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11/03/2010

Les illuminati gouvernent le monde

http://www.youtube.com/watch?v=7KU393IEMSY


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17/02/2010

Fin de partie pour les pays de l’Union européenne

Article placé le 10 fév 2010, par Mecanopolis

Addendum ajouté le 11 février

Les manipulations générales en faveur de l’établissement d’un nouvel ordre économique sont devenues si denses qu’elles s’étalent presque au grand jour. Pourtant, les véritables influences restent cachées, et les intentions ultimes ne peuvent qu’être assez difficilement soupçonnées, presque jamais comprises.

La crise financière aura permis de recapitaliser les banques avec l’argent public. Aujourd’hui ce sont ces mêmes institutions qui menacent de détruire les États qui les ont sauvées. Qui peut un instant croire encore que ces opérations de déstabilisation seraient dues à la seule irrationalité des marchés, et qu’elles n’obéissent pas, en premier lieu, à un agenda caché ?

euro

Chronologie de la crise en cours

C’est l’agence de notation Flitch Ratings, contrôlée par le holding français Fimalac, qui a été la première à dégrader la Grèce, en décembre dernier. Ce sont ensuite les dirigeants de la la Banque centrale européenne (BCE) qui ont mi le feu aux poudres, en annonçant « Si avant la fin de l’année la Grèce n’a pas retrouvé son niveau de notation qu’elle avait avant la crise, nous ne garantissons pas que la dette grecque puisse être refinancée par la BCE. Ce n’est d’ailleurs pas notre problème, mais celui de la Grèce seulement ».

Ensuite, comme plusieurs sources le confirment, c’est une grande banque américaine d’investissements et deux hedge funds (fonds de gestion spéculatifs) qui ont décidé de faire courir la panique sur les marchés. Ces « investisseurs » ont tout d’abord parié sur la baisse du prix des obligations émises par le trésor grec, portugais ou espagnol, puis, se sont précipités sur les produits dérivés qui permettent de s’assurer contre le risque de défaut de paiement d’un Etat ou d’une entreprise, appelés Credit Default Swap (lire notre article du 6 février).

Avant la réunion du G7, en fin de semaine dernière, Dominique Strauss-Kahn, le directeur général du FMI, a créé un nouvel effet panique en annonçant que « son institution était disponible pour voler au secours de la Grèce ».

Mensonges

Mais en réalité la faillite de la Grèce est impossible. Cela pour une raison simple, c’est qu’elle ne peut, du fait de son appartenance à la zone euro, se retrouver en manque de liquidités (en comparaison, quand l’Argentine à été en « faillite » en 2001 c’était parce qu’elle n’avait plus de devises en dollars pour financer ses importations). De plus, les traités européens prévoient que l’UE doit assister les États en cas de « menace sérieuse de graves difficultés ». Il est donc mensonger de prétendre que l’UE pourrait sacrifier la Grèce. La plupart des analystes admettent d’ailleurs qu’il s’agit d’une opération planifiée . En fait, la déstabilisation de la Grèce n’a pour but que de donner l’illusion que l’UE est engagée dans un bras de fer avec les spéculateurs, alors qu’il s’agit en réalité d’une « action concertée », comme l’indiquait le premier ministre grec la semaine dernière.

Les statuts de la BCE ne permettant pas d’émettre une dette publique, mais seulement de racheter ces dettes à travers les institutions bancaires privées, il ne sera donc pas possible pour l’UE de refinancer directement la Grèce et les autres pays en difficultés, dont l’état de délabrement demandera également un « plan de sauvetage » dans les semaines ou mois à venir. Dans l’immédiat, pour « couvrir » la Grèce, il va être nécessaire de créer un nouvel « organe » afin de mettre en commun une grande partie de la politique budgétaire européenne. La Grèce sera donc contrainte de faire d’autres concessions que celles des derniers jours, de sorte à ouvrir la voie des réformes sociales qui seront ensuite promulguées en Espagne, en Italie et au Portugal, pour commencer. L’idée centrale est d’utiliser cette crise des Etats afin contraindre au fédéralisme économique la majorité des pays membres qui s’y refusaient jusqu’ici.

L’homme de l’ombre

Le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy avait évoqué, en novembre dernier, la création d’un « gouvernement économique » des 27 pays membres, de même que l’établissement d’un impôt européen. Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso lui avait emboité le pas quelques jours plus tard, devant le parlement européen : « Je ne suis pas contre l’idée d’un impôt européen pour permettre à l’UE de bénéficier de ressources propres par rapport aux contributions des États. J’ai l’intention d’examiner toutes les questions de fiscalité dans l’Union européenne, nous devons passer en revue toutes les ressources (financières) de l’UE (…) Le programme sur lequel j’ai été élu dit qu’il faut examiner de possibles ressources propres ».

Le 11 novembre 2009, Mario Borghezio, membre italien du parlement européen, avait évoqué la possibilité que les candidats aux postes de président et ministre des Affaires étrangères de l’UE, comme Jan Peter Balkenende, David Miliband, Herman Van Rompuy parmi d’autres, pourraient être ceux des « groupes occultes » Bilderberg et Trilatérale et non simplement ceux des forces politiques des pays (voir cette vidéo du Parlement). Le lendemain, Herman Van Rompuy se rendait au Château de Val Duchesse pour une réunion du Groupe Bilderberg où il donna, dans un discours, sa vision quant à la gouvernance de l’Europe et la nécessité de centraliser les flux financier des États membres (faits rapportés par cet article du Times).

La mise en place de ce « gouvernement » n’aura pas pour but de sauver la Grèce, l’Espagne ou le Portugal, mais d’unifier les budgets des pays membre de l’UE afin de pouvoir disposer de leurs ressources, c’est à dire, pour être plus précis, de mettre fin à leur souveraineté économique. Les dispositions du Traité de Lisbonne, entré en vigueur le 1er décembre dernier, donne toute la marge de manœuvre nécessaire pour cela.

C’est dans une ambiance de crise qu’Herman Van Rompuy pourra donc se présenter en sauveur de la zone euro au sommet qui réunira les chefs d’État européens ce jeudi 11 février, à Bruxelles. Pourtant, les solutions qu’il préconisera n’auront en rien été décidées dans l’urgence, parce que des pays européens pourraient se retrouver en faillite. Il est en réalité préparé depuis plus de vingt ans par le président européen, ses complices et l’oligarchie financière qui l’a mis en place (voir le document pdf en fin d’article).

Bien entendu, ce gouvernement ne sera pas effectif au matin du 12 février. Pour faire plier les États et que les populations européennes acceptent d’être entièrement dominées par Bruxelles, ainsi que toutes les réformes nécessaires qui leurs seront imposées sous prétexte de relancer la zone euro (lire notre article du 2 février), il faut que la situation se dégrade encore. Mais le piège est d’ors et déjà en train de se refermer.

La démocratie européenne, qui était née en Grèce en 507 avant J.C., sera morte, en Grèce également, dans les premiers mois de l’année 2010.

Addendum, 11 février 2010

Joli numéro de passe-passe dans les coulisses de Bruxelles aujourd’hui. On pourrait presque penser que Sarkozy et Merkel veulent voler la vedette au président du Conseil von Rompuy. Ce serait oublier que cette crise des États trouve, d’une part, son origine dans le déclassement de la Grèce par l’agence de notation Flitch, propriété du groupe français Fimalac et que, d’autre part c’est la Deutsche Bank, en concertation avec la banque américaine Goldman Sachs, qui est à l’origine des spéculations sur l’euro, comme l’indique cette dépêche de l’AFP.(1) Il est donc difficile de ne pas admettre que ce sont toujours les mêmes qui sont aux commandes – où qu’il y a pour le moins collusion d’intérêts – et que l’on voudrait nous faire voir des divergences là où il n’y a que des complicités.

Reste que Sarkozy et Merkel ne vont en aucune manière venir réellement et directement en aide à la Grèce. Ils se limiteront à des déclarations d’intention, de sorte à calmer un peu les marchés et évacuer tout soupçons, en indiquant qu’ils se porteront garant de la Grèce si elle en venait à se trouver véritablement en faillite – ce qui est impossible, pour les raisons que nous avons déjà évoquées plus haut.

Ce n’est bien sur pas le genre d’élucubrations hystériques dont Sarkozy s’est fait le spécialiste qui doit retenir notre attention – il n’est que l’idiot utile d’un jeu qui n’est pas le sien – mais le plan que présentera Hermann von Rompuy ce soir, puis les premiers actes de validation lors de la rencontre des ministres des finances des pays de la zone euro avec Jean-Claude Junker, patron de l’Eurogroupe et ministre des finances luxembourgeois (et ancien directeur de la Banque Mondiale), lundi prochain.

1. Ce qui n’a pas empêché le patron de la Deutsche Bank, dont le cynisme laisse penser qu’il aime prendre les gens pour des imbéciles, d’indiquer : « La pression sur l’euro s’accroît. L’UE doit maintenant tout entreprendre pour stabiliser la Grèce et l’euro ». (source)

Mecanopolis

Télécharger Unification économique européenne

16/02/2010

Le décodeur du Nouvel Ordre Mondial

« Les Derniers Humains vous présentent une webémission intitulée LE DÉCODEUR.

Le sujet de notre première webémission: la gouvernance mondiale.

Depuis deux ans, l'idée d'une gouvernance mondiale est de plus en plus diffusée dans les médias de masse. LE DÉCODEUR a scruté les médias de masse pour voir ce qu'il en est exactement.

Cette webémission est une introduction sur le concept de gouvernement mondial et est la première d'une série consacrée à l'idée d'un nouvel ordre mondial en action.

Le journaliste citoyen, Eric Granger, vous présente humblement les enjeux liés à la gouvernance mondiale.

Dans cette première mouture vous pouvez voir que :

Nicolas Sarkozy (Prés. de la France) et Gordon Brown (PM britannique), entre autres, annoncent ouvertement dans leurs discours la venue du nouvel ordre mondial.

Le Québec joue également dans les rangs du nouvel ordre mondial à travers l'influente Power Corporation et la très puissante famille Desmarais. La Conférence de Montréal ou Forum économique des Amériques (organisé par les Desmarais eux-mêmes) en est une preuve solide.

Des individus comme Al Gore, Henri Kissinger et le président États-Uniens Barack Obama promouvoient ouvertement la gouvernance mondiale pour créer un nouvel ordre international. »

 

Le décodeur de la Gouvernance Mondiale

15/02/2010

Crise financière : Aggravation brutale de la crise systémique globale !

Allez on y va à la cata, c'était prévu par avance !

Faut bien endetter tous les états pour instaurer le Nouvel Ordre Mondial, non ?

La supposée unique solution pour sortir le monde de la crise que les banquiers Illuminati ont créée de toutes pièces !

Retirez votre argent des banques et faites des provisions !
Tous aux abris !


EAB N°42 est disponible! Second trimestre 2010 : Aggravation brutale de la crise systémique globale - Renforcement de cinq tendances négatives fondamentales

GEAB N°42 est disponible! Second trimestre 2010 : Aggravation brutale de la crise systémique globale - Renforcement de cinq tendances négatives fondamentales


- Communiqué public GEAB N°42 (15 février 2010) -



GEAB N°42 est disponible! Second trimestre 2010 : Aggravation brutale de la crise systémique globale - Renforcement de cinq tendances négatives fondamentales
Pour LEAP/E2020, l'effet des milliers de milliards dépensés par les Etats pour « traverser la crise » aura fait long feu. Ces sommes immenses auront permis de ralentir pendant quelques mois l'évolution de la crise systémique globale ; mais, comme anticipé dans les GEAB précédents, cette stratégie n'aura servi in fine qu'à entraîner définitivement les Etats dans la crise générée par les institutions financières.

Notre équipe anticipe donc dans ce GEAB N°42 une aggravation brutale de la crise pour le second trimestre 2010, générée par un double effet de rattrapage des phénomènes qui ont été provisoirement « gelés » au deuxième semestre 2009 et d'impossibilité de maintenir les mesures palliatives de l'année passée.

D'ailleurs, en ce mois de Février 2010, un an après notre annonce que la fin de l'année 2009 allait marquer le début de la phase de dislocation géopolitique mondiale, chacun peut constater qu’un tel processus est bien en cours : Etats au bord de la cessation de paiement, montée inexorable du chômage, chute de millions de personnes hors des filets de protection sociale, baisses de salaires, suppressions de services publics, désagrégation du système de gouvernance globale (échec du sommet de Copenhague, confrontation croissante Chine/USA, retour du risque de conflit Iran/Israël/USA, guerre monétaire globale, etc…) (1). Pourtant, nous ne sommes qu'au tout début de cette phase dont LEAP/E2020 fournira un calendrier anticipatif dans le prochain numéro du GEAB.

L'aggravation brutale de la crise systémique globale va ainsi être caractérisée par une accélération et/ou un renforcement de cinq tendances négatives fondamentales :

. l'explosion de la bulle des déficits publics et la montée corollaire des cessations de paiement d'Etats
. la collision fatale du système bancaire occidental avec la montée des défauts de paiement et le mur des dettes arrivant à maturité
. l'inéluctable remontée des taux d'intérêts
. la multiplication des sujets de tension internationale
. l'insécurité sociale croissante.

Dans ce GEAB N°42, notre équipe développe les trois premières tendances de cette évolution et présente une anticipation sur l'évolution de la Russie face à la crise ; avec bien entendu nos recommandations mensuelles.

Et dans ce communiqué public, nous avons choisi d'analyser le « cas grec », d'une part, parce qu'il nous paraît emblématique de ce que nous réserve l'année 2010 ; et, d'autre part, car il illustre parfaitement l'évolution de l'information sur la crise mondiale dans le sens d’une « communication de guerre » entre blocs et intérêts de plus en plus conflictuels. En clair, c'est un « must » pour parvenir à déchiffrer l'information mondiale des mois et années à venir qui va être un vecteur croissant d'opérations de manipulation.

Evolutions des achats de dette publique américaine par la Chine, des missions de dettes publiques US et des bons du Trésor américain détenus par la Chine (2002-2009) - Sources : US Treasury, Haver Analytics, New York Times
Evolutions des achats de dette publique américaine par la Chine, des missions de dettes publiques US et des bons du Trésor américain détenus par la Chine (2002-2009) - Sources : US Treasury, Haver Analytics, New York Times
Les cinq caractéristiques qui font du « cas grec » l'arbre avec lequel on essaye de cacher la forêt

Venons-en maintenant au « cas grec » qui agite les médias et les experts depuis quelques semaines. Mais avant d'entrer dans le détail des évolutions à l’oeuvre, précisons tout de suite cinq points essentiels de notre anticipation en la matière :

1. comme indiqué dans nos anticipations pour l'année 2010, parues dans le GEAB N°41, le problème grec aura disparu des radars médiatiques internationaux d'ici quelques semaines. C'est l'arbre utilisé pour cacher à la fois une forêt bien plus dangereuse de dettes souveraines (celles de Washington et Londres), et le début de rechute de l'économie mondiale, Etats-Unis en-tête (2).

2. le problème grec est une question interne à la zone Euro et à l'UE et la situation actuelle offre une occasion unique aux dirigeants de la zone Euro d'obliger enfin la Grèce (pays qu'on qualifie d' « élargissement raté » depuis 1982) à sortir de sa féodalité politique et économique. Les autres pays de la zone Euro, Allemagne en tête, vont tout faire pour obliger les élites grecques à adapter leur pays au XXI° siècle en échange de leur aide. Ce faisant, jouant du fait que la Grèce ne représente que 2,5% du PNB de la zone Euro (3), ils explorent les mécanismes de stabilisation en temps de crise dont la zone Euro a besoin (4).

3. Les dirigeants et les médias anglo-saxons utilisent la situation (comme l'année dernière avec le soi-disant tsunami bancaire venu d'Europe de l'Est qui allait emporter la zone Euro (5)) pour masquer l'évolution catastrophique de leurs économies et de leurs dettes publiques, et pour tenter d'affaiblir l'attractivité de la zone Euro à un moment où USA et Royaume-Uni ont un mal croissant à attirer les capitaux dont ils ont un besoin urgent. Parallèlement, Washington et Londres (qui, depuis l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne, est totalement exclu de la gouvernance de l'Euro) seraient ravis de voir le FMI, qu'ils contrôlent parfaitement (6), s'introduire dans la gouvernance de la zone Euro.

4. Les dirigeants de la zone Euro sont actuellement ravis de voir l'Euro baisser à 1,35 par rapport au Dollar. Ils savent très bien que ce n'est pas durable puisque le problème tendanciel est l'effondrement de la valeur du Dollar (et de la Livre sterling), mais ils apprécient ce « ballon d'oxygène » pour les exportateurs.

5. Les spéculateurs (hedge-funds et autres) et les banques largement engagés en Grèce (7) ont un intérêt conjoint à essayer de provoquer un soutien financier rapide de l'Eurozone à la Grèce car, si jamais les Européens refusent de se ruer sur le chéquier (à la manière scandaleuse d'un tandem Paulson-Geithner avec AIG et l'ensemble de Wall Street en 2008/2009), les agences de notation leur auront involontairement joué un sale tour. En effet, la dégradation des notes de la Grèce plonge ce petit monde dans les affres de pertes financières importantes si, pour les banques, la valeur de leurs prêts à la Grèce se trouve diminuée d'autant ou si leurs paris contre l'Euro ne fonctionnent pas à terme (8).

Comparaison 2009 des déficits et des parts du PIB de la zone Euro du Portugal, de l'Irlande, de la Grèce, de l'Espagne, de la France et de l'Allemagne - Source : Spiegel / Commission européenne, 02/2010
Comparaison 2009 des déficits et des parts du PIB de la zone Euro du Portugal, de l'Irlande, de la Grèce, de l'Espagne, de la France et de l'Allemagne - Source : Spiegel / Commission européenne, 02/2010
Goldman Sachs comme acteur de tragédie grecque … et des prochaines faillites souveraines

Dans le « cas grec », comme dans toute aventure à suspens, il faut un « méchant » (ou pour reprendre la logique de la tragédie antique, un « deus ex machina »). Or, dans cette phase de la crise systémique globale, le rôle du « méchant » est en général tenu par les grands banques d'investissement de Wall Street, et plus particulièrement par leur chef de file, Goldman Sachs. Et le « cas grec » n'échappe pas à la norme puisqu’il apparaît que la banque d'affaire new-yorkaise a été directement impliquée dans le tour de passe-passe budgétaire qui a permis à la Grèce de se qualifier pour entrer dans l'Euro alors que ses déficits budgétaires réels auraient dû la disqualifier. Et oui ! C'est Goldman Sachs qui, en 2002, a mis sur pieds un de ces montages financiers astucieux dont elle a le secret (9) et qui, de manière presque systématique désormais, se retournent quelques années plus tard contre le client lui-même. Mais, qu'importe du moment que GS (Goldman Sachs) a pu accroître son profit !

Dans le cas grec, ce que la banque d'affaire a proposé était très simple : monter un prêt invisible du point de vue budgétaire (accord Swap qui permettait de réduire fictivement l'ampleur du déficit public grec) (10). La responsabilité des dirigeants grecs de l'époque est bien entendu totalement engagée et ils devraient, selon LEAP/E2020, être soumis à des enquêtes politiques et judiciaires grecques comme européennes pour avoir trompé l'UE et leurs propres citoyens dans le cadre d'un processus historique majeur, la création de la monnaie unique européenne.

Mais, soyons très explicite, la responsabilité de la banque d'affaire new-yorkaise (pour complicité) l'est tout autant, surtout quand on sait que le vice-président pour l'Europe de Goldman Sachs à l'époque était un certain Mario Draghi (11), actuel président de la Banque Centrale d'Italie et actuel candidat (12) à la succession de Jean-Claude Trichet à la tête de la Banque Centrale Européenne (13).

Sans préjuger du rôle de M. Draghi dans l'affaire du prêt manipulateur de statistiques à la Grèce (14), on peut se demander s'il ne serait pas utile de le questionner sur ce sujet (15). En démocratie, la presse (16) comme les parlements (en l'occurrence, grec et européen) sont censés se charger de cette tâche. Etant donnée l'importance prise par GS dans les affaires financières mondiales ces dernières années, rien de ce que cette banque fait ne devrait laisser indifférents les gouvernements et les législateurs. C'est d'ailleurs Paul Volcker, l'actuel patron des conseillers économiques de Barack Obama, qui est devenu l'un des censeurs les plus stricts des activités de Goldman Sachs (17). Or, comme nous avions déjà eu l'occasion de l'écrire au moment de l'élection de l'actuel président américain, c'est la seule personne dans son entourage qui possède une expérience et une aptitude à prendre les mesures difficiles (18) et qui, en l'occurrence, sait de quoi, ou plutôt de qui, il parle.

Dans cette même logique, et avec l'illustration du rôle néfaste de Goldman Sachs et des grandes banques d'affaires en général, en matière de transparence des activités financières et budgétaires publiques, LEAP/E2020 estime qu'il serait très utile à l'Union Européenne et à ses cinq cents millions de citoyens, d'interdire l'accès de toutes les fonctions dirigeantes financières, budgétaires et économiques (BCE, commission, banques centrales nationales) aux anciens responsables de ces mêmes banques d'affaires (19). La confusion des genres ne peut mener qu'à une plus grande confusion des intérêts publics et privés, qui ne peut se faire qu'au détriment de l'intérêt public européen.

Pour commencer, la zone Euro pourrait d'ailleurs demander dès aujourd'hui au gouvernement grec d'arrêter de recourir aux services de Goldman Sachs puisque d'après le Financial Times du 28/01/2010, Athènes continue toujours à recourir à leurs services.

Si le patron de Goldman Sachs se prend pour « Dieu » comme il l'a dit dans une récente interview (20), il est sage de supposer que sa banque et ses homologues peuvent se comporter comme des diables, et donc de se prémunir en conséquence. Ce conseil, selon notre équipe, est valable pour l'Europe mais aussi pour tous les autres continents. Il y a des « services privés » qui vont contre l' « intérêt collectif » : demandez aux citoyens grecs et aux propriétaires américains de maisons saisies par les banques !

En conclusion, notre équipe propose un jeu édifiant à ceux qui veulent savoir où se trouve la prochaine crise de dette souveraine : cherchez quel état a eu recours à Goldman Sachs ces dernières années, et vous aurez une piste sérieuse (21) !

---------
Notes:

(1) Les récentes déclarations de l'ancien secrétaire d'Etat au trésor de G. W. Bush, Hank Paulson, selon lesquelles la Russie et la Chine auraient comploté pour faire chuter Wall Street à l'automne 2008 illustrent le degré de méfiance qui habite désormais les grands acteurs globaux. Source : DailyMail, 29/01/2010

(2) Depuis quatre ans, notre équipe expose régulièrement les aberrations du système de mesure du PNB US ; nous ne reviendrons donc pas ici sur cet aspect très « grec » des statistiques américaines. Pour ce qui est de l'évolution de l'économie américaine dans les prochains mois, il suffit de constater que l'indice sectoriel du tonnage des transporteurs routiers est en chute libre en Janvier 2010, comme il l'avait été en fin de premier semestre 2008. Source : USAToday, 11/02/2010

(3) Voir le graphique ci-dessous pour ramener le « cas grec » à de justes proportions en matière de PIB de la zone Euro.

(4) Et dont le GEAB souligne la nécessité depuis quatre ans, ainsi que le large soutien public (à plus de 90% en moyenne d'après les GlobalEuromètres mensuels) dont bénéficierait une gouvernance économique de la zone Euro.

(5) Nous rappelons à ce sujet que le GEAB n°33, au Printemps 2008, avait été l'un des rares médias a dénoncer le caractère mensonger et manipulateur de la grande peur d'un « tsunami bancaire » venu d'Europe de l'Est et qui était supposé emporter le système bancaire de la zone Euro. A l'époque, l'Euro avait plongé à des niveaux bien plus bas que ceux d'aujourd'hui … pour se relever quelques semaines plus tard. Nous invitons d'ailleurs ceux qui souhaitent bien comprendre la situation médiatique actuelle à relire le communiqué public du GEAB N°33.

(6) Et le fait qu'un Français soit à sa tête ne change rien à cette situation.

(7) Sources : Le Figaro, 12/02/2010

(8) Cela dit, en la matière, la manipulation médiatique est remarquable. Ces derniers jours, on a vu/lu/entendu un peu partout que des sommes énormes étaient engagées contre l'Euro (pariant l'Euro à la baisse) … soit huit milliards de Dollars US. En fait de « sommes énormes », c'est une goutte d'eau dans l'océan du marché mondial des changes qui chaque jour se monte à plusieurs centaines de milliards USD. Source : Financial Times, 08/02/2010

(9) Dans le même esprit hautement constructif pour les pays où elle exerce que celui qui l'a conduit aux Etats-Unis en 2006/2007 à jouer à la baisse pour son propre compte les produits financiers basés sur l'immobilier qu'elle vendait à ses clients.

(10) Sources : Spiegel, 08/02/2010 ; Le Temps|1, 13/02/2010 ; Reuters, 09/02/2010

(11) Pendant la préparation de l'entrée de l'Italie dans l'Euro, il était directeur général du Trésor italien. Sources : Banque d'Italie ; Wikipedia ; Goldman Sachs.

(12) Très activement soutenu par les milieux financiers londoniens et américains comme nous nous en étions déjà fait l'écho, il y a quelques mois, dans notre bulletin… et bien entendu par Silvio Berlusconi. Source : Sharenet/Reuters, 10/02/2010

(13) Son concurrent le plus sérieux est Axel Weber, actuel patron de la Bundesbank.

(14) Quoiqu'il serait étonnant que le patron pour l'Europe de la banque en charge d'un prêt destiné à masquer une partie du déficit public d'un pays, et lui-même ancien patron du Trésor d'un pays voisin, ne soit pas au courant de l'opération.

(15) Et, au vu de ses responsabilités passées, on ne peut qu'apprécier son sens de l'humour lorsqu'il appelle à un renforcement de la gestion économique de la zone Euro. Source : Les Echos, 13/02/2010

(16) Qui se contente pour l'instant de recopier les articles anglo-saxons faisant jouer au cas grec le rôle du « tombeur des marchés mondiaux », et qui répète à longueur d'article que l'Euro tombe … alors qu'il est à un niveau que cette même presse estimait impossible à atteindre il y a seulement quatre ans.

(17) Source : Reuters, 12/02/2010

(18) Il appartient à ces générations d'Américains qui ont construit l' « empire US » d'après-guerre, qui savent sa fragilité et qui connaissent parfaitement son mode d'emploi, à la différence des Summers, Geithner et autres Rubin. Notre équipe fait rarement de compliments à Barack Obama, mais s'il continue à écouter des gens comme Paul Volker, il est indéniablement dans la bonne direction.

(19) Notre équipe sait, pour en avoir connu, qu'il y eut une époque, il y a une trentaine d'années, où les banquiers d'affaires savaient intervenir en ayant à l'esprit l'intérêt à long terme de leurs clients. Cette époque est bien révolue et ils n'ont désormais en vue que leur propre intérêt à court terme. Il faut donc en tirer toutes les conséquences et leur interdire l'accès aux fonctions publiques-clés, plutôt que de prétendre réformer leur comportement. S'il y avait des enfants-banquiers d'affaires (comme il y a des enfants-soldats), on pourrait espérer en sauver certains de leur addiction aux profits à court terme ; mais pour les banquiers d'affaires adultes, c'est bien trop tard.

(20) Source : Times, 08/11/2009

(21) Du côté du secteur privé, demandez à Lehman Brothers, AIG, … ils pourront confirmer que c'est un bon indice.

Lundi 15 Février 2010


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GEAB N°42 - Sommaire

- Publié le 15 février 2010 -

Second trimestre 2010 : Aggravation brutale de la crise systémique globale - Renforcement de cinq tendances négatives fondamentales
Notre équipe anticipe dans ce GEAB N°42 une aggravation brutale de la crise pour le second trimestre 2010, générée par un double effet de rattrapage des phénomènes qui ont été provisoirement « gelés » au deuxième semestre 2009 et d'impossibilité de maintenir les mesures palliatives de l'année passée… (page 2)
. Les cinq caractéristiques qui font du « cas grec » l'arbre avec lequel on essaye de cacher la forêt (page 5)
. Goldman Sachs comme acteur de tragédie grecque … et des prochaines faillites souveraines (page 7)
Lire communiqué

Trois tendances fondamentales d'aggravation de la crise au second trimestre 2010
Pour LEAP/E2020, derrière les discours « sophistiqués » sur la sortie de crise et la fin des politiques de soutien à l'économie et au secteur financier se cache une réalité très simple, mais indicible pour les gouvernements et les banquiers centraux : ils ne savent pas quoi faire ? quand le faire ? comment le faire ? ni s'ils doivent le faire seul ou avec les autres grands acteurs globaux ?... (page 9)
. L'explosion de la bulle des déficits publics et la montée corollaire des cessations de paiement d'Etats (page 10)
. La collision fatale du système bancaire occidental avec la montée des défauts de paiement et le mur des dettes arrivant à maturité (page 13)
. L'inéluctable remontée des taux d'intérêts (page 15)

La Russie : Mieux préparée que les autres grands acteurs globaux pour affronter les années à venir
Cela peut paraître paradoxal, notamment si on se contente de lire les médias occidentaux, pourtant ce pays a connu sa grande période de transition vers le monde qui succèdera à celui construit après 1945 ... dès 1989. La Russie est a priori assurée d'une période durable de stabilité du pouvoir central, ce qui est loin d'être le cas pour les autres grands acteurs globaux… (page 17)


Recommandations stratégiques et opérationnelles
Devises, Immobilier commercial, Actions, Métaux précieux (or, argent, platine…) (page 21)


Le GlobalEurometre - Résultats & Analyses
Les résultats de ce mois-ci confirment l'existence de tendances très contradictoires, avec des évolutions fortes dans des directions opposées selon les questions. Mars montrera si on assiste à un changement d'opinion durable, ou bien si c'était simplement le signe d'une grande confusion générée par des discours médiatiques contraire aux expériences personnelles des sondés… (page 22)


Source : LEAP2020

 

14/02/2010

Le Nouvel Ordre Mondial et Hollywood : Watchmen

Petit exercice de décryptage des messages occultes diffusés par les médias alignés, à la tête desquels le cinéma et Hollywood figurent en bonne place (merci aux intervenants pour ces liens et leur participation active…).

Ces messages sont destinés à faire preuve d’allégeance aux lobbies qui ont le Pouvoir, mais aussi et surtout à éduquer les « populaces aveugles et ignares » par la technique de la vaccine (technique d’inoculation des idées pro-NWO par petites touches impressionnistes)…

Le Nouvel Ordre Mondial et Hollywood : Watchmen



Comme toujours, à chacun et chacune de se forger sa propre opinion…

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