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28/04/2017

Le candidat Emmanuel Macron prône la guerre au lieu de la paix en Syrie

C'est même pour cela qu'il a été choisi par la Mafia KHAZARE de ROTHSCHILD et tous ses soutiens, pour rester dans l'Union Européenne et utiliser le peuple français par le biais de l'OTAN pour l'entraîner dans des guerres illégales avec la coalition criminelle US/Sioniste, contre la Russie, la Syrie, l'Iran, la Chine, le Moyen Orient, et vers une guerre nucléaire mondiale dans les objectifs d'instaurer le Grand Israël, le Grand Moyen Orient et leur Nouvel Ordre Mondial Satanique. 

 

Le candidat Emmanuel Macron prône la guerre au lieu de la paix en Syrie

 

 

Amiens : le 26 avril 2017

Emmanuel MACRON candidat à la présidentielle française a tenu les propos suivants à la Chambre de Commerce d'Amiens ce mercredi :

 

"J'ai été très clair sur le sujet depuis le début. Je condamne avec la plus grande fermeté l'utilisation d'armes chimiques par le régime de Bachar el-Assad. Cela contrevient d'une part au Droit International et d'autre part aux accords de 2013. Et donc si je suis élu président de la République, je prendrais les dispositions en lien avec la coalition et, si possible sous mandat de l'ONU mais même sans mandat de l'ONU pour neutraliser ses capacités chimiques du régime de Bachar el-Assad".

 

Propos extrêmement graves et choquants de la part d'un futur président de la République. Comment peut-on accuser sans preuves et agir sans mandat onusien ?

 

*******************

Voir aussi : 

PRÉSIDENTIELLE : Macron veut supprimer un quart des départements français

= supprimer ce que le département finance: RSA, aide aux personnes âgées...

Chaque jour, jusqu'au 2ème tour de l'élection présidentielle, nous levons le voile sur une mesure méconnue issue du programme d'un candidat. Aujourd'hui, une proposition d'Emmanuel Macron.

 

 

06/11/2016

Alerte France : L'État invite la population à se protéger elle-même !

Après l’Allemagne, la Chine, la Russie et les USA, l’état Français est en train de nous préparer à la 3ème guerre mondiale ou à un évènement cosmique inattendu !


ALERTE - Preuve que quelque chose se prépare en Amérique (Vidéo)

Pourquoi Barack Obama ordonne aux États-Unis de se préparer à une énorme tempête solaire? (Vidéo)

 

C’est officiel, l'État invite la population à se protéger elle-même !

Dernier né de la communication média du gouvernement, le kit d’urgence pourrait bien devenir votre meilleur allié, la garantie de votre survie en cas de crise.

Vivres, eau potable, médicaments... préparez large !

Vous êtes même invité à construire un plan d’urgence de votre quartier ! En voilà un bon moyen de faire des économies sur le service public.

Autre astuce dernier cri sur le site du gouvernement, l'appli smartphone SAIP (Système d’alerte et d’information aux populations) qui vous prévient en cas d’attentat.

En garantissant l’anonymat des citoyens, bien sûr. Nous voilà rassurés !

Nous avons même vu trôner sur la même page une belle vignette sur la lutte contre la fraude et l’évasion fiscales.

Préparer votre sac à dos de survie on ne sait jamais :
http://www.gouvernement.fr/risques/preparer-son-kit-d-urg...

 

Préparer son kit d'urgence

La crise est très souvent une situation d'urgence. L'élément déclencheur et la soudaineté de l'émergence d'une crise provoquent une situation nouvelle face à laquelle il faut réagir vite. Anticiper en identifiant un lieu de rassemblement au préalable, en préparant un sac de médicaments ou une liste de numéros d'urgence, faire preuve de solidarité en identifiant les personnes susceptibles d'avoir besoin d'aide…, cet ensemble de gestes et de bonnes pratiques permettront de mieux vous protéger et de protéger vos proches.

Réaliser un plan personnalisé pour son foyer est aussi important, car chaque famille a ses particularités : mode d’habitation, lieu de travail, école, nombre d’enfants ou de personnes âgées, malades, etc.
 

Construire son plan d'urgence de quartier


Invitez vos voisins à réaliser leur plan d’urgence familial et faites en sorte que toutes les personnes qui pourraient avoir besoin d’une aide supplémentaire en bénéficient. Préparez les jumelages et les covoiturages qui doivent l’être.

Faites un exercice collectif de sortie de votre habitation au moins une fois par an.

Repérez autour de chez vous les personnes vulnérables qui auraient besoin d’aide pour évacuer.
 

Identifier des lieux de rassemblement en cas de crise :

Choisissez des endroits sûrs où tous les membres de votre famille se rassembleront en cas d’évacuation d’urgence du domicile. Le lieu peut être proche de votre maison si la famille s’y trouve au moment de l’événement, mais il peut utilement se situer ailleurs si la famille se trouve dispersée.

Dans ce dernier cas, il faut privilégier un lieu adapté aux risques identifiés ou probables. Il convient de vous renseigner auprès de votre mairie pour connaître les risques et points de rassemblement idéaux en fonction de ces risques (inondation, intoxication, avalanche…).

Il convient d’identifier également un lieu de rassemblement et d’hébergement adapté plus éloigné en cas de besoin (inondation, éboulement, crue, intoxication, explosion, incendie…).

 

Enfin, si un événement survient  et que vos enfants se trouvent à l’école, n’allez pas les chercher : ils seront pris en charge par les équipes pédagogiques et de secours. Vous pouvez contacter l’école ou consulter le site du rectorat ou de l’académie pour avoir les informations nécessaires.

Tableau à compléter - Construire son plan d'urgence de quartier (PDF)
 

A faire

Faites des copies des documents importants (passeport, CNI, permis de conduire, livret de famille…). Conservez un jeu de ces pièces chez vous, sur vous, au bureau, chez un ami ou chez un membre de votre famille. Vous pouvez également stocker tous vos documents administratifs importants sur un espace sécurisé en ligne (coffre-fort électronique) si vous en disposez.

 

Précautions particulières pour les enfants


Informez-vous sur les politiques d’urgence des écoles auprès des responsables de l’établissement. Il est préférable de se retrouver à proximité du site d’évacuation identifié par l’établissement si cet endroit n’est pas situé dans une zone à risque.

En cas de crise à évolution rapide il vaudrait mieux inviter les familles à consulter le site du rectorat ou de l’académie pour avoir des informations et pouvoir aller chercher les enfants en cas d’évacuation. En cas de confinement, ils sont, quoi qu’il arrive, pris en charge.
 

Précautions particulières concernant les personnes nécessitant des soins

* Notez tous les détails concernant votre état de santé (maladies chroniques, allergies, chirurgies, antécédents médicaux, tests de dépistage, vaccins récents, coordonnées des personnes ressources, numéro de sécurité sociale). Une fois ce travail effectué, conservez ce document ainsi que votre dernière ordonnance, chez vous, au bureau et sur vous. Veillez à l’actualiser régulièrement. Ces documents seront précieux en cas d’urgence ou d’évacuation immédiate.

* Identifiez avec votre médecin le contenu nécessaire d’un sac prêt à emporter contenant une réserve de médicaments et de fournitures médicales pour deux semaines, ainsi que les ordonnances et les documents médicaux appropriés. Une fois le sac constitué, il faudra l’avoir sur vous en cas d’évacuation immédiate ou de confinement.

* Demander à votre pharmacien l’ouverture d’un dossier pharmaceutique : Cette demande pourra être utile si vous n’avez pas votre « trousse médicale » en cas d’évacuation immédiate.

Tableau à compléter_ numéro de personnes ressources (PDF)
 

Construire son plan d'urgence familial

Assurer la sécurité de votre domicile

Lors d’une situation d’urgence, il est nécessaire de sécuriser son habitation. Les adultes et les enfants en mesure de le faire doivent savoir comment couper l’alimentation en eau, en électricité et en gaz de leur domicile.
 
Tableau à compléter- Plan d'urgence familial ( PDF)
 

A faire

N’hésitez pas à réaliser des dessins ou des plans, même sommaires, des emplacements de l’alimentation en eau, en gaz…


Numéros d’urgence

La liste des numéros d’urgence doit être établie avec attention et placée près de votre téléphone (à votre domicile et au bureau). Vous pouvez aussi programmer ces numéros sur vos téléphones fixes et mobiles.

Tableau à compléter-numéros d'urgence (PDF)
 

http://www.gouvernement.fr/sites/default/files/styles/focus/public/focus/image/2016/07/appli-saip.jpg?itok=AI2sW1JU

L'application d’alerte SAIP

Pensez à télécharger l’application d’alerte SAIP (système d’alerte et d’information aux populations)

L’application est disponible sur les smartphones Android et Apple

 

Nécessaire

Apprendre aux enfants comment composer les numéros de téléphone d’urgence et celui de la personne ressource.
 

Numéro de personnes ressource

Une personne ressource doit être désignée comme prioritaire pour tous les membres de votre famille. Il est important qu’elle soit suffisamment éloignée géographiquement afin qu’elle ne soit pas susceptible d’être touchée par l’événement qui vous frappe. S’y ajoutent des contacts utiles selon la situation : voisins, famille, amis, compagnie d’assurance, autres (en précisant le nom, les téléphones du domicile, portable, du travail, les courriels et l’adresse).
Si vous ne connaissez personne près de votre région, rapprochez-vous de vos collègues de travail, d’associations culturelles…

Tableau à compléter_ numéro de personnes ressources (PDF)
 

Quelques bons réflexes

Privilégiez les messages (SMS) aux appels vocaux. Pensez également à utiliser les réseaux sociaux pour indiquer votre situation et signaler que vous allez bien à vos proches afin de ne pas saturer les réseaux téléphoniques (utiles) pour traiter les véritables urgences.
 

Les scénarios d’évacuation 

  • Lorsque c’est possible, il est souhaitable de prévoir deux sorties de secours pour toutes les pièces de la maison. Si vous habitez un appartement, n’utilisez pas l’ascenseur.
  • Identifiez plusieurs itinéraires pour quitter votre quartier en cas d’évacuation obligatoire, en veillant à pouvoir atteindre les sorties de ville le plus rapidement possible par le Nord, le Sud, l’Est et l’Ouest. Suivez les conseils et recommandations des autorités, en temps réel.

Le kit d'urgence en infographie

infog-kit-urgence-_sig.jpg

 

 

 

31/10/2016

219 guerres américaines en comparaison de celles de la Russie, de la Chine, de l’Iran

Le pays qui incarne le progrès, il paraît !

219 guerres américaines en comparaison de celles de la Russie, de la Chine, de l’Iran

Le contrôle exercé sur la vie politique et économique des États-Unis par une coterie de conspirateurs de la CIA, du Pentagone et de think tanks, agissant de concert avec l’oligarchie financière juive, constitue un risque mortel pour l’avenir de toute l’humanité. La décision de lancer de nouvelles guerres a été prise par une poignée de stratèges de la politique impérialiste américaine au sein de l’appareil militaire et de renseignement, de concert avec l’élite patronale et financière.

Ces gens-là sont impliqués dans une conspiration permanente contre les souhaits et les intérêts de la grande masse du peuple américain, conspiration où le président ne sert que d’exécutant, de façade publique. Leurs décisions de lancer des guerres et de faire tomber les gouvernements étrangers...Les medias pro occidentaux augmentent des tensions géopolitiques et à une diabolisation croissante de la Russie jusqu'au déclenchement d'un affrontement militaire. Le général Mark Milley, Chef d'État-Major de l'Armée de Terre américaine menace la Russie lors de la réunion annuelle de l'Association of the United States Army à Washington, DC :

"Nous allons vous stopper et nous allons vous battre plus durement que vous ne l'avez jamais été auparavant".


30/10/2016

A l’intérieur du gouvernement invisible : Guerre, Propagande, Clinton & Trump

 

A l’intérieur du gouvernement invisible : Guerre, Propagande, Clinton & Trump

28 octobre 2016

John PILGER

Le journaliste américain, Edward Bernays, est souvent présenté comme l’inventeur de la propagande moderne.

Neveu de Sigmund Freud, le pionnier de la psychanalyse, Bernays a inventé le terme « relations publiques » comme un euphémisme pour désigner les manipulations et les tromperies.

En 1929, il a persuadé les féministes de promouvoir les cigarettes pour les femmes en fumant lors d’une parade à New York – un comportement considéré à l’époque comme saugrenu. Une féministe, Ruth Booth, a déclaré, « Femmes ! Allumez un nouveau flambeau de la liberté ! Luttez contre un autre tabou sexiste ! »

L’influence de Bernays s’étendait bien au-delà de la publicité. Son plus grand succès a été de convaincre le public américain de se joindre à la grande tuerie de la Première Guerre mondiale. Le secret, disait-il, était « de fabriquer le consentement » des personnes afin de les « contrôler et orienter selon notre volonté et à leur insu ».

Il décrivait cela comme « le véritable pouvoir de décision dans notre société » et l’appelait le « gouvernement invisible ».

Aujourd’hui, le gouvernement invisible n’a jamais été aussi puissant et aussi peu compris. Dans toute ma carrière de journaliste et de cinéaste, je n’ai jamais connu de propagande aussi influente sur nos vies que celle qui sévit aujourd’hui, et qui soit aussi peu contestée.

Imaginez deux villes. Les deux sont en état de siège par les forces gouvernementales de ces pays. Les deux villes sont occupées par des fanatiques, qui commettent des atrocités, comme la décapitation.

Mais il y a une différence essentielle. Dans une des deux villes, les journalistes occidentaux embarqués avec les soldats gouvernementaux décrivent ces derniers comme des libérateurs et annoncent avec enthousiasme leurs batailles et leurs frappes aériennes. Il y a des photos en première page de ces soldats héroïques faisant le V de la victoire. Il est très peu fait mention des victimes civiles.

Dans la deuxième ville – dans un pays voisin – il se passe presque exactement la même chose. Les forces gouvernementales assiègent une ville contrôlée par la même trempe de fanatiques.

La différence est que ces fanatiques sont soutenus, équipés et armés par « nous » - par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. Ils ont même un centre de médias financé par la Grande-Bretagne et les Etats-Unis.

Une autre différence est que les soldats gouvernementaux qui assiègent cette ville sont les méchants, condamnés pour avoir agressé et bombardé la ville - ce qui est exactement ce que les bons soldats font dans la première ville.

Déroutant ? Pas vraiment. Tel est le double standard de base qui est l’essence même de la propagande. Je parle, bien sûr, du siège actuel de la ville de Mossoul par les forces gouvernementales irakiennes, soutenues par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne et le siège d’Alep par les forces gouvernementales de la Syrie, soutenues par la Russie. L’un est bon ; l’autre est mauvais.

Ce qui est rarement signalé est que les deux villes ne seraient pas occupées par des fanatiques et ravagées par la guerre si la Grande-Bretagne et les États-Unis n’avaient pas envahi l’Irak en 2003. Cette entreprise criminelle fut lancée sur la base de mensonges étonnamment semblables à la propagande qui déforme maintenant notre compréhension de la guerre en Syrie.

Sans ce battement de tambour de propagande déguisé en informations, les monstrueux Daesh, Al-Qaida, al-Nusra et tout le reste de ces bandes de djihadistes pourraient ne pas exister, et le peuple syrien ne serait pas en train de se battre pour sa survie.

Certains se souviendront peut-être de tous ces journalistes de la BBC qui en 2003 défilaient devant les caméras pour nous expliquer que l’initiative de Blair était « justifiée » pour ce qui allait devenir le crime du siècle. Les chaînes de télévision US fournissaient les mêmes justifications pour George W. Bush. Fox News invita Henry Kissinger pour disserter sur les mensonges de Colin Powell.

La même année, peu après l’invasion, j’ai filmé une interview à Washington de Charles Lewis, le célèbre journaliste d’investigation. Je lui ai demandé, « Qu’est-ce qui se serait passé si les médias les plus libres du monde avaient sérieusement remis en question ce qui s’est avéré être une propagande grossière ? »

Il a répondu que si les journalistes avaient fait leur travail, « il y a de très fortes chances qui nous ne serions pas entrés en guerre contre Irak. »

Ce fut une déclaration choquante, et confirmée par d’autres journalistes célèbres à qui j’ai posé la même question - Dan Rather de CBS, David Rose du Observer et des journalistes et producteurs de la BBC, qui souhaitaient rester anonymes.

En d’autres mots, si les journalistes avaient fait leur travail, s’ils avaient contesté et enquêté sur la propagande au lieu de l’amplifier, des centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants seraient encore en vie aujourd’hui, et il n’y aurait pas de Daesh et aucun siège à Alep ou à Mossoul.

Il y aurait eu aucune atrocité dans le métro de Londres le 7 Juillet 2005. Il n’y aurait eu aucune fuite de millions de réfugiés ; il n’y aurait pas de camps misérables.

Lorsque l’atrocité terroriste a eu lieu à Paris, au mois de novembre dernier, le président François Hollande a immédiatement envoyé des avions pour bombarder la Syrie - et plus de terrorisme a suivi, de façon prévisible, produit par la grandiloquence de Hollande sur la France « en guerre » et « ne montrant aucune pitié ». Que la violence de l’État et la violence djihadiste s’alimentent mutuellement est une réalité qu’aucun dirigeant national n’a le courage d’aborder.

« Lorsque la vérité est remplacée par le silence », a déclaré le dissident soviétique Yevtushenko, « le silence devient un mensonge ».

L’attaque contre l’Irak, l’attaque contre la Libye, l’attaque contre la Syrie ont eu lieu parce que les dirigeants de chacun de ces pays n’étaient pas des marionnettes de l’Occident. Le bilan en matière de droits de l’homme d’un Saddam ou d’un Kadhafi est hors de propos. Ils ont désobéi aux ordres et n’ont pas abandonné le contrôle de leur pays.

Le même sort attendait Slobodan Milosevic une fois qu’il avait refusé de signer un « accord » qui exigeait l’occupation de la Serbie et sa conversion à une économie de marché. Son peuple fut bombardé, et il fut poursuivi à La Haye. Une telle indépendance est intolérable.

Comme WikLeaks l’a révélé, ce ne fut que lorsque le dirigeant syrien Bashar al-Assad rejeta en 2009 un projet d’oléoduc qui devait traverser son pays en provenance du Qatar vers l’Europe, qu’il a été attaqué.

A partir de ce moment, la CIA a prévu de détruire le gouvernement de la Syrie avec les fanatiques jihadistes - les mêmes fanatiques qui tiennent actuellement en otage les habitants de Mossoul et des quartiers est d’Alep.

Pourquoi les médias n’en parlent pas ? L’ancien fonctionnaire du Ministère des Affaires étrangères britannique, Carne Ross, qui était responsable des sanctions opérationnelles contre l’Irak, m’a dit : « Nous fournissions aux journalistes des bribes d’informations soigneusement triées, ou nous les tenions à l’écart. Voilà comment ça fonctionnait. ».

L’allié médiéval de l’Occident, l’Arabie Saoudite - à laquelle les Etats-Unis et la Grande-Bretagne vendent des milliards de dollars d’armement - est en ce moment en train de détruire le Yémen, un pays si pauvre que, dans le meilleur des cas, la moitié des enfants souffrent de malnutrition.

Cherchez sur YouTube et vous verrez le genre de bombes massives - "nos" bombes - que les Saoudiens utilisent contre des villages de terre battue, et contre les mariages et les funérailles.

Les explosions ressemblent à de petites bombes atomiques. Ceux qui pilotent ces bombes depuis l’Arabie Saoudite travaillent côte à côte avec des officiers britanniques. Vous n’en entendrez pas parler dans les journaux télévisés du soir.

La propagande est plus efficace lorsque notre consentement est fabriqué par l’élite éduquée - Oxford, Cambridge, Harvard, Columbia - qui fait carrière à la BBC, au Guardian, New York Times, Washington Post.

Ces médias sont réputés pour être progressistes. Ils se présentent comme des gens éclairés, des tribuns progressistes de la morale ambiante. Ils sont anti-racistes, pro-féministes et pro-LGBT.

Et ils adorent la guerre.

En même temps qu’ils défendent le féminisme, ils soutiennent les guerres rapaces qui nient les droits d’innombrables femmes, dont le droit à la vie.

En 2011, la Libye, un Etat moderne, fut détruite sous prétexte que Mouammar Kadhafi était sur le point de commettre un génocide contre son propre peuple. L’information tournait en boucle ; mais il n’y avait aucune preuve. C’était un mensonge.

En réalité, la Grande-Bretagne, l’Europe et les États-Unis voulaient ce qu’ils aiment à appeler un « changement de régime » en Libye, le plus grand producteur de pétrole en Afrique. L’influence de Kadhafi sur le continent et, surtout, son indépendance était intolérable.

Il a donc été assassiné avec un couteau dans son arrière par des fanatiques, soutenus par les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France. Devant une caméra, Hillary Clinton a applaudi sa mort horrible en déclarant, « Nous sommes venus, nous avons vu, il est mort ! »

La destruction de la Libye fut un triomphe médiatique. Tandis que l’on battait les tambours de guerre, Jonathan Freedland écrivait dans le Guardian : « Bien que les risques soient bien réels, le cas d’une intervention reste forte. »

Intervention. Un mot poli, bénin, très « Guardian », dont la signification réelle, pour la Libye, fut la mort et la destruction.

Selon ses propres dossiers, l’OTAN a lancé 9.700 « frappes aériennes » contre la Libye, dont plus d’un tiers étaient destinées à des cibles civiles. Elles comprenaient des missiles avec des ogives d’uranium. Regardez les photos des décombres à Misurata et à Syrte, et les fosses communes identifiées par la Croix-Rouge. Le rapport de l’Unicef ​​sur les enfants tués dit, « la plupart [d’entre eux] avaient moins de dix ans. » Comme conséquence directe, Syrte est devenue la capitale de l’Etat Islamique.

L’Ukraine est un autre triomphe médiatique. Des journaux libéraux respectables tels que le New York Times, le Washington Post et le Guardian, et les diffuseurs traditionnels tels que la BBC, NBC, CBS et CNN ont joué un rôle crucial dans le conditionnement de leurs téléspectateurs pour accepter une nouvelle et dangereuse guerre froide.

Tous ont déformé les événements en Ukraine pour en faire un acte maléfique de la Russie, alors qu’en réalité, le coup d’Etat en Ukraine en 2014 fut le travail des États-Unis, aidés par l’Allemagne et de l’OTAN.

Cette inversion de la réalité est tellement omniprésente que les menaces militaires de Washington envers la Russie sont passées sous silence ; tout est occulté par une campagne de dénigrement et de peur du genre de celui que j’ai connu pendant la première guerre froide. Une fois de plus, les Russkoffs viennent nous chercher des poux, dirigés par un nouveau Staline, que The Economist dépeint comme le diable.

L’occultation de la vérité sur l’Ukraine est une des opérations de censure les plus complètes que j’ai jamais vue. Les fascistes qui ont conçu le coup d’Etat à Kiev sont de la même trempe que ceux qui ont soutenu l’invasion nazie de l’Union soviétique en 1941. Alors que l’on se répand sur les craintes d’une montée de l’antisémitisme fasciste en Europe, aucun dirigeant ne mentionne les fascistes en Ukraine - sauf Vladimir Poutine, mais lui ne compte pas.

Beaucoup dans les médias occidentaux ont travaillé dur pour présenter la population russophone ethnique de l’Ukraine comme des étrangers dans leur propre pays, comme des agents de Moscou, presque jamais comme des Ukrainiens qui cherchent une fédération en Ukraine et, en tant que citoyens ukrainiens, qui résistent à un coup d’Etat orchestré depuis l’étranger contre leur gouvernement élu.

Chez les bellicistes règne pratiquement le même état d’excitation que lors d’une réunion de classe. Le batteurs de tambour du Washington Post qui incitent à la guerre contre la Russie sont les mêmes qui publiaient les mensonges sur les armes de destructions massive de Saddam Hussein.

Pour la plupart d’entre nous, la campagne présidentielle US est un spectacle de monstres, où Donald Trump tient le rôle du grand méchant. Mais Trump est détesté par ceux qui détiennent le pouvoir aux États-Unis pour des raisons qui ont peu à voir avec son comportement odieux et ses opinions. Pour le gouvernement invisible à Washington, le Trump imprévisible est un obstacle au projet de l’Amérique pour le 21e siècle, qui est de maintenir la domination des États-Unis et de soumettre la Russie, et, si possible, la Chine.

Pour les militaristes à Washington, le vrai problème avec Trump est que, dans ses moments de lucidité, il ne semble pas vouloir une guerre avec la Russie ; il veut parler avec le président russe, pas le combattre ; il dit qu’il veut parler avec le président de la Chine.

Dans le premier débat avec Hillary Clinton, Trump a promis de ne pas être le premier à utiliser des armes nucléaires dans un conflit. Il a dit : « Je ne voudrais certainement pas effectuer la première frappe. Une fois l’option nucléaire prise, c’est fini. » Les médias n’en ont pas parlé.

Le pensait-il réellement ? Qui sait ? Il se contredit souvent. Mais ce qui est clair, c’est que Trump est considéré comme une grave menace pour le statu quo entretenu par le vaste appareil de sécurité nationale qui opère aux États-Unis, quel que soit l’occupant de la Maison Blanche.

La CIA veut le voir battu. Le Pentagone veut le voir battu. Les médias veulent le voir battu. Même son propre parti veut le voir battu. Il représente une menace pour les dirigeants du monde - contrairement à Clinton, qui n’a laissé aucun doute qu’elle était prête à aller en guerre contre la Russie et la Chine, deux pays qui possèdent des armes nucléaires.

Clinton a la forme, comme elle s’en vante souvent. En effet, elle n’a plus rien à prouver. En tant que sénatrice, elle a soutenu le bain de sang en Irak. Quand s’est présentée contre Obama en 2008, elle a menacé de « totalement détruire » l’Iran. En tant que secrétaire d’Etat, elle a comploté dans la destruction des gouvernements de la Libye et du Honduras et mis en branle la provocation de la Chine.

Elle a promis de soutenir une zone d’exclusion aérienne en Syrie - une provocation directe d’une guerre avec la Russie. Clinton pourrait bien devenir le président le plus dangereux des États-Unis de mon vivant – un titre pour lequel la concurrence est rude.

Sans la moindre preuve, elle a accusé la Russie de soutenir Trump et d’avoir piraté ses e-mails. Publiés par WikiLeaks, ces e-mails nous révèlent que ce que dit Clinton en privé, dans ses discours aux riches et puissants, est le contraire de ce qu’elle dit en public.

Voilà pourquoi il est si important de faire taire et de menacer Julian Assange. En tant que dirigeant de WikiLeaks, Julian Assange connaît la vérité. Et permettez-moi de rassurer tous ceux qui sont préoccupés, il va bien, et WikiLeaks tourne à plein régime.

Aujourd’hui, la plus grande accumulation de forces dirigées par les Etats-Unis depuis la Seconde Guerre mondiale est en route - dans le Caucase et l’Europe orientale, à la frontière avec la Russie, et en Asie et dans le Pacifique, où la Chine est la cible.

Gardez cela à l’esprit lorsque le cirque de l’élection présidentielle atteindra son apogée le 8 Novembre, Si Clinton gagne, un chœur des commentateurs écervelés célébrera son couronnement comme un grand pas en avant pour les femmes. Aucun ne mentionnera les victimes de Clinton : les femmes syriennes, les femmes irakiennes, les femmes libyennes. Aucun ne mentionnera les exercices de défense civile menées en Russie. Aucun ne rappellera « les flambeaux de la liberté » d’Edward Bernays.

Un jour, le porte-parole chargé des relations avec la presse de George Bush a qualifié les médias de « facilitateurs complices ».

Venant d’un haut fonctionnaire d’une administration dont les mensonges, permis par les médias, ont provoqué tant de souffrances, cette description est un avertissement de l’histoire.

En 1946, le procureur du Tribunal de Nuremberg a déclaré au sujet des médias allemands : « Avant chaque agression majeure, ils lançaient une campagne de presse calculée pour affaiblir leurs victimes et préparer psychologiquement le peuple allemand pour une attaque. Dans le système de propagande, la presse quotidienne et la radio étaient les armes les plus importantes. »

John Pilger

Traduction "j’avais récemment recommencé à écouter France-Inter mais je n’ai tenu qu’une petite semaine" par VD pour le Grand Soir avec probablement toutes les fautes et coquilles habituelles.

http://johnpilger.com/articles/inside-the-invisible-gover...

 

Vladimir Poutine à la 13ème rencontre du club Valdaï (Vidéo)

 

Vladimir Poutine à la 13ème rencontre du club Valdaï

Vladimir Poutine à la 13ème rencontre du club Valdaï

 

Le Club de Discussion Valdaï « est un forum international annuel qui vise à rassembler des experts pour débattre de la Russie et de son rôle dans le monde.

La mission du club est de créer une plateforme internationale pour permettre aux élites russes de débattre du développement du pays et de son rôle dans le monde, avec des experts étrangers issus du monde académique, de la politique et des médias.

Le club Valdaï défend la vision d’un monde multipolaire, par opposition à un monde unipolaire dominé par les États-Unis d’Amérique. »

La présence annuelle du Président Poutine à ces rencontres annuelles permet de mieux comprendre les enjeux qui se présentent au monde dans lequel nous vivons et de mieux saisir l’esprit de celui qui est à la tête, non seulement d’un grand pays, mais aussi promoteur d’un monde multipolaire susceptible d’apporter plus de paix, de prospérité et de sécurité dans le monde. Pour lui, les Nations Unies sont une référence incontournable pour avancer sur cette voie du fait qu’en elle se trouve consigné l’ensemble des droits des personnes et des peuples.

En cette période, plus que trouble, que nous traversons, je mets à votre disposition la version française de l’intervention de Vladimir Poutine. Ce documentaire en français ne reproduit pas les échanges, questions et réponses, qui ont suivi. Ils existent évidemment en russe et si vous mettez la main sur une version française, faites-le-nous savoir. La version anglaise de l’ensemble de cette intervention est ici.

Une intervention qui prend d’autant plus de sens que nos médias et nos politiciens le présentent comme un ennemi à abattre. Les sanctions contre la Russie se font toujours plus persistantes et la désinformation sur le personnage ne cesse de le noircir aux yeux des Occidentaux. À vous, maintenant d’apprécier.

Intervention intégrale de Vladimir Poutine au forum de discussions du Club Valdaï à Sotchi

https://www.youtube.com/watch?v=I1UFswNVq_E