Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

01/06/2010

Le terrorisme, l’État et la mafia

Article placé le 31 mai 2010, par Frédéric Courvoisier (Genève)


Alors que, sur de nombreux sites et forums « spécialisés », les indices et rumeurs d’une « attaque terroriste » de grande ampleur s’intensifient depuis quelques semaines, il nous apparait utile, sinon même urgent, de replacer ce texte qui fut à l’origine de l’élaboration de notre site.

anton

« La société qui s’annonce démocratique semble être admise partout comme étant la réalisation d’une perfection fragile. De sorte qu’elle ne doit plus être exposée à des attaques, puisqu’elle est fragile ; et du reste n’est plus attaquable, puisque parfaite comme jamais société ne fut.
Cette démocratie si parfaite fabrique elle-même son inconcevable ennemi : le terrorisme. L’histoire du terrorisme est écrite par l’État, elle est donc éducative. Les populations ne peuvent certes pas savoir qui se cache derrière le terrorisme, mais elles peuvent toujours en savoir assez pour être persuadées que, par rapport à ce terrorisme, tout le reste devra leur sembler plutôt acceptable, en tout cas plus rationnel et plus démocratique. »
Guy Debord, Commentaires sur la société du spectacle, 1988


L’exaltation idéologique peut conduire à toutes sortes de crimes, et l’héroïsme individuel comme les assassinats en série appartiennent à toutes les sociétés humaines. Ces sortes de passions ont contribué depuis toujours à construire l’histoire de l’humanité à travers ses guerres, ses révolutions, ses contre-révolutions. On ne peut donc être surpris qu’un mitrailleur, un kamikaze ou un martyre commettent des actes dont les résultats politiques seront exactement opposés à ceux qu’ils prétendent rechercher, car ces individus ne sont pas ceux qui négocient sur le marché des armes, organisent des complots, effectuent minutieusement des opérations secrètes sans se faire connaître ni appréhendés avant l’heure du crime.

Quoiqu’elle veuille s’en donner l’allure, l’action terroriste ne choisit pas au hasard ses périodes d’activités, ni selon son bon plaisir ses victimes. On constate inévitablement une strate périphérique de petits terroristes islamistes, dont il est toujours aisé de manipuler la foi ou le désir de vengeance, et qui est, momentanément, tolérée comme un vivier dans lequel on peut toujours pécher à la commande quelques coupables à montrer sur un plateau : mais la « force de frappe » déterminante des interventions centrales ne peut-être composée que de professionnels ; ce que confirme chaque détails de leur style.

L’incompétence proclamée de la police et des services de renseignements, leurs mea-culpa récurrent, les raisons invoquées de leurs échecs, fondées sur l’insuffisance dramatique de crédits ou de coordination, ne devraient convaincre personne : la tâche la première et la plus évidente d’un service de renseignements est de faire savoir qu’il n’existe pas ou, du moins, qu’il est très incompétent, et qu’il n’y a pas lieu de tenir compte de son existence tout à fait secondaire. Pourtant, ces services sont mieux équipés techniquement aujourd’hui qu’ils ne l’ont jamais été.

Tout individu notoirement ennemi de l’organisation sociale ou politique de son pays, et, d’avantage encore, tout groupe d’individus contraint de se déclarer dans cette catégorie est connu de plusieurs services de renseignements. De tels groupes sont constamment sous surveillance. Leurs communications internes et externes sont connues. Ils sont rapidement infiltrés par un ou plusieurs agents, parfois au plus haut niveau de décision, et dans ce cas aisément manipulable. Cette sorte de surveillance implique que n’importe quel attentat terroriste ait été pour le moins permis par les services chargés de la surveillance du groupe qui le revendique, parfois encore facilité ou aidé techniquement lorsque son exécution exige des moyens hors d’atteinte des terroristes, ou même franchement décidé et organisé par ces services eux-mêmes. Une telle complaisance est ici tout à fait logique, eu égard aux effets politiques et aux réactions prévisibles de ces attentats criminels.

Le siècle dernier, l’histoire du terrorisme a démontré qu’il s’agit toujours, pour une faction politique, de manipuler des groupes terroristes en vue de provoquer un revirement avantageux de l’opinion publique dont le but peut être de renforcer des dispositifs policiers pour contrer une agitation sociale, présente ou prévisible, ou de déclancher une opération militaire offensive, et son cortège d’intérêts économiques, à laquelle s’oppose la majorité de la nation.

Etat et Mafia

On se trompe chaque fois que l’on veut expliquer quelque chose en opposant la Mafia à l’Etat : ils ne sont jamais en rivalité. La théorie vérifie avec efficacité ce que toutes les rumeurs de la vie pratique avaient trop facilement montré. La Mafia n’est pas étrangère dans ce monde ; elle y est parfaitement chez elle, elle règne en fait comme le parfait modèle de toutes les entreprises commerciales avancées.

La Mafia est apparue en Sicile au début du XIXe siècle, avec l’essor du capitalisme moderne. Pour imposer son pouvoir, elle a du convaincre brutalement les populations d’accepter sa protection et son gouvernement occulte en échange de leur soumission, c’est-à-dire un système d’imposition directe et indirecte (sur toutes les transactions commerciales) lui permettant de financer son fonctionnement et son expansion. Pour cela, elle a organisé et exécuté systématiquement des attentats terroristes contre les individus et les entreprises qui refusaient sa tutelle et sa justice. C’était donc la même officine qui organisait la protection contre les attentats et les attentats pour organiser sa protection. Le recours à une autre justice que la sienne était sévèrement réprimé, de même que toute révélation intempestive sur son fonctionnement et ses opérations.

Malgré ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas la Mafia qui a subvertit l’Etat moderne, mais ce sont les Etats qui ont concocté et utilisé les méthodes de la Mafia. Tout Etat moderne contraint de défendre son existence contre des populations qui mettent en doute sa légitimité est amené à utiliser à leur encontre les méthodes les plus éprouvées de la Mafia, et à leur imposer ce choix : terrorisme ou protection de l’Etat.

Mais il n’y a rien de nouveau à tout cela. Thucydide écrivait déjà, 400 ans avant Jésus-Christ, dans « La guerre du Péloponnèse » : « Qui plus est, ceux qui y prenaient la parole étaient du complot et les discours qu’ils prononçaient avaient été soumis au préalable à l’examen de leurs amis. Aucune opposition ne se manifestait parmi le reste des citoyens, qu’effrayait le nombre des conjurés. Lorsque que quelqu’un essayait malgré tout des les contredire, on trouvait aussitôt un moyen commode des les faire mourir. Les meurtriers n’étaient pas recherchés et aucune poursuite n’était engagée contre ceux qu’on soupçonnait. Le peuple ne réagissait pas et les gens étaient tellement terrorisés qu’ils s’estimaient heureux, même en restant muet, d’échapper aux violences. Croyant les conjurés bien plus nombreux qu’ils n’étaient, ils avaient le sentiment d’une impuissance complète. La ville était trop grande et ils ne se connaissaient pas assez les uns les autres, pour qu’il leur fût possible de découvrir ce qu’il en était vraiment. Dans ces conditions, si indigné qu’on fût, on ne pouvait confier ses griefs à personne. On devait donc renoncer à engager une action contre les coupables, car il eût fallut pour cela s’adresser soit à un inconnu, soit à une personne de connaissance en qui on n’avait pas confiance. Dans le parti démocratique, les relations personnelles étaient partout empreintes de méfiance, et l’on se demandait toujours si celui auquel on avait à faire n’était pas de connivence avec les conjuré ».

Aujourd’hui, les manipulations générales en faveur de l’ordre établi sont devenues si denses qu’elles s’étalent presque au grand jour. Pourtant, les véritables influences restent cachée, et les intentions ultimes ne peuvent qu’être assez difficilement soupçonnée, presque jamais comprises.

Notre monde démocratique qui, jusqu’il y a peu, allait de succès en succès, et s’était persuadé qu’il était aimé, a du renoncer depuis lors à ces rêves ; il n’est aujourd’hui plus que l’arme idéologique du projet mondialiste.

Mecanopolis

21/05/2010

Et si DSK.....COM rachetait la France pour 100 Milliards d''euros ????

DSK, Sarko et le copinage sélectif

Et vous voulez voter pour DSK en 2012 ?

Texte libre de présentation sur le site :


Welcome on board,

"La propagande des médias aux ordres et la désinformation quotidienne de penseurs et pseudos philosophes, qui squattent les plateaux TV et ondes radiophoniques, ont triomphé de la lucidité des Français. Depuis hier, 16 mai 2007, le candidat du CAC 40, du MEDEF et des lobbies, est le président de la République. Sa victoire face à la candidate socialiste, Ségolène Royal, est nette ( sans bavures ???). La majorité des suffrages s'est portée sur son projet, celui d'une droite raciste et ultra-réactionnaire, ce n'est pas la présence de quelques Basanés à l'UMP ou dans le prochain gouvernement, voire les ralliements opportunistes de centristes et d'apparentés socialistes, qui démontrera le contraire. En criant aux loups et en sous-tendant qu'il existait des ennemis de l'intérieur, ceux là qui demandent la "repentance" de la France, comme l'ont suggéré le candidat de la peur et ses amis "intellectuels", les électeurs ont voté sans discernement pour un projet de société néoconservateur. On sait ce qu'il adviendra très bientôt. En clair, comme l'a rappelé le slogan choc de la campagne électorale, "Ensemble tout est possible". Oui, tout est possible, mais sans nous, c'est à dire une grande minorité ( 47%) qui croit en une société plus "juste" et plus "forte", fière de son identité "multiraciale", qui n'a pas honte de reconnaître toute son Histoire, celle qui est à la fois estimable et condamnable.

Ce n'est qu'à ce prix là que la France se réalisera et évitera de culpabiliser ceux des siens qui ne croient ni au mythe d'une grand ancêtre Gaulois commun, ni aux bienfaits de la colonisation, encore moins aux fables d'un historien de pacotille sorti de la botte d'un journaliste cumulard et chef de la propagande sur l'unicité de l'Histoire ( pas la sienne, bien entendu).


Enfin, le nouvel occupant du château de l'Elysée n'empêchera pas au monde de tourner, même si l'on s'attend à subir, plus que jamais, ses coups de pression et autres intimidations. Il faut l'accepter, c'est le peuple qui l'a souhaité majoritairement ( 53%), mais regrettera très bientôt son choix à courte vue. En attendant la CENSURE promise par le monarque en puissance, au nom de la protection des "petits intérêts" d'une oligarchie de la finance et de lobbies politico-mafieux, vous pouvez continuer à vous exprimer ou visiter cet espace de liberté sans concession. Putain 5 ans !"



Jeudi 20 mai 2010 4 20 /05 /2010 18:37


La France est décidément dans de très sales draps. La propagande médiatico-sondagière pourra toujours enfumer les cerveaux disponibles, c'est à dire les Français qui regardent le JT de TF1, cela n'empêchera pas de dire qu'un duel présidentiel en 2012 entre Dominique Strauss Kahn, le bourreau du peuple grec, et l'accident électoral du 06 mai 2007 constituerait un HOLD UP mortel et la liquidation de la République. Et le hasard du calendrier politique devrait, espérons le, réveiller tous ceux qui sont victimes de l'opération de lobotomisation massive entreprise par les communicants respectifs du " messie du FMI" et du gesticulateur de l'Elysée. Jugez plutôt.


Premièrement, après avoir triplé les déficits des comptes publics, augmenté son salaire de  110%, acheté un avion " Air Sarko one", dévalisé les contribuables au profit de la bande du Fouquet's, mis la France au bord de la banqueroute, Nicolas Sarkozy se fait le chantre de la bonne gouvernance, après avoir été celui de la lutte contre l'insécurité, la protection de la nature et la refonte du capitalisme.
Désormais, il envisage de modifier la Constitution pour obliger le gouvernement à s'engager sur "une trajectoire" pour réduire les déficits, pour cinq ans. "Le redressement des finances publiques ne doit pas être l'engagement d'un gouvernement mais de la Nation. [...] C'est pourquoi je souhaite la mise en oeuvre d'une réforme constitutionnelle". Et de proposer le "le gel" des fonds versés aux collectivités locales.

En clair,il s'imagine remporter la prochaine présidentielle en dissimulant ses turpitudes derrière une rigueur qui ne veut pas dire son nom. Pire, il se livre à une opération de politique de caniveau en faisant croire que les collectivités territoriales sont responsables du bilan catastrophique de la droite. Pitoyable !

Martin Malvy accuse Nicolas Sarkozy d'entretenir "depuis des mois l'ambiguïté en mettant les collectivités locales en cause pour leur gestion". Et d'ajouter que la conférence de jeudi est "un simulacre de dialogue sur un problème dont nous ne portons ni l'origine ni la solution". Car "les 36 000 communes, les 100 départements, et les 26 régions n'atteignent pas, toutes ensemble, le seuil de 10 % de la dette nationale", écrit-il. "Elles sont toutes à l'équilibre. Aucune n'est en déficit. Elles portent 75% de l'investissement public", conclu t-il.

Cet dire si le guide suprême de l'UMP prend réellement les Français pour des CONS.
Deuxièmement, alors que les grecs dénoncent unanimement la politique prédatrice du FMI, Dominique Strauss Kahn, lui, se félicite de son " plan de rigueur", et s'offre même un passage dans l'émission " A vous de juger", France 2,  en prime-time, après son dernier passage du 28 mars 2009, SVP ! ( vidéo n° 3)

A quel titre y est-il invité ? N'a t-il pas assez de travail pour s'offrir des heures supplémentaires de confession cathodique en France ? Qu'a t-il donc d'intéressant à dire au point que France 2 lui consacre une soirée ?

Rien, si ce n'est que DSK et sa clique intoxiquent les Français à coups de manipulations diverses pour s'imposer comme " candidat naturel" de la gauche pour 2012. Comme l'a affirmé justement Malek Boutih: "Les enfants gâtés de Mitterrand veulent faire main basse sur le PS"

C'est  peu de dire que l'homme du FMI n'a rien à envier à celui qui l'a aidé à se refaire une santé à New York.( vidéo n°4) Comme quoi, qui s'assemble se ressemble, ce pour le plus grand malheur de la France. Pour enfoncer le clou, histoire de se moquer un peu plus des Français, et si Dominique Strauss...COM signait un chèque de 100 milliards d'euros pour racheter la France ? Au moins, ça éviterait que son jumeau saigne encore plus un peuple déboussolé et ruiné par 3 ans de gesticulations irresponsables et sudoripares.

Allez, Dominique sors ton carnet de chèque FMI, le peuple t'attend tel un messie !
A2N





20/05/2010

L'euro est en danger... et Madame Angela MERKEL ne mentionne même pas les XPF "franco-européens"

Nous espérons que vous avez compris que lorsque les politiques prônent pour une meilleure coordination des politiques économiques européennes et que le Bundestag veut aussi se prononcer sur l'aide consentie pays par pays. Cela veut dire en clair que nous devrons accepter l'ingérence d'autres institutions européennes et US dans la gestion des budgets des états européens et que c'était le plan initialement prévu  par les élites Illuminati, détentrices des banques mondiales qui réaliseraient ainsi l'instauration du Nouvel Ordre Mondial soi-disant économique, nous imposant ainsi leur dictature mondiale.

Accepterez-vous encore longtemps la tutelle de ces escrocs notoires sans demander des comptes clairs à nos dirigeants respectifs, qui n'ont jamais déposé plainte contre la FED notamment pour avoir préparé par avance et savamment orchestré la crise financière ? Le but ayant été celui de programmer le génocide financier et économique des états européens avant de s'adouber l'Europe dont personne n'ignore qu'elle est une construction US et Anglaise et que la constitution de celle-ci a représenté l'une des premières étapes et le premier pas vers l'instauration du Nouvel Ordre Mondial ?

Endetter les états avant de se les adouber en y ayant placé leurs agents et leurs pions, n'est-ce pas l'une des pratiques utilisées par les élites financières depuis l'instauration de la FED en 1913 aux USA ?

Ne vous y trompez pas, nous sommes en guerre financière et économique contre les USA et l'Angleterre qui détiennent une grande part dans le monde des marchés financiers. Devons-nous demeurer leurs esclaves asservis pour les enrichir et participer  implicitement au génocide des états nations et des nôtres ? Une de leurs manières  pour coloniser et s'adouber les pays outre les guerres génocidaires, étant l'organisation de leur endettement.


Réclamons notre sortie de l'Europe et de la zone euro pour revenir à nos monnaies et reprendre notre souveraineté nationale !


"Si nous ne parons pas ce danger, les conséquences pour l'Europe sont incalculables et les conséquences au-delà de l'Europe sont incalculables", a ajouté Angela Merkel, "et les conséquences politiques ne sont même pas imaginables".

http://www.challenges.fr/actualites/monde/20100519.CHA409...


===========================

http://www.tahititoday.com/confidences.htm

La mort annoncée de l'euro (AFP)

Le député UMP Jacques Myard a estimé jeudi que les déclarations de la chancelière allemande Angela Merkel au journal Le Monde signent "la mort annoncée de l'euro". Dans un entretien au quotidien daté de mercredi, Angela Merkel affirme que "l'appartenance à la zone euro ne peut donner naissance à une Union faite de transferts financiers". "Cette déclaration signifie la fin de l'euro car c'est refuser par avance que les zones économiques développées paient pour les zones économiques plus pauvres", affirme Jacques Myard dans un communiqué. "C'est donc la mort annoncée de l'euro!" poursuit-il. "Il ne nous reste qu'une chose à faire: comment organiser calmement la sortie de l'euro? Commençons par l'Allemagne!".

========================

Balladur : « Si l'euro disparaissait, l'Europe sortirait de l'Histoire »

INTERVIEW - L'ancien premier ministre Édouard Balladur prône une meilleure coordination des politiques économiques européennes.
» Réformes : «Le temps du répit n'est pas venu»

==============================

Sauvetage de l'euro : Berlin réserve son aide

Après un vote initial, mercredi, sur le plan de 750 milliards d'euros, le Bundestag veut aussi se prononcer sur l'aide consentie pays par pays.

L’euro chute. La Suisse tire la sonnette d'alarme

L'événement | Pour la première fois depuis des mois, la BNS change de discours et reconnaît les dangers d’un euro faible. - Hier, l’euro a plongé à 1,23 dollar, au plus bas depuis quatre ans. Le franc confirme son rôle de valeur refuge. - Pourtant avantagés, les Helvètes ne se ruent pas en Europe pour réserver leurs vacances ou y faire leurs emplettes.

© Keystone | Philipp Hildebrand


PIERRE-YVES FREI | 18.05.2010 | 00:00

Même si le chef des ministres des Finances européen, le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, déclarait hier qu’il ne s’inquiétait pas de l’érosion de la monnaie européenne, on ne peut nier qu’il y a le feu dans la maison euro. Et ce ne sont pas les nombreux appels européens à la lutte contre les spéculateurs qui régleront la question, celle des déficits abyssaux et des dettes grandissantes.

Quelles conséquences pour la Suisse?
Hier soir et pour la première fois, le président de la Banque nationale suisse (BNS), Philipp Hildebrand, n’a pas caché sa forte préoccupation face à la chute ininterrompue de l’euro et surtout face à l’appréciation du franc. «La fuite de l’euro, a-t-il affirmé hier soir à Zurich, conduit à une pression à la hausse sur le franc, mettant ainsi en danger la stabilité des prix et la reprise économique en Suisse.» L’économie suisse, a encore rappelé Philipp Hildebrand, est en effet fortement dépendante de ses exportations (près des deux tiers dans la zone euro). «Cette situation, a-t-il ajouté, est donc inquiétante pour notre pays, car nous ne pouvons pas influencer directement les événements en Europe.» La BNS a pourtant tout tenté pour maintenir l’euro à 1,50 franc; elle est dès lors intervenue à moult reprises sur les marchés des devises, en achetant des milliards d’euros, ce qui a permis de stabiliser la monnaie helvétique autour de 1,40 franc pour un euro, la marque la plus «tolérable» pour notre Banque centrale et notre économie. Parallèlement, le secteur d’exportation suisse, qui dépend passablement de la zone euro, peut légitimement s’inquiéter du train de mesures d’austérité annoncé par ses voisins, puisqu’il pourrait compromettre la croissance et donc les intentions d’achat pour des produits helvétiques. Il faut pourtant relativiser ce danger. L’érosion de l’euro est plutôt une bonne chose pour la croissance allemande. Or, l’Allemagne reste le principal partenaire commercial de la Suisse.

Pourquoi l’euro chute-t-il?
Deux mécanismes semblent se combiner. Premièrement, certains investisseurs, sur le marché des devises, vendent de l’euro pour acheter des monnaies refuge comme le dollar, la couronne norvégienne ou le franc. D’autre part, des acteurs vendent des actions libellées en euros pour leur préférer des titres basés sur d’autres monnaies. Ce faisant ils «vendent» des euros et «achètent» d’autres devises.

Pourquoi les Bourses ont-elles tant baissé?
Si les marchés européens ont joué hier au yo-yo pour livrer un tableau contrasté de hausses et de baisses, la défiance semble de mise. Celle-ci s’explique moins par un manque de confiance dans le plan de stabilisation de 750 milliards d’euros que par la soudaine peur que les cures d’austérité décidées par les pays de l’eurozone ne minent au final tout espoir de reprise économique. «C’est très similaire à ce que l’on a pu observer après l’annonce des grands plans de sauvetage bancaire en 2008 et 2009, explique Michel Juvet, économiste à la banque Bordier. D’abord les marchés se sont réjouis avant de douter. Personnellement, je crois que c’est un manque de confiance passager des investisseurs sur les marchés actions.» En effet, sur le marché obligataire, les tensions sont moins nettes. Les écarts entre les taux allemands et grecs se sont resserrés depuis l’annonce du plan de stabilisation, ce qui est bon signe.

La chute de l’euro est-elle inquiétante?
Les pays de l’eurogroupe peuvent même s’en réjouir puisque cette baisse rend les produits européens plus compétitifs. «C’est particulièrement avantageux pour une économie comme l’Allemagne qui est grandement tournée vers l’extérieur», explique Michel Juvet de la banque Bordier. Un avantage qui vaut aussi pour l’Espagne, très compétitive au début des années 2000, mais qui, parallèlement à son boom économique, a vu son indice des prix bondir de 35% entre 2000 et 2008, ce qui a abouti à une perte de compétitivité de ses produits.

L’eurozone peut-elle éclater?
Nul ne peut obliger un pays à sortir de l’euro. Les pays fragilisés, comme la Grèce, n’ont aucune raison de faire le pas. Leur monnaie serait faible et comme leur dette est libellée en euro, leur charge ne ferait que s’aggraver. Un seul pays aurait la force de sortir de l’euro, c’est l’Allemagne. «Mais si elle revenait au mark, sa monnaie s’apprécierait fortement contre l’euro, explique le professeur genevois d’économie Charles Wyplosz. Ce serait catastrophique pour son secteur d’exportation.» En outre, en sortant de la zone euro, c’est le projet européen lui-même qu’elle menacerait.

L’Europe peut-elle restaurer la confiance?
Avant toute chose, elle doit mettre en application le plan de 750 milliards d’euros. C’est essentiellement la constitution du Fonds monétaire européen doté de 440 milliards et garanti par les pays de l’eurozone et certains volontaires (la Suède, par exemple). En outre, et c’est désormais l’objectif de l’eurogroupe, elle doit passer régulièrement au crible les finances publiques de tous les membres et futurs candidats à l’euro pour éviter de mauvaises surprises «à la grecque». «Mais je doute que l’on aille vers un transfert accru de compétences des Etats vers l’Union, estime l’économiste Charles Wyplosz. Les premiers tiennent trop à leur souveraineté budgétaire. Aucun plan de stabilité n’a jamais fonctionné. Il en ira de même avec celui-ci et l’euro restera bancal.»

Pour les vacanciers suisses, la baisse de l’euro est une heureuse surprise

- Un euro aux alentours de 1 fr. 40 – contre encore 1 fr. 50 en décembre dernier –, jamais le franc n’a valu aussi cher face à la devise européenne. De quoi doper la consommation et les voyages des Suisses chez les voisins européens? Pour l’heure, point de ruée dans les pays de la zone euro, constatent les principaux voyagistes.

- Ainsi, chez Kuoni, on se réjouit d’une saison estivale qui s’annonce sous de bien meilleurs auspices que l’été dernier. Mais pas en raison de la faiblesse de l’euro puisque cette embellie concerne toutes les destinations. «C’est principalement l’amélioration de la conjoncture économique qui incite les gens à s’offrir à nouveau des vacances, d’autant que certains ont dû y renoncer en 2009», note Peter Brun, son porte-parole. Sans compter l’attractivité des forfaits, en baisse jusqu’à –15%, précise-t-il. Pour ce dernier, le taux de change favorable au franc s’avère, certes, une heureuse surprise lorsqu’il s’agit de faire du shopping ou de payer une facture de restaurant à Paris ou à Berlin, mais ne se révèle pas pour autant un critère décisif de choix de destination.

- Un avis que partage Valentin Handschin, chargé de communication chez Hotelplan, qui ne remarque aucun afflux sur les réservations en Europe. «Les clients ne réagissent jamais si rapidement aux effets de change, déclare-t-il. L’offre de vol et d’hôtel reste déterminante.» Cet été, les Suisses semblent opter pour la Turquie, la Tunisie, Cuba, les Maldives, les Etats-Unis ou le Canada, ajoute Valentin Handschin.

- Quant au tourisme d’achat, il ne semble pas non plus connaître de boom notable. Il y a quelques semaines, Hansueli Loosli, le patron de Coop, minimisait l’impact du franc fort, constatant un «léger recul» dans certaines filiales proches des frontières – plus notable en Suisse alémanique qu’en Suisse romande – mais ceci de manière bien moindre que dans le passé. Même son de cloche chez Migros France, qui n’a pas observé de rush de la clientèle genevoise dans ses magasins, même si le volume des ventes a quelque peu grossi ces dernières semaines.
EN

LA TRIBUNE DE GENEVE

16/05/2010

Etude de la couverture du magazine time de janvier 1939

Suite de l'article précédent

Etude de la couverture du magazine time de janvier 1939

La couverture du magazine time de janvier 1939, nous montre Hitler (l'homme de l'année) assis devant une orgue.
L'organa du Moyen Âge désignait le service religieux lui-même.
Il fut l'instrument du satyre Marsyas (l'aulos fonctionnant avec de l'eau) qui défia Apollon, le joueur de lyre, de harpe (HAARP).
Le concours fut présidé par les Muses et le roi Midas. Les Muses déclarèrent Apollon vainqueur. Pour punir Marsyas de sa démesure Apollon le fit écorcher et donna des oreilles d'ânes à Midas pour avoir osé voter contre lui.

Il faut savoir que les notes de musique ont été inventées par Guido d'Arezzo un moine bénédictin italien, né en 992 et mort en 1050.
Il mit au point un système de notation (ut, ré, mi, fa, sol, la, si) sur portée et utilisa les premières syllabes d'un chant religieux latin, l'Hymne à saint Jean-Baptiste.

Ut queant laxis
Resonare fibris
Mira gestorum
Famuli tuorum,
Solve polluti
Labii reatum,
Sancte Ioannes.

Traduction : « Afin que tes serviteurs puissent chanter à gorge déployée tes accomplissements merveilleux, ôte le pêché de leurs lèvres souillées, saint Jean. ».

L'article 12 de la Constitution sur la Sainte Liturgie du deuxième Concile du Vatican déclarait:
" On estimera hautement, dans l'Église latine, l'orgue à tuyaux, comme l'instrument traditionnel dont le son peut ajouter un éclat admirable aux cérémonies de l'Église et élever puissamment les âmes vers Dieu et le ciel. "

On peut remarquer la croix au centre derrière la roue ainsi que le prêtre (entre les 2 équerres) qui dirige la musique. D'ailleurs, la "magnifique" équerre centrale est surmontée d'un soleil.

On peut aussi constater que les 7 métaux de l'alchimie sont présents, les 7 corps pendus à la roue sous le regard des 5 éléments à gauche. L'exact reflet de la table d'émeraude donc.

Ceci fait évidemment penser au Joueur de flûte de Hamelin, une légende allemande, transcrite notamment par les frères Grimm.
Le joueur de flûte qui a conduit les enfants (les homoncules) à la mort en les précipitant du haut d'une falaise.

Gilles Bonafi