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04/11/2014

« Les premières difficultés pour les contrats d’assurance vie fonds euros… »

Allez, le pillage des économies des épargnants, commence !

Sans compter que Les investisseurs américains abandonnent la France, qu'Il va falloir sauver à nouveau l’auto !! Rechute du marché automobile français en octobre, et que le concours organisé par la BCE tourne mal

 

« Les premières difficultés pour les contrats d’assurance vie fonds euros… »

bombe atomique

Mes chères contrariennes, mes chers contrariens !

À l’ère des taux d’intérêt plus que bas, il devient difficile d’être un épargnant heureux et percevant une rente attendue de ses différents placements. Que vous soyez riches ou pauvres, désormais votre épargne ne rapporte presque plus rien. D’ailleurs, certaines banques taxent en fait ni plus ni moins les dépôts de leurs clients puisque la BCE elle-même applique des taux d’intérêt négatifs.

L’argent ne sert plus à rien, il ne vaut plus rien !

Cela signifie une chose simple. L’argent, devenu tellement abondant suite à des années de création monétaire excessive, ne vaut plus rien. Il n’a plus de prix et cela préfigure une perte d’intérêt pour l’argent : c’est la première étape de la perte de confiance généralisée.

Comme nous l’apprend donc le grand quotidien allemand Handelsblatt, « les épargnants se sont habitués à des taux d’intérêt bas. Ce qui est nouveau c’est qu’ils devront désormais payer s’ils apportent leur argent à la banque. À la Deutsche Skatbank à Altenburg, Thuringe l’avenir sera ainsi. À partir du 1er novembre, un taux d’intérêt négatif de 0,25 pour cent pour les dépôts supérieurs à 500 000 euros sera appliqué. Cela en fait la première banque en Allemagne qui impose un taux de pénalité. ».

Évidemment, il s’agit là d’une petite banque régionale allemande mais la symbolique est forte. Déposer de l’argent non seulement ne vous rapporte rien, en plus vous êtes soumis à un risque de contrepartie (votre banque peut faire faillite et votre argent partir en fumée) et, enfin, vous allez voir votre épargne fondre comme neige au soleil. D’abord doucement mais qui sait si ce mouvement ne va pas s’accélérer. En cause ? L’abondance d’argent et de cash dont personne ne sait plus quoi faire, raison pour laquelle la BCE a imposé des taux négatifs sur ce « cash » qui ne circule plus dans l’économie et que les gens ne veulent plus placer sur des fonds plus ou moins risqués qu’ils soient obligataires ou « actions ».

Ce qui est très inquiétant c’est que l’un des attributs d’une monnaie c’est justement sa capacité à stocker de la valeur. Une monnaie qui ne sait pas stocker de la valeur sur une longue période… n’est plus une monnaie fiable !! C’est par ce genre de phénomène que débutent les pertes de confiance généralisées.

En France, le gouverneur de la Banque de France, le président de la FFSA et le secrétaire général de l’ACPR demandent aux assureurs vie de baisser les rémunérations des placements !!

Cette information est à relier à cet article de Contrepoint qui nous explique que « le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, a fait une déclaration dans laquelle il a estimé nécessaire que les assureurs fassent baisser significativement la rémunération de leurs contrats d’assurance vie, pour prévenir le risque d’une variation importante des taux d’intérêt ».

« Il est très important que les compagnies d’assurances soient capables de faire baisser leur taux de rémunération et j’attends cette année une baisse significative », a-t-il déclaré.

« La version officielle de ce risque énoncé est que la persistance des taux d’intérêt bas pèse sur les compagnies d’assurances car les obligations qu’elles achètent sont moins rémunératrices, ce qui réduit leurs marges. Il y a en réalité deux autres raisons à cette annonce. La première c’est le risque que représentent ou pourraient représenter dans les mois ou les années qui viennent les obligations françaises, colonne vertébrale des fonds euros. La seconde est que les placements en unités de compte rapportent beaucoup plus aux compagnies qui perçoivent des commissions d’achat et de vente, ne s’engagent à aucun rendement garanti et reportent le risque sur les actions ».

« Dans Les Échos, c’est Fabrice Pesin, le secrétaire général adjoint du régulateur de la banque et de l’assurance, l’ACPR, évoque à son tour, fidèle aux éléments de langage, « un contexte unique dans l’histoire de l’assurance vie, compte tenu des taux très bas ». Il appelle donc, comme le gouverneur de la Banque de France et le président de la FFSA, à la « prudence » et demande aux assureurs de se « constituer des réserves pour gérer cet épisode de taux bas, ce qui implique de ne pas tout redistribuer aux assurés au titre de l’année 2014 ».

Tout se passe comme prévu, hélas…

Comme prévu (hélas), on voit bien les nuages s’accumuler au dessus du placement préféré des Français et représentant environ 1 400 milliards d’euros d’épargne cumulés.
Cela était assez prévisible. Non, les fonds euros ne sont pas sans risque dans la mesure où les obligations d’États sont garanties uniquement si l’État concerné ne fait pas faillite, ce qui n’est pas si évident que cela. Mais, plus grave, non seulement les risques de ces placements augmentent et en plus dans le même temps, la rémunération baisse significativement. Il arrivera un moment où tout cela finira par une casse d’anthologie et de très nombreux épargnants seront spoliés. Ce n’est pas faute de les prévenir et de leur dire d’au moins « assurer » leurs placements financiers par 10 à 20 % d’or pour s’offrir un matelas qui compensera les pertes en cas de gros pépins. Pourtant, personne ne le fait ou si peu de monde.

L’or vendu en France représente une goutte d’eau par rapport au 1 400 milliards de l’assurance vie. Une journée normale en France, il s’échange entre 5 et 10 millions d’euros d’or… Imaginez ce qu’il se passera lorsque ne serait-ce que 1% des clients voudra placer 1 % de ces sommes, soit 14 milliards d’euros pour un marché susceptible de traiter… 10 millions d’euros ! Le potentiel de hausse est vertigineux mais la réalité c’est qu’il y aura surtout une pénurie vertigineuse et que seuls ceux qui auront compris « avant » pourront avoir de l’or, pour tous les autres ce sera trop tard.

Alors faites ce que vous-voulez, sortez de vos assurances vie, débancarisez, achetez un lopin de terre, de l’or, de l’argent ou encore des bouteilles de vin, sans oublier les boîtes de conserve. Faites ce que vous voulez mais faites-le.

Il est déjà trop tard. Préparez-vous et restez à l’écoute.

À demain… si vous le voulez bien !!

Charles SANNAT

 

Russie, RIA NOVOSTI, en panne d'informations ? Que se passe-t-il en Russie depuis les élections dans les régions séparatistes pro-russes?

Juste une constatation qui nous amène à nous interroger sur ce qui passe en Russie depuis les élections du week-end dernier dans les régions séparatistes pro-russes.

En effet, nous avons remarqué dans la Rubrique Actualités Internationales du site d'information RIA NOVOSTI, que le dernier article date du 3/11/2014 à 16 : 09, intitulé : Donbass/élections: Moscou espère que l'UE ne durcira pas les sanctions à son encontre, plus aucun article n'est paru dans cette rubrique qui est riche habituellement.

Dans la rubrique Russie, nous avons toujours cet article qui a été publié le 3/11/2014 à 18:15. Tourisme en Russie: les Asiatiques remplacent les Américains et les Européens

Pourtant ce n'est pas l'actualité qui manque sur le site la Voix de la Russie qui n'a pas cessé de mettre des articles en ligne, sans discontinuer. Comme ceux-ci par exemple :

 

* Incendie à bord du navire anti-sous-marins Kertch

* La Russie place sous sa responsabilité les sites nucléaires de Crimée

* Les exercices de l'OTAN à grande échelle commencent en Lituanie

Le commandant de l'OTAN en Europe évoque à nouveau de l'activité croissante des forces aériennes russes

Par La Voix de la Russie | Le commandant en chef des forces de l'OTAN en Europe, le général américain Philip Breedlove a évoqué à nouveau de la croissance de l’activité des forces aériennes russes, en soulignant que l’aviation russe utiliserait des systèmes de combat plus complexes, un nombre d’appareils plus important que d’habitude, leur permettant de voler plus près du territoire de l’alliance.

Le ministère russe de la Défense avait déjà affirmé à plusieurs reprises que tous les vols d’avions des forces aériennes de Russie ont toujours été réalisés et sont toujours réalisés en stricte conformité avec les réglementations internationales sur l'utilisation de l'espace aérien au-dessus des eaux neutres, sans violer les frontières des autres États.

La Russie s'attend à des attaques apparemment et elle se prépare depuis quelques temps déjà.

* « Des groupes armés attendent la commande pour commencer la déstabilisation de la situation dans nos pays »

Hollande, Monsieur 3 % qui ne représente que lui-même, a appelé "LUI-MÊME", Poutine à ne pas reconnaître le vote séparatiste ! Ben voyons !

* VIDÉO - Ukraine: Hollande appelle Poutine à ne pas reconnaître le vote séparatiste

 
 
Quand tous ces criminels ne seront plus au pouvoir, le terrorisme sera éradiqué faute de financement des BANKSTERS et de leurs réseaux criminels internationaux.

* Benjamin Fulford : La Cabale est désespérée !


Poutine s'en fout, il continue sans relâche à apporter l'aide humanitaire à Donetsk et à Lougansk !


* L'aide humanitaire russe livrée à Donetsk et à Lougansk

* Un convoi d'aide humanitaire pour le Donbass a franchi la frontière de la Russie

Et bien sûr, les chiens de garde des Banksters continuent à menacer la Russie de durcir les sanctions. Quand ils auront compris que la Russie s'en fout, ce sera un grand jour. A moins que Poutine ne se décide à donner un grand coup de pied armée dans la fourmilière Nazie de Kiev !

* Donbass : les Etats-Unis menacent la Russie de durcir les sanctions

* Quelque chose ne tourne pas rond au sein de l'ONU !

* Le chef de l'Office des Nations Unies à Genève trouve dangereuse la tendance à négliger les lois

Et pendant ce temps en France, le ballet des drones continue sur les centrales nucléaires ! Mais tout va bien ! Encore le Netanahyu et sa clique criminelle nazie, CRIF y compris qui exercent leurs menaces et leurs pressions sur la France !

 

* Drones au dessus des centrales nucléaires : permis de tirer !

 Cela va finir par péter, amis !

 

03/11/2014

Retour sur l'affaire de la visite de BHL en Tunisie

Excellent ! Et hop retour à l'envoyeur, la France/Sionista qui utilise son mandataire pour aller comploter en douce en Tunisie avec  ses grands amis Lybiens !

Les mensonges et les confirmations de BHL sur son blog alors qu'il répond au Point. Tout est dit en une phrase ! "afin de poursuivre en terrain neutre, et avec moi, le dialogue de réconciliation nationale." De quoi se mêle-t-il ?

*EXCLUSIF. La vérité sur le voyage de BHL en Tunisie ! Propos recueillis par Jérôme Béglé pour Le Point

Quel était le but de votre séjour en Tunisie ?

Une chose très simple. Rencontrer, dans un hôtel, au vu et au su de tous, dans la plus parfaite transparence, des amis libyens sortis exprès de Tripoli, Benghazi, les villes du Djebel Nefousa, Misrata, Zaouia, afin de poursuivre en terrain neutre, et avec moi, le dialogue de réconciliation nationale.

Retour sur l'affaire de la visite de BHL en Tunisie

2 novembre 2014 à 14:18

BHL-en-Tunisie-Banniere

 

Selon son amie, Liliane Lazar, professeure à Hofstra University à Long Island, Bernard Henri Lévy était, hier, à Tunis pour... déjeuner avec des «amis libyens».

Par Ridha Kéfi

En d'autres termes, et si on a bien compris, c'était une belle opération pour le tourisme tunisien. On aurait donc dû applaudir que M. Lévy ait choisi notre pays pour son déjeuner du samedi 1er novembre 2014 ! Et non pas en faire une affaire d'Etat!

A l'appui de son affirmation, Mme Lazar a publié sur le blog ''BHL'' la photo du fameux déjeuner, à l'hôtel The Residence à Gammarth, où l'on voit, aux côtés de M. Lévy, le Fadil Lamine, président du Conseil de Dialogue national libyen; Gilles Hertzog, compagnon de tous les combats du philosophe français; Waheed Burshan, que ce dernier avait rencontré dans le Djebel Nefousa du temps de la révolution libyenne; et Nouri Cheriou, grande figure des Amazighs libyens.

«De Tunisie, point n'est question», a tenu à souligner Mme Lazar. Traduire : de quoi les Tunisiens se mêlent-ils ?

Bien sûr, la discussion au cours de ce déjeuner – qui ne pouvait se tenir qu'à Tunis ! – était consacrée à «L'art de la philosophie», qui «ne vaut que s'il est l'art de la guerre», comme l'affirme le nom du blog de BHL.

Reste à savoir de quelle guerre il s'agissait au cours du fameux déjeuner. Celle en cours en Libye, n'en déplaise à Mme Lazar, concerne directement la Tunisie, qui fait face aux infiltrations de grandes quantités d'armes et de groupes terroristes en provenance de ce pays, avec pour mission de mener des actions de déstabilisation en Tunisie et en Algérie.

La moindre des politesses (ou des précautions), de la part de M. Lévy, aurait été d'informer les autorités tunisiennes de son arrivée à Tunis, de l'objet de sa visite et de l'identité des personnes qu'il compte rencontrer, car M. Lévy, grand Narcisse devant l'Eternel, sait que son auguste personne – ex-émissaire en Bosnie, en Afghanistan, au Kurdistan irakien, en Libye... excusez du peu! – ne saurait passer inaperçue, dans un pays en transition politique, et qui fait face à des menaces terroristes, surtout que le «philosophe de la guerre» comptait rencontrer des personnes impliquées dans une guerre qui se déroule aux frontières de la Tunisie. Ne pas informer le pays hôte d'une si importante rencontre pouvait susciter des interrogations voire des suspicions... Et c'est déjà fait.

Reste un autre point important: l'ambassadeur de France à Tunis, François Gouillette, était-il informé, lui-même, de cette visite pour le moins impromptue?

Si c'était le cas, pourquoi n'en a-t-il pas informé lui-même le ministère des Affaires étrangères tunisien, comme le recommandent les règles de la diplomatie? A moins de considérer la Tunisie, non comme un pays souverain, mais comme un protectorat...

M. Gouyette est un grand diplomate et il a une haute idée de sa mission, autant dire qu'il a aussi beaucoup d'estime pour le pays qu'il représente et pour celui où il est accrédité. Aussi son silence sur cette affaire est-il assourdissant...

 

Sur le site de BHL :

 Bernard-Henri Lévy et Gilles Hertzog...

Citations de Gilles Hertzog sur Bernard-Henri Lévy

« L’homme de ma vie- s’il en est. »

 

 

02/11/2014

Ukraine : les élections renforcent le pouvoir des pro-russes à Donetsk et Lougansk

Et Hop !!! Encore une belle gifle pour les US/UE/ONU/Kiev/Nazis de la part de la Russie et des deux régions séparatistes de l'est de l'Ukraine, Donetsk et Lougansk !

On rigole parce que le Nazi/Sioniste de KIEV qui s'est installé par la force après le coup d'état fabriqué et financé par les US/UE/NAZIS, alors que 50 % des Ukrainiens n'ont pas voté pour l'élire, lui et ses alliés criminels, a qualifié les élections démocratiques de "FARCE" !

* Elections dans le Donbass: Kiev ouvre une enquête pénale

* Donbass: Kiev doit reconnaître les résultats des élections (député russe)

Moscou reconnaît les élections et comme de bien entendu l'ONU/UE/US/Kiev/Nazis, ne reconnaissent pas les élections, et l'ONU va même jusqu'à dire qu'elle craignait les élections ! Ce n'est pas la Charte des Droits de l'Homme et le Droit international qui reconnaissent le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ou le droit à l'autodétermination ? 

AUTODÉTERMINATION

Le mot « autodétermination » se réfère tant aux acquis de la philosophie qu'à ceux du droit international. En termes philosophiques, il désigne la possibilité pour un individu de choisir librement sa conduite et ses opinions, hors de toute pression extérieure. En droit international, ce terme renvoie par extension au principe du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, c'est-à-dire de choisir librement leur État et leur forme de gouvernement, de ne pas être cédés ou échangés contre leur volonté, et au besoin de faire sécession. Ce principe possède de profondes racines historiques, mais il a longtemps été traité avec circonspection en raison de son ambiguïté, concernant à la fois ses bénéficiaires et son applicabilité.

Pas bon BANANIA pour l'UE/US/ONU/KIEV/NAZIS, car ils perdent deux régions industrielles russophones de l'Est de l'Ukraine, alors bien sûr, les NAZIS craignent soi-disant pour la paix en Ukraine, quand ils sont allés eux-mêmes y installer la guerre !

Prochain acte de la Russie ? S'annexer ces deux régions séparatistes à leur demandes, après les élections et qui de fait, seront des partenaires naturels de la Russie ? Ainsi comme en Crimée, Poutine aura repris une partie de l'Ukraine sans entrer en guerre contre les Nazis de KIEV, financés par l'UE/US/ Nazis !

Voir les deux vidéos dans  l'article en ligne sur le site du Parisien :

Ukraine : les élections renforcent le pouvoir des pro-russes à Donetsk et Lougansk

Publié le 02.11.2014, 21h22 | Mise à jour : 22h11

 

L'Est séparatiste pro-russe de l'Ukraine a légitimé dimanche les dirigeants des républiques autoproclamées dans un vote dénoncé comme «une farce» par Kiev et qui pourrait remettre en cause le fragile processus de paix.

L'Est séparatiste pro-russe de l'Ukraine a légitimé dimanche les dirigeants des républiques autoproclamées dans un vote dénoncé comme «une farce» par Kiev et qui pourrait remettre en cause le fragile processus de paix. | AFP/ALEXANDER KHUDOTEPLY

 

La polémique était annoncée bien avant les résultats. Les régions séparatistes pro-russes de l'est l'Ukraine ont voté dimanche pour élire leurs représentants . Le commandant des unités rebelles Alexander Zakhartchenko a été élu avec plus de 80 % des voix de la région de Donetsk et l'ex-militaire Igor Plotiniski a été confirmé dans ses fonctions dans la région de Lougansk.

Le ukrainien du président pro-occidental Petro Porochenko a d'ores et déjà qualifié ces élections de «farce, sous la menace des chars» alors que Moscou a promis de reconnaître les résultats. Aucune organisation internationale n'avait envoyé d'observateurs pour ces élections.


L'Ukraine risque de perdre définitivement l'Est du pays

Le nouveau président de Donetsk Alexander Zakhartchenko, 38 ans, était Premier ministre depuis le mois d'août. Il avait dirigé dans la région la cellule locale d'un groupe paramilitaire, Oplot, dont le chef avait publiquement appelé à «crever un oeil ou casser une jambe» aux opposants pro-européens. Son parti a, par ailleurs, obtenu plus de 65 % des voix dimanche. A Lougansk, autre place forte des séparatistes, le nouvel homme fort, Igor Plotnitski, 50 ans, est lui très attaché au passé soviétique de Lénine.


Les élections risquent donc de sceller la perte de contrôle par Kiev des territoires séparatistes autoproclamés de Donetsk et Lougansk, à l'issue d'un conflit de six mois qui a fait plus de 4 000 morts après l'annexion en mars de la Crimée par la Russie. Des élections qualifiées de «farce menée sous la menace des chars». C'est un «défi» auquel l'Ukraine répondra «de façon adéquate», a expliqué Porochenko.

L'ONU craignait le scrutin

Les Occidentaux fustigent ce scrutin, qui va, selon eux, compliquer les efforts de la paix dans la crise ukrainienne. L'Union européenne a d'ailleurs qualifié le vote de «nouvel obstacle» à la paix. Mais à Moscou un haut responsable parlementaire a estimé que Kiev était «obligé de reconnaître ces élections. C'est une question de guerre ou de paix». A Donetsk, les électeurs, tous âgés, était en effet nombreux, selon des journalistes sur place, mais il restait difficile de se faire une idée du taux de participation. 

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, à l'instar de l'Union européenne, avait estimé que ce scrutin allait «sérieusement ébranler les accords de Minsk», signés le 5 septembre entre Kiev, les rebelles, Moscou et l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Sur le terrain, le cessez-le-feu qui en découle semble être de plus en plus virtuel, avec une reprise des combats dans plusieurs zones qui ont fait plus de 300 morts au cours des dix derniers jours, selon un bilan établi par l'ONU.

La veille, Kiev a annoncé la perte de sept soldats, un des plus lourds bilans depuis septembre.

VIDEO. A Donetsk, des élections rebelles «indispensables»

SUR LE MÊME SUJET

 

Sanctions russes :La Hongrie menace de quitter l’EU !

Encore un Poutine qui se révolte en Hongrie et qui a de plus en plus de mal à supporter le dictat et l'ingérence de l'UE et des US/Nazis dans les affaires de son  pays. Il ne manque plus que la GB, l'Allemagne et que d'autres pays de l'UE suivent comme l'Italie qui en assez des sanctions russes  pour que l'UE s'écroule complètement ! Tant mieux !

L’Italie en a assez de sanctions antirusses (expert)

Valéri Agueïev

Hier, 16:04

La Hongrie menace de quitter l’EU

La Hongrie menace de quitter l’EU

Par La Voix de la Russie | Un nouveau scandale a éclaté cette semaine dans la noble famille européenne. La Hongrie a menacé de se retirer de l’UE. Le président du parlement hongrois Laszlo Kövér a fait comprendre que si Bruxelles dictait à la Hongrie la façon de gouverner le pays, elle pourrait quitter l’UE.

La situation autour des sanctions antirusses et la demande de procéder aux réformes intérieures adressée par l’UE à la Hongrie, poussent de plus en plus souvent les politiques à Budapest à réagir très vivement. Si auparavant, ces réactions ne concernaient que des politiques bruxellois concrets, il s’agit cette fois de l’ensemble de l’UE. Les conflits opposant Bruxelles à Budapest éclatent de plus en plus souvent depuis quelques années et portent la plupart du temps sur la politique intérieure appliquée par la Hongrie qui refuse de réduire son programme social et n’est pas prête à adapter son système politique aux normes de l’UE.

Iouri Bondarenko, directeur du Centre russo-polonais « Dialogue et Concorde », estime que le « divorce » de la Hongrie est en train de se consommer avec l’UE et l’OTAN, coule de source :

Je crois que la Hongrie finira par se retirer de l’UE de son plein gré ou y sera contrainte. Je ne peux rien dire au sujet de sa participation à l’OTAN parce que cela dépend de l’évolution de la situation en Ukraine mais son retrait de l’Alliance n’est pas à exclure non plus. C’est que la classe politique hongroise est déterminée à défendre les intérêts nationaux qui vont à l’encontre de ceux de Bruxelles.

Ces derniers temps, Bruxelles critique de plus en plus vivement Budapest au sujet de sa position concernant les sanctions antirusses. La politique menée par l’UE est considérée comme contreproductive en Hongrie qui refuse de s’y joindre. Selon Laszlo Kövér, « si Bruxelles nous dicte comment gouverner le pays, il s’assimilera à Moscou avant la chute du régime en 1989 ». C’est paradoxal, mais Budapest estime actuellement que les relations avec Moscou sont plus prometteuses que celles qu’il entretient avec Bruxelles. Kövér avait également souligné que le fait même d’être membre de l’UE et de l’OTAN n’était pas un problème pour la Hongrie mais que par contre « l’attitude spéciale » de Bruxelles envers ses affaires intérieures devenait de plus en plus importune au fil des ans.

L’Europe craint le rapprochement qui s’est amorcé entre la Hongrie et la Russie parce que d’autres pays de l’UE pourraient suivre son exemple. Alexeï Kouznetsov, directeur du Centre d’études européennes de l’Institut de l’économie mondiale et des relations internationales, estime cependant que la démarche des autorités hongroises restera sans suites :

C’est soit le marchandage pour obtenir des privilèges au sein de l’UE, soit le flirt avec les électeurs compte tenu de l’accroissement du nombre d’eurosceptiques aux récentes législatives européennes. Par conséquent, je ne prends pas du tout au sérieux les déclarations de ce genre.

En même temps, le premier ministre hongrois Victor Orban est une figure très gênante pour Bruxelles parce qu’il s’en prend aux eurofonctionnaires sans choisir ses mots. Il avait une fois de plus soumis Bruxelles à une vive crique à la mi-août. « La politique occidentale des sanctions décrétées contre la Russie nous a nui plus qu’à la Russie elle-même… Cela revient à scier la branche sur laquelle on est assis », a déclaré en substance le premier ministre hongrois.

Budapest ne se décidera pas à se retirer prochainement de l’UE mais, pour citer Mikhaïl Gorbatchev « le processus s’est enclenché ».


Lire la suite: http://french.ruvr.ru/2014_11_01/La-Hongrie-menace-de-qui...