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26/12/2011

La Bible et l'invention de l'histoire : Histoire ancienne d'Israël

Encore une petite couche pour nous persuader que nous sommes tous menés en bateau par  les religions depuis des millénaires.

Il serait temps qu'à la veille de notre ascension prévue pour le 21 décembre 2012 que nous nous réveillions et que nous ne nous laissions plus manipuler par tous ces mensonges, non ?

Et quand ce sont des Juifs eux-mêmes qui rétablissent la vérité des écrits dits sacrés, qu'en prendrez-vous ?

 

Voir aussi l'article précédent : 

 

Spécial religions : Le Vatican veut mettre la main sur Jérusalem + Les mensonges de la Bible revue et corrig ée par l'archéologie


La Bible et l'invention de l'histoire : Histoire ancienne d'Israël

Présentation de l'éditeur

Les historiens de l'Israël ancien ont toujours eu tendance à suivre le modèle narratif de la Bible, en cherchant à prouver l'historicité de celle-ci. Mario Liverani, dans ce livre qui fut un événement et a déjà acquis le statut de référence, inverse la perspective : il relit les grands récits de l'Ancien Testament à partir des enseignements de la recherche contemporaine sur l'histoire d'Israël et du Proche-Orient ancien. Il offre une enquête sans égale sur les conditions politiques et religieuses dans lesquelles Israël, parallèlement au cours ordinaire de son histoire, a su forger son épopée, écrire une " histoire inventée ".


Comment le peuple Juif fut inventé

Présentation de l'éditeur

Quand le peuple juif fut-il créé ? Est-ce il y a quatre mille ans, ou bien sous la plume d'historiens juifs du XIXe siècle qui ont reconstitué rétrospectivement un peuple imaginé afin de façonner une nation future ? Dans le sillage de la " contre-histoire " née en Israël dans les années 1990, Shlomo Sand nous entraîne dans une plongée à travers l'histoire " de longue durée " des juifs. Les habitants de la Judée furent-ils exilés après la destruction du Second Temple, en l'an 70 de l'ère chrétienne, ou bien s'agit-il ici d'un mythe chrétien qui aurait infiltré la tradition juive ? Et, si les paysans des temps anciens n'ont pas été exilés, que sont-ils devenus ? L'auteur montre surtout comment, à partir du XIXe siècle, le temps biblique a commencé à être considéré par les premiers sionistes comme le temps historique, celui de la naissance d'une nation. Ce détour par le passé conduit l'historien à un questionnement beaucoup plus contemporain : à l'heure où certains biologistes israéliens cherchent encore à démontrer que les juifs forment un peuple doté d'un ADN spécifique, que cache aujourd'hui le concept d'" Etat juif ", et pourquoi cette entité n'a-t-elle pas réussi jusqu'à maintenant à se constituer en une république appartenant à l'ensemble de ses citoyens, quelle que soit leur religion ? En dénonçant cette dérogation profonde au principe sur lequel se fonde toute démocratie moderne, Shlomo Sand délaisse le débat historiographique pour proposer une critique de la politique identitaire de son pays. Construit sur une analyse d'une grande originalité et pleine d'audace, cet ouvrage foisonnant aborde des questions qui touchent autant à l'origine historique des juifs qu'au statut civique des Israéliens. Paru au printemps 2008 en Israël, il y est très rapidement devenu un best-seller et donne encore lieu à des débats orageux.
 

Biographie de l'auteur

Né en 1946, Shlomo Sand a fait ses études d'histoire à l'université de Tel-Aviv et à l'École des hautes études en sciences sociales à Paris. Depuis 1985, il enseigne l'histoire contemporaine à l'université de Tel-Aviv. Les Mots et la terre (Fayard, 2006) est son dernier ouvrage publié en français.

 

 

La Bible dévoilée : Les Nouvelles révélations de l'archéologie

La plus tonique et la plus audacieuse des synthèses sur la Bible et l'archéologie depuis cinquante ans.

Quand et pourquoi la Bible a-t-elle été écrite? Que savons-nous des premiers patriarches? Quand le monothéisme est-il apparu? Comment le peuple d'Israël est-il entré en possession de la Terre promise? Jérusalem a-t-elle toujours été le centre de l'ancien Israël?

Pour la première fois, il est possible de répondre à ces questions avec un haut degré de certitude. Car les auteurs, Israël Finkelstein et Neil Asher Silberman, puisent leurs arguments dans les découvertes archéologiques les plus récentes, entreprises en Israël, en Jordanie, en Égypte, au Liban et en Syrie.

Plus rien ne sera maintenant comme avant; mais loin de sortir désenchanté de cette cure de jeunesse effectuée par le Livre des livres, on n'en a que plus de sympathie pour ces nomades et ces agriculteurs d'il y a trois mille ans, qui ont su fabriquer, en des temps de détresse ou de gloire, un récit dont la fécondité n'a pas cessé de porter ses fruits.

 

 

L'auteur vu par l'éditeur

Israël Finkelstein dirige l'Institut d'archéologie de l'université de Tel-Aviv; il est coresponsable des fouilles de Megiddo. Neil Asher Silberman est directeur historique au Ename Center for Public Archaeology and Heritage Presentation de Belgique. C'est le premier livre qu'ils cosignent.

08/12/2011

Après les Etats, Standard & Poor's menace les banques de la zone euro et l'UE

Voilà comment les traîtres qui nous gouvernent et qui ont livré les peuples européens entre les mains ennemies des banksters mondiaux, acceptent de se faire noter par des agences privées étrangères qui sont financées par qui ? Toujours les mêmes ! 

Au lieu de dissoudre l'Europe et de nous redonner notre souveraineté monétaire nationale,  il faut à tout prix ruiner les peuples européens, les porteurs d'actions et les épargnants pour enrichir les banksters !

Quand aurez-vous compris qu'il faut retirer votre argent des banques ?

Il leur faut notre argent pour financer leurs guerres génocidaires en enrichissant les banksters : Illuminati-sionistes-reptiliens-satanistes !

On baisse la note des banques juste à la veille du prochain sommet européen pour nous faire avaler la pillule de l'instauration par la force du  MECANISME EUROPEEN DE STABILITE (MES). Voir l'article précédent : ICI  et le traité Européen du MES : ICI

Accessoirement, vous avez compris qu'ils n'ont de cesse que de provoquer les peuples européens et les américains à la révolte, aux émeutes et à la guerre civile. Ce afin qu'ils aient les mains propres qaund les populations se déchirent entre elles, le bon prétexte pour avoir les moyens de faire enfermer les rebelles ou les manifestants dans les camps de la FEMA pour les américains, et les faire zigouiller par les forces de l'ordre en France et en Europe !


Après les Etats, Standard & Poor's menace les banques de la zone euro et l'UE

 

Publié le 08-12-11 à 05:54    Modifié à 08:43     par Le Nouvel Observateur avec AFP     3 réactions

 

L'agence de notation envisage d'abaisser la note de banques européennes, dont plusieurs françaises, et a placé sous surveillance la note qu'elle accorde à la dette de l'Union européenne.

 

Le siège de l'agence de notation Standard & Poor's à New York.
 (c) Afp
Le siège de l'agence de notation Standard & Poor's à New York. (c) Afp

 

A la veille de l'ouverture d'un sommet européen jeudi et vendredi, l'agence de notation Standard & Poor's s'en est pris mercredi 7 décembre à plusieurs grandes banques de la zone euro, dont de nombreuses françaises, et à l'Union européenne.

 

Pour S&P, ces décisions sont la suite logique du placement sous surveillance négative lundi des notes qu'elle attribue à la dette à long terme de quinze pays de la zone euro, dont l'Allemagne, l'Autriche, la Finlande, la France, le Luxembourg et les Pays-Bas qui bénéficient de la meilleure possible ("triple A").

 

L'agence de notation s'attaque maintenant au secteur bancaire, qui se trouve déjà au cœur de la tourmente financière et qui est un vecteur de propagation de la crise de la dette publique, mais aussi l'Union européenne.

 

De nombreuses banques françaises sont à présent menacées d'une dégradation de leur note, dont BNP Paribas, BPCE (maison mère du Crédit Foncier), la Société Générale, la BRED-Banque Populaire, le Crédit foncier de France, le Crédit lyonnais, le Crédit Agricole et des caisses régionales.

 

Côté allemand, Deutsche Bank et sa filiale Postbank, Commerzbank ou encore Eurohypo sont concernées, tout comme UniCredit et Intesa Sanpaolo en Italie.

 

Banques françaises sous pression

 

Le fait que les banques françaises soient particulièrement menacées n'est pas vraiment une surprise. Dès lundi, lorsque Standard & Poor's avait dit envisager d'abaisser de deux crans la note de la France, l'agence s'était inquiétée des contraintes nouvelles pesant sur le financement des établissements bancaires français.

 

Elle allait jusqu'à dire qu'une intervention de l'Etat pourrait être nécessaire pour les renflouer.

 

Depuis le mois d'août, les banques françaises empruntent plus difficilement sur les marchés en dollars, elles qui en étaient jusqu'ici grandes consommatrices. Sous pression, les trois grandes banques françaises cotées ont toutes annoncé, en septembre, des mesures pour réduire leurs besoins en billets verts.

 

S&P ne compte pas s'en tenir là. "Des décisions similaires concernant la notation d'autres grandes banques de la zone euro seront bientôt prises", précise-t-elle dans un communiqué.

 

"Nous tenterons de trancher ce placement sous surveillance de ces banques peut après la décision sur le placement sous surveillance des Etats" concernées, promet encore Standard & Poor's.

 

L'UE placée sous surveillance

 

L'Union européenne, notée "AAA" depuis 1976, pourrait également perdre cette note, mise sous surveillance négative. S&P a invoqué ses "inquiétudes quant aux répercussions potentielles du service de la dette des Etats de la zone euro à l'avenir".

 

L'Union est un petit émetteur de dette, qui est obligée d'avoir un budget équilibré, mais qui a placé des obligations avec des maturités de 5 à 15 ans pour financer des prêts à des pays membres en difficulté (Hongrie, Roumanie, Grèce, Irlande et Portugal).

 

La décision de lundi soir a entraîné dans son sillage plusieurs annonces de placement sous surveillance des notes d'entités liées aux Etats, comme plusieurs régions espagnoles ou des entreprises publiques françaises ainsi que la ville de Paris et la région Ile-de-France.

 

Cette annonce sur les banques, quoique logique, devrait encore renforcer la pression sur les chefs d'Etat et de gouvernement des 27 pays de l'Union européenne qui se retrouveront jeudi à partir à Bruxelles lors d'un nouveau sommet jugé décisif pour sauver la zone euro.

 

Sommet européen

 

Mercredi, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont appelé leurs partenaires européens à mettre en place une gouvernance renforcée de la zone euro, avec plus de discipline budgétaire et de convergence dans certains domaines comme la finance et le travail.

 

Dans un courrier adressé au président du Conseil européen Herman Van Rompuy, le président et la chancelière ont détaillé leur proposition commune de révision des traités européens, dévoilée lundi à l'Elysée au terme d'intenses tractations, pour tenter d'enrayer la crise des dettes souveraines.

 

Les deux dirigeants doivent également rencontrer, avant le sommet, le président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi, selon une source européenne.

 

Le Nouvel Observateur - AFP

http://tempsreel.nouvelobs.com//chronique-du-triple-a/201...


26/11/2011

Relier les points : Changements cosmiques, instabilité planétaire et météo extrême

Pour ceux qui nous écrivent en nous disant qu'il ne se passe rien sur la planète, ni dans le cosmos, et que nous raconterions des histoires, notamment sur la comète Elenin. Parce qu'il ne se serait rien passé et qu'il ne se passe rien selon eux.

Comme si Elenin était le seul élément cosmique à nous intéresser.

Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois.

Ils feraient mieux de demander des obligations de résultats à leurs gouvernants, leurs scientifiques et leurs curés qu'ils paient et rémunèrent sur leurs propres deniers. Parce que nous voudrions voir des résultats sur toutes les belles théories qu'ils nous enseignent depuis des millénaires et non pas d'avoir à essayer de décoder tous leurs mensonges et manipulations pour tromper l'humanité par le biais de leur propagande merdiatique et leur soi-disant enseignement.

Si la vérité nous avait été toujours été dite, ce blog n'aurait pas lieu d'exister.
Or, s'il existe, c'est qu'il y a un réel problème avec les informations.

Pour voir s'il ne se passe rien du tout, nous vous invitons à prendre connaissance de cet article, très bien fait qui date du 23 juillet 2011, écrit par Sott Net.

Bien entendu il s'est passé beaucoup de choses depuis. mais cela donnera une idée plus précise à celles et ceux qui prétendent qu'il ne se passe toujours rien, ni dans le cosmos, ni sur notre belle planète.

L'article étant très long et comportant des vidéos, nous n'en mettons qu'un extrait, ici.

La suite sera à consulter sur le site de Sott Net.

Alarm Clock

Relier les points : Changements cosmiques, instabilité planétaire et météo extrême

© NASA / SDO
Vue de l’éjection de masse coronale depuis le Solar Dynamics Observatory le 7 juin 2011.

Avec les changements terrestres qui se produisent maintenant clairement et le temps qui presse, les éditeurs de Sott.net font face à l'urgence de se mettre à jour submergés par une avalanche de nouvelles importantes et d'essayer de donner un sens aux choses ! Les événements climatiques récents ont été sans précédent : le printemps et le début de l'été ont été, pour le moins, bizarres sur tout le globe.

Vous parlez de météo ou d'un type géologique de phénomène ; quelqu'un dans le monde y a eu droit : volcans, séismes, pluies torrentielles, inondations, trous terrestres, tornades, sécheresses, incendies... même de la neige en été ! Passons-les tous en revue du mieux que nous pouvons en commençant par le haut : le facteur cosmique.

Solar Activity
© Mike Borman
Image prise le 4 juin 2011
Lieu : Evansville en Indiana (États-Unis)


Les changements cosmiques sont en route

Les changements sur la planète Terre englobent une telle diversité de phénomènes, depuis les anomalies de météo extrême jusqu'aux volcans et séismes, que c'est peut-être une bonne idée de prendre du recul et de voir si nous pouvons donner un sens à tous ces changements dans le climat cosmique qui peuvent nous affecter. Oui, nous sommes conscients que cette approche va à l'encontre du discours officiel qui prétend que ces changements sont causés par les hommes brûlant du carbone qui vivent dans une bulle isolée qui ne peut que se réchauffer. Mais les pièces du casse-tête sur la table pointent vers une image différente et plus grande.

Une pièce centrale énorme est notre Soleil, ce qui n'est pas surprenant, puisque cette explosion permanente dans l'espace est ce qui donne de l'ordre dans notre coin de l'univers et la vie sur Terre. Ces deux dernières années, on s'attendait à ce que le Soleil entre en haute activité selon son cycle habituel de taches solaires de 11 ans. Mais les scientifiques se sont retrouvés à se gratter la tête lorsque notre étoile locale est restée tranquille. Maintenant elle délivre un tel spectacle d'éruptions que les scientifiques disent « ooh et ahh ».

Commentaire : Une énorme tempête solaire s'est déchaînée la semaine dernière. Certains l'ont appelée l'éruption solaire de plasma la plus massive jamais observée. Les astronomes de la NASA ont déclaré que l'énorme éruption solaire du 7 juin, appelée éjection de masse coronale, n'était probablement pas la plus grande jamais arrivée, mais elle est notable à la fois pour sa taille et son comportement étrange : des vagues massives de plasma furent éjectées du Soleil pour retomber sur la surface solaire.

« Nous voyons des choses que nous n'avons jamais vues auparavant, » a déclaré Phillip Chamberlin, un astrophysicien du Goddard Spaceflight Center de la NASA et scientifique de projet adjoint sur le satellite Solar Dynamics Observatory (SDO) de l'agence. « C'est un événement vraiment excitant. On s'attend à beaucoup de choses. »

Juste un jour ou deux avant l'éruption, le Soleil faisait ces vagues spectaculaires :

La suite : ICI

 

18/10/2011

Nous devons la théorie sur la relativité à un Français, Jules-Henri Poincaré - L'Escroquerie d'Einstein: la Relativité de Poincaré

Voilà comment on nous enfume depuis des décennies.

Pour quelles raisons légitimes un français ne devait-IL pas être reconnu comme étant le découvreur de la théorie de la relativité ?
Rendons à César ce qui appartient à César, ce qui n'enlève en rien les travaux d'Einstein.
 

L'Escroquerie d'Einstein : la Relativité de Poincaré
(Radio Courtoisie, 1991/05/08)
 

 
Scoop énorme : Albert Einstein aurait pompé toute la "Théorie de la Relativité" à un Chercheur-Mathématicien français !
Il s'appelle Jules-Henri Poincaré (1854-1912), cousin germain du Président français Raymond Poincaré, il aurait tout découvert, formalisé et publié juste avant son homologue apatride. Einstein n'aurait fait que le lire puis, après la mort de Poincaré en 1912, les mass média américains auraient lancé l'apatride comme on lance une vedette de la Star Academy.

Les explications par Dean Mamas, Docteur en physique nucléaire, américain d'origine grecque, militant pour la réhabilitation de Poincaré.

Date: Mercredi 8 Mai 1991.
Invité: Dean Mamas; présence de Roger Holeindre, Nicolas Portier & Jean-François Touzet.
Présentation: Serge de Beketch.
Emission: Le Libre Journal.
Source: Radio Courtoisie.
 
Quelques références complémentaires :

La Relativité, Poincaré et Einstein, Planck, Hilbert : Histoire véridique de la Théorie de la Relativité

Présentation de l'éditeur

" A l'aube du vingtième siècle, un jeune homme de vingt-six ans révolutionne la Physique malgré l'opposition de tous les vieux savants. " Depuis cent ans cette belle légende fait rêver bien des étudiants ravis de voir pour une fois un jeune l'emporter sur les vieux... Mais ce n'est qu'une image d'Epinal bien éloignée de la réalité. Il est vrai que la réalité est proprement incroyable. Il est aujourd'hui de plus en plus souvent reconnu que Henri Poincaré et Hendrik Antoon Lorentz sont les véritables fondateurs de la théorie de la Relativité et que l'" article fondateur " d'Albert Einstein, en 1905, est une compilation de leurs travaux. Mais on s'est longtemps demandé comment tout cela avait été possible. Il est probable que, dans une période normale, un tel secret partagé par tant de gens n'aurait pas tenu bien longtemps. Mais la " Belle Epoque " n'est pas une période normale, c'est une époque de nationalisme déchaîné dont il nous est difficile de nous faire une idée. Pour les scientifiques allemands de l'Université de Gtittingen il n'était pas pensable de laisser à un Néerlandais, et surtout à un Français, le bénéfice d'une découverte fondamentale sur laquelle ils travaillaient depuis des années ! Il fallait absolument que cette découverte revienne à l'Allemagne. Einstein n'est pas le vrai coupable, il n'est qu'un rouage dans une machination dont le principal responsable est le mathématicien David Hilbert qui jalousait Poincaré au-delà de toute raison et qui a réussi à entraîner dans cette occultation délibérée le physicien Max Planck et son journal scientifique les Annalen der Physik. Les savants français ont eu leur part de responsabilité. Peu d'entre eux ont lu et compris les travaux de Poincaré, aucun ne l'a défendu. Bien entendu ce bouleversement de l'histoire de la Science est très solidement étayé comme il se doit. Tous les documents nécessaires ont été soigneusement recherchés et traduits, et l'on va de surprise en surprise... " L'authentique historiographie brise sans ménagement les images d'Epinal ; elle remplace les stéréotypes et les préjugés par des faits réels, extraits patiemment des archives " (Emmanuel Leroy-Ladurie). Jules Leveugle a gardé de ses études scientifiques un intérêt constant pour l'histoire des sciences car " on ne comprend bien que ce dont on connaît l'histoire "... et la méthode scientifique ne consiste t-elle pas à remettre en question même ce qui paraît bien établi ?


Henri Poincaré et la relativité

http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Poincar%C3%A9#Poincar.C3.A9_et_la_relativit.C3.A9


Poincaré et la Relativité

Christian Marchal 
Direction Scientifique Générale
Office National d'Etudes et de Recherches Aérospatiales
BP 72, 92322 Châtillon cedex, France
 
Document papier communiqué par G. Hoynant,
 mis sous forme informatique par J. Fric,
 vérifié par G.Hoynant

Avant-propos

En Avril 1994 la Jaune et la Rouge publia une étude de Jules Leveugle intitulée «Poincaré et la Relativité » (Réf 7), étude dans laquelle ce polytechnicien présente les documents qui soulignent la participation prépondérante de Henri Poincaré à la genèse de la Relativité.

Cette question a soulevé un grand intérêt et provoqué un abondant courrier, c'est pourquoi elle est abordée de nouveau avec ses récents développements et avec un point de vue plus large retraçant le lent cheminement de la pensée scientifique : la route n'était ni évidente ni facile.

Résumé :

Les équations électromagnétiques de Maxwell et les vieilles notions newtoniennes de temps absolu et d'espace absolu étaient contradictoires avec l'impossibilité de la détection du mouvement absolu de la Terre.

Cette situation conduisit Henri Poincaré à considérer que le temps absolu, l'espace absolu et « l'éther » correspondant sont artificiels et n'existent pas réellement.  Les modifications des systèmes de références inertiels ne suivent pas les règles de Galilée mais celles de la transformation de Lorentz, lesquelles peuvent être déduites du principe de relativité de Poincaré de 1904.

Malheureusement la santé de Poincaré était mauvaise ; il devint cancéreux en 1909 et mourut en 1912.  Il est heureux que son travail de pionnier ait été poursuivi par Einstein qui popularisa la Relativité.

Pour quelles raisons Poincaré est-il si ignoré et Einstein si célèbre?  Essentiellement à cause des divisions et des oppositions de la société française.  Les physiciens refusaient d'admettre que Poincaré, ce prodigieux mathématicien, était aussi l'un d'entre eux... et sa parenté avec son cousin germain Raymond Poincaré, homme politique de premier plan, n 'était pas faite pour calmer les esprits.

La théorie de la Relativité est le résultat d'une très longue maturation des connaissances et des idées de l'humanité confrontée aux propriétés de la matière, de l'énergie, de l'espace et du temps.

Commençons avec l'état de cette confrontation dans la seconde moitié du XIX' siècle.

Les cinq principaux éléments sont alors les suivants

1) La relativité galiléenne.

Pendant des siècles on a cru que la force était proportionnelle à la vitesse : vous poussez sur un objet et il se déplace, vous cessez de pousser et il s'arrête.  Il faut des observations difficiles et une réflexion poussée sur les frottements pour comprendre qu'en l'absence de force le mouvement reste rectiligne et uniforme (Galilée, Descartes) et que la force est proportionnelle à l'accélération (Newton).

Le motif réel de Galilée était la compréhension du mouvement orbital de la Terre celle-ci ne perd pas son atmosphère et ses océans le long de son orbite ! Galilée avait besoin de ce que nous appelons aujourd'hui la relativité galiléenne : « Une expérience de mécanique donne les mêmes résultats dans un laboratoire fixe et dans un laboratoire en mouvement rectiligne et uniforme », soit en termes pratiques : vous pouvez boire votre café comme d'habitude aussi longtemps que votre avion vole d'un mouvement rectiligne et uniforme sans être secoué par le vent ... (1)

2) Le mouvement de la Terre.

Copernic et Galilée n'avaient pas de preuves physiques du mouvement de la Terre et c'est pourquoi Copernic présentait son travail comme une hypothèse tandis que Galilée était plus affirmatif. Fort heureusement, au milieu du XIX° siècle, ce mouvement était fermement établi sur ses trois preuves classiques : l'aberration des étoiles (Bradley, 1727), la parallaxe des étoiles (Bessel, 1840) et le pendule de Foucault (1851).

 

3) Le temps absolu ou « newtonien ».

« Tempus absolutum verum et mathematicum... »

« Le temps absolu, vrai et mathématique, par sa nature même indépendant de toutes les autres grandeurs, coule uniformément et sera désigné par le mot durée.

Le temps relatif, apparent et vulgaire, est la mesure, plus ou moins précise, subjective et toute extérieure, de la durée par les mouvements des astres, dont on se sert habituellement au lieu du vrai temps, comme l'heure, le jour, le mois, l'année ». (Newton, Philosophia Naturalis Principia Mathematica, 2° édition, Cambridge, 1713).

A l'époque de Newton, et même deux siècles plus tard, aucune horloge n'était capable de révéler les petites différences liées aux effets relativistes.  Il était donc très naturel de supposer l'existence du « temps absolu », ce paramètre essentiel de tant de lois physiques, et la définition newtonienne apparaissait alors essentiellement comme un avertissement « attention, la rotation de la Terre n'est peut-être pas tout à fait régulière ».

4) L'espace euclidien absolu et la notion de force.

La loi de l'inertie : accélération = force / masse est valable seulement dans les référentiels « galiléens » ou « inertiels » qui ne tournent pas et dont les mouvements relatifs sont rectilignes et uniformes.

Dans la seconde moitié du XIX° siècle les géométries non-euclidiennes de Lobatchevsky, Bolyai et Riemann étaient considérées comme des curiosités mathématiques sans grand intérêt et chacun considérait l'espace physique comme euclidien.

Le fantastique succès de la théorie newtonienne de l'attraction universelle confortait toutes ces notions.  Cette théorie ne conduisait-elle pas à une description remarquablement précise des mouvements planétaires et n'avait-elle pas permis la découverte de Neptune (1846) après les longs calculs de Leverrier et d'Adams ?

En 1850, toutes les lois de la mécanique étaient en accord avec la relativité galiléenne, elles étaient conservées par les transformations ordinaires de référentiels galiléens, par exemple par l'expression classique:

(1)                    x1 = x - Vt   vitesse V constante du second référentiel par rapport au premier.

                        y1 = y ; z1=  z ; t1 = t: temps absolu.

 

5) Les équations de l'électromagnétisme (Maxwell 1864).

Les équations de Maxwell représentent un progrès majeur de la connaissance de la matière, sans doute un progrès aussi important que celui de la loi de l'attraction universelle.  Elles sont cependant la source des difficultés : elles ne sont pas conservées dans les transformations galiléennes des référentiels.

Considérons leur expression la plus simple dans le vide.  Le vecteur champ électrique E et le vecteur induction magnétique B sont liés par les quatre équations suivantes

(2) div E = 0 ; div B = 0 ; rot E  = - B /t ; rot B = m0e0E / t avec :

m0 = perméabilité magnétique du vide = 4p. 10-7  Henry par mètre.

e0 = permittivité du vide = 8,854 187 82  10-12Farad par mètre.

Les solutions les plus simples sont les ondes planes, par exemple celles se propageant dans la direction de Ox :

u = x - ct ; avec c = (m0e0) -1/2 = 299 792 458 m / s

 (3)               E = [ 0 , cf(u) , cg(u) ];                        B= [0 , - g(u) , f(u) ]

 f(u) et g(u) sont des fonctions continûment dérivables arbitraires.

Donc, dans le système de référence Oxyzt approprié dans lequel les équations (2) de Maxwell sont valables, les ondes planes se déplacent avec la vitesse c, la vitesse des ondes électromagnétiques.  Cette vitesse fut aussi reconnue comme la vitesse de la lumière après les expériences de Hertz sur les similitudes entre lumière et électromagnétisme.

Malheureusement la transformation galiléenne (1) ne conserve pas la vitesse c, nous devons donc choisir entre les deux possibilités suivantes :

A)           Ou bien les équations de Maxwell sont rigoureuses par rapport à un référentiel particulier Oxyzt et seulement approchées dans les référentiels en mouvement lent (comme ceux de nos laboratoires terrestres).

B)           Ou bien les équations de Maxwell sont rigoureuses pour tous les systèmes de références inertiels et la relativité peut être étendue de la mécanique à l'électricité et à l'optique.  Mais il y a un prix à payer : les notions de temps et d'espace absolus doivent être abandonnées car elles sont contradictoires avec l'invariance de la vitesse de la lumière.

Le temps absolu newtonien semblait si évident que l'hypothèse A fut immédiatement adoptée.  Le référentiel hypothétique Oxyzt prit une consistance concrète avec l'invention de «l'éther », milieu très léger et très subtil, censé jouer pour la lumière et l'électromagnétisme le rôle de l'air pour le son.

L'étape suivante était évidemment la recherche des propriétés de l'éther et la détermination du mouvement « absolu » de la Terre, c'est à dire de son mouvement par rapport à l'éther, par des expériences appropriées d'optique ou d'électromagnétisme.

L'expérience de Fizeau (mesure de la vitesse de la lumière dans un courant d'eau, 1851) et celle d'Airy (mesure de l'angle d'aberration dans un télescope plein d'eau, 1871) semblaient montrer un « entraînement partiel de l'éther » par les milieux transparents.

En utilisant toutes sortes d'idées et d'équipements, un grand nombre d'expérimentateurs (Trouton et Noble, Lodge, Kennedy et Thorndyke, etc.) essayèrent d'étudier les propriétés de l'éther et de déterminer le mouvement absolu de la Terre, mais sans succès.

Les expérimentateurs les plus célèbres sont Michelson et Morley.  Leur expérience (1887) fut incapable de détecter une anisotropie de la vitesse de la lumière en dépit d'une précision dix fois surabondante.

Il est heureux que le mouvement de la Terre ait été fermement établi dans l'esprit des scientifiques de ce siècle.  Deux siècles auparavant l'explication la plus simple aurait été : la Terre ne bouge pas...

Pendant que ces expériences étaient faites, les théoriciens obtenaient un certain nombre de résultats intéressants.

Lorentz et Fitzgerald notèrent qu'une contraction appropriée par le « vent d'éther » peut expliquer l'isotropie apparente de l'expérience de Michelson et Morley.

En 1887, Voigt obtint une transformation de coordonnées conservant les ondes planes et les ondes sphériques de Maxwell.

En 1895, Lorentz nota que le premier ordre de la transformation de Voigt conserve le premier ordre des équations de Maxwell.

Larmor donna le deuxième ordre un peu plus tard.

Dans son grand mémorandum de Mai 1904 (réf 1), Lorentz donna une extension de la transformation de Voigt préservant les équations de Maxwell dans le vide.

Les plus grands progrès sont dus au mathématicien, physicien et philosophe Henri Poincaré, qui était un ami de Lorentz.  Ils échangèrent de nombreuses lettres scientifiques à partir de 1895 et améliorèrent pas à pas leurs analyses.

Les progrès successifs dus à Poincaré sont les suivants

A)   Dans le livre La science et l'hypothèse (1902), pages 111, 245 et 246 (réf.2):

Il  n'y a pas d'espace absolu et nous ne concevons que des mouvements relatifs.

Il n'y a pas de temps absolu ; dire que deux durées sont égales, c'est une assertion qui n'a par elle-même aucun sens et qui n'en peut acquérir un que par convention.  Non seulement nous n'avons pas l'intuition directe de l'égalité de deux durées, mais nous n'avons même pas celle de la simultanéité de deux événements se produisant sur des théâtres différents.

Peu nous importe que l'éther existe réellement, c'est l'affaire des métaphysiciens ... un jour viendra sans doute où l'éther sera rejeté comme inutile ... Ces hypothèses ne jouent qu'un rôle secondaire.  On pourrait les sacrifier ; on ne le fait pas d'ordinaire parce que l'exposition y perdrait en clarté, mais cette raison est la seule. ( 2)

B) Le congrès scientifique mondial de Saint-Louis (Missouri, Septembre 1904).

Henri Poincaré est invité à présenter une conférence générale sur « L'état actuel et l'avenir de la Physique mathématique »(réf. 11).  Il ajoute audacieusement le « principe de relativité » au cinq principes classiques de la Physique :

« Le principe de relativité, d'après lequel les lois des phénomènes physiques doivent être les mêmes pour un observateur fixe et pour un observateur entraîné dans un mouvement de translation uniforme, de sorte que nous n'avons et ne pouvons avoir aucun moyen de discerner si nous sommes, oui ou non, emportés dans un pareil mouvement ». ( réf 11 page 306 et ( 3 ) ).

Ce principe était bien sûr essentiellement basé sur les résultats négatifs des expériences de cette époque sur l'éther.  La plus grande partie de la conférence est consacrée à la défense du nouveau principe et Henri Poincaré conclut : « Ainsi le principe de relativité a été dans ces derniers temps vaillamment défendu, mais l'énergie même de la défense prouve combien l'attaque était sérieuse ... Peut-être devrons nous construire toute une mécanique nouvelle que nous ne faisons qu'entrevoir, où l'inertie croissant avec la vitesse, la vitesse de la lumière deviendrait une limite infranchissable ». (réf 11, page 324).

C) La note à l'Académie des sciences de Paris (5 Juin 1905, publiée le 9 Juin 1905, réf 3).

Poincaré écrit à nouveau le principe de relativité et analyse le « changement de variables» présenté par Lorentz dans son mémorandum (réf 1).  Il simplifie la présentation de ce changement et lui donne son nom actuel : « Le point essentiel, établi par Lorentz, c'est que les équations de l'électromagnétisme ne sont pas altérées par une certaine transformation que j'appellerai du nom de Lorentz.. » (plus tard, en 1914, Lorentz corrigera cette affirmation : "je n'ai pas indiqué la transformation qui convient le mieux.  Cela a été fait par Poincaré et ensuite par M. Einstein et Minkowski."(réf 10, page 295))

Poincaré remarque que la théorie de la relativité implique l'existence d'ondes gravifiques » ou ondes gravitationnelles se déplaçant à la vitesse de la lumière.  Cependant ses recherches ultérieures sur ce sujet ne furent pas couronnées de succès.

Poincaré note enfin que la transformation de Lorentz et les transformations associées sont les éléments d'un « groupe » au sens mathématique du mot (aujourd'hui le groupe de Poincaré, dont celui de Lorentz est un sous-groupe).  Cela lui permet de donner la valeur du coefficient l utilisé par Lorentz dans sa transformation : ce coefficient est égal à l'unité.

Les groupes ont des invariants et Poincaré trouvera l'invariant de son groupe : la quantité L ²- c² T² où L représente l'intervalle de longueur et T l'intervalle de temps.  Quelques années plus tard Minkowski présentera ce même invariant sous la célèbre forme différentielle : c ² dt² - dx² - dy²- dz² = c² ds²

Le paramètre s est le " temps propre " , lequel étant un paramètre physique donné par les horloges de bord du véhicule étudié, doit évidemment avoir la même valeur dans tous les référentiels.

Il faut comprendre que le second temps, t', apparaissant dans la transformation de Lorentz a le même caractère physique que le premier, à cause de l'inexistence de l'éther et du temps absolu, et à cause de la parfaite symétrie de la transformation.  Poincaré avait déjà donné un sens physique à ce temps t' en synchronisant les horloges avec des signaux lumineux, grâce à l'invariance de la vitesse de la lumière (réf.4).

Il est essentiel de noter que la transformation de Lorentz est une conséquence directe du principe de relativité et n'exige pas l'invariance de la vitesse de la lumière (voir annexe).

D) Le dernier travail fondamental de Poincaré sur la relativité est son étude « sur la dynamique de l'électron » dans laquelle il démontre et développe les idées de sa note à l'Académie (réf. 5, Juillet 1905, publiée en Janvier 1906).

L'expression de la transformation du champ électromagnétique est impressionnante l'électromagnétisme apparaît comme la mariage de l'électrostatique et de la relativité.

La théorie de Lorentz et Poincaré conduit donc au caractère relatif de l'espace et du temps physiques, elle est en accord avec le principe de relativité, avec les équations de Maxwell non seulement dans le vide mais aussi ailleurs, avec les expériences sur l'éther (Fizeau, Airy, Michelson, etc.) et avec les résultats classiques de l'électromagnétisme tels qu'ils furent découverts par les pionniers : Coulomb, Ampère, Volta, Laplace, Gauss, Oersted, Faraday ... La théorie de la relativité restreinte était dès lors complète.

Pendant ce temps, Einstein prépare et publie son premier et plus célèbre travail sur la relativité : Zur Elektrodynamik der bewegten Körper (réf 6).  Ce travail fut présenté sans aucune référence et est pour cette raison considéré par certains auteurs comme une compilation des travaux précédents (réf 7). 1L'idée de base d'Einstein est l'invariance de la vitesse de la lumière (ce qui oblige les photons à avoir une masse nulle).

Einstein est conduit au principe de relativité.  Il obtient tous les résultats décrits par Poincaré.  Il mentionne même que les transformations de Lorentz et les transformations associées forment un groupe, mais ne fait aucun usage de cette propriété.

Einstein était-il au courant des travaux de Poincaré ? Ceci est une question difficile.

D'une part il écrit en 1955 dans une lettre à Carl Seelig:

« Il n' y a pas de doute que, si nous regardons son développement rétrospectivement, la théorie de la relativité restreinte était prête à être découverte en 1905.  Lorentz avait déjà observé que, pour l'analyse des équations de Maxwell, les transformations qui porteront plus tard son nom sont essentielles et Poincaré avait été encore plus loin.

En ce qui me concerne, je ne connaissais que les travaux importants de Lorentz de 1895 : La théorie électromagnétique de Maxwell et "Versuch einer theorie der elektrischen und optischen Erscheinungen in bewegten Körpern" mais je ne connaissais ni les travaux ultérieurs de Lorentz ni les investigations correspondantes de Poincaré.

Dans ce sens mon travail de 1905 était indépendant » (réf 8, page 11).

Mais d'autre part:

A) Le travail d'Einstein en 1905 sur la relativité contient les mêmes résultats que celui de Poincaré y compris la propriété de groupe pour les transformations de Lorentz et les transformations associées.  Cette notion de groupe mathématique était alors très nouvelle et pratiquement ignorée chez les physiciens, Einstein n'en fait aucun usage.

B) Einstein n'a évidemment pas pu utiliser le travail de Poincaré de Juillet 1905 pour écrire son propre texte, mais la Note à l'académie du 5 Juin 1905 est arrivée à Berne, à temps, le 12 ou le 13 Juin, et la lire faisait partie de son travail ordinaire.  On peut d'ailleurs remarquer qu'Einstein résumait régulièrement pour les Annalen der Physik les travaux de physique les plus intéressants, y compris ceux parus dans les comptes rendus de l'Académie des Sciences de Paris (voir par exemple la référence 18, avec entre autres l'analyse du travail de M. Ponsot, CR.140, S pages 1176-1179, 1905).

C) Selon ses amis Maurice Solovine et Carl Seelig, Einstein avait lu le livre de Poincaré La Science et l'hypothèse (pas de temps absolu, pas d'espace absolu, pas d'éther ... ) pendant les années 1902-1904.  Ce livre fut discuté à leur cercle de lecture « Académie Olympia » durant plusieurs semaines (réf. 8, pages 129 et 139 ; réf. 9, page VIII et réf. 17, page 30).

On avance parfois qu'il arrive que les découvertes soient faites par plusieurs personnes en même temps (en d'autres termes : Poincaré et Einstein pourraient bien avoir obtenu les mêmes résultats indépendamment).  Cependant même si ceci est souvent vrai dans les recherches ordinaires - l'exemple le plus frappant étant celui de Gray et de Bell déposant le même jour, à plusieurs centaines de kilomètres l'un de l'autre, leur brevet sur l'invention du téléphone - ce n'est jamais le cas pour les bouleversements de la science lesquels suscitent immédiatement l'opposition: Copernic était seul, Képler était seul, Galilée était seul, Darwin et Wallace étaient seuls, Pasteur était seul, Freud était seul et tous furent ou bien ignorés, ou bien même combattus et persécutés.

Néanmoins, même si le principe de relativité doit être appelé principe de Poincaré, et même si Einstein n'est pas le premier, nous lui devons non seulement la relativité générale de 1916 mais aussi une magnifique vulgarisation de la relativité restreinte.  Ceci est très heureux car la santé de Poincaré était mauvaise et il ne survécut guère à son travail de géant, il fut frappé du cancer en 1909 et mourut en 1912 à l'âge de 58 ans.

La mauvaise santé de Poincaré et l'absence de référence dans le travail d'Einstein sur la relativité en 1905 ne sont évidemment pas les seules raisons pour lesquelles Poincaré est si ignoré et Einstein si célèbre.

Si un grand physicien comme Paul Langevin (qui discuta des derniers développements de la Physique avec Poincaré, son ancien professeur, durant les semaines de leur voyage au congrès de Saint-Louis en 1904), si Langevin avait défendu Poincaré l'évidence aurait été immédiatement reconnue.

Si Poincaré avait eu la possibilité de publier dans un grand journal de physique, comme les Annalen der Physik d'Einstein, il aurait eu une grande audience.  Mais il ne trouva que le Rendiconti del Circolo Matematico di Palermo pour son travail majeur de Juillet 1905 ... un petit journal de mathématiques qui n'était pas connu parmi les physiciens.

Il peut sembler incroyable que Poincaré ait eu tant de mal à publier dans un journal de physique, mais les physiciens de cette époque refusaient de considérer que ce prodigieux mathématicien était aussi l'un des leurs.  Encore aujourd'hui, certains physiciens croient que le caractère physique des variables x' et t' de la transformation de Lorentz n'a pas été suffisamment souligné par l'auteur du principe de relativité ! (réf. 20).

Il faut dire que Poincaré joue de malchance, son travail Sur la dynamique de l'électron n'est pratiquement pas connu avant les années trente et entre-temps la science et le vocabulaire scientifique ont fantastiquement changés.  Tandis que, d'une traduction à l'autre, le texte d'Einstein est constamment réactualisé ... En conséquence la comparaison des deux textes est apparemment édifiante.  Le texte de Poincaré est difficile à lire et certains lecteurs en arrivent même à se demander si Poincaré à vraiment compris la relativité... Il faut attendre le tout récent travail d'un éminent physicien russe, l'académicien Anatoly Logunov, pour que Poincaré soit lui aussi traduit en langage scientifique moderne, en russe tout d'abord puis en anglais et en français (réf 16).  Alors tout devient clair, nul ne peut plus soutenir que Poincaré ne savait pas ce qu'il faisait ou qu'il n'avait pas vraiment compris...

Par dessus tout cela une histoire typiquement française : La plupart des professeurs d'Université du début du siècle étaient politiquement de gauche à cette époque de dures confrontations (affaire Dreyfus, séparation de l'Eglise et de l'Etat ... ). Ils refusèrent de soutenir Henri Poincaré assimilé à son cousin Raymond, l'un des chefs de la droite et le futur Président de la République ... De quelques bords qu'ils soient la passion politique des Gaulois, et les excès qui en résultent, ont toujours étonné les étrangers.

Henri Poincaré n'était pas homme à se mettre en avant.  Il avait attribué à Lorentz plus que sa part, ce qui fut loyalement refusé par celui-ci.  Il avait appelé « fonctions fuchsiennes », fonctions du professeur Fuchs, des fonctions pour lesquelles il avait fait plus des deux tiers du travail...

En fin de compte l'amitié de Lorentz le sauva.  En 1921, après le triomphe de l'éclipse de Soleil de 1919, le comité Nobel se réunit avec pour première pensée : « Nous devons donner le prix Nobel à Einstein pour la relativité ». Mais Lorentz, prix Nobel de physique 1902, proteste : « Ce n'est pas juste ! » et il publie la notice sur la vie de Poincaré qu'il avait écrite en 1914 (ré£ 10, page 298)... «Je n'ai pas établi le principe de relativité comme rigoureusement et universellement vrai.  Poincaré au contraire a obtenu une invariance parfaite des équations de l'électrodynamique et il a formulé le «postulat de relativité», termes qu'il a été le premier à employer ».

Embarrassé, le comité Nobel décide de prendre le temps de réfléchir et, après quelques mois, donne finalement le prix Nobel à Einstein mais pas pour la relativité... pour l'effet photoélectrique !

Ainsi, en dépit de sa modestie et de sa timidité, Henri Poincaré doit être considéré non seulement comme un excellent philosophe de la science et l'un des plus grand mathématiciens ; il est aussi un physicien de tout premier plan (électromagnétisme et radio, optique, fluorescence, théorie cinétique des gaz, théorie des quanta, etc.), le père du principe de relativité et le fondateur de la relativité restreinte.

(1) Pour ce principe et quelques autres réflexions philosophiques fondamentales, Galilée est considéré par les scientifiques comme l'un des pères fondateurs de la science moderne tandis que le public le connaît surtout à cause de son procès de 1633.  Notez cependant l'ironie et la chance historique : c'est parce qu'il était condamné à la résidence surveillée dans sa maison de campagne à Arcetri près de Florence, qu'il a trouvé le temps nécessaire à la réflexion philosophique.  Sinon il serait probablement resté le professeur très occupé et le polémiste ardent et parfois injuste qu'il avait été toute sa vie.

 (2) Au cours du vingtième siècle de nombreux physiciens reprocheront à Henri Poincaré de n'avoir pas condamné plus explicitement et plus définitivement la notion d'éther.  Mais cela n'était pas si évident et Einstein lui-même dira encore bien plus tard, en 1920, dans la conclusion de sa conférence de Leyde : « En résumant, nous pouvons dire : D'après la théorie de la relativité générale, l'espace est doué de propriétés physiques ; dans ce sens par conséquent un éther existe.  Selon la théorie de la relativité générale un espace sans éther est inconcevable, car non seulement la propagation de la lumière y serait impossible, mais il n'y aurait aucune possibilité d'existence pour les règles et les horloges, et par conséquent aussi pour les distances spatio-temporelles dans le sens de la physique.  Cet éther ne doit cependant pas être conçu comme étant doué de la propriété qui caractérise le mieux les milieux pondérables, c'est à dire comme constitué de parties pouvant être suivies dans le temps : la notion de mouvement ne doit pas lui être appliquée »(réf . 19).

(3) Il est étonnant que cette toute première expression du principe de relativité à son niveau véritable ne soit pas mentionnée en référence 12 par ailleurs très intéressante et bien documentée.  Je ne l'ai pas trouvée non plus en référence 13 en dépit de sa présence en référence 14 et aussi dans la fameuse Encyklopädie der mathematischen Wissenchaften (réf 15).

Références

 

1     Lorentz H.A. Electromagnetic phenomena in a system moving with any velocity less than that of light.  Proc.Royal Acad.  Amsterdam, 6, page 809, 1904.

2     Poincaré H. La Science et l'hypothèse.  Edition Flammarion, Paris, 1902.

3     Poincaré H. Sur la dynamique de l'électron.  Comptes rendus AcadSci.  Paris, 140, pages 1504-1508, 5 Juin 1905.

4     Poincaré H. La mesure du temps.  Revue de métaphysique et de morale. 6, pages 371384, 1898.

5     Poincaré H. Sur la dynamique de l'électron.  Rendiconti del Circolo Matematico di Palermo, 21, pages 129-175, reçu le 23 Juillet 1905, publié en Janvier 1906.

6     Einstein A. Zur Elektrodynamik der bewegten Körper.  Annalen der Physik, 17, pages 891-921, reçu le 30 Juin 1905, publié le 26 Septembre 1905.

7     Leveugle J. Poincaré et la relativité.  La Jaune et la Rouge, pages 3 1-5 1, Avril 1994.

8     Miller A.I. Albert Einstein's Special Theory of Relativity.  Ed.  Addison-Wesley Publishing Company Inc.  ReadingMass., 198 1.

9     Solovine M. Lettres à Maurice Solovine.  Ed.  Gauthier-Villars, Paris, 1956.

10   Lorentz H.A. Deux mémoires de Henri Poincaré dans la Physique mathématique.  Acta Matematica, 38, pages 293-308, 192 1.

1 1  Poincaré H. L'état actuel et l'avenir de la physique mathématique.  Bulletin des Sciences Mathématiques, 28, 2° série (réorganisé 39-1), pages 302-324, 1904.

12   Tonnelat M.A. Histoire du principe de relativité.  Ed.  Flammarion, Paris, 1971.

13   Ginzburg V.L. On the theory of relativity.  Ed.  Nauka, Moscow, 1979.

14   Bol'shaia Sovetskaia Entsiklopedia. Great Soviet Encyclopedia-A translation of the third edition.  Volume 18, Macmillan Inc., New-York, Collier Macmillan Publishers.  Relativity, Theory of, page 653, 1974.

15   Pauli W., Kottler F. Encyclopädie der mathematsichen Wissenchaften.Leipzig Verlag und Druck von B G Teubner.  Relativitätstheorie V-2, pages 545-546 (1904-1922)Gravitation und Relativitätstheorie VI-2-2, page 171 (1922-1934).

16   Logunov A. A. On the articles by Henri Poincaré: « On the dynamics of the electron » Publishing Dept of the Joint Institute for Nuclear Research, Dubna, 1995. Sur les articles de Henri Poincaré : « Sur la dynamique de l'électron ». Le texte fondateur de la Relativité en langue scientifique moderne.  Publication ONERA 2000-1, pages 1-48, 2000.

1 7  Merleau-Ponty J. Einstein.  Ed Flammarion ISBN, page 30, 1993.

1 8  Einstein A.Beiblâtter zu der Annalen der Physik. 29, N' 18, pages 952-953, 1905.

1 9  Einstein A. L'éther et la théorie de la relativité.  Conférence faîte à Leyde (Pays-Bas) le 5 Mai 1920.  Traduction en français par Maurice Solovine et M.A. Tonnelat dans: Albert Einstein, Réflexions sur l'électrodynamique, l'éther , la géométrie et la relativité.  Collection « Discours de la méthode », nouvelle édition, Gauthier-Villars éd. 55 Quai des Grands Augustins, Paris 6è, page 74,1972.

20   Darrigol 0.  Henri Poincaré 's criticisme of Fin de Siècle electrodynamics Studies in History and Philosophy of modem Physics, pages 1-4, April 1995.

 

Les références 3, 5 et 10 apparaissent aussi dans les "Oeuvres de Henri Poincaré",

respectivement tome 9, pages 489-493 ; tome 9, pages 494-550 et tome 11, page 247-261; Gauthier-Villars éditeur, Paris, 1956.

Annexe

La transformation de Lorentz

Recherchons la transformation de Lorentz le long de deux axes Ox et O'x' glissant l'un sur l'autre avec la vitesse relative constante V.

___________________________________________O'___________________________> x'                              

______________________O______OO'= V_____________________________________> x                                                                                                                                                                                            x

Afin d'obtenir une symétrie parfaite entre les deux référentiels retournons l'axe O'x'.

x'<_________________________________________O'________________

________________________O_____________________________________> x

L'homogénéité conduira à une transformation linéaire et si nous choisissons t = t' = 0 en O et O' quand ils se croisent, les transformations (x, t) ® (x', t') et (x', t')® (x, t) seront données comme suit avec huit constantes appropriées A à D'

 

(4)                                x' = Ax + Bt                     t' = Cx + Dt

                                    x = A'x' + B't'                   t = C'x' + D't'

Le principe de relativité et la symétrie conduisent à:

(5)             A = A'           B = B'          C = C'            D = D'

De plus en O' nous avons x' = 0 et x = Vt, donc x' = Ax + Bt entraîne AV + B = 0, de même x = Ax' + Bt' et t = Cx' + Dt' entraînent B = DV, et donc D = -A.

Enfin la cohérence exige:

(6)          x = Ax' + Bt' = A(Ax + Bt) + B(Cx + Dt) = (D' + CDV)X t = Cx' + Dt' = C(Ax + Bt) + D(Cx + Dt) ='(D' + CDV) t

donc D² + CDV = 1, soit: C = (1 - D²) / DV.

La transformation (x, t) -> (x', t') devient donc

(7)             x' = -Dx + DVt                   t' = [(l - D²) / DV]x + Dt

La seule inconnue restante, D, est une fonction de la vitesse V et peut être déterminée par la comparaison de plusieurs vitesses.

Retournons à nouveau O'x' et considérons trois axes Ox, O'x' et O"x" de même sens.

                                                                               __O"____________________________>x"                                                                     

                                                       OO"=V"t,         O'O" = V't                                                                                                           

____________________________________O'__________________________________>x'

                                                       OO' = Vt

__________________________O_____________________________________________>x

La relation (7) devient, avec le signe opposé pour x'

(8)             x' = D(x - Vt)                   t'= [(l - D ²) / DV]x + Dt

 

et pareillement, avec D' pour V' et D" pour V "(ce nouveau D' est indépendant de celui de (4)-(5), lequel n'est plus utilisé après (5)) :

(9)                    x"= 'D'(x'- V't');    t" = [(l - D'²)/D'V']x' + D't'

(10)                  x"= D"(x - V"t);    t" = [(l - D"²)/ D"V"]x + D"t

Eliminons alors x' et t' en (8) et (9), nous obtenons une autre expression de (10)

(11)               x"={DD'+[D'V'(D² - 1) / DV] }x - DD'(V + V')t

t"={[(D - DD'²) / D'V'] + [(D'- D² D') / DV]} x + { DD'+ [DV(D'²-1)  /D'V']} t

L'identification de (10) et de (11) conduit aux quatre égalités suivantes

(12)               D " = DD' + [D'V'(D²-1) / DV]

(13)              D"V "= DD'(V + V')

(14)               (1 - D"² ) / D"V"= [(D - DD'²) /D'V'] + [(D'- D²D') / DV]

(15)               D"= DD' + [DV(D'²- 1) / D'V'] 

Donc, avec (12) et (15):

16)                D"- DD' = D'V'(D²- 1) / DV = DV(D'² - 1) / D'V'

La dernière égalité permet de définir la quantité K par:

(17)               K=D² V² / (D ²-1) = D'²V'² / (D'² - 1)

 

            La quantité K à la même valeur pour deux vitesses arbitraires (et leur D correspondant), elle est donc constante pour toutes les vitesses.  D'autre part le cas V = 0 donne x = x' et t = t',

donc     D = 1 en (8), il nous faut donc choisir la solution positive de (17)

(18)                                     D= (1-V²/K)-1/2

On obtient ainsi, avec (8), la transformation (x, t)®(x', t) et Poincaré l'étend sans difficulté à la transformation générale (x, y, z, t) ® (x', y', z', t').

(19) x'=(x-Vt) (1-V²/K)-1/2 ; y'=y ; z'=z                      t'=[(t-(Vx/K)] (1-V²/K)-1/2

Il reste à déterminer la constante K qui donne la transformation (1) de Galilée si elle est infinie et la transformation de Lorentz ordinaire si K = c2.  Bien entendu ces deux transformations sont très voisines lorsque le rapport V/c est faible.

La constante K ne peut être négative (il deviendrait possible de remonter dans le temps) et sa racine carrée apparaît comme une vitesse limite indépassable.  Ceci est confirmé

par la racine carrée (1-V²/K)1/2 et aussi par la composition des vitesses déduite de (12) et (13):

(19)   V" = (V+V')/ [1 + (VV'/ K)]       soit avec ÖK = k

(19)    (k-V")/(k+V") = [(k-V)/(k+V)].[(k-V')/(k+v')]     

donc êV ê et êV' ê < k entraînent êV" ê < k.

Très naturellement Poincaré et Lorentz ont choisi K = c², ce qui s'accorde avec l'invariance de la vitesse de la lumière et avec la conservation des équations de Maxwell dans les référentiels inertiels.  On peut cependant remarquer que, si nécessaire, il reste possible que K soit très légèrement supérieur à c² . Les photons auraient alors une masse très petite mais non nulle, et leur vitesse, la vitesse de la lumière, serait une fonction très légèrement croissante de leur énergie et tendrait vers ÖK quand leur énergie augmenterait indéfiniment.

Fin de l'annexe
http://www-cosmosaf.iap.fr/Poincare.htm

 

22/09/2011

SCOOP au Canada ! Les avocats contre la guerre demandent l'arrestation du criminel George BUSH pour le 20 octobre 2 011 et de faire bannir les églises criminelles du Canada !

Et bien sûr aucune trace de ces actions dans la presse française.

Les avocats contre la guerre et la torture veulent faire arrêter Georges BUSH qui devrait se rendre en Colombie Britannique le 20 octobre 2011.


Ce serait un bon début pour éliminer les sectes sataniques des
Illuminati-reptiliens, et leurs organisations criminelles mondiales, les Skull And Bones avec leur club privé aux USA, le Bohemian Club Grove qui connaît d'une ramification en France avec le Club Privé des élites : Le Siècle, et élites qui ne se nourrissent que de sacrifices rituels, de sang versé, de tortures, de guerres génocidaires et de crimes commis contre l'Humanité.


En bref, tous les initiateurs et organisateurs du Nouvel Ordre Mondial.


La lettre adressée par les avocats contre la guerre, le 25 août 2011 à  Stephen Harper - Ministre de la Justice au Canada

http://www.lawyersagainstthewar.org/letters/LAW_letter_re...
 
Par ailleurs, des peuples se rassemblent au Canada autour d'avocats pour faire bannir de chez eux :

1 -
la corporation de l'église catholique romaine,
2 - la corporation de l'église anglicane, et
3 - la corporation de l'Union des églises Canadiennes,  afin que cessent les trafics et les sacrifices d'enfants.
 
Bravo à ces groupes d'avocats et à ces peuples courageux qui luttent contre tous ces crimes et rituels sataniques et qui mettent des vidéos en ligne pour dénoncer tous ces crimes.

Public Banishment Order~ Elders Council- Canada - Vidéo


CANADIAN ARREST ORDER~ FOR GEORGE

W. BUSH- TORTURE/WAR CRIMES

http://www.youtube.com/watch?v=DUknxOT4JRo&feature=related



http://www.veteranstoday.com/2011/09/11/canada-arrest-george-bush/

LAWYERS AGAINST THE WAR (LAW) - CANADA

BANISHMENT ORDER FOR
Roman Catholic Corporation" By Canadian Indigenous Elders Council
http://www.youtube.com/watch?v=K_udrXAznz4&feature=related


CANADA~ PUBLIC Banishment Order - By Elders In Council - Inuit, Cree, Metis, Mohawk, Anishnabe, Basque, Gaelic Nations Issued A Banishment Order Under Traditional And Sovereign Land Law Jurisdiction On September 18- 2011. Land Now Forfeited Through The Actions Of Their Rape, Torture, And Murder Of Children Administered By The Roman Catholic Corporation, The Anglican Church Corporation, And The United Church Of Canada Corporation.
http://www.itccs.org
http://www.hiddennolonger.com
http://www.hiddenfromhistory.org
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L'article ci-dessous concernant la demande d'arrestation de George BUSH
 
Mettez la traduction Google.

Canadians Seek to Arrest George W. Bush Oct. 20
http://www.veteranstoday.com/2011/09/11/canada-arrest-geo...

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Canadians Seek to Arrest George W. Bush Oct. 20

Canada Must Arrest George W. Bush if he Enters Canada
by Gail Davidson, Lawyers Against War (LAW)

Vancouver, B.C.  An upcoming planned speaking engagement in Canada by former President George W. Bush is again generating a wave of protest.   Bush is reportedly scheduled to speak on October 20th at a gathering in Surrey, British Columbia hosted by Surrey Mayor Diane Watts. 

But Lawyers Against the War (LAW) says the Canadian government must either bar Bush at the border because of his alleged involvement in torture and other war crimes and crimes against humanity, or order his arrest when he enters Canada both to ensure he is prosecuted here or elsewhere, and to prevent him from returning to safe haven from prosecution in the United States.

In an August 25 letter to Prime Minister Stephen Harper and the Canadian Ministers of justice, immigration, public safety and foreign affairs, the group says 'there is overwhelming evidence that George W. Bush …aided and abetted and counseled the torture of non-Americans at U.S. controlled prisons outside the U.S.'

The 7-page letter cites evidence of complicity in torture (and other crimes) from numerous international reports and authorities, including Bush himself: 'In his 2010 memoirs, (Bush) admitted to authorizing the use of interrogation techniques that constitute torture such as water boarding.'

The letter goes on to spell out Canada's legal duty to deny safe haven from prosecution to anyone suspected on reasonable grounds of torture committed anywhere against any persons.”  This is a duty owed not just to Canadians but to all humankind. Barring entry is the first way that Canada can comply with this legal duty.

However, once G.W. Bush enters the country, Canada must then act to ensure that George W. Bush is prosecuted for torture (and other crimes) by either prosecuting him in Canada or extraditing him to a country willing and able to prosecute. Canada's duty to prevent Mr. Bush from having safe haven from prosecution for the many crimes that he stands reasonably accused of, would require Canada to prevent him from returning to the United States.

The August 25/11 letter is signed by Gail Davidson of LAW, and Professor Francis A. Boyle of the University of Illinois College of Law.

Professor Boyle has filed a complaint with the International Criminal Court (ICC) against George W. Bush, Richard Cheney, Donald Rumsfeld, George Tenet, Condoleezza Rice, and Alberto Gonzales for extraordinary renditions, which include torture and enforced disappearances, both crimes under the Rome Statute for the ICC to which Canada is a party.

Although the US is not a party to the Rome Statute, the ICC has jurisdiction to prosecute Bush administration officials for extraordinary renditions carried out in states that are party to the Rome Statute. (See at footnote 9, page 4 of LAW's August 25th letter, the Council of Europe Parliamentary Assembly, Secret detentions and illegal transfers of detainees involving council of Europe member states).

Professor Boyle's ICC Complaint played a decisive role in deterring Bush from going to Switzerland in February 2011 because he feared prosecution there.


About the Author: Gail Davidson is an activist for Lawyers against the War. She can be reached via telephone at +1 738 0338 or by email at law@portal.ca

Don't Let Bush Enter Canada: Gail Davidson on Keith Olbermann
http://www.youtube.com/watch?v=ZEBxVEaXZ18

Gail Davidson from Lawyers against the war discusses the attempt at barring George W. Bush from entering Canada.

http://www.wearechangevancouver.org

http://www.lawyersagainstthewar.org
http://www.warcriminalsout.com/