satellites ont repéré une émission constante de rayons X en provenance de SN1979C entre 1995 et 2007.

D'ordinaire, les nouveaux trous noirs sont trahis par un flash de rayons gamma (dit "sursaut gamma"). Un tel événement n'a pas été enregistré pour SN1979C. Pourtant, dès 2005, certains astronomes ont suggéré qu'un trou noir s'y cachait, mais que la lumière de ses jets ne parvenait pas à franchir les nuages d'hydrogène alentour, et donc à produire un sursaut gamma.

Trou noir ou étoile à neutrons ?

Les observations en X semblent confirmer cette théorie. Toutefois, elles pourraient également s'accorder avec une autre explication : une jeune étoile à neutrons (ou pulsar) émettant un puissant vent de particules à haute énergie réside au cœur de SN 1979C. Il s'agirait alors de la plus jeune étoile à neutrons connue, devant le pulsar du Crabe, âgé de 950 ans.

Ci-dessous, voir l'animation d'un trou noir en train de naître après une supernova:


Animation of Supernova Producing a Black Hole


Les résultats apparaîtront dans la revue nouvelle astronomie dans un document préparé par Patnaude, Loeb et Christine Jones du Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics. Centre de vol spatial de la NASA Marshall à Huntsville, en Alabama. qui gère le programme de Chandra de l'Agence Science Mission à Washington. L'Observatoire fédéral de radioastrophysique Smithsonian contrôle les opérations de science et de vol de Chandra de Cambridge.

Pour plus d'informations sur Chandra, y compris les images et autre multimédia, visitez :

http://Chandra.Harvard.edu

 
Trent Perrotto. 202-358-0321
Siège social, Washington
Trent.j.perrotto@NASA.gov

Janet Anderson, 256-544-6162
La NASA Marshall Space Flight Center, en Alabama.
Janet.L.Anderson@NASA.gov

Megan Watzke 617-496-7998
Chandra X Center, Cambridge, Mass.
m.Watzke@CFA.Harvard.edu

 

NASA : Un trou noir âgé d'une trentaine d'années. Un scoop qui date de 31 ans !

Ils se moquent de qui ? Et  31 ans pour accoucher de cette découverte ?


Un trou noir âgé d'une trentaine d'années
 
Créé le 16.11.10 à 12h49 -- Mis à jour le 16.11.10 à 12h49
Cliché du trou noir âgé d'une trentaine d'années diffusé par la Nasa le 15 novembre 2010.

Cliché du trou noir âgé d'une trentaine d'années diffusé par la Nasa le 15 novembre 2010. AFP PHOTO - NASA

ESPACE : Cette découverte est une occasion unique d'assister au développement précoce de ce type d'objet...

Un bébé trou noir. C'est ce qu'ont découvert les instruments de l'observatoire spatial Chandra, a annoncé la Nasa lundi. Ce trou noir, situé dans la galaxie M100, c'est-à-dire à 50 millions d'années-lumière de la Terre, ne serait pas âgé de plus d'une trentaine d'années.

Selon les scientifiques, qui publient les résultats de ce cette découverte dans dans the New Astronomy journal, il s'agit d'une occasion unique d'assister au développement précoce de ce type d'objet. L'étude du nouveau trou noir permettra peut-être également, de mieux comprendre la fin et l'explosion des étoiles massives, un phénomène appelé supernova qui peut mener à la création de trous noirs ou d'étoiles à neutrons.

C. F.
 

14/11/2010

Des perles de gaz dans une nébuleuse planétaire

Le 12 novembre 2010 à 08h12

Par Jean-Baptiste Feldmann, Futura-Sciences

C'est dans la constellation de la Flèche que se trouve l'étonnante nébuleuse du Collier © Romano Corradi/IAC/IPHAS
C'est dans la constellation de la Flèche que se trouve l'étonnante nébuleuse du Collier © Romano Corradi/IAC/IPHAS

Curiosité céleste découverte récemment, la nébuleuse du Collier offre un nouvel exemple de l'extrême diversité des nébuleuses planétaires.

Leur nom est trompeur : les nébuleuses planétaires n'ont rien de commun avec les planètes. Leur nom remonte au XVIIIe siècle, quand on découvrit leur aspect lumineux et vaguement circulaire dans des télescopes de piètre qualité. On sait maintenant qu'elles sont les restes d'étoiles agonisantes. Quand des étoiles de masse assez semblable à celle du Soleil ont brûlé leur hydrogène et leur hélium, leur cœur devient une naine blanche et les couches externes sont expulsées sous forme d'une bulle gazeuse qui se dilate dans l'espace. C'est cette bulle illuminée par le rayonnement de la naine blanche que nous observons.

Plus on étudie les nébuleuses planétaires et plus on est frappé par leur diversité. Dumbbell, vingt-septième objet du catalogue Messier, est souvent comparée à un trognon de pomme entouré de filaments. Pour M 97, c'est une tête de hibou qui attend l'observateur : deux jets de gaz ont creusé de sombres cavités dans la coquille de la nébuleuse. Chez NGC 2818 le télescope Hubble a révélé des extensions qui évoquent les pinces d'un lucane cerf-volant. Quant à Iras 23166+1655, elle n'a rien trouvé d'autre pour se distinguer que de ressembler à une spirale. On croyait avoir tout vu chez ces nébuleuses. Erreur...

Un collier de perles célestes

Le projet Iphas est dédié à l'étude du plan de notre galaxie en H alpha, une raie caractéristique de l'hydrogène ionisé, qui est centrée sur 656,3 nanomètres. C'est le télescope anglais Isaac Newton (INT) qui est chargé de la collecte des images depuis l'île de la Palma, aux Canaries, sur un site qui abrite également l'observatoire du Gran Tecan. C'est en sondant la constellation de la Flèche que ce télescope a découvert une étonnante nébuleuse planétaire distante de 15.000 années-lumière. Numérotée IPHASXJ194359.5+170901, elle porte le nom évocateur de nébuleuse du Collier. Dans son brillant anneau de gaz qui mesure la moitié d'une année-lumière, on observe en effet des bulles de gaz lumineuses qui évoquent des perles.

L'explosion stellaire à l'origine de cette parure céleste remonte à 5.000 ans. Dans l'image ci-dessous en fausses couleurs, le résultat se traduit par un anneau de gaz bleu (hydrogène ionisé) et vert (oxygène), ainsi que par deux jets gazeux symétriques dont on observe l'extrémité rouge (azote) à égale distance de la nébuleuse (à 11 heures et 5 heures si on imagine que la nébuleuse est le centre d'une grande horloge). Outre ses perles claires, sortes de grumeaux de gaz qui ne se mélangent pas avec le reste de la coquille gazeuse, la nébuleuse du Collier offre une autre particularité : l'objet central qui en est le géniteur est en fait une étoile binaire dont les astronomes ont calculé que les deux membres tournent autour d'un centre de gravité commun en 1,16 jour.

FUTURA SCIENCES