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15/03/2011

Trajectoire du nuage radioactif : Les vents poussent le nuage radioactif vers le Pacifique


OSLO - Le nuage radioactif qui s'échappe de la centrale nucléaire de Fukushima, au Japon, devrait se déplacer vers le Pacifique plutôt que vers l'Asie du fait de la direction actuelle des vents, ont déclaré mardi des experts.

Après la catastrophe de Tchernobyl en 1986, le nuage radioactif s'était répandu dans l'hémisphère Nord en trois semaines environ.

Au Japon, les particules radioactives qui se sont échappées de la centrale de Fukushima-Daichi, à 240 km au nord de Tokyo, devraient prendre la direction de la capitale pendant 15 à 20 heures, a déclaré Gerhard Wotawa, du service autrichien de météorologie ZAMG qui conseille l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) à Vienne.

Ensuite, le nuage devrait se diriger vers le Pacifique, a-t-il dit, ajoutant qu'il devrait également, à un certain stade, se disperser dans le monde entier.

Etant donné les vents dominants, les premiers pays à détecter un nuage plus dilué pourraient être les Etats-Unis et le Canada.

La Russie a signalé mardi une légère hausse de la radioactivité dans ses régions extrême-orientales, mais la Chine n'a pas fait état de niveaux anormaux.

QUEL BILAN POUR TCHERNOBYL ?

A Genève, l'Organisation météorologique mondiale (OMM) a renforcé ses systèmes de surveillance par satellite.

"A ce stade, toutes les conditions météorologiques sont au large, donc il n'y a pas d'implications pour le Japon ou les autres pays proches du Japon", a déclaré Maryam Golnaraghi, une responsable de l'OMM, lors d'une conférence de presse.

"Les vents dispersent des particules introduites dans l'atmosphère du site de l'accident vers l'océan, c'est-à-dire vers le nord-est et l'est de la centrale de Fukushima", a précisé l'OMM un peu plus tard dans un communiqué.

"Ces conditions varieront en fonction de l'évolution des systèmes climatiques dans la période à venir", a-t-elle dit.

A Tchernobyl, le nuage radioactif avait été propulsé très haut dans l'atmosphère, où les courants de haute altitude avaient accentué sa diffusion, soulignent les experts.

Le bilan définitif de l'accident le plus grave de l'histoire du nucléaire civil fait débat.

D'après une étude de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) publiée en 2006, la catastrophe provoquera au total 9.000 décès par cancer en Ukraine, en Biélorussie et en Russie. Greenpeace conteste ce chiffre, évoquant 93.000 décès possibles.

ZONE D'EXCLUSION

Au Japon, les particules semblent se répandre à une altitude plus faible, ce qui fait dire au professeur Malcolm Sperrin, du Royal Berkshire Hospital à Londres, que "ce n'est absolument pas un événement de type Tchernobyl".

Dans le scénario le plus grave d'une explosion qui endommagerait le caisson contenant le coeur du réacteur, les particules radioactives seraient projetées dans une zone de 20 km, a ajouté Malcolm Sperrin.

L'incendie dans un bassin de rétention de combustible usagé, survenu mardi dans le réacteur n°4, pourrait être selon lui de moindre gravité.

"Cela retombera sur terre à l'intérieur de la zone d'exclusion. Donc quiconque se déplacera et travaillera à l'intérieur de cette zone d'exclusion devra être très minutieusement contrôlé", a-t-il dit.

Avec Stephanie Nebehay à Genève, Jean-Stéphane Brosse pour le service français, édité par Gilles Trequesser

http://actualite.portail.free.fr/monde/15-03-2011/les-vents-poussent-le-nuage-radioactif-vers-le-pacifique/

 

Japon : Tokyo, Deux nouvelles répliques et de la nervosité en Russie

Lisez tout le suivi des opérations : HALLUCINANT !

 
Et chez nous tout va bien, sauf qu'ils vont vérifier toutes les centrales nucléaires !
Au fait, on se demande si l'urgence aujourd'hui était celle de vérifier les centrales nucléaires qui sont toutes défectueuses comme nous le savons, et qui sont données pour être les plus sûres au monde ou s'il était plus urgent de vérifier si la radioactivité nous touche ou doit nous toucher ?

On rigolerait si ce n'était pas si grave ! Bref !
S'ils vérifient toutes les centrales nucléaires aujourd'hui c'est que nous allons connaître prochainement de cataclysmes dont les populations n'ont pas été prévenues !

  
Deux nouvelles répliques frappent le nord-est du Japon
 

Deux nouvelles répliques ont frappé mardi soir le nord-est du Japon à quelques minutes d'intervalle, faisant trembler les immeubles de Tokyo.
La première secousse, d'une magnitude 6,2 sur l'échelle de Richter, a été enregistrée mardi soir au large de la préfecture de Fukushima, à 325km au nord-est de la capitale, non loin de l'épicentre du puissant séisme de vendredi dernier. Trois minutes plus tard, une réplique de magnitude 6 a été recensée sous la préfecture de Shizuoka, à 90km au sud-ouest de Tokyo.
 
Nervosité en Russie

La nervosité s'est emparée mardi de l'Extrême-Orient russe, les habitants de Vladivostok surveillant en temps réel le niveau de radiation alors que les militaires se préparaient à évacuer les îles près du Japon en cas de détérioration de la situation.

En dépit des assurances officielles sur le niveau de radiation qui reste pour le moment dans les normes, l'armée russe a prévu de mobiliser les navires de la flotte du Pacifique et des avions militaires en cas d'évacuation de la population des îles Kouriles et de Sakhaline, qui disposent de moyens de transport limités.
  
 
Nous vous rappelons qu'aujourd'hui nous avons un alignement planétaire et vous vérifierez par vous-mêmes par ce lien :
 
Qu'un nouveau volcan s'est réveillé en Indonésie le 13 mars 2011 alors qu'il était endormi depuis 1815. Et de 4 !
  
Mount Tambora - 7 - Indonesian -  Archipelago - Indonesia - Sumbawa Island - 1815 - 13.03.2011
(Voir l'image ci-dessous)

Volcan Indonésie.JPG

 

Par ailleurs, il y a eu aujourd'hui nombre d'incidents d'avions sur les USA, qu'ils se sont chargés de censurer immédiatement.
Ce sont des icônes jaunes avec un avion noir
dessus !
 
 
 
 
 

Nucléaire : l’accident de Fukushima classé niveau 6

Info rédaction, publiée le 15 mars 2011

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Fukushima (Crédit photo : NHK)

Le président de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), André-Claude Lacoste, a déclaré ce mardi que l’accident nucléaire en cours à la centrale japonaise de Fukushima avait atteint le niveau 6 de gravité sur l’échelle internationale, qui en compte 7 au total.

"On est dans une catastrophe tout à fait évidente", a déclaré ce mardi André-Claude Lacoste lors d'une conférence de presse à Paris. L’accident nucléaire qui a lieu à la centrale de Fukushima est bien plus grave que prévu initialement. "Il est tout à fait clair que nous sommes à un niveau 6, qui est un niveau intermédiaire entre ce qui s'est passé (à la centrale américaine de) Three Mile Island (en 1979) et à Tchernobyl", a affirmé le président de l'ASN.

Samedi, l’accident de Fukushima avait été classé au niveau 4 par les autorités japonaises, au lendemain du plus violent séisme de l’histoire du pays, et du tsunami qui a frappé la côte nord-est de l’archipel.

Le niveau 7 sur l’échelle internationale n’a été atteint qu’une seule fois dans le monde, en 1986, lors de l’accident nucléaire de la centrale ukrainienne de Tchernobyl.

En vidéo sur Maxisciences, l’explosion du réacteur n°3 de Fukushima survenue hier

http://www.maxisciences.com/seisme-au-japon/nucleaire-l-a...


Comment le séisme japonais a transformé la Terre ?

  



Comment le séisme japonais a transformé la Terre

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Le Point.fr - Publié le 14/03/2011 à 16:41 - Modifié le 14/03/2011 à 16:42

Le très puissant tremblement de terre a eu des conséquences sur la position de l'archipel et sur l'axe de rotation de la planète.

 
 La Terre a été très légèrement transformée par le séisme au Japon. © Osiris / European Space Agency

Le très puissant tremblement de terre a eu des conséquences sur la position de l'archipel et sur l'axe de rotation de la planète.

 
Par Guerric Poncet 

Le tremblement de terre qui a frappé vendredi le Japon a été si puissant qu'il a modifié la planète. Résultat d'un mouvement de cisaille entre deux plaques tectoniques (Pacifique et Amérique du Nord), le séisme était de magnitude 8,9 ou 9 selon les mesures, un record pour le pays. La catastrophe aurait déplacé l'île principale japonaise (Honshū) de 2,4 m, et aurait modifié l'axe de rotation de la Terre de dix centimètres.

Pour mesurer le déplacement des terres nippones, les experts de l'institut de géophysique américain (USGS) ont utilisé des données satellites. "Nous savons qu'une station GPS a bougé de 2,4 m et nous avons vu sur la carte de l'Autorité japonaise d'information géospatiale (GSI) que ce déplacement correspondait à un glissement de la masse terrestre de la même ampleur", a expliqué un porte-parole, interrogé par CNN. Habituellement, la plaque Pacifique grignote 83 millimètres par an sur la plaque nord-américaine.

Autre conséquence du séisme, l'axe de rotation de la Terre aurait été déplacé de dix centimètres, selon des résultats préliminaires de l'Institut national italien de géophysique et de vulcanologie (INGV). Si c'était confirmé, cela n'impacterait pas fondamentalement le rythme de vie de la planète, puisque les journées ne seraient allongées ou réduites que de quelques millionièmes de seconde. Les séismes importants ont souvent des répercussions sur la planète, comme celui de 2010 au Chili ou de 2004 à Sumatra. Le tremblement de terre d'Haïti, en 2010, était, quant à lui, plus faible que certaines répliques du récent séisme au Japon, selon l'USGS.

http://www.lepoint.fr/science/comment-le-seisme-japonais-a-transforme-la-terre-14-03-2011-1306242_25.php

 

Tokyo se prépare à la prochaine catastrophe

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Tokyo se prépare à la prochaine catastrophe

La menace d'une violente réplique plane sur Tokyo. © Feng Wuyong / Xinhua / Sipa

De notre envoyé spécial à Tokyo, Sébastien Falletti

Tokyo retient son souffle. Sur les avenues du quartier chic de Ginza, quelques couples endimanchés font du lèche-vitrine comme si de rien n'était. Deux jours après le violent séisme qui a fait tanguer les immeubles de la mégalopole japonaise, la vie tente de reprendre timidement son cours, mais le coeur n'y est pas.

Une nouvelle catastrophe

Dans les supermarchés, les étalages sont dévalisés : les biscuits, le lait, l'eau, les soupes instantanées ont été raflés par les habitants. Car les Tokyoïtes se préparent avec flegme à une nouvelle catastrophe. Ikumi, employée dans une grande entreprise européenne, fait ses courses et s'apprête à reprendre le travail comme chaque lundi. "Mais j'ai préparé une valise d'urgence en cas d'évacuation", ajoute la jeune femme.

Après le tremblement de terre de 8,9 sur l'échelle de Richter qui l'a frappée vendredi, la mégapole attend dans le calme une réplique de forte puissance pour les heures ou les jours à venir. L'agence météorologique nationale a jeté un froid en affirmant qu'il y avait 70 % de chances qu'un séisme de niveau 7 frappe la mégalopole dans les trois prochains jours. "Séisme de niveau 7, c'est Haïti", prévient Pierre Mouroux, expert à l'Association française du génie parasismique. De quoi convaincre la France d'appeler ses ressortissants à quitter la capitale.

Traumatisés par le nucléaire

"Bien sûr, il y a la peur du big one. Mais ce qui m'inquiète vraiment, c'est une catastrophe nucléaire", explique Shogo Hagiwara, traducteur de 37 ans. Le big one, c'est le cataclysme que les experts prédisent à la capitale depuis des décennies, une répétition du terrible tremblement de terre du Kanto en 1923 qui avait fauché plus de 150 000 personnes.

Mais c'est l'accident à la centrale nucléaire de Fukushima, à 200 kilomètres au nord de la capitale, qui plonge l'archipel dans l'inconnu. En cas d'explosion nucléaire, des vents défavorables pourraient répandre des particules radioactives sur la capitale en quelques heures.

Surtout, la population ne croit pas aux propos rassurants des autorités, soupçonnées de minimiser la gravité de la situation afin d'éviter un mouvement de panique. "Sur le nucléaire, le gouvernement ne dit pas la vérité", assène Makiko Wakai. Au lendemain du séisme, cette jeune trentenaire est rentrée en catastrophe dans l'archipel pour retrouver sa famille. "Si nous devons tomber, je préfère être avec les miens", conclut-elle en souriant.

http://www.lepoint.fr/monde/tokyo-se-prepare-a-la-prochaine-catastrophe-13-03-2011-1305799_24.php?xtor=EPR-6-[Newsletter-Quotidienne]-20110314