Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

23/10/2016

L'armée syrienne déclenche une vaste offensive dans le sud d'Alep

L'armée syrienne déclenche une vaste offensive dans le sud d'Alep


Armée syrienne

Après avoir repris ce matin le contrôle absolu de l'unité militaire de défense aérienne dans le sud d'Alep, l'armée syrienne passe à la prochaine étape de sa lutte contre les djihadistes, c'est-à-dire à l'offensive.

Les troupes gouvernementales syriennes et les milices populaires sont passées dimanche à l'offensive dans la partie sud d'Alep après avoir repris le contrôle des hauteurs stratégiques où étaient situées l'unité militaire de défense aérienne et la tour de communication SiriaTel, témoigne un correspondant de Rossiya Segodnya sur place.

L'armée syrienne, ainsi que les combattants du mouvement libanais Hezbollah, se sont fortement implantés sur les hauteurs reconquises. A l'appui de l'aviation et de l'artillerie, ils ont pu lancer une offensive d'envergure tandis que les terroristes résistent avec acharnement.

Les positions de l'armée et des milices populaires ont été à plusieurs reprises la cible de pilonnages au mortier. Les djihadistes réalisent des tirs indirects sur les territoires repris par les troupes gouvernementales. Pendant les premières heures de l'opération, les militaires syriens sont parvenus à détruire trois chars appartenant aux groupes radicaux. Dans la nuit de samedi à dimanche, l'armée syrienne a repris totalement le contrôle de l'unité militaire de défense aérienne dans le sud d'Alep. Les militaires syriens avaient désormais l'objectif de couper les voies d'approvisionnement des terroristes dans les localités environnantes.

L'offensive des troupes gouvernementales se déroule quelques heures après la fin de la pause humanitaire censée permettre aux habitants de la ville tout comme aux terroristes de sortir d'Alep est. La trêve n'a pas été une réussite, les terroristes refusant de quitter la ville et menaçant de mort les civils souhaitant sortir.

La trêve a duré à Alep du 20 au 22 octobre. Huit couloirs humanitaires avaient été mis en place, dont six réservés aux résidents civils et deux aux combattants bloqués dans la partie est de la ville. Mardi 18 octobre, les forces aériennes russes et syriennes ont suspendu leurs frappes à Alep, en Syrie, soit avant la date prévue, pour assurer la préparation d'une pause humanitaire. Or, les terroristes du Front Al-Nosra ont tiré sur les habitants d'Alep rassemblés près de l'entrée d'un couloir humanitaire dans le quartier de Bustan al-Qasr. En outre, les extrémistes ont exécuté publiquement 14 représentants des autorités locales, ceci comme punition pour avoir appelé à quitter les quartiers contrôlés par les groupes armés. Selon différentes estimations, jusqu'à 7 000 djihadistes de différents groupes armés sont retranchés dans l'est d'Alep.


 

L'armée syrienne reprend le contrôle dans le sud d'Alep et les provocations des USA

Une bonne nouvelle !

En revanche voilà comment la coalition US criminelle couvre les arrières de ses mercenaires, en détruisant les infrastructures syriennes pour rendre plus difficile la progression des troupes gouvernementales...

La coalition US détruit un pont important dans la province syrienne de Hassaké Huit ponts sur le Khabour et l'Euphrate ont déjà été détruits par les frappes de la coalition dirigée par les États-Unis en Syrie. Un énième pont a été bombardé dimanche. Un des ponts importants sur la rivière Khabour, dans la province syrienne de Hassaké, a été détruit suite aux bombardements de la coalition internationale menée par les États-Unis, relate la télévision nationale syrienne. L'aviation a effectué une frappe contre le pont près de la ville de Markadah dans le sud de la province. Le pont, qui reliait la province de Hassaké et la province de Deir ez-Zor, a été complètement détruit.

 

Et surtout, il ne faut pas qu’ils oublient d’aller espionner les bases russes en Syrie !

Un avion de patrouille US s’approche des bases russes en Syrie Ces derniers mois, l'intensité des vols d'avions espions américains près des sites russes a fortement augmenté. Le 23 octobre, un avion de patrouille maritime P-8A Poseidon de la marine US a été détecté près des bases russes en Syrie et dans la zone de déploiement de navires de guerre russes en Méditerranée orientale, selon les données du service Planefinder.net qui suit le mouvement des aéronefs dans le monde.

L’armée syrienne reprend le contrôle dans le sud d’Alep

 

L'armée syrienne

Les forces gouvernementales auraient le repris le contrôle total de l'unité militaire de défense aérienne dans le sud de la ville d’Alep, en Syrie, à l'issu de la trêve humanitaire de trois jours.

«L'armée syrienne a entièrement repris le contrôle de l'unité militaire de défense aérienne dans le sud d’Alep, à la suite de violents combats avec les forces terroristes», a indiqué, dimanche 23 octobre, une source militaire syrienne à l'agence russe Sputnik.



 

Les forces loyalistes ont entamé leur offensive sur le site dimanche à l'aube, au lendemain du dernier jour du cessez-le-feu qui avait été accordé par Damas et Moscou dans la ville syrienne d'Alep, en proie à la guerre civile. 

Toujours selon la source militaire citée par Sputnik, des unités du service du génie de l'unité militaire de défense aérienne seraient déjà déployées sur place, afin de déminer la zone.

Lire aussi : Syrie : les rebelles empêchent les habitants d'Alep-Est de fuir alors que la trêve touche à sa fin

 

 

Tchao Hollande : On ne votera plus pour toi, car tu ne seras pas candidat

HOLLANDE DOIT PARTIR !!! ASSAD DOIT RESTER !!!!

Il aura gouverné pendant 5 ans, contre le Peuple Français, l'exposant à la Guerre contre la Russie et dans les intérêts des Banksters, des terroristes de tous bords, dans l'intérêt de l'UE et des américano-sionistes, de tous les corrompus en bon franc-maçon qui se respecte et ce, pour enrichir ses amis et nous faire payer leurs sales guerres !

Il n'aura donc pas gouverné pour rien ! Il partira sans doute avec un bon pactole que ses chers amis y compris Saoudiens lui auront préparé !

Si le peuple Français pouvait le faire destituer pour le faire passer devant la CPI qu'il promet à Assad et à Poutine, ce ne serait que mieux !

Révélations d'assassinats ciblés par drone : la destitution de Hollande évoquée par un député Le député (LR) Pierre Lellouche a estimé que la question de la destitution du président de la République était posée, en raison des confidences de celui-ci à des journalistes au sujet d'assassinats de djihadistes par la France durant son mandat.  

 

HOLLANDE DEGAGE !

 

Cambadélis : personne à gauche ne pourra passer au second tour de la présidentielle

Le premier secrétaire du Parti socialiste (PS), Jean-Christophe Cambadélis, a qualifié de «grave» la perspective actuelle de ne voir «aucun candidat» de gauche passer le premier tour de l'élection présidentielle de 2017.

François Hollande et Jean-Christophe Cambadélis

Tchao Hollande : On ne votera plus pour toi, car tu ne seras pas candidat

Le faire-part de décès est signé Cambadélis. Dans La Nouvelle République d’hier il explique qu’aucun candidat déclaré ou pressenti à Gauche ne semble en mesure de se qualifier pour le second tour de la présidentielle de 2017. Donc, dégage Hollande.

Second tour de la présidentielle de 2017 ? C’est fin mai, et on aura bien le temps de voir les rebondissements de ces histoires de famille - en l'absence de différence programmatique - mais le problème de Camba, c’est de sauver le PS, et là, c’est clair : Hollande est carbonisé, fin de partie. L’arsouille sort du jeu.

Dormesson.jpg

Pour comprendre, il faut revenir au livre Un président ne devrait pas dire ça… (Stock)  de Davet et Lhomme.

Lors d’une rencontre du 11 décembre 2015, Hollande explique qu’il faut flinguer le PS, une nécessité pour permettre sa réélection : « Il faut un acte de liquidation. Il faut un hara-kiri ». Pour Hollande, le PS est cuit : « Tant qu’il y avait des partis de gauche, les Communistes, les Verts qui acceptaient de faire alliance avec le PS et qui représentaient quelque chose, on n’avait aucun intérêt à refonder le PS. Mais dès lors que ces alliés se sont rigidifiés, sectarisés, il faut faire sans ces partis-là. Comment ? Avec le parti le plus important, on en fait un nouveau qui permet de s’adresser aux électeurs ou aux cadres des autres partis. Ce que vous ne faites plus par les alliances, vous le faites par la sociologie. Par l’élargissement. C’est une œuvre plus longue, plus durable, moins tributaire d’alliances. Vous pouvez imaginer que viennent aussi des gens qui n’ont jamais fait de politique partisane, des gens du centre…  Il faut créer quelque chose qui ne soit pas factice. Si c’est factice on nous dira : c’est un tour de prestidigitation, on a compris. Vous avez eu le PS. Vous avez fait un coup comme Sarkozy avec l’UMP pour échapper à la justice électorale au moins ! Il faut dire que c’est l’héritier du PS. Le PS ne peut se dépasser que si d’autres viennent le rejoindre. Chaque fois que j’en parle à Cambadélis, il me dit : "On va le faire, on va le faire”. Mais ça tarde ».

Hollande, qui joue sa survie, est pressé : « Il y a intérêt à le faire dans la perspective d’une élection présidentielle plutôt qu’au lendemain ». Comment rebaptiser alors le PS ? « Le meilleur nom qu’on pourrait trouver, c’est le Parti de la Gauche, quand on y réfléchit bien. Comme on ne peut pas s’appeler comme ça, il y a le Parti du Progrès.... Le parti des Progressistes... On peut y mettre des écolos. C’est facile à comprendre : vous êtes pour le progrès ? Oui. Le progrès social, humain.» Sauf que c’est la ruine de la Gauche, avec la démonstration par Blair.

Réponse de Camba une semaine après la publication du livre – le temps d’avoir fait le tour des popotes : « C'est une réflexion du président de la République que je ne partage pas ». Et devant toutes les initiatives du moment, il ajoute dans Le Figaro : « On avance, mais pour achever le changement, un processus électoral est nécessaire. La primaire sera le premier grand rendez-vous et les élections législatives seront la seconde étape ».

Vous avez bien lu : les primaires et les législatives, mais la présidentielle est has been.

Donc, on fera les comptes avec les primaires et on tentera de sauver les meubles avec les législatives. La présidentielle ? Une péripétie. Hollande dégage, et le nom du guignol de service – Valls, Montebourpif, Royal ou le mari d’une cadre de LVMH – on s’en contrefiche, le vrai rendez-vous est le prochain congrès du PS, pour remettre les choses en ordre. Avec un axe Camba-Aubry, et Hidalgo comme candidate. Finalement, le PS, c’est assez simple.

 

image-drole-hollande.jpg

Guerre impérialiste en Syrie: Washington cherche le bouc émissaire de sortie…

À Berlin, l’Allemagne, la France, la Russie et l’Ukraine ont tenté de débloquer les conflits ukrainien et syrien. Cependant, d’un point de vue russe, ces blocages n’existent que parce que l’objectif des États-Unis n’est pas la défense de la démocratie dont ils se prévalent, mais la prévention du développement de la Russie et de la Chine à travers l’interruption des routes de la soie. Disposant de la supériorité conventionnelle, Moscou a donc tout fait pour lier le Moyen-Orient et l’Europe orientale. Ce à quoi il est parvenu en échangeant l’allongement de la trêve en Syrie contre l’arrêt du blocage des accords de Minsk. De son côté, Washington cherche toujours à se décharger de sa culpabilité sur un de ses alliés. Après avoir échoué en Turquie, la CIA se tourne vers l’Arabie saoudite.

 

JPEG - 44.4 ko

Le conflit opposant les États-Unis à la Russie et à la Chine évolue sur deux fronts : d’un côté, Washington cherche un éventuel bouc émissaire à qui faire porter la responsabilité de la guerre contre la Syrie, de l’autre Moscou qui a déjà relié les dossiers syrien et yéménite, tente de les lier à la question ukrainienne.

Washington à la recherche du bouc émissaire

Pour se désengager la tête haute, les États-Unis doivent faire porter la responsabilité de leurs crimes à un de leurs alliés. Ils ont trois possibilités : soit faire porter le chapeau à la Turquie, soit à l’Arabie saoudite, soit aux deux. La Turquie est présente en Syrie et en Ukraine, mais pas au Yémen, tandis que l’Arabie est présente en Syrie et au Yémen, mais pas en Ukraine.

La Turquie

Nous disposons désormais d’informations vérifiées sur ce qui s’est réellement passé le 15 juillet dernier en Turquie ; des informations qui nous contraignent à réviser notre jugement initial.

En premier lieu, il s’avérait que confier la gestion des hordes jihadistes à la Turquie après l’attentat ayant touché le prince saoudien Bandar bin Sultan n’allait pas sans problèmes : en effet, si Bandar était un intermédiaire obéissant, Erdoğan poursuivait sa propre stratégie de création d’un 17ème empire turco-mongol, ce qui l’amenait à utiliser les jihadistes en dehors de sa mission.

En outre, les États-Unis ne pouvaient pas ne pas sanctionner le président Erdoğan qui rapprochait économiquement son pays de la Russie alors qu’il était militairement membre de l’Otan.

Enfin, avec la crise autour du pouvoir mondial, le président Erdoğan devenait le bouc émissaire idéal pour sortir de la crise syrienne.

D’un point de vue états-unien, le problème n’est pas la Turquie, indispensable allié régional, ni le MIT (services secrets) d’Hakan Fidan qui organise le mouvement jihadiste dans le monde, mais Recep Tayyip Erdoğan.

Par conséquent, la National Endowment for Democracy (NED) a d’abord tenté en août 2013 une révolution colorée (la « révolution des manchots ») en organisant des manifestations au parc Gezi d’Istanbul. L’opération a échoué ou Washington s’est ravisé.

La décision a été prise de renverser les islamistes de l’AKP par les urnes. La CIA a à la fois organisé la transformation du HDP en véritable parti des minorités et a préparé une alliance entre lui et les socialistes du CHP. Le HDP a adopté un programme très ouvert de défense des minorités ethniques (kurdes) et des minorités sociétales (féministes, homosexuels), et inclus un volet écologique. Le CHP a été réorganisé à la fois pour masquer la surreprésentation des alévis [1] en son sein et en vue de promouvoir la candidature de l’ancien président de la Cour suprême. Cependant, si l’AKP a perdu les élections de juillet 2015, il n’a pas été possible de réaliser l’alliance CHP-HDP. Par conséquent de nouvelles élections législatives se sont tenues en novembre 2015, mais elles ont été grossièrement truquées par Recep Tayyip Erdoğan.

Washington a donc décidé d’éliminer physiquement M. Erdoğan. Trois tentatives d’assassinat ont eu lieu entre novembre 2015 et juillet 2016. Contrairement à ce qui a été dit, l’opération du 15 juillet 2016 n’était pas une tentative de coup d’État, mais d’élimination du seul Recep Tayyip Erdoğan. La CIA avait utilisé les liens industriels et militaires turco-US pour recruter une petite équipe au sein de l’armée de l’Air afin d’exécuter le président lors de ses vacances. Cependant, cette équipe a été trahie par des officiers islamistes (ils sont presque un quart dans les armées) et le président a été prévenu une heure avant l’arrivée du commando. Il a alors été transféré sous escorte de militaires loyalistes à Istanbul. Conscients des conséquences prévisibles de leur échec, les comploteurs ont lancé un coup d’État sans préparation et alors qu’Istanbul grouillait encore de monde. Ils ont évidemment échoué. La répression qui a suivi n’a pas eu pour but d’arrêter les seuls auteurs de la tentative d’assassinat, ni même les militaires qui se sont ralliés au coup d’État improvisé, mais l’ensemble des pro-états-uniens : d’abord les laïques kémalistes, puis les islamistes de Fethullah Gülen. Au total, plus de 70 000 personnes ont été mises en examen et il a fallu libérer des détenus de droit commun pour incarcérer les pro-US.

La folie des grandeurs du président Erdoğan et son délirant palais blanc, son trucage des élections et sa répression tous azimuts en font le bouc émissaire idéal des erreurs commises en Syrie. Cependant, sa résistance à une révolution colorée et à quatre tentatives d’assassinat laissent à penser qu’il ne sera pas possible de l’éliminer rapidement.

L’Arabie saoudite

L’Arabie saoudite est tout aussi indispensable aux États-Unis que la Turquie. Pour trois raisons : d’abord ses réserves pétrolière d’un volume et d’une qualité exceptionnelles (bien qu’il ne s’agit plus pour Washington de les consommer, mais simplement d’en contrôler la vente), ensuite pour les liquidités dont elle disposait (mais ses revenus ont chuté de 70 %) et qui permettaient de financer des opérations secrètes hors du contrôle du Congrès, enfin pour sa main-mise sur les sources du jihadisme. En effet, depuis 1962 et la création de la Ligue islamiste mondiale, Riyad finance pour le compte de la CIA les Frères musulmans et les Naqchbandis, les deux confréries dont est issue la totalité des cadres jihadistes dans le monde.

Toutefois le caractère anachronique de cet État, propriété privée d’une famille princière étrangère aux principes communément admis de liberté d’expression et de religion, contraint à des changements radicaux.

La CIA a donc organisé, en janvier 2015, la succession du roi Abdallah. La nuit de la mort du souverain, la majorité des incapables ont été démis de leurs fonctions et le pays a été entièrement réorganisé conformément à un plan pré-établi. Désormais, le pouvoir est réparti en trois principaux clans : le roi Salmane (et son fils chéri le prince Mohammed), le fils du prince Nayef (l’autre prince Mohammed) et enfin le fils du roi défunt (le prince Mutaib, commandant de la Garde nationale).

Dans la pratique, le roi Salmane (81 ans) laisse son fils, le sémillant prince Mohammed (31 ans), gouverner à sa place. Celui-ci a accru l’engagement saoudien contre la Syrie, puis lancé la guerre contre le Yémen. En outre, il a lancé un vaste programme de réformes économiques et sociétales correspondant à sa « Vision pour 2030 ».

Malheureusement, les résultats ne sont pas au rendez-vous : le royaume est enlisé en Syrie et au Yémen. Cette dernière guerre se retourne contre lui avec les incursions des Houthis sur son territoire et leurs victoires sur son armée. Au plan économique, les réserves pétrolières sécurisées touchent à leur fin et la défaite au Yémen empêche d’exploiter le « Quart vide », c’est-à-dire la région à cheval sur les deux pays. La baisse des prix du pétrole a certes permis d’éliminer bien des concurrents, mais elle a aussi asséché le Trésor saoudien qui se trouve contraint d’emprunter sur les marchés internationaux.

L’Arabie n’a jamais été aussi puissante ni aussi fragile. La répression politique a atteint des sommets avec la décapitation du chef de l’opposition, le cheikh Al-Nimr. La révolte ne gronde pas uniquement parmi la minorité chiite, mais aussi dans les provinces sunnites de l’Ouest. Au plan international, la Coalition arabe est certes impressionnante, mais prend de l’eau de toutes part depuis le retrait égyptien. Le rapprochement public avec Israël contre l’Iran soulève un tollé dans le monde arabe et musulman. Plus qu’une nouvelle alliance, il illustre la panique qui s’est emparée de la famille royale, désormais haïe de tous.

Vu de Washington, le moment est venu de choisir les éléments qu’il convient de sauver en Arabie saoudite et de se débarrasser des autres. La logique voudrait donc que l’on revienne à la répartition du pouvoir précédente entre les Sudeiris (mais sans le prince Mohammed bin Salman qui s’est montré incapable) et les Chammars (la tribu de feu le roi Abdallah).

Le mieux, aussi bien pour Washington que pour les sujets saoudiens, serait que le roi Salmane décède. Son fils Mohammed serait écarté du pouvoir qui reviendrait à l’autre prince Mohammed (le fils de Nayef). Tandis que le prince Mutaib conserverait son poste. Cette succession serait plus facile à gérer pour Washington si elle intervenait avant l’investiture du prochain président, le 6 janvier 2017. L’impétrant pourrait alors rejeter toutes les fautes sur le défunt et annoncer la paix en Syrie et au Yémen. C’est sur ce projet que travaille actuellement la CIA.

En Arabie comme en Turquie et dans d’autres pays alliés la CIA cherche à maintenir les choses en l’état. Pour cela, elle se contente d’organiser en sous-main des tentatives de changements de dirigeants, sans jamais toucher aux structures. Le caractère cosmétique de ces modification facilite l’invisibilité de son travail.

Moscou tente de négocier ensemble le Moyen-Orient et l’Ukraine

La Russie est parvenue à relier les champs de bataille syrien et yéménite. Si ses forces sont publiquement déployées au Levant depuis un an, elles sont officieusement présentes au Yémen depuis trois mois et y participent désormais activement aux combats. En négociant simultanément les cessez-le-feu à Alep et au Yémen, elle a contraint les États-Unis à accepter de lier ces deux théâtres d’opération. Dans ces deux pays, ses armées montrent leur supériorité en matière conventionnelle face aux alliés des États-Unis, tout en évitant une confrontation directe avec le Pentagone. Cette esquive empêche Moscou de s’investir en Irak, malgré ses antécédents historiques dans ce troisième pays.

Toutefois, l’origine de la querelle entre les deux Grands est fondamentalement l’interruption des deux routes de la soie en Syrie, puis en Ukraine. Logiquement, Moscou tente donc de lier les deux dossiers dans ses négociations avec Washington. C’est d’autant plus logique que la CIA elle-même a déjà créé un lien entre les deux champs de bataille via la Turquie.

En se rendant à Berlin, le 19 octobre, le président russe Vladimir Poutine et son ministre des Affaires étrangères, Sergey Lavrov, entendaient convaincre l’Allemagne et la France, à défaut des États-Unis, de lier ces dossiers. Ils ont donc échangé l’allongement de la trêve en Syrie contre l’arrêt du blocage ukrainien des accords de Minsk. Ce troc ne peut qu’irriter Washington qui fera tout ce qui est en son pouvoir pour le saboter.

Bien sûr, au final, Berlin et Londres s’aligneront sur leur suzerain otanien. Mais du point de vue de Moscou mieux vaut un conflit gelé qu’une défaite (en Ukraine, comme en Transnitrie par exemple), et tout ce qui entame l’unité de l’Otan anticipe la fin du suprémacisme états-unien.

 

Fin de la trêve à Alep: ni les civils, ni les combattants n’ont pu quitter la ville

Et surtout, que les criminels de la coalition internationale US viennent encore la ramener lorsque les bombardements reprendront pour éliminer leurs mercenaires !!

Voir aussi:

La vérité sur les couloirs humanitaires à Alep

 
 
Ville d'Alep

La trêve humanitaire longue de trois jours a pris fin à Alep. Au cours de la journée de samedi, ni les civils, ni les groupes armés n’ont quitté les quartiers assiégés.
 
La dernière journée de la trêve humanitaire a expiré sans que les civils ou les djihadistes n'empruntent les couloirs humanitaires mis à leur disposition.

Comme lors des deux journées précédentes, tous les services nécessaires à l'évacuation étaient déployés près des couloirs humanitaires. Tout au long de la journée, les véhicules de propagande ont appelé les civils et les djihadistes à revenir à la vie civile et à profiter de la pause humanitaire pour quitter la zone en proie à des combats, mais en vain. Rappelons que la trêve a duré à Alep du 20 au 22 octobre. Neuf couloirs humanitaires avaient été mis en place, dont six réservés aux résidents civils et deux aux combattants bloqués dans la partie est de la ville.
 
Mardi 18 octobre, les forces aériennes russes et syriennes ont suspendu leurs frappes à Alep, en Syrie, soit avant la date prévue, pour assurer la préparation d'une pause humanitaire.

Or, les terroristes du Front Al-Nosra ont tiré sur les habitants d'Alep rassemblés près de l'entrée d'un couloir humanitaire dans le quartier de Bustan al-Qasr. En outre, les extrémistes ont exécuté publiquement 14 représentants des autorités locales, ceci comme punition pour avoir appelé à quitter les quartiers contrôlés par les groupes armés. Selon différentes estimations, jusqu'à 7 000 djihadistes de différents groupes armés sont retranchés dans l'est d'Alep.