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27/09/2015

La France a mené ses premières frappes en Syrie contre le groupe Etat islamique

Provocation à la guerre de la Russie par la France/Israël dans un communiqué officiel de l'Elysée !

Les frappes de la France et des membres de la coalition criminelle en Syrie, sont considérées comme étant illégales au regard du Droit International ! Aucune frappe ne peut se faire sur un pays étranger sans l'accord de son président qui doit en informer l'armée régulière de son pays !

Le vendu sioniste a décidé à l'encontre des demandes de Poutine de laisser Assad à son poste et de laisser le peuple lui-même décider du maintien de leur Président, pour insister au profit des US/Israël à le faire remplacer par l'un de leur pion sioniste qui permettrait de faire avancer le projet du Grand Israël et du Grand Moyen Orient !

Attendons-nous à des réactions de Moscou face à cette ingérence de la France qui renforce les positions des mercenaires de l'EI payés par les US/Sionistes et Rothschild en Syrie, la Russie étant l'alliée de la Syrie depuis 50 ans !

Hollande et sa clique de sionistes nous entraînent volontairement vers la 3ème guerre mondiale contre la Russie ! Il faut bien favoriser le projet d'Israël et des USA pour créer leur Grand Moyen Orient et leur Grand Israël !

Le général Dunford nouveau plus haut responsable militaire américain

Pourquoi Israël craint-il la présence militaire russe, en Syrie ?

 

La France a mené ses premières frappes en Syrie contre le groupe Etat islamique

C'est ce qu'annonce l'Elysée dans un communiqué publié ce dimanche.

Un avion Rafale décolle pour des vols de reconnaissance en Syrie en vue de frappes aériennes contre des positions de l'Etat islamique, le 8 septembre 2015.

Par Francetv info avec AFP et Reuters

Mis à jour le 27/09/2015 | 09:03 , publié le 27/09/2015 | 08:20

Après deux semaines de vols de reconnaissance menés par l'armée de l'air, la France a réalisé ses premières frappes aériennes en Syrie contre le groupe Etat islamique, annonce l'Elysée dans un communiqué, dimanche 27 septembre.

Les frappes ont été décidés "sur la base de renseignements collectés au cours des opérations aériennes engagées depuis plus de deux semaines, dans le respect de notre autonomie d'action, en coordination avec nos partenaires de la coalition", écrit la présidence de la République. L'annonce de ces premières frappes intervient alors que François Hollande est à New York, dimanche et lundi, pour la 70e Assemblée générale de l'ONU.

Une transition associant éléments du régime et opposition 

Le président français avait ouvert la voie à des frappes françaises en Syrie contre l'EI, le 7 septembre, tout en excluant une intervention terrestre. Considérant cependant que "le chaos syrien doit trouver une réponse globale" et que "les populations civiles doivent être protégées contre toutes les formes de violences, celles de Daech et des autres groupes terroristes, mais aussi contre les bombardements meurtriers de Bachar el Assad", l'Elysée estime que "plus que jamais, l'urgence est à la mise en place d'une transition politique".

La France souhaite travailler activement à la réalisation de cette transition, avec l'ensemble des acteurs impliqués. Elle associerait notamment "des éléments du régime et de l'opposition modérée", poursuit le communiqué.

 

Pourquoi Israël craint-il la présence militaire russe, en Syrie ?

Y-a-t-il de quoi s'arracher les cheveux pour Netanyahu?

Y-a-t-il de quoi s'arracher les cheveux pour Netanyahu?

IRIB- Le régime israélien craint que le renforcement de la présence militaire russe, en Syrie, n’ait un effet négatif, sur ses systèmes militaires et défensifs, jusqu’à les rendre inutiles et inefficaces.

Le site d’informations et d’analyses israélien, Walla, a publié une analyse, sur les craintes du régime de Tel-Aviv, par rapport à l’installation d’armements et d’équipements militaires sophistiqués russes, en Syrie.

Walla a ajouté : «La délégation israélienne, présidée par le Premier ministre Netanyahu, s'est rendue, à Moscou, pour s’entretenir avec les autorités russes. Le chef d’état-major de l’armée israélienne a accompagné Benyamin Netanyahu, pendant ce voyage. Cela indique que les pourparlers avec les autorités russes sont très sensibles et portent sur la sécurité des frontières du Nord d’Israël. Cette sensibilité augmentera, quand on sait que la Russie développe sa présence, sur le territoire syrien, pour se battre contre les membres de Daech».

Citant des sources proches des services de sécurité d’Israël, le site Walla estime que l’une des inquiétudes de Tel-Aviv est liée à la possibilité de l’installation de systèmes d’alerte, en Syrie, par l’armée russe.

L’armée russe aurait installé, récemment, un système d’alerte, en Syrie, et aurait obtenu des informations importantes concernant les mouvements et les manœuvres des militaires israéliens, dans le Nord de la Palestine occupée. Après la révélation de cette nouvelle, une source israélienne a fait entendre que le gouvernement de Tel-Aviv s’est dit prêt à négocier avec les responsables militaires russes. Dans ce cadre, les adjoints des chefs d’état-major des armées russe et israélienne se rencontreront, dans deux semaines.

Walla a ajouté que le gouvernement américain a compris, quant à lui, qu’il n’y a pas d’autre chose à faire que d’essayer de faire les coordinations nécessaires avec la Russie, sachant que Washington ne pourra plus peser sur la décision du Kremlin.

L’inquiétude principale des commandants militaires israéliens vient du fait que, dans un proche avenir, les systèmes très sophistiqués que les Russes ont installés, en Syrie, pourront affecter les systèmes radar d’Israël, et créer des interférences, pour perturber les systèmes de télécommunication, en Palestine occupée. Les nouvelles installations des Russes pourront viser, directement, des systèmes d’alerte et de contrôle des Israéliens.

Le renforcement de la présence de la marine russe, en Méditerranée orientale, est une autre source d’inquiétude, pour les dirigeants du régime sioniste, notamment, en ce qui concerne les mesures que les Russes pourront prendre, pour perturber les opérations de l’armée israélienne, pour collecter des informations. En outre, une présence renforcée de la marine russe, dans cette région, réduira la marge de manœuvre de la marine israélienne, dont l’une des missions principales est de collecter les informations nécessaires, dans le domaine de la sécurité. Pire encore, la survenance d’affrontements éventuels entre les forces militaires russes et israéliennes.

A ce propos, une source militaire russe a estimé que la Russie et Israël ont un intérêt commun, c’est-à-dire, la lutte contre les groupes terroristes extrémistes, dans la région, et que les dirigeants du régime sioniste doivent investir, dans ce domaine, afin d’empêcher une confrontation avec Moscou. Pour le moment, les experts israéliens estiment que l’armée russe préfère, pour le moment, gérer le combat contre Daech, en comptant sur les capacités de son armée de l’air, sans intervenir, directement, dans les combats, en Syrie.

En revanche, les éléments de Daech, qui sont présents, aux alentours de Damas, et essaient de se rapprocher des zones côtières de la Syrie, pourront essayer d’infliger des dégâts aux forces armées russes, en Syrie.

Les dirigeants israéliens s’inquiètent d’une autre chose, aussi : les experts militaires russes sont, régulièrement, en contact avec les experts militaires syriens, iraniens et du Hezbollah libanais, c’est-à-dire, les forces qu’Israël considère comme ses ennemis.

 

25/09/2015

Daesh, la nouvelle armée secrète de l’OTAN ?

Excellent article sur le site de Michel Collon, Journaliste d'investigation.

Daesh, la nouvelle armée secrète de l’OTAN ?

Kendal Manis

24 septembre 2015

Quelles relations entretiennent les Etats-Unis avec Daesh ? Un rappel historique des méthodes ambiguës de l'OTAN et la mise en perspective de la guerre contre le terrorisme soulèvent bon nombre de questions. Sans verser dans la théorie du complot simpliste, cet article nous rappelle que les grandes puissances n'ont pas de principes, seulement des intérêts. A compléter par l'analyse des causes profondes qui, tant en Occident qu'au Moyen-Orient, ont rendu possible l'accomplissement de cette stratégie du chaos. (IGA)

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À l’aube du XXIème siècle, les attentats du 11 septembre à New York commis par le mouvement Al-Qaïda ont marqué un tournant historique irréversible bouleversant profondément les relations internationales. Plus récemment, les attentats qui ont frappé la France les 7 et 9 janvier 2015 ont remis à jour une des questions politiques les plus épineuses à laquelle sont confrontées les État-nations et les populations civiles qui en sont les premières victimes : le terrorisme islamiste, officiellement ennemi numéro un de l’Occident après la chute du bloc soviétique.

Depuis 2001, des organisations similaires ou proches d’Al-Qaïda ont éclos partout à travers le monde, mettant des régions entières à feu et à sang. D’Afrique—Al-Qaïda au Maghreb islamique, Boko Haram, Al-Shabab—jusqu’au Moyen-Orient—l’Etat Islamique en Irak et au Levant, Al-Nousra—, les forces militaires, les techniques de propagande, les réseaux de recrutement ainsi que les ressources financières de ces mouvements transnationaux affichent une progression inexorable contre laquelle les États sembleraient avoir du mal à résister.

Depuis les attentats du World Trade Center, le « monde libre » serait face à une menace d’envergure diffuse et imprévisible. Le président américain Bush parlait d’un « axe du mal » (1) contre lequel il fallait à tout prix lutter, tandis que la théorie du choc des civilisations (2) était érigée en grille de lecture légitime des relations internationales par les dirigeants politiques et les médias. Nous serions dans une guerre opposant la civilisation, incarnée par l’Occident, à la barbarie et l’obscurantisme de l’Orient musulman. Cette vision du monde réductrice marquée par un orientalisme contemporain (3) permet l’éclosion de représentations schématiques qui influencent bon nombre d’individus.

L’inconscient collectif est marqué par l’idée d’une incompatibilité quasi naturelle entre l’Islam et l’Occident et de la crainte d’une menace terroriste de « barbus » qui veulent imposer partout la charia. En témoigne la progression des partis d’extrême-droite islamophobes en Europe.

Quelles sont les raisons de la montée en puissance fulgurante de ces organisations qui ont comme mode d’action la violence politique ? À l’heure où le terrorisme est une préoccupation mondiale, comprendre les mouvements armées islamistes suppose une analyse de leur genèse, c’est-à-dire une étude des premières organisations de ce type dans l’histoire moderne afin de découvrir les conditions de leur apparition, leur soutien et leur objectif.

Le secret politico-militaire le mieux gardé du XXème siècle a été révélé pour la première fois en 1990 lorsque le premier ministre italien dévoila l’existence d’une unité paramilitaire secrète liée à l’OTAN, nommée « Gladio ». Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Washington et Londres ont formé par le biais de leur services secrets un ensemble d’armées non conventionnelles et souterraines destinées à lutter contre les forces politiques de gauche. L’ancien général nazi Reinhard Gehlen a été chargé de mettre sur pied un réseau composé d’éléments d’extrême-droite dans le but de combattre par les moyens illégaux l’avancée idéologique et potentiellement militaire des Soviétiques. Il est l’instigateur des cellules terroristes secrètes Stay-Behind (4). Exerçant dans chacun des seize pays de l’OTAN ainsi que dans quatre pays neutres (Suède, Finlande, Autriche, Suisse), ces armées anticommunistes, qui agissaient à l’insu des parlements et des populations civiles, recrutaient entre autres leurs membres parmi les collaborateurs de Vichy et les monarchistes en France, les fascistes et les mafieux en Italie, les nazis en Allemagne (5) , ainsi que les ultra-nationalistes et islamistes en Turquie.

Toute doctrine et idéologie pouvant détourner les peuples de la lutte des classes et les nations des velléités souverainistes étaient soutenues et promues. Parmi elles, le nationalisme agressif (6) en Europe de l’Ouest ainsi que le fondamentalisme religieux au Moyen-Orient étaient des armes redoutables.

Durant la guerre froide, l’islamisme a été érigé par la Maison Blanche en alternative à la gauche et au nationalisme arabe qui revêtait un caractère socialiste et souverainiste (7) . Le terrorisme islamiste a été promu par les États-Unis en Turquie en 1978 lors du massacre anti-communiste de Maras, et à plus grande échelle deux ans plus tard en Afghanistan dans la guerre contre l’Union Soviétique. Avec le fiasco au Vietnam, l’occupation au sol d’un pays étranger était devenue trop impopulaire pour la Maison-Blanche qui a alors changé de stratégie. Plutôt que d’envoyer leurs propres soldats et voir leur image s’écorner au niveau national et international, jouer subtilement la carte de l’ingérence en s’appuyant sur des entités locales par le biais d’opérations spéciales clandestines se révélait être une option privilégiée pour les dirigeants américains. Ainsi, le premier mouvement djihadiste moderne transnational a vu le jour sous l’impulsion des Etats-Unis, par le biais de leurs alliés comme l’Arabie saoudite (8) , dictature intégriste à leur solde, qui mobilisa via ses réseaux de mosquées plus de 35 000 moudjahidines venus des quatre coins du monde, et particulièrement d’Europe. À leur tête un certain Ben Laden, proche collaborateur de la CIA. Ceci n’est plus un secret pour personne diront certains, à juste titre, sachant qu’Hillary Clinton reconnaît elle même que ce sont les USA qui ont créé Al-Qaïda (9).

Sous la houlette de l’OTAN, au mépris des droits de l’Homme et de la démocratie, des organisations armées secrètes ont été formées, mais qu’est-ce qui nous prouve qu’il n’en existe plus aujourd’hui ? Quant est-il de Daesh ? Pour savoir qui est derrière cette organisation, il suffit de voir les intérêts de qui elle sert et qui la soutient.

L’Iran, qui est le plus grand ennemi du couple Israël-Arabie saoudite au Moyen-Orient, voit ses deux principaux alliés de la région, à savoir l’Irak et la Syrie, se faire littéralement envahir par l’organisation djihadiste. Daesh combat tous les ennemis de l’Occident : le gouvernement syrien, le Hezbollah libanais, le Hamas palestinien (10) , ainsi que la branche syrienne du PKK (YPG-YPJ), grand ennemi de la Turquie.

Il faut également avoir à l’esprit que les parrains du terrorisme islamiste - l’Arabie saoudite et le Qatar - sont de fidèles alliés de l’Occident. Au regard du rapport des pouvoirs, les États-Unis, première puissance économique (11) et militaire au monde, ont incontestablement les moyens de faire pression sur ces nations-amies afin qu’elles arrêtent de financer le terrorisme. Mais force est de constater qu’aucune politique concrète de fond n’est menée dans ce sens.

La Turquie, qui est membre de l’OTAN et qui par conséquent ne peut conduire une politique étrangère allant à l’encontre des intérêts des pays de l’alliance, est aujourd’hui le point de passage principal des djihadistes vers la Syrie, et soutient massivement les « rebelles » de l’ASL ou les terroristes d’Al-Nosra et de Daesh (12) en leur fournissant une aide logistique et militaire (13) , notamment des armes, des camps d’entrainement à Gaziantep et Hatay, et des soins dans les hôpitaux (14).

Fait qui peut paraître « paradoxal » ou totalement incroyable, Israël soigne des djihadistes du Front Al-Nosra sur son territoire (15) et empêche toute progression de l’armée syrienne en bombardant les positions de celle-ci. Dans un article publié sur Le Figaro, Roland Hureaux met au jour la duplicité de la politique étrangère française : « Inutile de dire que nos armes et notre appui logistique sont allés exclusivement aux djihadistes, en particulier au Front al-Nosra, nouveau nom d’al-Qaida, dont les différences avec Daesh sont bien minces. Les mêmes qui enlèvent ou massacrent les chrétiens - et d’autres. La soi-disant Armée syrienne libre qui, disait-on , était l’objet de notre sollicitude demeure un fantôme - et un alibi pour aider les islamistes » (16) . En septembre 2014, on a appris de la bouche de l’ambassadrice de l’Union européenne en Irak, Mme Jana Hyboskova, que « plusieurs membres de l’UE ont acheté du pétrole non-raffiné à l’EIIL » (17).

Il semblerait que l’Occident réutilise la méthode afghane des années 1980 de guerre par procuration, c’est-à-dire de guerre par intermédiaire. Alors comment expliquer les bombardements de la « coalition anti-Daesh » ? A-t-elle une crédibilité ? En réalité, les Etats-Unis jouent subtilement sur deux tableaux à la fois, voulant à tout prix alimenter le complexe industrialo-militaire (18) qui pèse beaucoup dans leur économie (19) et préserver leur « identité de rôle » (20) aux yeux de l’opinion publique internationale, celle de défenseur de la liberté et de la démocratie. Ne frappant pas le coeur de l’organisation (Raqqa) et ayant une portée très limitée, ces frappes sporadiques ont comme seule finalité de feindre la guerre contre l’EI, ce qui sert dans le même temps celle-ci dans sa rhétorique de propagande anti-occidentale, permettant le recrutement de militants (21) .

Il y a récemment des informations inédites qui ont vu le jour dans des médias de masse qu’on peut difficilement accuser de conspirationnistes. Dans un reportage sur France 2 (22) se basant sur les dires de Mike German, agent spécial pendant 25 ans ayant démissionné, on apprend que le FBI a poussé des musulmans à commettre des attentats terroristes : « L’agence attirerait des musulmans dans ses filets à l’aide d’agents infiltrés qui vont les pousser à faire l’apologie d’actes de terrorisme. Dans ces cellules identifiées par l’agence, ni armes, ni ressources, ni complot avant l’arrivée de ces informateurs (agents secrets), prêts à souffler mot pour mot à leurs contacts les délits pour lesquels ils seront condamnés. L’ancien agent explique à la journaliste Virginie Vilar la méthode mise en place par le FBI, prêt à fournir des armes, de l’argent ainsi que le plan de l’attaque. Pour lui, "c’est de la fabrication d’affaires". C’est aussi la conclusion d’un rapport de l’ONG Human Rights Watch publié le 21 juillet 2014 » . (23)

Il semblerait que cette tactique soit aussi employée en France. Le journal Le Point, qu’on peut encore moins qualifier d’adepte de la théorie du complot, titre le 7 juin 2012 : « Mohamed Merah travaillait pour les RG » (24). On apprend dans cette affaire que Merah a été envoyé au Pakistan, en Afghanistan et en Syrie par un « ami » qui se révèle être en fait un agent des services français, qui l’a poussé à la radicalisation. On peut alors avoir des interrogations légitimes sur les attentats de Charlie Hebdo et le rôle des services secrets français.

Hier la CIA créait de « faux mouvements de gauche qui se livraient à des exactions et des actes condamnables uniquement pour faire croire à la population, que ces actes terroristes étaient l’oeuvre de la gauche » (25) . Aujourd’hui, les services occidentaux le feraient-ils avec les islamistes, pour stigmatiser les musulmans vivant sur leur territoire ? L’organisation État Islamique serait-elle la nouvelle armée secrète de l’OTAN ayant pour but d’affaiblir à terme l’Iran ? Le terrorisme djihadiste aurait-il pu être aussi puissant sans le soutien des alliés de l’Occident ? Al-Qaïda et les organisations de ce type constitueraient-ils des prétextes pour envahir des pays (Irak, Afghanistan), des instruments pour mener des guerres par procuration (Lybie, Syrie, Yémen), au niveau domestique des justifications aux lois liberticides, des moyens de stigmatisation et d’exclusion permettant de se débarrasser de la « racaille » partant servir de chaire à canon, et de détourner l’attention du public des vrais problèmes sociaux (chômage, crise économique) en désignant des bouc-émissaires ? Tous les éléments entre nos mains tendent à répondre à ces question par l’affirmative.

Si par hasard, certains ne sont toujours pas convaincus, résumons : les Etats-Unis ont créé dans le passé des « organisations de l’ombre » pratiquant le terrorisme, ils ont formé le premier mouvement armé islamiste transnational, leurs alliés-clients, la Turquie, l’Arabie-Saoudite, le Qatar financent les djihadistes, Israël les soigne, la France les arme, des pays de l’Union Européenne leur achète du pétrole, et des attentats terroristes sont commis en territoire occidental par des individus radicalisés et armés par ces mêmes services secrets. Pour ceux qui crient à la thèse « complotiste », rappelons que les complots font partie du répertoire d’action des services de renseignement. C’est leur métier.

« Comment la prétendue coalition contre les égorgeurs serait-elle crédible, alors que, pour des raisons différentes, beaucoup de ses membres ont partagé avec eux (et partagent encore pour certains), des intérêts stratégiques, politiques, économiques ? » (Charb, directeur de Charlie Hebdo)

Kendal Manis est l’auteur du mémoire de recherche « Maras 78’ : terrorisme américano-islamiste en Turquie ».

Pour plus d’information :
 

Source : Investig’Action

Notes :

1. RIGAL-CELLARD Bernadette, « Le président Bush et la rhétorique de l’axe du mal », Études 9/2003 (Tome 399) , p. 153-162

2. HUNTINGTON Samuel, Le Choc des Civilisations, Paris, Odile Jacob, 1997, 402 pages.

3. SAID Edward, L’orientalisme. L’orient créé par l’occident, Paris, Seuil, 2005, « Introduction », 456 pages

Voir aussi Edward Said on Orientalism, [Consulté le 12/12/2014], disponible à l’adresse : https://www.youtube.com/watch?v=fVC...

4. TUNC Aziz, Maras Kiyimi Tarihsel Arka Plani ve Anatomisi, Istanbul, Belge Yayinlari, 2011, p.119

5. Le responsable de la Gestapo Klaus Barbie a été recruté par la CIA. GANSER Daniele, Les armées secrètes de l’OTAN, Plogastel, Demi-Lune, 2005, p.262

6. Il faut faire une distinction entre le nationalisme agressif, qui a un caractère raciste, et le nationalisme défensif, qu’on peut qualifier de « patriotique ».

7. COLLON Michel, LALIEU Grégoire, La Stratégie du Chaos, Impérialisme et Islam, Investig’action, 2014, p.275

8. LALIEU Grégoire, Entretiens avec Mohammed Hassan, Jihad Made In USA, Bruxelles, Investig’Action, p.222

9. Hillary Clinton : ’We Created al-Qaeda’ [Consulté le 27/03/2015], disponible à l’adresse : https://www.youtube.com/watch?v=WnL...

10. rfi, Syrie : le groupe EI envahit le camp de Yarmouk, proche de Damas [en ligne], 1er avril 2015,[Consulté le 18/04/2015]. Disponible à l’adresse : http://www.rfi.fr/moyen-orient/2015...

11. En PIB par habitant.

12. La frontière entre ces différents mouvements est poreuse. En septembre 2013, plus de 40 000 hommes membres de l’ASL font défection pour intégrer le Front Al-Nosra. Georges Mabrunot, Le Figaro, Syrie : des rebelles modérés rejoignent le camp des islamistes radicaux [en ligne], 26 septembre 2013, [Consulté le 29/03/2015]. Disponible à l’adresse : http://www.lefigaro.fr/internationa...

13. Hélène Sallon, Le Monde, L’étrange soutien de la Turquie aux réseaux djihadistes de Syrie [en ligne], 24 janvier 2014, [Consulté le 18/04/2015]. Disponible à l’adresse : http://www.lemonde.fr/europe/articl...

14. Une vidéo de la chaîne de télévision turque IMC montrent la connivence entre les militants de DAESH et les soldats de l’armée turque à la frontière turquo-syrienne. Les soldats laissent passer les jihadistes vers la Syrie. IŞİD’in sınırın sıfır noktasından geçişi İMC TV kameralarında (1), [Consulté le 23/01/2015], disponible à l’adresse : http://www.dailymotion.com/video/x2... Voir aussi : Nouvelle preuve de collaboration d’Erdogan avec Daesh, [Consulté le 23/01/2015], disponible à l’adresse : https://www.youtube.com/watch?v=oIf...

15. i24 News, Israël soigne des djihadistes d’Al-Qaïda blessés en Syrie (Wall Street Journal) [en ligne],14 mars 2015. [Consulté le 12/04/2015]. Disponible à l’adresse : http://www.i24news.tv/fr/actu/inter...

16. Roland Hureaux, Syrie : l’incompréhensible politique étrangère de la France, [en ligne], 18 août 2015, [Consulté le 26/08/2015]. Disponible à l’adresse : http://www.lefigaro.fr/vox/monde/20...

17. L’Humanité, Des pays de l’Union européenne achètent du pétrole aux barbares, [en ligne], 25 septembre 2014, [Consulté le 26/08/2015]. Disponible à l’adresse : http://www.humanite.fr/blogs/des-pa...

18. Si on adopte une analyse de la politique étrangère des États-Unis par les processus organisationnels, théorisé par Graham Allison. BRAILLARD Philippe, Théories des Relations Internationales, Paris, PUF, 1977, « Modèles concep-tuels et la crise des missiles de Cuba », pp.172-196.

19. « Dans les mois qui ont suivis l’annonce d’Obama sur le bombardement des positions de l’État islamique, les cours de l’action Lockheed ont grimpé de 9,3%, ceux de General Dynamic de 4,3% et ceux de Rayteon et de Northrup Grumman de 3,8% ». LALIEU, Entretiens avec Mohammed Hassan, Jihad Made In USA, p.229

20. WENDT Alexender, « Anarchy is what States Make of it : The Social Construction of Power Politics », International Organiszation, n°46 (2), 1992, pp 391-425

21. JULES Alain, ETAT ISLAMIQUE. Bachar al-Assad : l’Etat islamique s’est renforcé grâce aux raids US [en ligne], 30 mars 2015. [Consulté le 12/04/2015]. Disponible à l’adresse : http://allainjules.com/2015/03/30/e...

22. Virginie Vilar, France 2, VIDEO. Le FBI accusé de fabriquer de faux complots terroristes [Publié le 13/02/2015], disponible à l’adresse : http://www.francetvinfo.fr/replay-m...

23. L’express, Le FBI a poussé des musulmans à commettre des attentats selon Human Rights Watch, [en ligne], 21 juillet 2014, [Consulté le 03/02/2015]. Disponible à l’adresse : http://www.lexpress.fr/actualite/mo...

24. Armel Méhari et Aziz Zemouri, Le Point, Mohamed Merah travaillait pour les RG [en ligne], 7 juin 2012, [Consulté le 01/03/2015]. Disponible à l’adresse : http://www.lepoint.fr/societe/merah... Voir aussi : Mohamed MERAH était un agent des services français selon l’avocate de sa famille… [Consulté le 24/04/2015], disponible à l’adresse : https://www.youtube.com/watch?v=Ej4...

25. GANSER Daniele, Op. Cit., p.226

 


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Claude Goasguen: La France arme les terroristes en Syrie / Daech

Voilà comme cela nous savons où part l'argent des Français et des Européens pour financer les guerres et les mercenaires de l'EI, d'Al-Qaïda et d'El Nosra pour soutenir les guerres idéologiques des US/Sionistes grands promoteurs du Nouvel Ordre Mondial et de la création du Grand Israël et du Grand Moyen Orient !

Alors Français et Européens quand vous vous plaignez de devoir payer pour soutenir les réfugiés et les exilés chez vous, adressez-vous à vos gouvernements terroristes qui soutiennent leurs mercenaires de partout où ils se trouvent, dans les pays du Moyen Orient, d'Afrique et d'ailleurs pour s'emparer de leurs richesses et placer leurs pions démoniaques !

Virons-les du gouvernement purement et simplement, ça suffit d'être les complices des crimes organisés dans le monde contre des innocents, avec notre argent !

 

Claude Goasguen: La France arme les terroristes en Syrie / Daech

Député Français : http://claudegoasguen.fr/

Ajoutée le 28 juil. 2015

Claude Goasguen: La France arme les terroristes en Syrie / Daesh
L'etat islamique

La France arme les terroristes "démocrates" en Syrie
ÉNORME… La France arme les terroristes en Syrie et c’est officiel
Voilà. Merci à Goasguen qui, sur la LCP c’est donc on ne peut plus officiel, l’explique face à un adversaire atterré par ce moment de vérité puisqu’il répétera comme un mantra la seule chose qu’ils savent articuler dans ces cas c’est à dire leur célèbre « vous ne pouvez pas dire ça » qui se traduit par un « il est interdit de dire cela publiquement vous le savez très bien, lavons notre petit linge sale en famille sur le dos du peuple ».


Lutte contre l’EI: l’initiative russe bloquée par les USA

La Russie vient encore de découvrir un nouveau pot aux roses !

Voilà comment les criminels internationaux dont l'ONU trompent les peuples en englobant tous les mercenaires sous l'identité unique "d'Al-Qaïda" et mercenaires payés par les US/UE/Sionistes/Turquie/Arabie Saoudite pour faire régner la terreur dans les pays du Moyen Orient et d'Afrique pour monter leur business et exploiter les richesses des pays exploités au profit des US/Sionistes, Israël et de la Turquie, ce qui leur permet notamment de passer du statut d'importateur à celui d'exportation de pétrole, comme ceci semble être devenu le cas pour Israël ! 

C'est donc une affaire qui roule puisque très lucrative qui leur permet de piller tranquillement les peuples sans qu'ils n'y voient que du bleu et qu'ils ne demandent aucun compte car on ne peut pas demander de comptes aux terroristes !

Du reste si nous décomposons les deux lettres de l'EI, nous obtenons : E = Etats-Unis et I = Israël !

Mais comme les USA sont tenus par le lobbie sioniste AIPAC et que la majorité des membres du congrès sont sionistes, c'est du pareil au même ! Nous avons la même entité supposément séparée en deux au regard du monde !

A réfléchir !

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Lutte contre l’EI: l’initiative russe bloquée par les USA

19:24 24.09.2015

Des combattants du groupe terroriste Etat islamique

Le groupe terroriste l’Etat islamique est présent dans la liste noire du Conseil de sécurité de l’Organisation des nations unies comme un des noms d’Al-Qaïda en Irak. La Russie proposait de remettre l’EI directement dans cette liste, mais cette initiative est bloquée par les Etats-Unis.

Malgré le fait que les Etats-Unis bloquent l'initiative russe de placer directement l'EI dans la liste des sanctions, Moscou continuera à soulever cette question, a déclaré le directeur du département des nouveaux défis et menaces du ministère russe des Affaires étrangères Ilya Rogatchev, dans un entretien pour RIA Novosti.

"Personne ne considère ça comme un secret, l'EI est une structure autonome qui se présente dans une certaine mesure comme un concurrent d'Al-Qaïda", souligne M.Rogatchev.

Selon lui, les propositions russes sur l'EI sont bloquées par les membres occidentaux du Conseil de sécurité, notamment les Etats-Unis, sous différents prétextes, et ces pays estiment que l'EI est Al-Qaïda en Irak sous un autre nom, et qu'il s'agit donc d'une nouvelle étape dans le fonctionnement du groupe terroriste Al-Qaïda.

"Nous estimons que les Américains disent cela seulement pour une raison: l'intention de montrer que ce renforcement de la puissance de l'EI, ses succès récents n'ont aucun lien avec le fait que l'Occident, notamment les Etats-Unis, n'ont pas porté attention à l'évolution de l'opposition au gouvernement de Bachar el-Assad, et que des ressources considérables ont été saisies par les extrémistes", déclare le responsable russe.

Selon lui, une telle attitude des pays occidentaux constitue une posture politique qui n'a quasiment rien à voir avec la lutte antiterroriste.