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19/11/2015

L'Assemblée nationale donne son feu vert pour prolonger l'état d'urgence

Bienvenue sous l'état dictatorial et il va falloir qu'ils nous expliquent pourquoi nous en arrivons là !

L'Assemblée nationale donne son feu vert pour prolonger l'état d'urgence

© AFP 2015. Francois Guillot

Les députés français ont donné jeudi leur feu vert au prolongement pour trois mois de l'état d'urgence en France, une mesure appliquée dès samedi suite aux attentats du 13 novembre à Paris et en Seine-Saint-Denis.

 L'Assemblée nationale donne son feu vert pour prolonger l'état d'urgence

L'Assemblé nationale a approuvé les articles 1, 2 et 3 du projet de loi adopté mercredi en conseil des ministres, comme l'avait annoncé lundi François Hollande devant les parlementaires réunis en Congrès à Versailles.

Ils doivent encore se prononcer en début d'après-midi sur l'ensemble du projet de loi.

Le président français François Hollande a décrété l'état d'urgence et rétabli le contrôle aux frontières suite aux attaques du 13 novembre dernier à Paris et en Seine-Saint-Denis. Conformément à la loi, l'état d'urgence ne peut durer que douze jours.

C'est pourquoi la loi qui la proroge doit entrer en vigueurau au plus tard jeudi 26 novembre. Le projet de loi passé en conseil des ministres mercredi 18 novembre et au Conseil d’Etat a été examiné par la commission des lois de l’Assemblée nationale l’après-midi. Il devait être approuvé dès jeudi par les députés avant d’être voté sans aucune modification vendredi par le Sénat pour se rassurer en cas de recours au Conseil constitutionnel.

"L'Iran donnera une réponse foudroyante à toute menace" (G. Salehi)

 

Nov 19, 2015 11:02 UT - IRIB- «Les forces iraniennes donneront une réponse fulgurante à toute menace», a martelé le commandant en chef de l’armée de la RII.

«Si l’ennemi avait eu la capacité d’anéantir l’Iran, il l’aurait fait, sans état d'âme», a affirmé aux journalistes le général Atallah Salehi, commandant en chef de l’armée de la RII.

«Le fait que l’ennemi n’ose rien entreprendre, face à l’Iran, montre qu’il est tout à fait conscient de la capacité de destruction de l’Iran», a-t-il précisé.

«Aujourd’hui, le terrorisme est apparu, dans la région, sous différentes formes, que ce soit Al-Qaïda, les Talibans, les pirates maritimes somaliens et Daech. Il faut rester vigilant vis-à-vis de ces menaces», a souligné le général Atallah Salehi, commandant en chef de l’armée de la RII.

 
 

Iran : Echec du plan US du remodelage du Moyen-Orient (G. Salami)

Echec du plan US du remodelage du Moyen-Orient (G. Salami)

Nov 19, 2015 04:36 UTC

IRIB - Le commandant en chef adjoint du Corps des Gardiens de la Révolution islamique estime que le projet des Etats-Unis pour remodeler la carte politique du Moyen-Orient, a échoué.

Selon l’IRNA, le général Hossein Salami a déclaré mercredi que les quatre guerres que les États-Unis ont lancé dans la région n’ont pas pu empêcher la défaite du régime sioniste, tandis que le cauchemar de l’insécurité hante plus qu’avant les sionistes.


Le général Salami a ajouté : « Il y avait un temps où les États-Unis s’imposaient comme l'acteur principal de toutes les évolutions dans le monde musulman et en Asie de l’Est et de l’Ouest, mais aujourd’hui, Washington n’est qu’un protagoniste ordinaire, tandis que l’Iran prend l’initiative et s’affirme comme l’élément-clé de toutes les équations politiques de la région. »


Le commandant en chef adjoint du Corps des Gardiens de la Révolution islamique a estimé que le système sécuritaire de l’Europe s’est effondré : « Quand les Occidentaux aidaient les terroristes, ils auraient dû penser que ce processus finirait un jour par ouvrir les portes de l’Europe sur les terroristes, et mettrait en péril leur propre sécurité », a déclaré le général Salami.

 

 

Syrie : Le gouvernement renverse ses alliances

Voici l'interprétation du rapprochement de la France de la Russie par le criminel Fabius, responsable mais jamais coupable !

Thierry Meyssan nous donne les raisons de ce véritablement renversement du gouvernement français dans son article :

À retenir
- Le gouvernement français s’est progressivement éloigné de la légalité internationale. Il perpètre des assassinats politiques et encadre des actions terroristes depuis au moins 2011.
- Le gouvernement français a noué des alliances contre nature avec les dictatures pétrolières du Golfe persique. Il travaille avec un groupe de personnalités états-uniennes et de compagnies multinationales pour saboter la politique d’apaisement des présidents Obama et Poutine.
- Le gouvernement français est entré en conflit avec ces alliés peu recommandables. L’un d’entre eux a sponsorisé les attaques de Paris.

Syrie : Le gouvernement renverse ses alliances

Dans quelles tractations le gouvernement français est-il allé se fourvoyer en Syrie, pour justifier la fureur des dirigeants de Daech, au point d’organiser les attentats de Paris ? Car ces faits dramatiques conduisent mécaniquement la France à un renversement d’alliances, pour rejoindre la politique russe, et à abandonner l’exigence du départ de Bachar El-Assad,… ce qui est pourtant l’un des buts de Daech.

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Nous n’avons ni les cartes, ni le dessous des cartes, et je me garderai bien de toute recherche des causes. Nous verrons,… et il est d’ailleurs possible que nous n’ayons pas attendre trop longtemps, et que fuitent des révélations genre wikileaks.

Alors pourquoi la France ? Bien évidemment il est impossible d’adhérer benoîtement au discours du genre « parce que la France fait la guerre au terrorisme ». La France a un rôle militaire contre Daech, comme de nombreux pays, et elle peut donc être frappée à ce titre. Oui, mais ça ne colle pas, à cause de la politique française sur la Syrie.

Amorcée sous Sarko, et blindée sous Hollande, la France avait une position diplomatique qui lui donnait une place d’exception, car si elle combattait Daech, elle soutenait qu’il fallait dans le même temps obtenir le départ de Bachar El-Assad. Hollande s’est toujours montré intransigeant, et Fabius avait même été jusqu’à prôner son élimination physique du président syrien. Un atout pour Daech, qui veut renverser Bachar El-Assad.

Or, en frappant coup sur coup la Russie, le 31 octobre dans l’explosion de l’Airbus, le Hezbollah le 12 novembre et Paris le 13 novembre, les dirigeants de Daech ont bouleversé le jeu diplomatique. La Russie et l’Iran sont rappelés comme ennemis principaux de Daech, et en frappant Paris – de quelle manière ! – Daech amène la France à rejoindre la position de la Russie, pour renforcer sa sécurité. Ce renversement d’alliances s’est fait en quelques jours, apparaissant dès la nuit du 13 au 14 novembre. Maintenant, la diplomatie va mettre les formes pour habiller ce retournement, mais le résultat est clair : Poutine qui était infréquentable il y a une semaine est en train de devenir le grand allié de la France dans la guerre de Syrie.

Il y a quelques jours encore, le préalable à toute solution en Syrie était le départ de Bachar El-Assad, et pour Paris, c’était indiscutable. Cette intransigeance a fondu avec les attentats du 13 novembre. Les experts linguistes du Quai d’Orsay vont chercher les formules qui éviteront le ridicule complet au gouvernement, mais la page est tournée. Dans son interview de la semaine dernière, le président Rohani rappelait qu’il ne peut pas y avoir de lutte contre le terrorisme sans un pouvoir fort,… ce que fait Hollande avec l’état d’urgence. Depuis le 13 novembre, la France va devoir se focaliser sur la lutte contre l’ensemble des groupes terroristes en Syrie, car l’opinion ne comprendrait pas de tergiversations sur cette priorité. La Russie et l’Iran vont demander des choix clairs, avec des positions françaises qui devront être aussi. Dès lors, l’hypothèse la plus crédible est que Bachar El-Assad sera encore au pouvoir en 2017 pour saluer la défaite de François Hollande.

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À ce stade, deux remarques s’imposent.

La première concerne les relations entre la France et Daech. Que s’est-il donc passé pour que Daech décide de braquer la France contre lui, et de perdre le seul grand Etat – membre permanent du Conseil de sécurité – qui faisait comme lui, du départ de Bachar El-Assad un préalable à toute solution ? Le régime de Bachar El-Assad ressort renforcé des attentats de Paris : c’est une évidence.

La seconde conduit à nous interroger sur les désagréments et les humiliations qui attendent la France après ce spectaculaire retournement.

La Russie et l’Iran ont une politique claire et marquent des points sur le terrain, en combinant l’action aérienne et le combat des troupes au sol. C’est leur priorité, et aussi ils sauront donner le change pour agir en lien avec la France, mais la France ne pourra garder deux fers au feu. Et quand ce sera l’heure des grands arbitrages, la France payera cher son attitude antérieure et son intransigeance illusoire, qui s’est écroulée en quelques heures.

La France va devoir aussi ajuster sa position vis-à-vis de ses alliés de ces dernières années – l’Arabie Saoudite, le Qatar et Israël – qui ne sont pas près d’accepter la place de l’Iran comme place forte de référence au Moyen-Orient. Alors, jusqu’où la France est-elle engagée, et quel sera le prix à payer pour ce renversement d’alliances, conclu sous la pression des faits ?

 

Pardonner les terroristes c'est le boulot de Dieu .....