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12/07/2009

Cet été, dis au revoir à tes emails avec Hadopi 2

Cet été, dis au revoir à tes emails avec Hadopi 2


 

 

 

 

 

Ou comment Hadopi 2 pourrait permettre à l’administration d’espionner toute nos communications électroniques.

Nouvelle hallucinante rapportée par Le Monde : la loi Hadopi 2 cherche à contrôler les communications électroniques.



Toutes ? Potentiellement.

Email, Chat, Facebook, la liste semble sans limite. Et tant pis pour le secret des communications privées, et pour celui des communications professionelles tant qu’à faire.

Il n’y a qu’à lire la proposition de loi du sénat qui inclut entre autres cette phrase pour l’Article 3 (Article L. 335-7 du code de la propriété intellectuelle) :

"Le premier alinéa du texte proposé pour cet article complète le dispositif répressif applicable aux délits de contrefaçon commis au moyen d’un service de communication au public en ligne ou de communications électroniques"

Et pour détecter la contrefaçon via email, que vont faire les fonctionnaires exemplaires de la Hadopi ? Nous demander de dénoncer les méchants pirates qui envoient des mp3 et prennent le pain de la bouche des artistes ? Ou mettre en place un système de contrôle visant la totalité des échanges ?

Et qu’est ce que c’est déjà l’adjectif pour un système qui contrôle la totalité de l’information ? Vous avez dit totalitaire ?

Les questions désagréables s’accumulent, et un joli tableau prend peu à peu forme, entre rétention de sûreté hors de toute condamnation par un jury de nos pairs, suppression du juge d’instruction, et donc maintenant cette proposition de vérifier toutes nos communications.

Enfin, tant que c’est pour le bien des artistes comme l’expliquent si bien leurs défenseurs du gouvernement, quelle importance pourrait bien avoir des notions aussi abstraites que la liberté ou la vie privée..

Bronzez tranquilles braves gens !
image Quadrature du net



Hadopi 2 : vers une surveillance des courriers électroniques ?

La version votée, mercredi 8 juillet, au Sénat de la loi Création et Internet, dite Hadopi 2, pourrait permettre aux agents de la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet de surveiller les courriers électroniques. Le texte actuel vise en effet les infractions contre le droit d'auteur commises "au moyen d'un service de communication au public en ligne ou de communications électroniques" (article 3).

La notion de "communication électronique", qui n'était pas présente dans la version de la loi retoquée par le Conseil constitutionnel, n'est pas définie clairement par le projet de loi. Si l'on s'en tient à la définition du Code des postes et télécommunications électroniques, elle pourrait englober les courriers électroniques, tchats et services de messageries instantanée. Cette intrusion d'une entité administrative dans ce qui est jusqu'à présent considéré comme des correspondances privées provoque déjà un vif débat. Le député UMP Lionel Tardy a annoncé qu'il allait déposer un amendement à l'Assemblée pour retirer cette mention. "Le texte tel qu'il est actuellement rédigé ouvre la voie à la surveillance des mails, ce qui serait une violation du secret des correspondances privées", explique-t-il sur son blog.

Selon le rapporteur de la loi au Sénat, le sénateur UMP Michel Thiollière cité par Ecrans.fr, l'introduction de la notion de communication électronique répond à l'injonction du Conseil constitutionnel de ne pas établir d'inégalité "entre les auteurs d'atteintes à la propriété intellectuelle selon que ces atteintes seraient commises au moyen d'un logiciel de pair à pair ou un autre moyen de communication en ligne".

Frédéric Mitterrand a lui aussi justifié le retour de l'expression dans le texte en s'appuyant sur la décision des sages. Le rapporteur de la loi à l'Assemblée, le député UMP Franck Riester, a estimé jeudi 9 juillet sur BFM que le téléchargement illégal ne se pratique pas uniquement par logiciels de pair-à-pair et qu'il fallait donc s'intéresser aux autres méthodes de piratage.

Reste que le projet de loi ne dit rien sur la capacité des agents de l'Hadopi à détecter les fichiers présumés illégaux, ni sur leur habilitation à observer les correspondances privées.

Source : Le monde

 

11/07/2009

Un nouvel ordre mondial ?

Le rêve cauchemar américain

usa-carte-drapeau-300x256.jpgL’Amérique n’est vraiment pas ce que les livres d’histoires nous ont appris à l’école. Rien d’étonnant quand on sait que l’écriture de l’histoire en revient toujours aux vainqueurs de la guerre.
Sans commenter le fait que les États-unis se sont construits sur le génocide d’un peuple (les indiens) et sur l’esclavage d’un autre (les africains), passons directement au sujet que je souhaite développer ici.

Au lendemain du 65e anniversaire du débarquement, je pense que ça devrait remettre un peu les choses en place sur la vérité, dans l’esprit de tous.
Je vais vous parler du parcours de 2 personnages américains, qui ont influencés l’histoire du début du XXe siècles à nos jours. Je pense pour ma part, qu’ils sont responsables de l’état de notre monde actuel, en termes : économique, idéologique, écologique, géo-politique, stratégico-financière.... pour avoir influencé, financé, et soutenu des hommes comme Hitler, Mussolini, "Ben Laden" et ainsi avoir développé une économie déshumanisée, matérialiste, élitiste, raciste...et qui est devenu malheureusement la nôtre aujourd’hui. Basée sur le pétrole, l’armement, l’automobile...mais aussi la manipulation, la corruption, les divisions, les guerres, la peur......notre civilisation est devenu chaotique et autodestructrice.

robinson.gifBalzac disait que derrière toutes fortunes, il y avait un grand criminel. C’est malheureusement aussi vrai que le rêve américain n’est qu’un mythe, et la décadence actuelle des USA, n’en est que la confirmation, quant au dessein projeté par ces "élites", vers la gouvernance d’un nouvel ordre mondial. Ces élites franc-maçonnique s’appellent : skull and bones, bilderberg, illuminati.......
Mais revenons à nos 2 personnages ; Il s’agit d’Henry Ford, fondateur de la Ford Motor Company et de Prescott BUSH, père de George H. W. Bush 42e president des Etats-Unis et grand-père de George W. Bush 43e Président des Etats-Unis.


La famille Bush, les fabricants de guerres

Le 15 mai 2008, George W. Bush lors de son discours à la Knesset a fait un parallèle remarqué entre les déclarations du sénateur Neuville Chamberlain concernant Hitler en 1939, et celles de Barack Obama concernant les terroristes et les extrémistes.

Bush_Polemique
26031596.jpg

Bush … Hitler … Bush … Hitler …

Il m’a fallu quelques jours pour :

* me souvenir qu’il y avait un lien,
* mettre la main sur « La guerre des Bush » d’Eric Laurent
* dépoussiérer le livre qui date de 2003, et a inspiré un documentaire en 2004 « Le monde selon Bush »
* en extraire du premier chapitre quelques morceaux choisis, que voici.

Ces extraits font suite à une introduction sur l’effort de guerre Allemand durant la 2nde Guerre Mondiale, soutenu par les groupes Ford, General Motors et IBM.

Extraits des pages 17 à 21 :

famtree_dees.jpg

 

La guerre des Bush, selon la formule d’un observateur, « à cette époque, il existait deux races de financiers et de spéculateurs. Ceux qui comme Joe kennedy affichaient des sympathies nazies mais ne faisaient pas d’affaires avec l’Allemagne nazie, et les autres qui n’éprouvaient pas d’engouement particulier pour Hitler mais saisissaient les opportunités ».

Visiblement Prescott Bush se rangeait dans la seconde catégorie, une zone grise où les actes sont mus par un solide apolitisme, une absence de conviction profonde et une certaine amoralité propre au monde des affaires.

...

En 1921 il épousa Dorothy Walker, la fille d’un puissant financier de Wall Street, et cinq ans plus tard il rejoignait, en tant que vice-président, la banque d’affaires que son beau-père venait de créer en partenariat avec les Harriman, ses amis d’université : W.A. Harriman and Co. L’établissement fusionna en 1931 avec la société financière anglo-américaine Brown Brothers pour devenir la banque d’affaires la plus importante des Etats-Unis, et politiquement la plus influente.

hitler_bush.jpgPrescott Bush et ses partenaires avaient pris pied en Allemagne dès les années 20 en rachetant la compagnie de navigation Hambourg-America Line qui détenait la quasi-exclusivité du trafic maritime allemand vers les Etats-Unis. Il s’agissait là d’une première étape. La banque installa son antenne européenne à Berlin et élabora de nombreux partenariats, notamment avec certains des industriels les plus puissants du pays. Au premier rang desquels Fritz Thyssen, propriétaire du groupe sidérurgique qui portait son nom. Thyssen allait publier quelques années plus tard un livre remarqué, au titre éloquent : « J’ai financé Hitler ». Véritable profession de foi envers le national-socialisme, l’ouvrage confirmait également ce qui était déjà de notoriété publique : Thyssen avait aidé le mouvement nazi dès octobre 1923, et on le qualifiait de « banquier privé de Hitler ».

Harriman and Co et Thyssen, à travers une banque qui lui appartenait aux Pays-Bas, la Bank Voor Handel , décidèrent de la création d’un établissement commun, l’union Banking Corporation. Selon les enquêteurs qui se penchèrent sur ce dossier, cette banque devait permettre de favoriser des investissements croisés, aux Etats-Unis et dans le groupe Thyssen, ainsi que dans d’autres firmes allemandes.

bush_nazi_connection.gifLe 20 octobre 1942, peu après l’entrée en guerre des Etats-Unis, l’Union Banking Corporation fit l’objet d’une saisie du gouvernement fédéral pour « commerce avec l’ennemi ». Prescott Bush était le directeur de l’établissement, et ses principaux associés et actionnaires, outre Roland Harriman, étaient trois cadres nazis, dont deux travaillaient pour Thyssen. Huit jours plus tard, l’administration Roosevelt appliqua les mêmes sanctions à l’encontre de la holland-American Trading Corporation et de Seamless Steel Equipment Corporation, toutes deux dirigées également par Bush et Harriman, et accusées de coopérer avec le Troisième Reich. Un mois plus tard, le 8 novembre 1942, une procédure identique frappa la Silesian American Corporation, une holding qui possédait d’importantes mines de charbon et de zinc, en Pologne et en Allemagne, exploitées en partie par les prisonniers des camps de concentration, « dont l’utilisation, selon un rapport, a sans aucun doute fourni au gouvernement allemand une aide considérable dans son effort de guerre ».

Prescott Bush siégeait au conseil de direction de cette firme qui avait fait l’objet de montages juridiques complexes laissant quelque peu dans l’ombre son partenaire allemand. Et pourtant, il s’agissait de l‘industriel Friedrich Flick, lui aussi bailleur de fonds du parti nazi, puis plus tard du corps des SS à travers le « cercle de amis de Himmler » dont il était membre.

...

Les hommes d’affaires aiment agir mais guère se souvenir. Prescott Bush fortune faite, la page équivoque de la Seconde Guerre mondiale tournée, se présenta au Sénat. Battu en 1950 il fut élu deux ans plus tard.

Autant dire que les négociations avec le régime hitlérien, la famille Bush en a une certaine expérience.

Le but du Nouvel Ordre Mondial


Passons maintenant à Henry Ford et focalisons-nous sur la partie "cachée de l’icerberg", si j’ose dire !!!

Henry Ford et l’antisémitisme

Foncièrement antisémite et furieux de découvrir que son entreprise pourrait être affectée par ce qu’il considère indigne de forces politiques, il n’hésite pas à accuser les Juifs d’avoir déclenché la Première Guerre Mondiale. Nombreux sont les mouvements américains qui reprennent ses théories antisémites pour raviver une haine latente. Son antisémitisme s’exprime également dans ses mémoires. Dans le chapitre XVII de My Life and Work, Ford s’exprime sur les juifs américains : « Notre travail n’a pas la prétention d’avoir le dernier mot sur les juifs en Amérique.[...] Si les juifs sont si sages qu’ils le disent, ils feraient mieux de travailler à devenir des juifs américains, plutôt que travailler à construire une Amérique juive ».

Se justifiant à ce sujet, il explique dans son livre Le juif international, que pour lui l’antisémitisme n’est que le pendant de l’ antigoyisme de la communauté juive.

The International Jew

p0005.jpgHenry Ford a publié un ouvrage en quatre volumes, The International Jew, qui rassemble des articles parus dans le journal The Dearborn Independent. Une phrase dans un texte dédié à la salutaire « réaction de l’Allemagne contre le Juif » illustre cet esprit soi-disant "scientifique" et dont le langage est chargé de métaphores médicales : il s’agit d’une question d’« hygiène politique », parce que « la principale source de la maladie du corps national allemand [...], c’est l’influence des Juifs ".

Dans plusieurs autres passages, les Juifs sont présentés comme un « germe » qui doit faire l’objet d’un « nettoyage ». Adolf Hitler et ses collaborateurs reprendront cette terminologie pour justifier leurs crimes. Le Juif n’est plus défini par sa religion mais par sa « race », « une race dont la persistance a vaincu tous les efforts faits en vue de son extermination ». Il faut donc réveiller chez les jeunes la « fierté de la race .

ford hitler.jpgFord s’inspire des Protocoles des Sages de Sion, un ouvrage qui serait « trop terriblement vrai pour être une fiction, trop profond dans sa connaissance des rouages secrets de la vie pour être un faux », cité et commenté abondamment, comme preuve ultime et irréfutable de la conspiration juive pour s’emparer du pouvoir à l’échelle mondiale. Cet ouvrage est par ailleurs vivement critiqué par le Times de Londres. Il y est souvent fait référence à l’Allemagne qui est décrite comme dominée par les Juifs malgré le fait qu’il « n’y a pas dans le monde de contraste plus fort que celui entre la pure race germanique et la pure race sémite ».

Le thème de la complicité entre le judéo-bolchevisme et la finance capitaliste juive, dans une conspiration pour imposer à la planète un gouvernement mondial juif est abondamment repris par le nazisme. Trois volumes ont pour objet la place des Juifs aux États-Unis. Selon Ford, leur émigration massive d’Europe de l’Est en Amérique du Nord n’a rien à voir avec de prétendues persécutions : les pogroms ne sont que de la propagande ; il s’agit bel et bien d’une véritable invasion : le « Juif international » peut déplacer un million de personnes de la Pologne vers l’Amérique « comme un général déplace son armée  ». Les Juifs sont responsables de l’introduction dans les arts de la scène aux États-Unis d’une « sensualité orientale » sale et indécente, « instillant un poison moral insidieux ».

La contribution de Ford à la propagation de l’antisémitisme va au-delà de l’imprimé. Il travaille activement à former une communauté. Au départ, réunis autour du Dearborn Independent, ces hommes constituent une force importante dans l’évolution américaine de l’antisémitisme, et inclus un grand nombre de profasciste.

Germanophile ou nazophile

orange-ford-medal2.pngÀ peu près à la même époque, Henry Ford est aussi le plus célèbre des bailleurs de fonds étrangers d’Adolf Hitler, et il a été récompensé dans les années 1930 pour ce soutien durable avec la plus haute décoration nazie pour les étrangers.

Cette faveur accordée par les nazis engendre une importante controverse aux États-Unis et finit par un échange de notes diplomatiques entre le gouvernement allemand et le Département d’État. Ford s’exprime à propos de cette polémique en clamant que « [son] acceptation d’une médaille du peuple allemand ne [le fait] pas, comme certains semblent le penser, entraîner aucune sympathie de [sa] part avec le nazisme ». Alors que Ford clame publiquement qu’il n’aime pas les gouvernements militaristes, il tire profit de la Seconde Guerre mondiale, en alimentant l’industrie de guerre des deux camps : il produit, via ses filiales allemandes, des véhicules pour la Wehrmacht, mais aussi pour l’armée américaine.

FORD+planifie+la+guerre+d'Hitler.jpgHenry Ford participe à l’effort de guerre allemand avec Opel, filiale de General Motors. Des succursales de Ford implantées en Allemagne demandent réparation pour les bombardements subis. Un million de dollars est réclamé aux Américains pour les dégâts provoqués dans l’usine de Cologne. Ford demande aussi des réparations au gouvernement français. 38 millions de Francs sont versés après le bombardement de son usine de Poissy

Prochaine étape aux Etats-unis : effondrement monétaire, avec guerre civile à la clef, désintégration du système économique et financier pour arriver à la phase finale, d’un nouvel empire dirigé par "l’élite" et de la mise en place du nouvel ordre mondial.

 




 

Monté Cristo

à lire aussi :

http://www.mai68.org/textes/PrescottBush.htm


 

09/07/2009

Le Vaccin de la Grippe Porcine vous mènera TOUT DROIT AU CIMETIERE !

Vidéo Importante : Le Vaccin de la Grippe Porcine vous mènera TOUT DROIT AU CIMETIERE !

Nous remercions le contributeur Ratman, qui nous a informés de l’existence de cette vidéo !

Cette vidéo doit être visionnée intégralement !!!!

N’ACCEPTEZ AUCUN VACCIN CONTRE LA GRIPPE !

NOUS NE CESSERONS DE LE REPETER, VOUS LE PAIEREZ DE VOTRE VIE !!!!

Enquête de l'emission de CBS '60 minutes' (1979) sur la 'grippe porcine' de 1976 et la vaccination qui a suivi.
Cette vidéo a été récupérée après 15 ans de procédures.



Paris : les fanatiques sionistes de la LDJ

PARIS : des fanatiques sionistes pratiquent le vandalisme en série

7 juillet 2009

Diana JOHNSTONE
photo : librairie Résistances à Paris (le Grand Soir)

Paris. Des tas de livres baignant dans l’huile – voilà le dernier exploit des fanatiques sionistes qui ont pris l’habitude d’agresser des biens et des personnes à Paris sans être inquiétés pour autant.

Au début de l’après-midi du vendredi 3 juillet, cinq hommes ont fait irruption dans la librairie « Résistances » située dans un quartier paisible du 17ème arrondissement de Paris. Annonçant aux quelques personnes présentes leur appartenance à la Ligue de Défense Juive (LDJ), ils se sont mis à jeter des livres par terre pour les arroser d’huile de cuisine, avant de saccager quatre ordinateurs et de prendre la fuite dans un véhicule qui les attendait.

Cette librairie appartient au couple militant Olivia Zemor et Nicolas Shashahani, également animateurs du groupe activiste CAPJPO-EuroPalestine (CAPJPO = Coordination des Appels pour une Paix Juste au Proche Orient). Elle offre aux clients un large choix de livres en tous genres, surtout mais pas exclusivement sur le Moyen Orient. Aménagée dans un ancien garage, elle dispose d’une salle de lecture et d’une troisième salle où le public est invité régulièrement aux conférences d’auteurs, parfois suivies de dédicaces.

Déjà, le 7 décembre 2006, un commando similaire était venu jeter des grenades lacrymogènes dans la librairie au moment où un nombre important de personnes arrivaient pour assister à une conférence donnée par la regrettée écrivain israélienne Tanya Reinhart et son compagnon, le poète israélien Aharon Shabtai. A cette occasion, Nicolas Shashahani avait du se faire soigner à l’hôpital des suites des gaz mais les dégâts matériels furent minimes. Cette fois la librairie a été saccagée et a eu pour résultat d’innombrables livres invendables et des pertes s’élevant à des dizaines de milliers d’euros, selon Shashahani.

Mais, souligne-t-il, il ne s’agit ici que d’une action violente parmi des centaines perpétrées par la version française de la Ligue de Défense Juive, créée par Meir Kahane et interdite aux Etats-Unis et en Israël. Il n’y a aucune raison de penser qu’ils s’arrêteront tant qu’ils bénéficieront de l’indulgence des autorités françaises et du quasi-silence des grands médias. Le vandalisme du 3 juillet fit l’objet d’une dépêche de l’AFP, apparemment reprise uniquement par Le Parisien, mais ignorée par les grands journaux et par la télévision. D’habitude, pratiquement les seules personnes informées de tels événements sont celles appartenant aux milieux politiquement actifs qui sont les cibles de ces actes d’intimidation.

Le grand public est tenu dans l’ignorance de ces agressions, mais ne cesse d’être informé du moindre acte d’antisémitisme – même imaginaire (tel le célèbre cas de la jeune femme qui, pour se faire remarquer de ses proches, inventa de toutes pièces être victime d’une « agression antisémite » dans le RER et attira effectivement l’attention de tout le monde jusqu’au Président de la République). Il existe bien sûr d’authentiques actes antisémites, mais la plupart ne dépassent pas le niveau d’organisation d’insultes proférées dans une cour de récréation. Pourtant, la publicité qu’ils reçoivent, justifiée par un souci de prévention, sert surtout à maintenir l’idée que l’existence même des juifs serait constamment menacée – alibi fondamental de la Ligue de Défense Juive. L’accusation mensongère selon laquelle « le gouvernement français ne fait rien pour protéger les juifs » est le prétexte d’une « autodéfense » agressive.

En tant que disciples de Meir Kahane, la LDJ prône non seulement un Eretz Israël élargi et expurgé des Arabes, mais veut poursuivre le combat contre les Arabes et « l’Islamofascisme » sur le territoire français. Le débat n’est pas leur arme préférée. Entraînés aux arts martiaux israéliens, les militants de la LDJ mènent leur combat par des moyens physiques, en attaquant des Arabes, des musulmans et des pro-Palestiniens. La LDJ est un groupe informel de quelques centaines de membres, sans structure ou siège formel. Pourtant les forces de l’ordre françaises, bien rodées à l’infiltration des groupuscules extrémistes, doivent bien savoir où les trouver. Mais ils ne semblent pas être dérangés suite à leurs équipées. Si les agresseurs ne s’identifient pas, les victimes peuvent se demander si leurs agresseurs sont de la LDJ ou du Bétar, l’organisation de jeunesse sioniste fondée en 1929 par Vladimir Jabotinsky et proche du Likoud. Les deux groupes emploient des méthodes semblables et peuvent se confondre, mais on dit que la LDJ, plus radicale, draine à elle des jeunes du Bétar.

Si jamais des fanatiques sionistes se trouvent devant les tribunaux, ils bénéficient d’une rare indulgence. En décembre 2003, un groupe d’étudiants pro-palestiniens furent violemment agressés et blessés. Devant le manque de zèle de la part de la police, les victimes ont elles-mêmes mené l’enquête qui s’est conclue par la condamnation, le 16 septembre 2004, d’un certain Anthony Attal. Il fut condamné à une peine de dix mois avec sursis.

Les membres de la LDJ ou du Bétar peuvent aussi bénéficier d’une « sanctuaire ». Le 25 octobre 2006, une militante anti-impérialiste radicale agée de 68 ans, Ginette Hess Skandrani, fut sauvagement attaquée à son domicile par trois inconnus. Hospitalisée, elle reçut plusieurs points de suture à la tête. Le 4 février dernier ses agresseurs furent enfin condamnés, mais :

— l’un d’entre eux, Ruben Colleu, reçu une peine de deux ans de prison dont 18 mois avec sursis – mais il était déjà en Israël.

— le deuxième, Stevel Elie, fut condamné à trois ans de prison – mais le tribunal français lui avait déjà donné son accord pour qu’il aille faire son service militaire en Israël.

— Seul le troisième, Mike Sfez, était sur place. Comme Colleu, il fut condamné à deux ans de prison dont 18 mois avec sursis, les 6 mois pouvant se transformer en travaux d’intérêt général.

Tout récemment, une quinzaine d’individus présumés de la LDJ ont harcelé des gens venus assister à un spectacle pour les enfants de Gaza, et d’autres nervis ont agressé des personnes d’apparence arabe autour d’une réunion de divers groupes appelés pour discuter le mouvement international de « Boycott-Désinvestissement-Sanctions ». Et la liste est longue…

La LDJ a ses amis dans la police. Le 5 juin 2006, le chef d’un petit syndicat chrétien d’extrême droite, "Action Police CFTC", Michel Thooris, a fait des louanges à la LDJ et au Bétar en déclarant qu’ils « accomplissent une mission de service public en défendant les personnes et les biens ». Le ministre de l’intérieur de l’époque, Nicolas Sarkozy, n’a pas publiquement désavoué cette défense d’une milice privée communautaire.

Le « deux poids, deux mesures » de la politique sécuritaire sarkozyste est trop évident. Le changement radical de politique étrangère opéré par Sarkozy, en alignant la France sur Israël au Moyen Orient, risque d’encourager la LDJ dans son sentiment d’impunité. Ce printemps, un auteur qui a connu du succès commercial, Paul-Eric Blanrue, n’a pas pu publier son dernier livre, Sarkozy, Israël et les Juifs, en France et a dû trouver un éditeur en Belgique. Pire encore, le distributeur en France de cet éditeur belge a refusé de diffuser le livre en France. La conférence de presse à Paris de Blanrue n’a attiré aucun journaliste. Son livre, qui insiste sur la distinction entre judaïsme et sionisme, défend la thèse, amplement documentée, selon laquelle Sarkozy a cherché l’appui politique des réseaux pro-israéliens (y compris aux Etats-Unis) au détriment des intérêts de la France, qu’ils soient internationaux ou internes. Aucun compte rendu n’est paru dans la grande presse française.

Par contre, et malgré une saturation du marché, il y a toujours de la place dans les médias pour lamenter encore une fois que la laïcité traditionnelle de la France serait soi-disant menacée par le « communautarisme »… des musulmans. Il est rare que l’on pointe les provocations idéologiques ou physiques des sionistes fanatiques comme étant une cause de cette tendance inquiétante. Bien sûr, les nombreux intellectuels militants sionistes n’approuveraient pas les méthodes de la LDJ ou du Bétar. Mais le thème des juifs comme éternelles victimes, qui est constamment répété dans les écoles, au cinéma, et dans les médias, crée une ambiance qui favorise la violence pathologique des milices juives en France et l’indulgence des autorités à leur égard.

La situation n’est aucunement améliorée par l’extrême fragmentation du mouvement pro-Palestinien en France – qui n’est peut-être qu’un aspect du sectarisme caractéristique de la gauche française. Les diverses victimes de la violence de la LDJ ou du Bétar – telles que le CAPJPO, ou Ginette Skandrani, ou Dieudonné, ou bien d’autres – souvent ne peuvent pas se voir en peinture. Même s’ils prétendent tous être solidaires avec les Palestiniens, ils sont loin d’être solidaires entre eux.

Pourtant, on peut espérer que l’agression du 3 juillet contre la librairie Résistances soulèvera une protestation plus large que d’habitude, tout simplement grâce aux connotations très fortes associées à la destruction de livres. Une manifestation de protestation aura lieu devant la librairie, le mercredi 8 juillet à 17 heures, pour demander l’interdiction de la LDJ et la traduction en justice de ses nervis. Ce sera l’occasion de manifester une résistance solidaire contre la forme la plus active de fascisme en France aujourd’hui.

Diana Johnstone

COUNTERPUNCH en ANGLAIS

http://www.counterpunch.org/johnstone07062009.html

VOIR AUSSI :


Rassemblement mercredi 8 juillet pour exiger l’interdiction de la LDJ
http://www.europalestine.com/article.php3?id_article=4253

http://www.newsoftomorrow.org/spip.php?article5979

Source : http://www.legrandsoir.info/PARIS-des-fanatiques-sionistes-pratiquent-le-vandalisme-en.html

07/07/2009

Gaza : Le traitement des prisonniers

Criez pour les prisonniers, exprimez votre indignation

Il y a plus de 11 000 prisonniers politiques palestiniens, beaucoup d'entre eux n'ont pas été jugés, beaucoup d'entre eux ne peuvent pas voir leur famille. Israël surpasse les États-Unis lorsqu'il s'agit de torture, d'emprisonnement et de brutalité. (sous-titrage en français)

5th July 09 Video Free Gaza News Prisoners

http://www.youtube.com/watch?v=7Ri8jWj_KbY

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Source : http://www.freegaza.org/