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22/10/2016

L’Occident se prépare à censurer les médias russes. Par Finian Cunningham

L’Occident se prépare à censurer les médias russes.
Par Finian Cunningham

samedi 22 octobre 2016, par Comité Valmy

Voir en ligne : Les députés européens mettent Sputnik et Daesh sur le même plan - Sputnik

La censure gouvernementale vous protège de la réalité

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Les parlementaires européens viennent de voter, cette semaine, pour une résolution appelant à de plus grandes « capacités institutionnelles pour contrer la propagande inspirée par le Kremlin ». Le vote a été adopté par la commission des Affaires étrangères de l’UE et sera soumis au parlement européen le mois prochain. Si cette résolution est votée, alors la prochaine étape serait de mettre en place des mécanismes institutionnels pour bloquer l’accès aux médias russes. Finian Cunningham

 

L’Occident se prépare à censurer les médias russes.

Cela paraît énorme, mais les pays occidentaux semblent se déplacer, inéluctablement, vers l’interdiction des médias d’information russes émis par satellites et par internet. Cette conclusion – aux implications éthiques et politiques énormes – semble être la conclusion logique d’une campagne transatlantique de plus en plus frénétique pour diaboliser la Russie.

Washington, Londres et Paris semblent coordonner une attaque médiatique sans précédent en accusant la Russie de presque tous les méfaits imaginables, de crimes de guerre en Syrie, de menacer la sécurité de l’Europe, d’abattre des avions civils, de subvertir les élections présidentielles américaines. Et ce n’est qu’un échantillon.

Le ministre britannique des Affaires étrangères, Boris Johnson, a déclaré cette semaine que la Russie est en danger de devenir un « État paria ». Pourtant, cette affirmation a moins à voir avec la conduite réelle de la Russie, qu’avec l’objectif souhaité par la politique occidentale à l’égard de Moscou – isoler et présenter la Russie comme un paria international.

Si la Russie peut être suffisamment diabolisée aux yeux du public occidental par leurs gouvernements, le contexte sociologique sera créé pour que des mesures drastiques soient prises, mesures qui seraient autrement considérées comme des infractions inacceptables au système démocratique. Mesures qui vont bien au-delà des sanctions économiques et franchissent la ligne de la censure médiatique. Comme c’est bizarre ! Le « monde libre » qui déplore « l’autoritarisme russe » se dirige vers la censure des médias et le contrôle de ce qu’il considère comme « pensée criminelle ».

Les parlementaires européens viennent de voter, cette semaine, pour une résolution appelant à de plus grandes « capacités institutionnelles pour contrer la propagande inspirée par le Kremlin ». Le vote a été adopté par la commission des Affaires étrangères de l’UE et sera soumis au parlement européen le mois prochain. Si cette résolution est votée, alors la prochaine étape serait de mettre en place des mécanismes institutionnels pour bloquer l’accès aux médias russes.

L’hostilité envers la Russie, montrée par le libellé de la résolution de cette semaine, ne peut être décrite que comme enragée, sinon au bord de la paranoïa. Le gouvernement russe a été accusé de mener activement une « campagne de désinformation », de « cibler des politiciens et des journalistes de l’UE », et de « perturber les valeurs démocratiques dans toute l’Europe ». En bref, Moscou est accusée de comploter pour la chute du bloc européen.

Il convient de noter particulièrement que le sinistre comité des affaires étrangères de l’UE a accordé une attention particulière à « un large éventail d’outils et d’instruments, tels que les stations de télévision multilingues et organismes de pseudo information faits pour diviser l’Europe ».

Donc, non seulement le gouvernement russe est témérairement accusé d’abriter des plans subversifs et destructeurs contre les États européens, mais ses médias d’information professionnels sont considérés comme des armes russes présumées de guerre hybride. L’État russe est diabolisé comme un ennemi étranger, et ses médias font partie de l’arsenal de guerre hybride. En d’autres termes, les services russes légitimes d’information du public sont délégitimés par le Parlement européen.

Évidemment, les canaux médiatiques professionnels comme RT et Sputnik sont nommés « pseudo agences de presse » et « outils de propagande du Kremlin ».

La critique souvent faite au sujet de ces chaînes russes, qu’elles « appartiennent à l’État » et sont financées par le gouvernement, n’est pas valide. Car Voice of America, Radio Free Europe, BBC, France 24 et Deutsche Welle, pour ne citer que quelques-uns des diffuseurs occidentaux, appartiennent à l’État. En réalité, le financement alloué aux médias par les gouvernements occidentaux est plusieurs fois supérieur à celui de la Russie.

L’agressivité occidentale pour délégitimer les médias populaires de la Russie a augmenté au cours des derniers mois. Le mois dernier, par exemple, l’alliance militaire de l’OTAN, sous commandement américain, a publié encore un autre rapport avertissant : « L’Occident est en train de perdre la guerre de l’information contre la Russie. »

Est-il légitime de se demander ce qu’une organisation supposée se consacrer à la sécurité militaire vient mettre son grain de sel dans les domaines du journalisme et du service d’information public ?

Un rapport de Voice of America ajoutait : « L’Occident doit intensifier ses efforts pour combattre et contrer la guerre de l’information menée par ses adversaires, selon les responsables de l’OTAN. Ils avertissent que des pays comme la Russie exploitent la liberté de la presse dans les médias occidentaux, pour répandre la désinformation. »<P/>

Remarquez comment il est insinué que la Russie est en quelque sorte sournoisement en train d’« exploiter » la liberté de la presse en Occident. Sous-entendu que des sanctions contre les médias russes seraient justifiées par les transgressions alléguées.

Pendant ce temps, le mois dernier, le directeur de la National Intelligence états-unienne, James Clapper Jr, aurait informé les membres du Congrès au sujet de la « guerre de l’information » russe. Il a nommé RT et Sputnik comme des armes médiatiques russes dans la « guerre de l’information ». Leur but, selon Clapper, est de subvertir les sociétés occidentales en utilisant des groupes radicaux et de semer la confusion dans le public.

Cela indique une détérioration dramatique dans les relations Occident-Russie, quand les médias de masse russes sont considérés comme des armes ennemies. Une telle pensée trahit aussi comment les dirigeants politiques occidentaux dégénérés ont sombré dans les stéréotypes de la guerre froide ; et comment ils sont disposés à aller plus loin pour diaboliser la Russie.

Depuis que la politique tant vantée de « reset » amical envers la Russie, sous le président américain Barack Obama, a été abandonnée, vers 2011, l’hostilité de Washington et de ses alliés européens est montée crescendo jusqu’aux niveaux actuels, digne de l’hystérie.

Probablement le facteur clé de la raison pour laquelle Washington a abandonné sa politique de remise à zéro est qu’elle a réalisé que le président russe Vladimir Poutine n’est pas aussi facile à manipuler que son prédécesseur Boris Eltsine, qui s’est lâchement soumis à l’hégémonie américaine, que ce soit sur des questions d’intérêts géopolitiques, de finance mondiale, ou de guerres pour les ressources à l’étranger. Poutine n’a rien voulu entendre. La Russie ne sera pas un État vassal américain, comme les États de l’Union européenne sont visiblement disposés à l’être.

 

C’est à cause de l’indépendance et de l’audace de la Russie à dénoncer les incartades américaines à l’égard du droit international, par exemple dans sa conduite de guerres illégales et de changement de régime au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et en Ukraine, que Washington trouve son attitude si intolérable.

Lorsque les médias allemands lui ont demandé récemment pourquoi l’Occident est si hostile envers lui, Poutine aurait répondu par un seul mot : « La peur ».

Par cela, le dirigeant russe ne voulait pas dire que l’Occident avait peur d’être attaqué militairement par la Russie. Cela voulait dire que la crainte était due à la puissance de son expression. Un fort contre-poids à la conduite impérialiste menée par les USA est une négation puissante à la soi-disant suprématie américaine unipolaire sur le monde entier. Cela signifie que le monde n’est pas le paillasson de l’assujettissement américain. Le défi de la Russie à l’hégémonie américaine est un signe avant-coureur d’un monde multipolaire, celui dans lequel l’Amérique et ses filiales européennes doivent commencer à travailler avec d’autres nations, d’égal à égal et dans les limites mutuelles du droit international, et non pas comme des renégats au-dessus de la loi.

La Syrie en est une illustration classique. Washington et ses alliés britanniques et français, ainsi que des États clients régionaux, ont présumé qu’ils pouvaient instiguer une autre opération illégale de changement de régime dans ce pays arabe, comme ils l’avaient fait auparavant en Libye, en Irak et en Afghanistan. L’intervention militaire de la Russie en appui à son allié syrien a été une démonstration forte du fait que les techniques de changement de régime par l’Occident n’étaient plus tolérées. En outre, l’intervention de la Russie a également exposé l’implication criminelle secrète de Washington et de ses partenaires, dans l’utilisation de mandataires terroristes pour procéder à un changement de régime.

La même chose peut être dite sur l’Ukraine, où le soutien politique de la Russie aux séparatistes ethniques russes a empêché que le coup d’État de Washington à Kiev, en février 2014, ne transforme le pays tout entier en un régime aux ordres des Américains.

C’est la raison pour laquelle Washington craint la Russie sous Poutine. Elle devient un obstacle à sa domination mondiale totale, comme prévue par les idéologies impérialistes américaines suite à l’effondrement de l’Union soviétique.

Cependant, la Russie est plus qu’un simple obstacle. Dans la conduite de sa politique étrangère indépendante, la Russie expose les crimes américains de déstabilisation du monde et de sponsor du terrorisme. La Russie a également exposé la servilité pathétique et la complicité des États européens, des médias occidentaux et des Nations unies, à se plier aux ambitions hégémoniques de Washington.

La politique étrangère de la Russie est, bien sûr, tout à fait légitime. Mais du point de vue de Washington, elle représente un défi intolérable à ses désirs tyranniques. À cette fin, la Russie doit être métamorphosée en un État ennemi. Et les dirigeants européens serviles vont de pair avec cet ordre du jour, afin de dissimuler leur complicité odieuse.

Ce qui se passe est que les médias de presse russes ont manifesté leur indépendance journalistique et leurs analyses critiques des grands événements mondiaux, en montrant ce qui se passe réellement en Syrie et en Ukraine. Que les gouvernements occidentaux sont probablement en train de soutenir secrètement des réseaux terroristes utilisés pour un changement de régime, de manière illégale. Si cela semble exagéré et ressemble à des « commentaires injustes », c’est seulement parce que les médias occidentaux ont échoué à exposer les fausses informations et affirmations de la part de leurs propres gouvernements. Mais cela ne délégitime pas la qualité du journalisme russe. Cela en fait même un exemple de journalisme recommandable.

Dire que les États occidentaux sont frustrés par la Russie est un euphémisme. Ils sont livides, comme on peut le voir dans la façon dont leur entreprise criminelle de changement de régime en Syrie a été mise en déroute. D’où les efforts occidentaux visant à accuser la Russie de « crimes de guerre » et d’être comparable à l’Allemagne nazie.

Combinez cette diabolisation avec les revendications sensationnelles affirmant que la Russie cherche à subvertir les démocraties occidentales, et cela donne ce climat politique toxique, qui devient propice à des mesures de plus grande portée.

C’est d’une logique réductionniste incroyable : la Russie est assimilée à un État ennemi, et les médias russes sont de simples machines à propagande ennemie.

Comme le suggère le vote des législateurs européens de cette semaine sur la lutte contre les médias russes, la prochaine étape logique est l’interdiction pure et simple des chaînes d’information russes, celles télévisées comme celles sur internet.

Mais comme Margarita Simonyan, la rédactrice en chef de RT, l’a déclaré à Deutsche Welle, le mouvement draconien visant à interdire les médias russes ne fait que démontrer que les revendications occidentales sur la « liberté d’expression » ne sont que rhétoriques vides.

« C’est une interprétation plutôt intéressante des valeurs occidentales tant vantées, en particulier celle sur la liberté d’expression – qui dans les faits veut apparemment dire attaquer une des rares voix de dissidence parmi des milliers de médias européens », a ajouté Simonyan.

Les standards des gouvernements occidentaux ressemblent à ceux d’un despote.

Incapables de parvenir à leurs objectifs, même en violant le droit international et en déclarant la guerre à qui, quand et où ils veulent, ils se jettent alors sur des pays résistants comme la Russie, au point où la Russie est étiquetée comme État ennemi susceptible d’une attaque militaire.

Et quand des médias exposent ces doubles standards et cette hypocrisie occidentale criminelle, alors ces médias sont également fustigés comme propagande de l’ennemi et doivent être fermés et interdits.

La décadence occidentale est vraiment en train de rejoindre le caniveau de la corruption et de l’absurdité. Mais cela n’est dû qu’à elle-même, en raison de son propre effondrement interne, sous le bellicisme et le mauvais management de son oligarchie. Et le public occidental le réalise de plus en plus, avec ou sans l’aide russe.

Tirer sur le messager n’annule pas le sens du message.

 

Finian Cunningham
– Le 13 octobre 2016

Traduction : le Saker Francophone

– Source :

 

 

La leçon cuisante infligée par Wikileaks à l'Amérique

La leçon cuisante infligée par Wikileaks à l'Amérique

Attaque_Internet.jpgVendredi 21 octobre : des attaques de hackers sur tout le territoire US

 

Ça faisait un certain temps qu’ils le cherchaient, ils l’ont trouvé. Vendredi, les État-Unis ont été victimes d’une formidable attaque informatique menée par les amis de Julian Assange et de Wikileaks.

Tweeter, Notify, Netflix, eBay… Tous les grands du web paralysés ou presque et sur toute l’étendue du territoire US.

Les services américains de la Sécurité intérieure et du Federal Bureau of Investigation n’ont pu que constater les dégâts en se grattant la tête :

« Le ministère de la Sécurité intérieure et le Fédéral Bureau of Investigation sont déjà au courant [des attaques, ndlr] et en train d’enquêter sur toutes les causes possibles. »

Si l’attaque n’était pas revendiquée, Wikileaks se la jouait goguenard :


« M. Assange est toujours vivant et WikiLeaks publie toujours. Nous demandons à nos partisans d’arrêter de malmener l’Internet US. Vous avez prouvé ce que vous aviez à prouver. »

 

Pouvait-il y avoir meilleure démonstration que la Toile n’est pas la propriété des grandes puissances, mais en est le point faible où les hackers de tout poil — y compris des citoyens de base — peuvent s’en donner à cœur joie et reprendre le pouvoir.

 

05/12/2015

Sécurité des mails et de navigation sur Internet.

Par les temps qui courent en France, en Europe et dans le monde au niveau de la surveillance des masses par la téléphonie fixe, mobile et internet, nous voulions vous communiquer des moyens de vous soustraire à la surveillance de Google et autres moteurs de recherche, ainsi que de la surveillance de vos mails par vos FAI ou Fournisseur d’Accès Internet.

Tant qu’à faire aujourd’hui, il vaut mieux être surveillés par les Russes que par les caniches des USA et du régime d’occupation de la France et autres pays européens.

CRÉATION D’ADRESSES MAILS RUSSES GRATUITES :

Pour sécuriser vos mails, vous avez la possibilité de créer des adresses mails gratuites hébergées en Russie, avec la terminaison en .ru sur l’interface de : https://mail.ru/

mail.ru.jpg

L’interface de création des adresses mails étant en Russe, vous aurez la possibilité d’entrer les informations demandées en utilisant dans un nouvel onglet parallèle, un traducteur en ligne du Russe vers le Français, tel que Google ou autre : https://translate.google.fr/?hl=fr

Sur le site mail.ru faire des copier/coller du texte russe et le coller dans un site de traduction en ligne ou vous mettez ensuite les éléments qui vous sont demandés.

Pour lire vos mails et conserver votre anonymat sans configurer vos adresses mails dans votre logiciel de messagerie habituel, ce qui vous obligerait à configurer le serveur sortant SMTP de votre FAI (Fournisseur d’accès Internet), tout en rompant l’anonymat, vous serez obligés d’aller les consulter dans votre compte russe en ligne et si vous avez le navigateur Firefox ou autre, il existe une fonction qui vous permet d’avoir une page d’accueil en ouverture du net qui vous donne accès à vos comptes.

Comme ici : http://nouvel.onglet.menu/

En haut à droite vous avez un menu E-mail sur lequel vous cliquerez et vous aurez le choix des boutons pour accéder directement à votre boîte mail.ru.

SÉCURITÉ DE NAVIGATION EN ANONYME SUR INTERNET :

Compte tenu du régime dictatorial que nous impose l'oligarchie américaine mêlée à celle des VRP des banksters Européens et Internationaux, contre les citoyens français, américains, européens, tout le monde est espionné par internet par les téléphones fixe et téléphone mobile n'utilisant pas de technologie de cryptage (contrairement à d'autres téléphones mobiles), le seul moyen de naviguer sur internet sans être suivis est d'utiliser le réseau TOR basé aux USA en utilisant le navigateur internet TOR disponible en de nombreuses langues:

Tor navigateur anonyme.jpg

Au sujet de TOR-explication en anglais :
https://www.torproject.org/about/overview.html

Télécharger TOR en sélectionnant votre langue:
https://www.torproject.org/download/download-easy.html.en"

Par défaut le téléchargement est pour Windows.
Si vous avez un ordinateur Mac ou Macbook ou un PC avec GNU/Linux, alors cliquez sur ce dernier.

Pour rester anonyme en naviguant sur internet, la fenêtre du navigateur TOR ne devra pas être agrandie et les vidéos en ligne telles que celles de youtube ne devront pas être visionnées en plein écran sous peine d'annuler l'état anonyme.

Et surtout vous virez de votre ordinateur, le système d'exploitation de Microsoft, Windows 10 qui est un véritable espion, et c'est bien la raison pour laquelle il a été proposé gratuitement par Bill Gates.

Voir aussi :

 

28/10/2015

L'Algérie retrouve sa connexion Internet après une panne géante de cinq jours

Un accident ou un sabotage volontaire ?

L'Algérie retrouve sa connexion Internet après une panne géante de cinq jours

Une jeune algérienne surfe sur la toile dans un cyber-café d'Alger. © Reuters Source: Reuters

Une jeune algérienne surfe sur la toile dans un cyber-café d'Alger.

La coupure d'un câble sous-marin par un navire avait privé l'Algérie d'Internet, écartant le pays du reste du monde durant 5 jours et mettant en évidence la vulnérabilité de son système de télécommunications. La connexion a depuis été rétablie.

La panne a été provoquée jeudi par un navire mouillé dans la rade d'Annaba, à 600 km à l'est d'Alger. L'ancre du bateau a sectionné le câble reliant cette ville à Marseille, en France. Cet accident avait fait perdre au pays 80% de sa capacité de connexion au web.

 

Grâce aux opérations des équipes techniques du navire câblier Raymond Croze, parti de Marseille, le câble a été remis en état et la situation est revenue à la normale, a précisé Algérie Télecom, principal opérateur du pays.

Selon son directeur de communication Abdelmalek Touati, interrogé par l'AFP, Algérie Télécom, a déposé plainte contre X et va demander réparation pour les dommages occasionnés.

Un procès-verbal à l’encontre du commandant du navire ayant provoqué la coupure est «en cours d’élaboration», a indiqué à l'agence Algérie Presse Service (APS) un responsable des garde-côtes, Abdelhakim Bouchbit, sans révéler l’identité du bateau en question. Selon le quotidien El Watan, il s'agirait d'un navire battant pavillon panaméen et transportant une cargaison de blé.

La panne avait obligé de nombreux cybercafés, dont le nombre a explosé ces dernières années, à fermer leur portes, au grand dam des internautes qui ont critiqué la faiblesse des infrastructures.

L'Algérie compte 10 millions d'abonnés à la 3G et deux millions à l'ADSL, sur une population de 40 millions d'habitants.

Mais l'impact de la panne a été limité par le faible développement de l'économie numérique en Algérie, où il n'y a pas d'e-commerce ni transfert d'argent en ligne.

 

27/10/2015

Le Parlement européen rejette les amendements visant à protéger la neutralité du Net

Là aussi, les USA entendent nous imposer leur dictature pour nous arracher le monopole d'un «Marché unique européen des communications électroniques».

La NSA européenne, en quelque sorte ! Pour nous surveiller c'est mieux que nous n'ayons plus le choix de notre FAI et de nos moyens de communication !

Il paraît que Facebook qui collecte toutes les données personnelles, nous protègerait désormais contre le piratage de notre compte au nom du gouvernement ! 

Le flic du net qui bloquera notre compte et nous balancera aux autorités pour nous faire condamner si nous devions dire quelques vérités sur le net !

La surveillance, la censure à tout prix !

Adieu les libertés : d'expression, de pensée et d'opinion qui seront criminalisées !

Le Parlement européen rejette les amendements visant à protéger la neutralité du Net

27 oct. 2015, 14:16

Une séance du Parlement européen à Strasbourg

Source: Reuters - Une séance du Parlement européen à Strasbourg

Les amendements réglant le trafic d’Internet au sein de l’UE ont été rejetés ce mardi, une décision qui pourrait d’après les défenseurs de la neutralité du Net mettre en place un système à deux vitesses en terme d’accès à Internet.

Le Parlement européen a débattu aujourd’hui sur le «Marché unique européen des communications électroniques». Dans le cadre des débats, les amendements déposés en faveur de la neutralité du Net n’ont pas été adoptés. Ceux-ci auraient pourtant permis de répondre à des lacunes importantes, d’après les défenseurs des amendements.

En savoir plus : Bild s'attaque aux commentaires haineux sur Internet et publie les noms de leurs auteurs

Tel qu’il a été adopté, le texte pourrait porter atteinte à la croissance économique, alors qu’il sera possible de ne pas traiter tous les acteurs d’Internet de façon égale, c’est du moins ce qu’estiment les critiques de la décision des députés à Strasbourg. Pour ces derniers, la nouvelle réglementation permettrait de créer des «voies express» d’accès au réseau pour des soi-disant «services spécialisés aux impératifs de qualité», ce qui signifierait au final que les fournisseurs d’accès pourront proposer des services détaxés et permettre des entorses à la sacro-sainte neutralité du Net.

«La structure ouverte d’Internet est exactement la raison de la croissance et des innovations dans le domaine de l’économie et de la culture numérique. Le fait que les fournisseurs d’accès soient capables de discriminer certains flux de données crée ainsi un Internet à deux vitesses, et n’incite pas les opérateurs à développer leurs capacités», a estimé Julia Reda, une député européenne du groupe d’opposition Les Verts/Alliance libre européenne.

En savoir plus : De «gentils hackers» français peuvent mener Siri et Google Voice en bateau grâce à des ondes radio

Par ailleurs, le fondateur d’Internet Tim Berners-Lee se trouve lui aussi parmi les opposants au projet de loi. En s’exprimant avant le vote, il a estimé qu’adoptée dans sa version actuelle, «la loi présente une menace à l’innovation, à la liberté de parole et la vie privée, et compromet la capacité de l’Europe à mener l’économie numérique».

Un nombre important de société Internet avaient auparavant signé une lettre contre le projet, dont Kickstater, Vimeo, BitTorrent et Netflix.

La neutralité du Net est un principe qui garantit l'égalité de traitement de tous les flux de données sur Internet, depuis les grandes corporations jusqu’aux utilisateurs anonymes à leur domicile.