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30/01/2011

La Colombie-Britannique, les services d'urgence et sa population, sont actuellement en pleine opération de p réparation en vue d'une catastrophe...

Encore une ! Comme vous l'avez compris, il ne doit rien se passer selon les officiels, d'ailleurs comme vous l'avez remarqué les officiels ne parlent pas des millions d'animaux morts dans le monde, mais tout le monde est sur les dents à se préparer !

 

26 janvier 2011


Aujourd'hui, en ce moment même, les autorités de la Colombie Britannique sont en pleine opération pour préparer les citoyens et les services d'urgence à un tremblement de terre probable et éventuel.

Toute la population est impliquée dans la plus importante mobilisation de l'histoire canadienne en vue de se préparer à une catastrophe.  Le programme "Shake out.  Don't freak out", mis en place par la Colombie Britannique, justifie cette opération par son territoire jugé à risque d'explosions de volcans et de tremblements de terre.

Source:
Site officiel de l'opération "Get ready to shakeout"!:
http://www.shakeoutbc.ca/
http://consciencedupeuple2007.blog.mongenie.com/index/p/2011/01/982563

La sécurité civile canadienne prépare aussi ses ressortissants, mais ils ne doit rien se passer non plus ! La preuve :
Votre famille  est-elle prête pour 78 h ?
http://www.getprepared.gc.ca/index-fra.aspx

Préparez un plan

http://www.getprepared.gc.ca/knw/plan/plan-fra.aspx


 


La FEMA semble définitivement en mode préparation pour le "Big One" de la Faille de New Madrid

Et encore un petit coup de préparation pour le "Big One" aux USA !
Mais ne vous inquiétez pas comme ils passent leur temps à nier les cataclysmes en cours et à venir, sûrement qu'ils vont aussi vous faire croire qu'ils se préparent pour rien, ah, oui, pardon, ce n'est pas pour rien : c'est pour repérer les survivants et les mettre dans leurs camps de concentration pour en faire les futurs esclaves pucés ! Mais ce sera sans doute  pour leur bien ! 

Alors c'est quoi qui doit exploser en premier : la faille de New Madrid ou le Yellowstone ?

 

 


*Image: Voici la charte officielle de la FEMA où on peut lire sa séquence d'opérations.  Avant le désastre, la FEMA est en mode préparation...

24 janvier 2011

* Conscience du peuple ne prédit aucun évènement de façon précise, et surtout aucune date.  Ce site ne fait que rapporter des faits, des évènements et des publications. Ce site ne peut donc pas être tenu responsable pour des informations rapportées qui s'avèrent inexactes dans le temps.

La FEMA (Agence de contrôle des urgences sur le territoire américain) est sans contredit en mode préparation en prévision d'un séisme le long de la Faille de New Madrid.  Des dizaines de millions de rations alimentaires ont été demandées à des fournisseurs, ainsi que des couvertures.  Il est évident que 140 millions de repas ne sont pas destinés à un exercice national ou à une simulation, mais bien à la mise en place de mesures d'urgence concrètes et peut-être même imminentes. 

À l'intérieur des appels d'offre, il est clairement identifié que ces mesures visent à supporter les efforts pour soutenir les survivants à un évènement catastrophique le long de la Faille de New Madrid.

Sur le site des appels d'offre, la FEMA, en date du 20 janvier 2011, dépose des demandes pour assurer le ravitaillement au niveau de nécessités d'urgence (eau, essence, etc.).  Elle est à la recherche de fournisseurs qui pourront assurer le ravitaillement de certains
types de fournitures dans un délais donné et ce, pour des opérations de sauvetage liées À UN ÉVÈNEMENT CATASTROPHIQUE. 

Est-ce que ces mesures sont prévues pour une date précise?  Cette information n'est pas disponible. Tout ce que nous pouvons en déduire, c'est que la FEMA appréhende très sérieusement un séisme majeur dans le secteur Centre-Est des États-Unis.  

La FEMA a fait la demande, en date du 21 janvier 2011, pour des Modems spécialisés qui devront permettre un haut taux de connections.  Cette fois-ci, on ne relie pas cette demande à un évènement quelconque.  En date du 10 janvier 2011, la FEMA dépose un appel d'offre pour des tentes qui devront loger les survivants à une catastrophe non-spécifiée.  Le 7 janvier 2011, on demande le ravitaillement en essence et en diésel pour les fins d'une mobilisation nationale suite à un désastre.  

Une rencontre multi-sectorielle, concernant des mesures d'urgence, devait prendre place aujourd'hui même, mais il semble qu'elle a été annulée à la dernière minute, reportée au début février.

Sources:
https://www.fbo.gov/index?s=opportunity&mode=form&...

https://www.fbo.gov/index?s=opportunity&mode=form&...

https://www.fbo.gov/?s=opportunity&mode=form&id=1...

https://www.fbo.gov/index?s=opportunity&mode=form&id=4374cea42400b0c22edda058ed87ff8f&tab=core&_cvi...

https://www.fbo.gov/?s=opportunity&mode=form&id=e...

https://www.fbo.gov/index?s=opportunity&mode=form&id=d46f7a7a39cd6954a55195176a6c720c&tab=core&_cview=1

http://consciencedupeuple2007.blog.mongenie.com/index/p/2...

 

La FEMA dépose des appels d'offre pour obtenir des réserves de nourriture et de couvertures et ce, en vue d'une imminente catastrophe sur la Faille de New Madrid...

Attention à la FEMA voir les articles précédents : 1 et 2

C'est bizarre quand même non ?

2012, c'est un mythe selon les officiels et tous ceux qui en parlent sont des paranos !

Pourraient-ils donc nous dire pour quelles raisons les élites, le Canada et la FEMA aux USA se préparent, si les cataclysmes prévus pour se produire avant 2012 sont des mythes ?

Surtout faites vous-mêmes vos propres provisions et ne mangez surtout pas leurs saloperies qui pourraient contenir des puces micronisées. On ne sait jamais avec qui ils passent leurs marchés ! Et si vous êtes capables d'appeler les hiérarchies Angéliques pour venir nous aider à ascensionner, nous sauverons des millions de vies sans violence, dans la paix et tout cela n'arrivera pas !

 

 

 


*Image: Au Centre-Est, le secteur touché par la "Faille de New Madrid" et sur la Côte Ouest, la "Faille de San Andreas".

Voici un article récent qui expose l'inquiétude des experts concernant l'activité sismique enregistrée le long de la Faille:
http://consciencedupeuple2007.blog.mongenie.com/index.php...

Est-ce que l'incident BP dans le Golfe du Mexique, l'explosion d'une plate-forme pétrolifère, pourrait avoir un lien avec un tremblement de terre le long de la Faille de New Madrid?  La position de BP dans le Golfe étant en ligne directe avec la fracture de New Madrid, est-ce que l'explosion aurait pu provoquer la fragilisation de la ligne de faille? 

23 janvier 2011

Un site d'appels d'offre du gouvernement américain sollicite, depuis le 20 janvier 2011, des fournisseurs de repas pré-emballés pour une capacité de 7 millions de personnes et ce, pour venir en aide aux populations locales situées le long de la Faille de New Madrid qui pourraient être touchées par un méga tremblement de terre. 

La raison d'être de cette demande, que l'on peut lire sur le site, est de faire des réserves de nourriture pour supporter les efforts lors d'un évènement catastrophique sur la ligne de faille de New Madrid.  La FEMA demande des provisions pour 7 millions de personnes pour une période de 10 jours, soit 140 millions de repas.  La liste exhaustive et extrêmement précise des aliments demandés est affichée ainsi que la date limite de cet appel d'offre: le 26 janvier 2011...

Un autre appel d'offre a été placé en date du 20 janvier 2011 par la FEMA pour le même évènement catastrophique, mais cette fois-ci, ce sont des couvertures qui sont demandées "pour les survivants"...  14 millions de couvertures...  L'appel d'offre se termine le 3 février 2011.

En date du 25 octobre 2010, des sacs mortuaires ont été commandés par "The Space and Naval Warfare Systems Center" pour des opérations de sauvetage de "corps ou de parties de corps"...

Appel d'offre pour les repas pré-emballés:
http://www.fbodaily.com/archive/2011/01-January/22-Jan-20...


Appel d'offre pour les couvertures:
https://www.fbo.gov/index?s=opportunity&mode=form&id=dbbf396ad98876328a0ba1485a842af1&tab=core&_cview=0

Appel d'offre pour les sacs mortuaires:
https://www.fbodaily.com/archive/2010/10-October/27-Oct-2...


Vidéo Youtube qui expose tous ces faits:

MORE PROOF! Now things aren't looking so "Pretend" anymore!!!!! Pt5

http://www.youtube.com/watch?v=a0e4F_nkBlg


http://consciencedupeuple2007.blog.mongenie.com/index/p/2...

 

29/01/2011

Kenn THOMAS Les projets obscurs de la FEMA - USA (2)

Et surtout quand la FEMA vous proposera de vous sauver la vie ! FUYEZ !

Voir l'article précédent :

Les projets obscurs de la FEMA - USA
http://www.lepouvoirmondial.com/archive/2011/01/24/les-projets-obscurs-de-la-fema.html

Kenn THOMAS
L
es projets obscurs de la FEMA

 
 
 
 
 
 
 
 

Kenn ThomasSpécialiste en parapolitique, l’auteur conspirationniste américain Kenn Thomas analyse les faits importants de l’histoire à la lumière de l’actualité et des tendances à venir pour mieux les intégrer dans une approche globale de la Conspiration moderne. Questionné sur les camps de la FEMA, il explique la difficulté de passer outre la rumeur et la nécessité d’adopter une vision plus large des enjeux actuels. En soulignant le désintérêt et la déresponsabilisation des dirigeants en matière de protection civile, Kenn Thomas dénonce la passivité des citoyens et une orchestration des événements qui serait menée depuis longtemps  par les élites au pouvoir. Nul besoin de déclarer la loi martiale, les structures autoritaires et dirigistes sont déjà bien en place.
Kenn Thomas s’est intéressé à une grande variété de sujets controversés : enlèvements extraterrestres, sociétés secrètes ou encore l’assassinat de John Fitzgerald Kennedy et les attaques du 11 septembre 2001. En 1992, il a  fondé le magazine Steamshovel Press dans lequel il développe ses théories parapolitiques.
Il travaille actuellement sur la second volume de "Secret and Suppressed" pour la maison d'édition Feral House qui incluera un chapitre sur les camps de concentration aux Etats-Unis.

Une entrevue avec Kenn THOMAS

Kali : Les camps d’internement de la FEMA ont fait l’objet de beaucoup d’écrits et de spéculation ces dernières années aux Etats-Unis. Des vidéos, des images et des descriptions détaillées de ces camps sont facilement disponibles sur Internet. Par contre, il est difficile de retrouver l’origine de ces descriptions. Ces camps existent-t-ils vraiment en fin de compte ? A quoi sont-ils destinés ? 

Kenn Thomas : En matière d’études parapolitiques, les activistes - appelons-les « conspirationnistes » - livrent  ces descriptions afin de souligner qu’il existe encore aux Etats-Unis des régions sinistrées qui souffrent d’une mauvaise gestion fédérale en matière d’urgences. Comme Randy Newman le chante : « libre de vivre en cage à l’Est de St. Louis et au Sud de Chicago », avec l’exemple le plus récent de la gestion post-Katrina à la Nouvelle-Orléans. Les descriptions détaillées auxquelles vous vous référez, telles les images vidéos et le reste, atteignent rarement un stade supérieur à la rumeur. Ceux qui nient les théories conspirationnistes considèrent ce genre d’affaire comme étant une négligence bénigne. Quant aux conspirationnistes, ils considèrent qu’il s’agit d’un effort délibéré voire planifié d’encercler les pauvres et les plus démunis pour ensuite les exécuter. Personnellement, je caractériserais cela de négligence malveillante. Lorsque George Bush a caressé l’ancien chef de la FEMA, Michael Brown, dans le sens du poil et lui a dit « Bon travail ! », il remuait en fait le couteau dans la plaie, et annonçait dans la foulée à quel point il n’en avait rien à faire d’assumer la responsabilité des suites de Katrina. Précédemment, Michael Brown avait travaillé dans la chirurgie cosmétique pour chevaux (NDLR : Avant de rejoindre la FEMA, M. Brown fut commissaire des Juges et Stewards pour l’Association Internationale des chevaux arabes, de 1989 à 2001). D’un autre côté, quelqu’un comme le Lieutenant General Russell Honore, qui mena les convois de secours à la Nouvelle-Orléans, n’est certainement pas quelqu’un que les gens s’attendent à voir effectuer une rafle de civils en vue de les exécuter. En fait, il était un vrai héros à la tête du déploiement  militaire le plus large dans le Sud des Etats-Unis depuis la Guerre Civile, et ce dans le but de secourir des gens. Mais que les camps dont vous parlez existent ou non, personne ne doute de l’existence de large lots de caravanes vides et inutilisées appartenant à la FEMA alors que, dans la pratique, des personnes déportées hors des sites sinistrés, théoriquement par la FEMA, restent sans abris. 

Kali : Ces camps sont-ils les mêmes que ceux qui servirent à détenir les civils japonais et allemands durant la Seconde guerre mondiale ?

Kenn  Thomas : Non, Il s’agit d’une chose totalement différente. L’équivalent des anciens camps d’internement conçus pour les japonais consisterait en des camps conçus pour les personnes originaires du Moyen-Orient. Les camps japonais, par exemple, étaient localisés précisément en Arkansas, Californie, Utah et Wyoming et furent fermés par ordre présidentiel en décembre 1945. Ces lieux ne correspondent pas aux sites localisés dans les rumeurs portant sur les camps de la FEMA. 

Kali : La plupart de ces camps seraient vides ? Savez-vous si c’est le cas ? En serait-il fait un usage temporaire, « en attendant » ? 

Kenn Thomas : Vide, là est justement la question, de même que pour tous les convois vides de la FEMA. Ce pourrait être l’abondance d’une planification et, donc, des ressources perdues. Cela rejoint l’idée que la guerre d’Irak était totalement planifiée bien avant les attaques du 11 septembre 2001. Bien sûr que c’est vrai. A n’importe quel moment, ces laboratoires d’idées néo conservateurs ont des plans pour parer aux éventualités, et ce en ce qui concerne le monde entier. Cela ne serait donc pas étonnant si de grands camps vides étaient prêts au cas où une rafle de citoyen venait à survenir en cas d’une éventuelle déclaration de la loi martiale.

Kali : Phil Schneider a révélé l’existence de wagons de transport équipés de menottes et qui auraient été conçus dans le but de déporter des populations à l’intérieur des Etats-Unis. En avez-vous entendu parler ? Auriez-vous des éléments concrets vérifiant l’existence de ces convois ?

Kenn Thomas : Je n’ai rien à ajouter aux propos de Phil Schneider. Il est mort dans des circonstances étranges, après avoir effectué des recherches intéressantes sur les décès prématurés de nombreux éminents ufologues. J’ai réalisé une conférence par la suite à ce sujet dans le cadre de la conférence internationale sur les OVNIS à Laughlin. Dans le cas des camps japonais, lorsque les prisonniers ont été libérés, c’est en train que beaucoup ont fui les zones où ils avaient été détenus.

Kali : Y-a-t-il un lien entre la FEMA et les bases militaires souterraines rapportées par de nombreux ufologues tel que Richard Sauder ?

Kenn Thomas : La recherche de Sauder était basée sur des documents accessibles au public portant sur des aménagements souterrains officiels du gouvernement, ainsi que sur la technologie des tunnels. Les gens ont été très critiques par rapport à cette recherche, mais qui d’autre a pris le temps de rassembler toutes ces informations ? Et il s’agit d’informations solides, pas de rumeurs. Pour avoir un compte rendu réaliste des rumeurs circulant sur les bases militaires souterraines, je conseille le livre de Greg Bishops, « Le projet Beta », au sujet de Paul Bennewitz, qui était à l’origine des rapports sur les humains qui auraient travaillé aux côtés d’extra-terrestres dans les bases souterraines de Dulce au Nouveau Mexique dans les années 80. A l’heure actuelle, le travail de Greg Bishops est le plus complet sur le sujet. 

J’ai rencontré Richard Sauder à Roswell il y a quelques années de cela. C’est un chouette gars, très ouvert, bien que nous n’ayons pas les mêmes idées concernant les nuances dans nos approches de la conspiration du 11 septembre 2001.

Kali : Pensez-vous que l’exploitation de ces camps soit imminente ? Dans le contexte politique actuel, qu’est-ce qui pourrait mener le gouvernement à déclarer la loi martiale ?

Kenn Thomas : Je ne me souviens plus qui a dit « Pourquoi déclarer la loi martiale si vous ne devez pas le faire ? » mais je crois que cela répond bien à votre question. Une partie des Etats-Unis correspond assez bien à la description d’un état fasciste amical : des citoyens heureux, conducteurs de 4x4, qui soutiennent George Bush, des citoyens fast-food qui n’ont pas besoin d’avoir un tank dirigé sur eux pour obéir. Les personnes qui sont conscientes des théories parapolitiques n’ont pas besoin que la loi martiale soit déclarée pour savoir qu’ils sont déjà en guerre contre ce genre de chose. Nous sommes au milieu d’une année de campagne électorale, et cependant, certains envisagent déjà de voir différentes formes de manipulations, comme qu’une fraude au vote ou des assassinats potentiels. Dans un certain sens, les machines de vote Diebold, et la forme de contrôle qu’elles représentent, font déjà du pays un immense camp de la FEMA !

Kali : Ces 60 dernières années, de nombreuses lois d’exceptions ont été émises permettant à l’Etat de renforcer son contrôle en cas de loi martiale. Certains plans militaires, tel que le plan REX 84 conçu sous l’administration Reagan, annoncent l’avènement d’un Etat militaire, toujours en cas de loi martiale. À la lumière de ces éléments historiques, les attaques du 11 septembre 2001 peuvent-elles être considérées comme faisant partie d’un plan à long terme destiné à contrôler et dominer les citoyens ? Les attaques constituent-elles un événement majeur qui a ouvert la voie à l’asservissement des Etats-Unis, voire le reste du Monde ?

Kenn Thomas : On peut effectivement parler de long terme puisque cela fait 24 ans qu’à été conçu le plan REX 84 et que le grand asservissement s’est fait jour. Je voudrais juste me référer à ma réponse précédente en soulignant que certaines structures existent depuis longtemps et celles-ci permettent à de nombreuses choses épouvantables de se produire sans même avoir besoin de déclarer la loi martiale, comme vous le suggérez. Prenez par exemple le National Security Action Memorandum signé par Lyndon Johnson qui a contrecarré la version de John Fitzgerald Kennedy préparant le retrait des troupes américaines du Vietnam. Ce fut une mesure draconienne qui annonçait de longue date le plan REX 84. De nombreux citoyens américains ne sont pas au courant qu’une telle chose s’est produite, sont en déni, n’en ont rien à faire ou considèrent cela comme parfaitement acceptable, et ce malgré l’énorme tragédie de la guerre. Ils vivent dans une culture de consommation insouciante où de telles choses ne se voient pas accorder l’importance qu’elles méritent. Un coup d'état militaire ferait exploser la sphère qui exerce déjà actuellement un certain contrôle. 

Kali : On parle souvent d’une sphère d’influence qui gravite autour de George W. Bush, une sphère qui serait composée des théocrates ou de groupes religieux. Est-ce que ceux-ci sont en mesure d’influencer voire de créer un fausse guerre avec l’Iran qui, dans la foulée, créerait par exemple une agitation civile à l’intérieur des Etats-Unis ? Les théocrates sont-ils en mesure de créer un événement majeur aussi grave que Pearl Harbor, qui mènerait à la mise en place d’un état police théocrate ?

Kenn Thomas : Malheureusement, les théocraties sont partout sur le globe. Un certain pourcentage de la population étasunienne considère des théocrates américains tels que Pat Robertson ou le non regretté Jerry Falwell comme des charlatans ou des bouffons et reconnaît certains mensonges, comme les faits reprochés à l’Iran. Les attaques du 11 septembre 2001 ont provoqué une réaction brutale contre la religiosité aux Etats-Unis, ce qui a contribué à apporter une grande popularité aux écrivains athéistes tels que Richard Dawkins, Sam Harris et Christopher Hitchens, bien que ce fut également la conséquence d’un jihadisme radical soutenu par les théocraties d’Etat au Moyen-Orient. Je cite souvent William S. Burroughs lorsque je parle de religion dans les affaires publiques américaines « Ne vous fiez jamais à un salopard de religieux à qui Dieu explique comment faire pour vous baiser ». Les attaques du 11 septembre étaient essentiellement une conspiration conduite par les islamistes, mais n'avaient rien à voir avec l'influence moralisante des chrétiens ou des juifs. Le gouvernement américain a empêché les élites aux pouvoirs d’utiliser le 11 septembre pour étendre ses pouvoirs de façon excessive. Le chaos est survenu le jour où Dick Cheney a pensé, « hé, on peut travailler avec ça » et a ordonné à la défense aérienne de rester au sol pour permettre l’achèvement des attaques (NDLR : Un fonctionnaire du cabinet de l'administration Bush déclara à la Commission du 11/9 que Dick Cheney réitéra par trois fois un ordre de "stand-down" permettant au Pentagone d'être attaqué sans interférence des défenses aériennes US). C’est mon interprétation : à moitié perçu, à moitié créé. Un autre exemple est celui de la guerre Iran/Irak de 1980 à 1988. Celle-ci fut conduite par un pays soi-disant laïque et une marionnette américaine par procuration, l’irakien Saddam Hussein, contre la théocratie iranienne. Ni George Bush, ni Saddam Hussein ne semblent vraiment religieux. Ce sont juste des parades qu’ils doivent jouer, comme le ferait n’importe quel président. Un économiste conservateur que le premier Bush a certainement dû lire (et certainement pas le second) est Herman Kahn qui a dit : « l’hypocrisie est l’hommage que la vertu rend au vice ».

Kali : A quoi serviraient les camps de la FEMA dans ce scénario ?

Kenn Thomas : Ce type de scénario ressemble au credo ennuyeux des évangélistes lorsqu’ils proclament l’imminence de la fin du monde. Cela ne s’est pas passé et cela ne se passera pas. Les Etats-Unis auront toujours ces enclaves opprimées de pauvreté et d’ignorance et beaucoup, beaucoup de personnes se contenteront d’une autorité rigide, conformiste et seront heureuses au sein d’une culture militariste fondée sur l’engagement volontaire. Si le scénario des camps de concentration de la FEMA donne aux étudiants de la Conspiration le pouvoir de penser par eux-mêmes, tant mieux. Mais, beaucoup d’autres domaines de recherche existent et doivent être compris afin d’avoir une meilleure prise sur la situation parapolitique globale. Il ne suffit pas de bêler qu’ils vont venir nous enfermer et nous tirer dessus. 

Kali : Est-ce que la crise économique aux Etats-Unis est une manipulation ainsi que le premier signe de la mise en place d’un état d’urgence permettant au gouvernement de tout contrôler ?

Kenn Thomas : La crise économique a seulement commencé aujourd’hui. Les attentats du 11 septembre sont arrivés après une longue période de relative prospérité économique durant les années Clinton, bien qu’à l’époque, je connaissais autant de personnes qu’aujourd’hui vivant la crise économique quotidiennement. Par ailleurs, il est vrai que l’on pourrait effectivement penser que tout est orchestré. Les situationnistes soulèvent cet argument depuis le début des années 50, en fait, depuis la société du divertissement ! Et cela s’est réellement passé durant toute la période d’après-guerre, mais il est important d’analyser ce à quoi nous faisons face aujourd’hui, et pas uniquement se contenter d’imaginer que tout ça finira mal.

Kali

Le site web de Kenn Thomas, steamshovelpress.com, offre une sélection de DVDs reprenant ses apparitions à la télévision et ses conférences ainsi que son magazine Steamshovel Press. Son dernier livre, Conspiracy Files, est disponible aux éditions Murdoch Books. Il peut être contacté à l’adresse suivante : POB 210553, St. Louis, MO 63121 USA. Des exemplaires de la dernière parution de Steamshovel coûtent $10 pour les commandes outre-atlantique. Des copies en format PDF sont disponibles sur Internet pour $7.

 

Kali © Karmapolis - Janvier 2008

http://www.karmapolis.be/pipeline/interview_kenn_thomas.h...


Les projets obscurs de la FEMA - USA

Et surtout quand la FEMA vous proposera de vous sauver la vie ! FUYEZ !

 

La chute de Jefferson
L
es projets obscurs de la FEMA

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Depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, la défense américaine, sous couvert de ses services de protection civile, conçoit des plans militaires dont certains prévoient des systèmes de camps de détention en mesure d’accueillir des milliers de personnes en cas de crise majeure. Parallèlement, de nombreuses lois liberticides ont régulièrement été promulguées par les présidences américaines successives. Quelle est la raison d’être de ces camps ? Le gouvernement américain est-il en passe de devenir un Etat police dirigé par une dictature militaire ? Karmapolis fait le point sur ces programmes obscurs de gestion des masses.

Nous aimerions croire que les camps de concentration font partie d'une sombre page de notre histoire. Que, depuis bien longtemps, il n’y a plus de place pour les dictateurs dans nos sociétés occidentales. Que nous sommes à l'abri des extrêmes. Mais les erreurs d’hier pourraient bien se reproduire aujourd’hui. En témoigne cette affaire, amplement documentée, qui rapporte l'existence de plus de 600 camps d'internements civils disséminés aux quatre coins des Etats-Unis. Des camps entourés de miradors. Des camps desservis par des voies ferrées, par la route et parfois même par un aéroport. Des camps vides, mais gardés 24h sur 24h par du personnel militaire. Des camps qui abritent des wagons ressemblant étrangement à des convois de déportation. Des camps dormants qui se languissent d'accueillir, mais d'accueillir qui?  Et pourquoi ?

De nombreuses photographies et films circulent sur Internet. Des témoins décrivent ce que les activistes tendent à considérer comme de véritables sites concentrationnaires. Certains n'hésitent d'ailleurs pas à les comparer aux tristement célèbres camps nazis. Un film (1) tourné à Beach Grove dans l'état d'Indiana montre l’un d’entre eux. La voix off décrit : « Nous nous trouvons dans un immense parking. Nous sommes entourés d’une clôture dont la partie supérieure est coiffée de fils barbelés. Sur le toit du bâtiment opposé se trouve une caméra de surveillance dirigée sur le parking. Des manches à air ont été installées pour diriger des hélicoptères. Toutes les mesures de sécurité prises ici sont particulièrement inhabituelles car il s’agit d’une région très peu touchée par le crime et ce site, qui n’est finalement rien d’autre qu’une ancienne station de réparation de trains, ne contient aucun objet qui vaille la peine d'être volé. A côté du parking, vous pouvez voir un immense bâtiment en briques qui serait approprié pour du traitement industriel. A côté de celui-ci, il y a un accès direct à la voie ferrée, elle-même « contenue » entre deux clôtures. Un train en dépôt arbore les inscriptions « US Army ». Une multitude d’entrepôts sont visibles de l’autre côté du parking. Ce site est supposé avoir été fermé en 1993 afin d’être rénové. Il a d’ailleurs bénéficié de 7 millions de dollars de la part du gouvernement fédéral. Les manches à air et les marques au sol sont présentes partout sur le site. Un seul petit bâtiment permet d’entrer dans la zone protégée. (NDA : l’équipe entre). Ici, à l’intérieur, regardez mieux les tourniquets. Ils sont activés électroniquement.  Ce sont des barreaux de prisons (NDA, c’est un système d’accès au compte-goutte). Les travaux de rénovations qui ont été effectués consistent en l’installation de miradors, de tourniquets électroniques et des revêtements en béton. En outre, des lieux n’ayant jamais été chauffés ces 20 dernières années bénéficient maintenant de chauffages. La partie supérieure des miradors est courbée vers l’intérieur afin d’empêcher les gens de sortir. A côté de la voie ferrée, entre les clôtures, sur les quais, il est indiqué « Red Zone » et sur la clôture sont attachés de petites pancartes numérotées et séparées les unes des autres par intervalles courts et réguliers comme s’il était prévu d’y  aligner des personnes à la sortie d’un wagon. La présence des manches à air confirme qu’il faut s’attendre à un trafic aérien soutenu sur toute la zone. Et là haut, se trouve une imposante antenne radio. Plus loin, dans la zone des entrepôts, il y en a un dont l’entrée est visible, là aussi, le tourniquet constitue le seul accès vers l’intérieur. Toutes les fenêtres et les portes des entrepôts ont été condamnées et à l’extérieur, de toutes nouvelles conduites de gaz ont été construites. Regardez, tandis que nous filmons, un hélicoptère noir vole au-dessus de nous, il observe ce que nous faisons. Les lignes et les conduites de gaz courent tout le long des bâtiments et aboutissent dans de grands fourneaux. On trouve pas mal d’équipements de l’armée ici. On a aussi observé des zones référencées « Green zone » et « Blue zone », chacune très grande et capable de détenir beaucoup de personnes. Les voies ferrées ont été complètement refaites par endroits. Une grande tour de contrôle domine le camp et quatre haut-parleurs y sont accrochés. »

Derrière ces camps se dresse la FEMA (Federal Emergency Management Agency), l’agence gouvernementale chargée de la prévention et de la gestion des catastrophes naturelles. Depuis le début des années 80, celle-ci a connu de nombreuses transformations significatives qui ont fait d’elle une institution aujourd’hui incontournable en matière de gestion des urgences. Bien qu’elle ait été créée pour protéger les civils des catastrophes naturelles, sa mission, maintes fois redéfinie par le gouvernement, se concentre à l’heure actuelle sur la prévention des risques liés au terrorisme. Les changements d’objectifs survenus au fil de l’existence de l’agence ont permis de loger protection et défense civiles à la même enseigne. Une alliance consolidée par l’intégration de la FEMA au nouveau Département de la Sécurité Intérieure (Department of Homeland Security) créé en 2003 par l’administration Bush.
La gestion des urgences est un créneau derrière lequel se profilent beaucoup de possibilités. En effet, quelque puisse être la nature de l'urgence, la menace qu’elle entraînerait pour la continuité du gouvernement américain justifierait la déclaration de la loi martiale qui, elle-même, propulserait la FEMA à la tête du pays. Une fois le gouvernement provisoire instauré, les lois d’exception seraient activées, ainsi que les programmes impliquant les camps d’internements civils. La planification du fonctionnement de l'Etat en cas de crise nationale dépend donc de toute évidence d'une stratégie qui, dans ce cas-ci, a été élaborée dans le cadre d'un plan militaire bien ficelé.

Un plan pour contrôler les masses et emprisonner les dissidents

Les camps de concentration n’ont jamais cessé d’exister. L’idée fut d’abord naturellement importée outre-Atlantique. En effet, après la Seconde Guerre Mondiale, le Congrès américain ratifia un système de camps de détention qui faisait partie du Internal Security Act de 1950, une loi prévue pour lutter contre l’infiltration des communistes aux Etats-Unis. Ce système fut repris par la FEMA lors de sa création en 1979 et ensuite par le Département de Sécurité Intérieure en 2003. Les premières unités furent établies dans le cadre du plan d’urgence Security Portfolio qui, mis en œuvre, permettait au Président Truman de suspendre la Constitution et au FBI d’arrêter jusqu’à 20.000 personnes destinées à être placées en détention sans passer par la case procès.  Le FBI était également en charge d'établir les camps et de dresser des listes de surveillance reprenant les noms d'individus considérés dangereux pour la sécurité intérieure du pays. Depuis, les plans auraient mûri et les listes auraient été mises à jour.  

Il faudra attendre 1987 pour que l’existence des camps soit portée à la connaissance du public. Cette année-là fut marquée par le scandale IRAN-CONTRA, une sombre affaire de vente d'armes à l'Iran dont les profits furent utilisés pour financer illégalement les Contras, une organisation terroriste de droite au Nicaragua. Une Commission d’enquête fut établie. Sur le banc des accusés se trouvait le Colonel Oliver North, un personnage clé dans l’affaire qui nous intéresse puisqu’il était l’architecte d’un plan militaire de défense civile, le plan Rex 84, commandé par nul autre que le directeur de la FEMA, Louis Giuffrida.

Rex 84 était une initiative conjointe de la FEMA et du Département de la défense qui mettait en scène une agitation civile conduisant à une situation d’urgence nationale. En 1984, durant des exercices de simulation, les militaires furent habilités à déclarer la loi martiale et à mettre en place un gouvernement accrédité pour ordonner des mouvements de population tant au niveau régional que national. Cette mise en situation prévoyait l’emprisonnement de 400.000 personnes et leur déportation dans des camps d'internements. A l'époque, les artisans de Rex 84 invoquent le danger d'une traversée massive de réfugiés en provenance d’Amérique centrale ou du Mexique. Cependant, cette version dissimule un plan obscur visant la détention de dissidents politiques étasuniens et dont la particularité est de fonctionner grâce à une série de lois d'exceptions émises entre 1969 et 1984. Ces lois fournissent tous les ingrédients à la mise en place d'une dictature : suspension de la Constitution, augmentation de la surveillance des citoyens et limitation de leur liberté de mouvement, enregistrement de tout homme, femme et enfant, saisie des propriétés individuelles, organisation et contrôle des moyens de production et des flux financiers, rappel des forces  militaires détachées, saisie et contrôle de tous les moyens de transport, régulation des entreprises privées et limitation des voyages. A ces éléments s'ajoute une autre loi stipulant cette fois qu'en cas d'urgence nationale, le Congrès ne peut intervenir sur les affaires d’Etat durant les 6 premiers mois.

Ces 12 dernières années, plusieurs contrats de construction de camps de détention ont été signés entre le gouvernement américain et diverses entreprises. Le prétexte d’une arrivée massive de réfugiés en provenance des pays limitrophes des Etats-Unis semble bien fonctionner puisqu’il reste une excellente façon de justifier lesdits contrats. 

Contrats juteux dans l’industrie de la construction

Début 2006, la presse américaine annonce que Kellogg Brown & Root, une filiale d’Halliburton, un groupe de bâtiments et travaux publics, a obtenu un contrat de 385 millions de dollars avec L’Armée de Corps des Ingénieurs, un montant destiné à la construction de camps de détentions. Dans le New York Times, Jamie Zuieback, la porte-parole de l’Immigration et du Renforcement des Douanes déclarait à ce sujet : « c’est le genre de contrat qui pourrait être utilisé dans une sorte d’immigration de masse ». Et d’ajouter que Kellogg Brown & Root ne construirait les centres qu’en cas d’urgence extrême telle qu’une arrivée massive de Cubains sur le territoire américain. Elle soulignait par ailleurs que les camps ne seraient peut-être d’ailleurs jamais construits si la nécessité ne se présentait pas. Pour Clayton Church, porte-parole de l’Armée de Corps des Ingénieurs la question était claire : « si des clandestins arrivent massivement aux Etats-Unis, comment allons-nous les nourrir, les loger et les protéger ?  C’est pour cela que ces contrats existent ». Selon lui , les centres pourraient être d’anciens sites militaires inutilisés ou des structures temporaires d’une capacité de 5000 personnes par  unité. A noter que Kellogg Brown & Root avait, d’une part, bénéficié d’un contrat similaire pour la période 2000-2005 et, d’autre part, d’un contrat visant la construction d'unités pénitentiaires en Afghanistan et en Irak.

Quelques années auparavant, Phil Schneider, un ancien ingénieur du gouvernement impliqué dans l’élaboration de bases militaires souterraines secrètes, attirait déjà l’attention de son public sur l’existence de ce type de contrat. En effet, peu avant sa mort, lors d’une conférence tenue en mai 1995 à Las Vegas, il expliquait avoir rencontré un employé de la Gunderson Steel Fabrication, une entreprise spécialisée dans la construction de trains et de voitures ferroviaires : « Un jour, il vint me voir, très perturbé en m'affirmant "qu'ils construisaient en fait des wagons pénitentiaires ". Il était nerveux. Gunderson, affirma-t-il, a un contrat avec le gouvernement fédéral qui prévoit de construire près de 107.200 wagons de transport de prisonniers tout équipé chacun de 143 paires de menottes. Il y a en fait 11 sociétés sous-traitantes dans ce gigantesque projet. Gunderson a probablement reçu une somme de 2 milliards de dollars pour ce contrat. Les aciéries Bethlehem ainsi que d'autres fournisseurs sont impliqués dans cette affaire. Cet homme m'a montré l'un de ces wagons de transport de prisonniers qui était stationné sur une voie de service au nord de Portland. Il avait raison. Si vous multipliez 107.200 par 143 et par 11, vous obtenez un chiffre avoisinant les 15 millions. Ce chiffre correspond sans doute au nombre d'individus qui entreront en dissidence avec le gouvernement fédéral. (…) Je crois aussi que le gouvernement américain mène une véritable stratégie afin de mettre en esclavage le peuple américain. Je ne suis pas un très bon orateur et je ne me tairai que lorsque l'on me tirera dessus car il me semble indispensable de révéler (…) l'existence de ce genre d'atrocité. »

 

Le gouvernement fédéral américain est suspecté d’avoir commandé la construction de plus de 100.000 wagons de transport de prisonnier dont la finalité reste mystérieuse.
(source de l'image : Issues and Alibis)


Selon tbrnews.org, il semblerait que le Département de la Sécurité Intérieure ait également commandé à la société israélienne Israeli Prison Systems, la construction de 110 camps d’internement dans des régions inhabitées des Etats-Unis, ainsi qu’en Alaska. En juin 2007, l’entreprise israélienne aurait eu fini de construire 65 camps s’ajoutant aux 600 déjà existants. Cette information reste difficile à vérifier. Néanmoins Naomi Klein, une journaliste activiste indépendante, a écrit : « Gaza, plus qu’une prison, un laboratoire pour un monde-forteresse (2) », un article qui démontre qu’Israël utilise la population palestinienne entière pour mettre au point son industrie d’équipement de sécurité destinée à être vendue dans le monde entier. Ces révélations confirment l’éventualité d’un lien contractuel entre le gouvernement américain et Israeli Prison Systems.

Le tableau se complète peu à peu : il existe donc des contrats pour construire des camps de détention et un plan militaire pour les faire fonctionner. Existe-t-il des camps actifs ? En fait, dans une certaine mesure, les camps de détention des prisonniers de guerre actuellement utilisés à Guantanamo par exemple sont de type concentrationnaire. Ceux-ci donnent d'ailleurs un aperçu du comportement des militaires lorsque carte blanche leur est donnée.

Abou Ghraib et Guantanamo, des modèles pour la FEMA ? 

Les associations de défense des droits de l'homme se sont régulièrement insurgées ces dernières années contre les conditions de détention des prisonniers de guerre dans les centres pénitenciers américains.

Début 2004, des photos prises par des soldats américains dans la prison d'Abou Ghraib, située en Irak créent le scandale. La presse internationale diffuse les images de prisonniers torturés, attachés par des câbles électriques, obligés de poser nus et menacés par des chiens de garde. Dans un rapport publié la même année, Amnesty international dénonce : « Les exactions ne se sont pas produites seulement à Abou Ghraib. De nombreuses personnes détenues sur les bases aériennes de l’armée américaine à Bagram et Kandahar en Afghanistan ont déclaré avoir été soumises à des actes de torture et d’autres traitements cruels, inhumains ou dégradants lors de leur détention ; l’administration américaine n’a pas non plus respecté les Conventions de Genève en ce qui concerne les détenus de Guantánamo. (…) Un ancien prisonnier de Guantánamo, Wazir Mohammad, a parlé à Amnesty International d’un usage excessif et cruel des chaînes aux pieds et des menottes aux mains, de la privation de sommeil et de l’obligation qui lui était faite de ramper à genoux, de sa cellule à la salle d’interrogatoire, au cours de sa détention en Afghanistan. À Bagram et Kandahar, il avait été détenu au secret, sans jamais avoir la possibilité de contester la légalité de sa détention, sans avocat et sans contact avec sa famille. (…) Un autre ancien détenu de Guantánamo, Walid Al Qadasi, a été détenu au secret dans un centre de détention à Kaboul. Il a expliqué que les prisonniers appelaient leur première nuit d’interrogatoire par des agents américains « la nuit noire ». Il a déclaré : « Ils ont découpé nos vêtements avec des ciseaux et nous ont photographiés nus...ils nous ont menotté les mains derrière le dos, nous ont mis un bandeau sur les yeux et ont commencé à nous interroger ... ils m’ont menacé de mort, m’ont accusé de faire partie d’Al Qaida. » Selon lui, on privait les détenus de sommeil, notamment en leur mettant de la musique très fort. Une personne ayant travaillé à Guantánamo a déclaré à Amnesty International que la quasi totalité des détenus avec qui il avait eu des contacts, lui avaient dit avoir été victimes de sévices physiques a Kandahar ou à Bagram. Cette personne n’a montré aucune surprise face aux informations en provenance d’Irak et a expliqué que les violences physiques en Afghanistan semblaient faire partie du processus de préparation des détenus aux interrogatoires et à la détention. (…) Parmi les exemples cités, on a noté des coups de pied et de poing donnés aux détenus ; le fait de sauter sur leurs pieds nus ; de forcer les détenus à prendre diverses positions sexuelles explicites pour les photographier ; de faire monter un détenu entièrement nu sur un carton, un sac de sable sur la tête et d’attacher des électrodes à ses doigts, à ses doigts de pieds et à son pénis pour mimer la torture électrique ; de mettre un collier de chien ou une laisse au cou d’un détenu entièrement dévêtu et de le prendre en photo avec une femme soldat posant près de lui. »

Le journal Le Monde publiait, en octobre 2004, le témoignage de la dernière femme du camp d’Abou Ghraib, Houda Al-Azzawi, une femme d’affaire irakienne : "Je suis arrivée à Abou Ghraib le 4 janvier 2004. On m’a donné le matricule 156283 et une cellule de 2 m-. J’y ai passé 197 jours et subi trente interrogatoires. (…) Le scandale des photos d’Abou Ghraib, je ne l’ai appris qu’à ma sortie. Elles n’ont pas été prises dans notre section, mais nous avons tous été témoins de scènes similaires, ou pires. J’ai vu des hommes à qui les soldats faisaient rentrer de force des bouteilles d’eau dans le derrière."

Le Président Bush déclarait 2 ans plus tard que la prison d'Abou Ghraib était la plus grosse erreur des Américains en Irak. Onze soldats furent jugés et condamnés, mais étonnement tous les hauts gradés furent blanchis.

Au sortir de Guantanamo, les témoignages se succèdent aussi. Le rapport d’Amnesty International sur un ex-détenu est représentatif du modus operanti de l’armée américaine : « Sami al Hajj a été détenu au Pakistan du 15 décembre 2001 au 7 janvier 2002. Son passeport lui a été confisqué, ainsi que sa carte de presse et son visa pour le voyage en Afghanistan. Le 7 janvier, il a été remis aux autorités des États-Unis qui l’ont transféré à la base étasunienne de Bagram en Afghanistan. Sami al Hajj a décrit les seize jours de détention qu’il a passés à la base de Bagram comme les pires de sa vie. Il a, dit-il, été violemment torturé, agressé par des chiens, enfermé dans une cage placée dans un hangar à avions glacial ; les rations alimentaires étaient insuffisantes et la nourriture était souvent gelée. Il a ensuite été transféré à Kandahar où les sévices ont continué. Sami al Hajj décrit comme suit les traitements qu’il y a subis : Il a été agressé sexuellement par des soldats étasuniens, qui ont notamment menacé de le violer. Il a été contraint de garder des positions douloureuses forcé de rester agenouillé sur des sols en ciment pendant de longues périodes. Il a été régulièrement roué de coups par ses gardiens. On lui a arraché un à un tous les poils de sa barbe. Il n’a pas été autorisé à se laver pendant plus de cent jours et il était couvert de poux. Sami al Hajj a été transféré à Guantánamo le 13 juin 2002. Pendant toute la durée du vol il est resté enchaîné, bâillonné, la tête recouverte par une cagoule. S’il s’endormait les soldats le frappaient sur la tête pour le réveiller. À Guantánamo Sami al Hajj n’a pas cessé d’être interrogé sur les liens éventuels existant entre ses employeurs et les islamistes extrémistes. Il a dit que lors de son premier interrogatoire il avait été privé de sommeil pendant plus de deux jours. (…) Il affirme avoir été soumis à toute une série de mauvais traitements et avoir été privé de soins médicaux :  des gardiens ont brisé une de ses rotules en la frappant violemment avec leurs pieds. On lui a administré des coups sur la plante des pieds. À son arrivée à Guantánamo, des chiens de l’armée ont été utilisés pour l’intimider. Il a été l’objet d’insultes racistes et ses périodes de détente ont été réduites parce qu’il était noir. Avant d’être autorisé à voir les agents de renseignement soudanais venus à Guantánamo pour l’interroger, il dit avoir été enchaîné et aspergé de gaz poivre. »

Des récits comme ceux d'Abou Ghraib et de Guantánamo, il y en a pléthore. Cependant, ils ne montrent que la partie visible de l’iceberg. Il semblerait que les camps de détentions des prisonniers de guerre soient de gigantesques laboratoires humains où seraient expérimentées de nouvelles technologies visant à altérer et manipuler la conscience humaine.  Dans un article publié par le Nouvel Observateur en décembre 2004, l’avocat Jacques Debray dévoile que ses clients, Nizar Sassi et Mourad Benchellali, deux ex-détenus de Guantánamo, ont l’impression d’avoir été victimes d’expérimentations : «Nizar m’a raconté qu’ils avaient aussi été enfermés dans une pièce équipée d’une glace sans tain où il faisait extrêmement froid. Ils ont aussi raconté qu’il existait des pièces où était diffusée de la musique ultra-violente. Une fois, suite à la prise d’un de ces médicaments, il a perdu connaissance et a eu l’impression d’être resté un ou deux jours inconscient. Ils ont aussi eu des injections. Ils ne savaient pas quel genre de médicaments on leur donnait, mais tous deux ont affirmé qu’un de leurs co-détenus avait été couvert de boutons après avoir pris un de ces médicaments, et plus largement ils se demandaient s’ils n’étaient pas victimes d’expérimentations. Les fioles qui contenaient les médicaments portaient des numéros, et un médecin passait les voir pour leur demander quels effets avaient les médicaments. Ils n’ont pu voir le médecin, en dehors de ces questionnaires, qu’à une ou deux reprises, parce qu’à Guantanamo tout fonctionnait sur le système de récompense. Nizar a par exemple été contraint d’attendre un an pour voir un dentiste. Il y avait à Guantanamo un nombre impressionnant de psychiatres (…) il existe des unités réservées à ceux qui étaient devenus fous.»

Les psychologues de la Behavioral Science Consultation Team (BSCT) étudient la personnalité des prisonniers pour cerner leurs faiblesses et les signaler à leurs futurs tortionnaires.

Ces expériences sont conduites par un groupe de psychologues connu officiellement sous le nom de Behavioral Science Consultation Teams (BSCTs) (3). Ses méthodes ont été observées par le FBI qui fut chargé de mener l'enquête à Guantánamo à la suite des allégations propagées dans la presse internationale.  En vertu de la loi sur la liberté de l'information, l’American Civil Liberties Union (ACLU) est parvenue à obtenir des échanges d’emails du FBI sur ce sujet. Certains d’entre eux sont disponibles sur le site du Centre des droits humains de l'Université du Minnesota. Dans une note référencée FBI 2776, on peut lire : «Une fois que les détenus sont identifiés, ils deviennent des projets. (…) J’ai rencontré  le BISC (Biscuit) (NDA : jeu de mots désignant le BSCT), ce sont des personnes d’une grande ressource. Ils savent tout de chaque détenu, à qui ils parlent, qui sont les chefs, etc. (…) Nous nous battons toujours avec le DHS (NDA : Département de la sécurité intérieure) qui quotidiennement a un impact négatif sur ce que nous essayons de faire. Hier soir, j’observais une interview (…) la pièce adjacente, observable depuis la cabine de contrôle, était occupée par deux enquêteurs du DHS montrant à un détenu des films pornographiques homosexuels et utilisant un stromboscope dans la pièce.»

 

Les prisonniers du  centre pénitencier de Guantanamo ont été soumis à de nombreux sévices physiques et psychologiques dénoncés par les organisations internationales de défense des droits de l’homme. Parmi les sévices subis par les prisonniers du camp pénitencier de Guantanamo, l’isolement mental par la privation des sens.

 

Guantánamo et tous les autres camps situés au Moyen Orient font partie d’une seule et même réalité, non d’une fiction. Le corps militaire soutenu par le Président en personne s’autorise à bafouer les droits de l’homme au nom de la démocratie. Et bien qu’une partie des exactions révélées ces quatre dernières années ait été discrètement reconnue par le Président Bush et que celui-ci se soit très timidement excusé, sa sincérité semble difficile à croire d’autant qu’aucun haut gradé n’a été jugé coupable devant un tribunal. Les soldats américains auraient-ils agi en électrons libres ? Sans ordres ? Sans consentement de la hiérarchie ? En avril 2005, Reed Brody, conseiller juridique de Human Rights Watch déclarait : “Si les Etats-Unis veulent effacer les horreurs d’Abou Ghraib, ils doivent poursuivre ceux qui, en haut lieu, ont fermé les yeux sur les exactions ou les ont ordonnées. Ils doivent par ailleurs révéler les choses que le président a autorisées. Washington doit répudier une fois pour toutes les mauvais traitements perpétrés sur les détenus au nom de la guerre contre le terrorisme.”. Moins de deux semaines après ces conclusions, le Président Bush, sur recommandation du secrétaire de la défense Donald Rumsfeld, rétrograda Janis Karpinski qui supervisait 17 prisons américaines en Irak. Celle qui fut la générale de réserve à Abou Ghraib a nié avoir été au courant des tortures qui, selon elle, ont été autorisées par les renseignements militaires. Une information récemment confirmée par les soldats ayant écopé de plusieurs années de prison (4).

En outre, en 2006,  Bush reconnaissait pour la première fois l'existence de centres de détention secrets gérés par la CIA à l'extérieur des Etats-Unis. Selon le journal Le Monde, il ne niait pas l'usage de moyens musclés pour obtenir des renseignements et les justifiait même en invoquant le nombre d'innocents que ceux-ci avaient permis de sauver.

A la lecture des informations diffusées par des médias reconnus, il y a lieu de penser que l'existence d'un régime gouvernemental secret aux pratiques "parallèles" existe. Si tel est le cas, pourquoi le gouvernement américain se priverait-il de réserver le même sort aux personnes qu'il jugerait coupables de faits arbitrairement qualifiés de subversifs ? Pour les activistes, Guantanamo et Cie pourraient bien servir de modèles aux camps de la FEMA.

Annihiler les libertés individuelles, une histoire de longue date

Les Etats-Unis sont-il en passe de devenir une dictature militaire? La politique américaine menée dans le cadre de la lutte contre le terrorisme pourrait-elle inspirer la politique intérieure ? Depuis plus de 50 ans, le gouvernement s’atèle à supprimer les libertés individuelles sur son propre sol en promulguant régulièrement des lois d’exceptions. La première d’entre elles remonte aux années soixante. Les agitations civiles liées à la guerre du Vietnam conduisirent le Président Nixon à signer un décret présidentiel (5) qui déléguait les fonctions de planification d’urgence au département fédéral ainsi qu’aux agences fédérales, intégrant ce domaine d’action dans la sphère gouvernementale. 

Ensuite, en 1976, l’administration Ford émît une loi (6) visant à investir la FEPA (Federal Emergency Preparedness Agency), prédécesseur de la FEMA, d’une mission au caractère interpellant : développer des plans visant, en situation d’urgence, à établir un contrôle gouvernemental sur les mécanismes de production et de distribution des sources d’énergie, sur les salaires, ainsi que sur les crédits et les flux financiers entre institutions. Plus inquiétant encore, l’ordre présidentiel prévoyait que les toutes les affaires traitées par le gouvernement provisoire sur le territoire soumis à la loi martiale ne puissent être révisées par le Congrès durant une période de 6 mois.  Ceci est encore d’actualité.

En 1979, l’administration Carter créa la FEMA (7) en fusionnant une centaine d’agences spécialisées dans la planification d’urgence. Cet acte de centralisation permit à la nouvelle entité d’absorber d’importantes responsabilités dans le domaine de la défense civile. Depuis, le financement de la protection et de la défense civiles proviennent de la même enveloppe budgétaire. 

A l’époque, Howard J. Ruff (8), un activiste archi-conservateur, soulignait déjà dans un éditorial que « (…) Seul le manque d’une crise suffisamment grave, un président déterminé, et un public suffisamment conditionné pour le permettre séparent les citoyens d’une dictature qui ne demande qu’à être établie dans une situation qui pourrait être qualifiée d’urgence nationale ». Une analyse qui fait froid dans le dos au vu de la propagande soutenue de Bush depuis 2001, et de sa détermination dans l’accomplissement de son agenda politique.

S'ensuivit l’ère Reagan (1981-1989) qui fut la plus décisive dans l’avènement d’une dictature militaire. C’est en effet sous son administration que furent conçus les plans Cable Spicer I, II et III destinés à légitimer l’arrestation et la détention de dissidents politiques. Un nombre important d’actes présidentiels furent publiés durant ces années afin d’intensifier les efforts dans le renforcement de la sécurité nationale. A partir de 1981, la FEMA conjointement avec le DoD (Department of Defense) conduisirent une série d’exercices portant sur la mobilisation de civils, la gestion des situations d’urgence et le contre-terrorisme. Le Plan REX 84 en faisait partie. En 1982, la FEMA et le DoD publièrent un document intitulé « The civil/Military Alliance in Emergency Management » confirmant la transformation inéluctable de la planification d’urgence en une activité militaire et policière.

Dans la foulée, un projet de décret présidentiel destiné à réviser l’ordre 11490 (9) était sur le point d’être signé. Le bureau fédéral du budget chargea l’avocat général William French Smith d’en vérifier la légalité. Confronté aux abus manifestes du décret, il rédigea une lettre au conseiller de la sécurité nationale :  « Je crois que le rôle assigné à l’Agence de gestion fédérale des secours dans le cadre du décret présidentiel révisé excède sa fonction appropriée en tant qu’agence de coordination pour la préparation des secours (…) Ce service et d’autres ont à plusieurs reprises fait part d’objections politiques et légales sérieuses au rôle de « Souveraine des secours » dévolu à la FEMA. (…) Les objections légales sont liées à l’absence d’une autorisation présidentielle ou du Congrès dans l’émission par la FEMA de directives qui visent à établir de nouvelles structures pour le gouvernement fédéral.». En d’autres termes, William French Smith dénonçait la centralisation des pouvoirs et la possibilité pour la FEMA d’établir un gouvernement provisoire alors que son rôle devait s’en tenir aux secours des citoyens en cas de catastrophe naturelle.

La consolidation des pouvoirs de la FEMA culmina en 2003, lorsqu'elle se joignit à 22 autres agences fédérales, programmes et bureaux pour former le Département de Sécurité Intérieure (Department of Homeland Security), un nouveau département créé à la suite des attentats du 11 septembre par l’administration Bush. L’approche gouvernementale en matière d’urgence est dorénavant parfaitement intégrée, centralisée et concentrée. Aujourd’hui, que reste-t-il à faire ? D’une part, la FEMA occupe une place charnière, les lois d’exceptions le permettant et d’autre part, elle se retrouve à l’abri des contrôles externes puisque son intégration la lie aux autres services fédéraux. En outre, la propagande a conditionné les citoyens américains et le gouvernement semble de moins en moins se soucier de l’opinion publique. Où en est-on ? Quelle est l’étape suivante ?

Etat d’urgence et loi martiale, C’est pour quand ?

A en croire le baromètre de la FEMA, les Etats-Unis sont perpétuellement menacés, mais à quel point l’état d’urgence est-il imminent ? Difficile à dire, mais de nombreux cas de figure sont possibles. Quoiqu’il en soit le gouvernement américain nous donne lui-même quelques indices. En 2003, le Président Bush présentait un projet de vaccination de masse : le Model State Emergency Health Powers Act, ou Model Act en abrégé, actuellement adopté par 34 états. Ce dernier rappelle étrangement le Plan Rex 84. En effet, il octroie aux gouverneurs, d’une part, les pouvoirs nécessaires à la détection de virus pandémiques et, d’autre part, les outils nécessaires à la protection des civils contre la contamination. Selon le gouvernement, étant donné les risques que posent le bioterrorisme, ce projet de loi est indispensable afin d’anticiper sérieusement et rapidement la potentialité d’une guerre bactériologique.

Cependant, des associations américaines reconnues tel que le National Vaccine Information Center (NVIC) ou la Home School Legal Defense Association (HSLDA), une organisation d’avocats qui défend les droits de la famille, appellent les citoyens à la vigilance face à ce programme et soulignent son caractère anti-constitutionnel. La HSLDA dénonce les pouvoirs accordés aux gouverneurs car ceux-ci les autorisent à enregistrer les données personnelles, à contrôler les biens immobiliers, la population et enfin tous les moyens de communications. En gros, exactement les mêmes mesures répressives que celles des programmes militaires développés dans les années 80, si ce n’est que dans ce cas-ci, des pouvoirs supplémentaires apparaissent tels que la vaccination forcée des individus, l’accès à leurs données médicales, et pire, la localisation et le suivi des individus.

Au sujet de la localisation, le « tracking » des individus, un article publié sur le site de livescience.com en mai 2006 annonçait que la société VeriChip Corporation avait proposé au gouvernement américain d’implanter aux immigrants une puce permettant de les localiser et de les suivre. Cette proposition faisait référence à un appel lancé par le gouvernement intitulé : « Qui est dans notre pays et pourquoi sont-ils là ? ». Cette puce permet d’enregistrer à la frontière les immigrants venus travailler aux Etats-Unis et de vérifier leur identité sur leur lieu de travail. Le « RFID » (Radio Frequency Identification tag) a la taille d’un grain de riz et peut être injecté directement dans le corps. L’implant diffuse ensuite un signal qui émet les données de l’individu. Selon VeriChip, ce type d’implant est utilisé depuis longtemps chez les animaux, notamment chez les chiens et les chats en remplacement du tatouage. Sur son site Internet, VeriChip Corporation présente son système, le VeriTrace. Celui est adapté pour le suivi des patients, la protection des enfants ainsi que pour la gestion des urgences. Les dérives d'un tel système sont évidentes. Dans le cadre du Model Act ou du plan Rex 84, ces implants seraient une atteinte à la liberté individuelle.

 

implants

Les implants sous-cutanés, déjà couramment utilisés pour marquer les animaux de compagnie, pourraient bientôt servir de nouveau moyen de contrôle pour le gouvernement fédéral américain.

 

Quoiqu'il en soit, il saute aux yeux que la mise en œuvre du Model Act  nécessite des sites tels que les camps de la FEMA car il est objectivement impossible, sans infrastructures appropriées, de procéder à une vaccination de masse ou de maintenir les personnes contaminées en quarantaine. 

Steve Watson, journaliste activiste pour Infowars aux côtés d’Alex Jones, concluait, à la suite du passage du cyclone Katrina, par une note apocalyptique : « Pendant des années, nous avons mis en garde les gens contre la mise en place d’un état police, nous les avons averti que la Loi Martiale deviendrait la norme, que les lois anciennes, droits et libertés seraient remplacés par des mécanismes répressifs de contrôle. (…) Pendant des années, les gens ont réfuté l’évidence ou prétexté qu’elle était destinée à autre chose, ou encore l’ont simplement refusée. Maintenant nous vous avertissons que tout cela est en train de se passer. A la suite des catastrophes naturelles récentes, des précédents dangereux ont été mis en place. Nous avons été contraints de constater comment, en temps de crise, nous devons nous soumettre et suivre les ordres des Commandants fédéraux, peu importe s’ils dénigrent les droits humains de base ou non. Que ce soit un coup d’état, une attaque terroriste, un accident ou une catastrophe naturelle, cela importe peu, le résultat sera le même. Nous sommes seulement à un événement près de la Loi Martiale, n’importe quel événement. ».

Ces 60 dernières années ont été déterminantes pour l’avènement d’une dictature militaire. De nombreuses lois d’exceptions ont été mises en place permettant d’une part, de renforcer l’intervention policière et , d’autre part, d’affaiblir des libertés civiles essentielles. Les Américains sont, jour après jour, assommés par une propagande fondée sur la peur de l’autre et du reste du monde. Le sentiment d’insécurité les poussent à tolérer les dérives de son gouvernement et à inconsciemment lui permettre d’instaurer lentement, mais sûrement des mécanismes de contrôle à l’intérieur du pays. Les programmes militaires tels que ceux développés depuis l’ère Reagan ont permis de transformer la protection civile en défense civile. En d’autres termes, le gouvernement semble avoir la ferme intention de protéger le pays contre lui-même puisqu' aujourd’hui s’opposer n’est plus un devoir démocratique, mais un acte subversif. Au risque de se répéter, ce sont généralement les dictateurs qui emprisonnent leurs opposants. En jouant sur le concept de la gestion des urgences et sur la notion de continuité du gouvernement en cas de menace interne ou externe, l'Etat fédéral est parvenu, au terme d'une stratégie de longue durée, à faire croire à la population que son bien-être passait avant tout par le maintien du pouvoir en place.

Kali

 

Sources
1- L’auteur et la date de tournage de cette vidéo sont inconnus. Selon des internautes américains, il semblerait que ce film soit à l’origine un documentaire intitulé Shocker diffusé à la télévision, aux Etats-Unis, dans les années ’90.

2- Cet article est disponible ici en français 

3- Equipe consultative des sciences du comportement

6- EO 11921

7- EO 12148

8- Source : The Rise of the National Security State : FEMA and the NSC de Diana Reynolds, politologue (www.publiceye.org/libery/fema/Fema_1.html)

9- Pour rappel, ce décret fut déclaré par le Président Nixon en 1969. Il assigne les fonctions de préparation à l’urgence aux départements et agences fédérales.

 

Kali © Karmapolis - Janvier 2008

http://www.karmapolis.be/pipeline/fema_secrets.html