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11/07/2009

Un nouvel ordre mondial ?

Le rêve cauchemar américain

usa-carte-drapeau-300x256.jpgL’Amérique n’est vraiment pas ce que les livres d’histoires nous ont appris à l’école. Rien d’étonnant quand on sait que l’écriture de l’histoire en revient toujours aux vainqueurs de la guerre.
Sans commenter le fait que les États-unis se sont construits sur le génocide d’un peuple (les indiens) et sur l’esclavage d’un autre (les africains), passons directement au sujet que je souhaite développer ici.

Au lendemain du 65e anniversaire du débarquement, je pense que ça devrait remettre un peu les choses en place sur la vérité, dans l’esprit de tous.
Je vais vous parler du parcours de 2 personnages américains, qui ont influencés l’histoire du début du XXe siècles à nos jours. Je pense pour ma part, qu’ils sont responsables de l’état de notre monde actuel, en termes : économique, idéologique, écologique, géo-politique, stratégico-financière.... pour avoir influencé, financé, et soutenu des hommes comme Hitler, Mussolini, "Ben Laden" et ainsi avoir développé une économie déshumanisée, matérialiste, élitiste, raciste...et qui est devenu malheureusement la nôtre aujourd’hui. Basée sur le pétrole, l’armement, l’automobile...mais aussi la manipulation, la corruption, les divisions, les guerres, la peur......notre civilisation est devenu chaotique et autodestructrice.

robinson.gifBalzac disait que derrière toutes fortunes, il y avait un grand criminel. C’est malheureusement aussi vrai que le rêve américain n’est qu’un mythe, et la décadence actuelle des USA, n’en est que la confirmation, quant au dessein projeté par ces "élites", vers la gouvernance d’un nouvel ordre mondial. Ces élites franc-maçonnique s’appellent : skull and bones, bilderberg, illuminati.......
Mais revenons à nos 2 personnages ; Il s’agit d’Henry Ford, fondateur de la Ford Motor Company et de Prescott BUSH, père de George H. W. Bush 42e president des Etats-Unis et grand-père de George W. Bush 43e Président des Etats-Unis.


La famille Bush, les fabricants de guerres

Le 15 mai 2008, George W. Bush lors de son discours à la Knesset a fait un parallèle remarqué entre les déclarations du sénateur Neuville Chamberlain concernant Hitler en 1939, et celles de Barack Obama concernant les terroristes et les extrémistes.

Bush_Polemique
26031596.jpg

Bush … Hitler … Bush … Hitler …

Il m’a fallu quelques jours pour :

* me souvenir qu’il y avait un lien,
* mettre la main sur « La guerre des Bush » d’Eric Laurent
* dépoussiérer le livre qui date de 2003, et a inspiré un documentaire en 2004 « Le monde selon Bush »
* en extraire du premier chapitre quelques morceaux choisis, que voici.

Ces extraits font suite à une introduction sur l’effort de guerre Allemand durant la 2nde Guerre Mondiale, soutenu par les groupes Ford, General Motors et IBM.

Extraits des pages 17 à 21 :

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La guerre des Bush, selon la formule d’un observateur, « à cette époque, il existait deux races de financiers et de spéculateurs. Ceux qui comme Joe kennedy affichaient des sympathies nazies mais ne faisaient pas d’affaires avec l’Allemagne nazie, et les autres qui n’éprouvaient pas d’engouement particulier pour Hitler mais saisissaient les opportunités ».

Visiblement Prescott Bush se rangeait dans la seconde catégorie, une zone grise où les actes sont mus par un solide apolitisme, une absence de conviction profonde et une certaine amoralité propre au monde des affaires.

...

En 1921 il épousa Dorothy Walker, la fille d’un puissant financier de Wall Street, et cinq ans plus tard il rejoignait, en tant que vice-président, la banque d’affaires que son beau-père venait de créer en partenariat avec les Harriman, ses amis d’université : W.A. Harriman and Co. L’établissement fusionna en 1931 avec la société financière anglo-américaine Brown Brothers pour devenir la banque d’affaires la plus importante des Etats-Unis, et politiquement la plus influente.

hitler_bush.jpgPrescott Bush et ses partenaires avaient pris pied en Allemagne dès les années 20 en rachetant la compagnie de navigation Hambourg-America Line qui détenait la quasi-exclusivité du trafic maritime allemand vers les Etats-Unis. Il s’agissait là d’une première étape. La banque installa son antenne européenne à Berlin et élabora de nombreux partenariats, notamment avec certains des industriels les plus puissants du pays. Au premier rang desquels Fritz Thyssen, propriétaire du groupe sidérurgique qui portait son nom. Thyssen allait publier quelques années plus tard un livre remarqué, au titre éloquent : « J’ai financé Hitler ». Véritable profession de foi envers le national-socialisme, l’ouvrage confirmait également ce qui était déjà de notoriété publique : Thyssen avait aidé le mouvement nazi dès octobre 1923, et on le qualifiait de « banquier privé de Hitler ».

Harriman and Co et Thyssen, à travers une banque qui lui appartenait aux Pays-Bas, la Bank Voor Handel , décidèrent de la création d’un établissement commun, l’union Banking Corporation. Selon les enquêteurs qui se penchèrent sur ce dossier, cette banque devait permettre de favoriser des investissements croisés, aux Etats-Unis et dans le groupe Thyssen, ainsi que dans d’autres firmes allemandes.

bush_nazi_connection.gifLe 20 octobre 1942, peu après l’entrée en guerre des Etats-Unis, l’Union Banking Corporation fit l’objet d’une saisie du gouvernement fédéral pour « commerce avec l’ennemi ». Prescott Bush était le directeur de l’établissement, et ses principaux associés et actionnaires, outre Roland Harriman, étaient trois cadres nazis, dont deux travaillaient pour Thyssen. Huit jours plus tard, l’administration Roosevelt appliqua les mêmes sanctions à l’encontre de la holland-American Trading Corporation et de Seamless Steel Equipment Corporation, toutes deux dirigées également par Bush et Harriman, et accusées de coopérer avec le Troisième Reich. Un mois plus tard, le 8 novembre 1942, une procédure identique frappa la Silesian American Corporation, une holding qui possédait d’importantes mines de charbon et de zinc, en Pologne et en Allemagne, exploitées en partie par les prisonniers des camps de concentration, « dont l’utilisation, selon un rapport, a sans aucun doute fourni au gouvernement allemand une aide considérable dans son effort de guerre ».

Prescott Bush siégeait au conseil de direction de cette firme qui avait fait l’objet de montages juridiques complexes laissant quelque peu dans l’ombre son partenaire allemand. Et pourtant, il s’agissait de l‘industriel Friedrich Flick, lui aussi bailleur de fonds du parti nazi, puis plus tard du corps des SS à travers le « cercle de amis de Himmler » dont il était membre.

...

Les hommes d’affaires aiment agir mais guère se souvenir. Prescott Bush fortune faite, la page équivoque de la Seconde Guerre mondiale tournée, se présenta au Sénat. Battu en 1950 il fut élu deux ans plus tard.

Autant dire que les négociations avec le régime hitlérien, la famille Bush en a une certaine expérience.

Le but du Nouvel Ordre Mondial


Passons maintenant à Henry Ford et focalisons-nous sur la partie "cachée de l’icerberg", si j’ose dire !!!

Henry Ford et l’antisémitisme

Foncièrement antisémite et furieux de découvrir que son entreprise pourrait être affectée par ce qu’il considère indigne de forces politiques, il n’hésite pas à accuser les Juifs d’avoir déclenché la Première Guerre Mondiale. Nombreux sont les mouvements américains qui reprennent ses théories antisémites pour raviver une haine latente. Son antisémitisme s’exprime également dans ses mémoires. Dans le chapitre XVII de My Life and Work, Ford s’exprime sur les juifs américains : « Notre travail n’a pas la prétention d’avoir le dernier mot sur les juifs en Amérique.[...] Si les juifs sont si sages qu’ils le disent, ils feraient mieux de travailler à devenir des juifs américains, plutôt que travailler à construire une Amérique juive ».

Se justifiant à ce sujet, il explique dans son livre Le juif international, que pour lui l’antisémitisme n’est que le pendant de l’ antigoyisme de la communauté juive.

The International Jew

p0005.jpgHenry Ford a publié un ouvrage en quatre volumes, The International Jew, qui rassemble des articles parus dans le journal The Dearborn Independent. Une phrase dans un texte dédié à la salutaire « réaction de l’Allemagne contre le Juif » illustre cet esprit soi-disant "scientifique" et dont le langage est chargé de métaphores médicales : il s’agit d’une question d’« hygiène politique », parce que « la principale source de la maladie du corps national allemand [...], c’est l’influence des Juifs ".

Dans plusieurs autres passages, les Juifs sont présentés comme un « germe » qui doit faire l’objet d’un « nettoyage ». Adolf Hitler et ses collaborateurs reprendront cette terminologie pour justifier leurs crimes. Le Juif n’est plus défini par sa religion mais par sa « race », « une race dont la persistance a vaincu tous les efforts faits en vue de son extermination ». Il faut donc réveiller chez les jeunes la « fierté de la race .

ford hitler.jpgFord s’inspire des Protocoles des Sages de Sion, un ouvrage qui serait « trop terriblement vrai pour être une fiction, trop profond dans sa connaissance des rouages secrets de la vie pour être un faux », cité et commenté abondamment, comme preuve ultime et irréfutable de la conspiration juive pour s’emparer du pouvoir à l’échelle mondiale. Cet ouvrage est par ailleurs vivement critiqué par le Times de Londres. Il y est souvent fait référence à l’Allemagne qui est décrite comme dominée par les Juifs malgré le fait qu’il « n’y a pas dans le monde de contraste plus fort que celui entre la pure race germanique et la pure race sémite ».

Le thème de la complicité entre le judéo-bolchevisme et la finance capitaliste juive, dans une conspiration pour imposer à la planète un gouvernement mondial juif est abondamment repris par le nazisme. Trois volumes ont pour objet la place des Juifs aux États-Unis. Selon Ford, leur émigration massive d’Europe de l’Est en Amérique du Nord n’a rien à voir avec de prétendues persécutions : les pogroms ne sont que de la propagande ; il s’agit bel et bien d’une véritable invasion : le « Juif international » peut déplacer un million de personnes de la Pologne vers l’Amérique « comme un général déplace son armée  ». Les Juifs sont responsables de l’introduction dans les arts de la scène aux États-Unis d’une « sensualité orientale » sale et indécente, « instillant un poison moral insidieux ».

La contribution de Ford à la propagation de l’antisémitisme va au-delà de l’imprimé. Il travaille activement à former une communauté. Au départ, réunis autour du Dearborn Independent, ces hommes constituent une force importante dans l’évolution américaine de l’antisémitisme, et inclus un grand nombre de profasciste.

Germanophile ou nazophile

orange-ford-medal2.pngÀ peu près à la même époque, Henry Ford est aussi le plus célèbre des bailleurs de fonds étrangers d’Adolf Hitler, et il a été récompensé dans les années 1930 pour ce soutien durable avec la plus haute décoration nazie pour les étrangers.

Cette faveur accordée par les nazis engendre une importante controverse aux États-Unis et finit par un échange de notes diplomatiques entre le gouvernement allemand et le Département d’État. Ford s’exprime à propos de cette polémique en clamant que « [son] acceptation d’une médaille du peuple allemand ne [le fait] pas, comme certains semblent le penser, entraîner aucune sympathie de [sa] part avec le nazisme ». Alors que Ford clame publiquement qu’il n’aime pas les gouvernements militaristes, il tire profit de la Seconde Guerre mondiale, en alimentant l’industrie de guerre des deux camps : il produit, via ses filiales allemandes, des véhicules pour la Wehrmacht, mais aussi pour l’armée américaine.

FORD+planifie+la+guerre+d'Hitler.jpgHenry Ford participe à l’effort de guerre allemand avec Opel, filiale de General Motors. Des succursales de Ford implantées en Allemagne demandent réparation pour les bombardements subis. Un million de dollars est réclamé aux Américains pour les dégâts provoqués dans l’usine de Cologne. Ford demande aussi des réparations au gouvernement français. 38 millions de Francs sont versés après le bombardement de son usine de Poissy

Prochaine étape aux Etats-unis : effondrement monétaire, avec guerre civile à la clef, désintégration du système économique et financier pour arriver à la phase finale, d’un nouvel empire dirigé par "l’élite" et de la mise en place du nouvel ordre mondial.

 




 

Monté Cristo

à lire aussi :

http://www.mai68.org/textes/PrescottBush.htm


 

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