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26/10/2016

Le monde au seuil d'une troisième guerre mondiale, selon Chevènement

 
 
Le monde au seuil d'une troisième guerre mondiale, selon Chevènement
Si les États-Unis optent pour une politique de renversement des gouvernements élus par le peuple, un troisième conflit mondial pourrait éclater.

Notre planète se trouve au bord d'une troisième guerre mondiale, prévient l'ex-ministre français de la Défense et de l'Intérieur Jean-Pierre Chevènement. « Je qualifie la situation comme assez dangereuse. Car, parmi nous, certains sont prêts à aller jusqu'au bout. Je n'ai pas d'intention de dire que toute l'élite politique des États-Unis est en proie à de telles opinions. Par exemple, ce n'est pas le cas de John Kerry. Par contre, les néoconservateurs prônent une politique visant à renverser des gouvernements étrangers. Et nous avons vu que c'est inadmissible, notamment en Irak, en Libye et en Syrie », a tranché l'homme politique français.
 
Selon lui, une action similaire contre la Russie serait inacceptables.

« Cela est devenu évident lors des législatives russes en septembre dernier, où le parti au pouvoir Russie unie de Vladimir Poutine a obtenu la majorité des votes », a indiqué M. Chevènement, ajoutant qu'en réalité personne ne doute des résultats des législatives. D'après Jean-Pierre Chevènement, il faut s'accommoder du fait que chaque peuple détermine lui-même son propre destin.
 
 
 
 

L’Italie menace de bloquer le budget de l’UE



Matteo Renzi
 
Rome a menacé de bloquer le budget de l’Union européenne si l’Europe de l’Est refuse d’accueillir les migrants.

L'Italie opposera son veto sur le budget de l'UE si les pays de l'Europe de l'Est refusent d'accueillir les migrants, a déclaré mardi le premier ministre italien Matteo Renzi. « Je voudrais que nous — la majorité au pouvoir et l'opposition — disions à ces pays que le mécanisme selon lequel nous donnons 20 milliards d'euros à l'Europe et l'UE doit nous en rendre 12 ne fonctionne plus. Si la Hongrie et la Slovaquie nous font des leçons en raison des migrants et ne nous aident pas, mais souhaitent recevoir notre argent, l'Italie sera prête à opposer son veto en 2017, quand on commencera à examiner le budget », a indiqué M. Renzi.

Selon le premier ministre, 2017 sera une année clé où il faudra arrêter le flux des migrants arrivant en Europe par la Méditerranée.

« Pour l'instant, nous arrivons à gérer les flux migratoires, mais l'hiver approche, les conditions en mer vont empirer. Nous avons six mois au maximum. Il faut arrêter le départ des bateaux. Soit nous bloquons ce flux en 2017, soit l'Italie ne pourra pas le supporter l'an prochain », a noté le premier ministre. Selon les données publiées lundi dernier, plus de 153 000 réfugiés sont arrivés en Italie au cours des neuf premiers mois de 2016, soit 10 % de plus que pendant la même période en 2015. La Hongrie et la Slovaquie figurent parmi les pays de l'Europe de l'Est s'opposant à la politique de l'UE qui demande à tous les pays membres d'accepter une partie des centaines de milliers de personnes qui sont arrivées en Europe en 2015 pour y demander l'asile. 
 
 
 

Un destroyer américain a accédé à la Mer Noire

Un destroyer américain a accédé à la Mer Noire

Défense

Il porte l'équipement anti-aérien AEGIS.

http://pravda-team.ru/france/image/preview/article/7/6/5/1303765_five.jpeg

 

Selon le portail informatique turc Bosphorus Naval News, le bâtiment de guerre est passé par le Bosphore en prenant à la sortie la direction du Nord. Selon un communiqué de presse de la Sixième flotte US, c'est bien le 18 octobre dernier que le destroyer a quitté la base espagnole Naval Station Rota où il était en « grande visite technique » de maintenance.

 

Selon l'agence TASS, Carney va continuer sa patrouille de routine dans la zone de responsabilité de la sixième flotte, en vue d'assurer la sécurité nationale des Etats-Unis en Europe.

 

Pravda.ru a déjà écrit récemment sur le bâtiment de commandement et d'entraînement Mount Whitney qui a pénétré, à son tour, dans la mer Noire où il est entré tout de suite dans le collimateur de la marine nationale russe et des systèmes « Bal » - « Bastion ».

 

Les photographies des navires américains entrant dans la mer Noire ont apparu dans les réseaux sociaux et les médias turcs. Selon l'agence « Interfax », le commandement de la sixième flotte américaine a omis de rendre public l'objectif du déplacement du Mount Whitney.

 

Il n'est pas à exclure qu'il s'emploierait à travailler l'interaction avec d'autres bâtiments de guerre de l'OTAN. Et le média de remarquer que le Mount Whitney n'en est pas à sa première visite dans les eaux locales. C'est ce navire-là qui a prêté main forte à la Géorgie, à l'automne 2008. C'est encore ce navire qui croisait le long de la ligne côtière russe lors des JO-2014 à Sotchi.

 

Il est également à rappeler que, selon la doctrine militaire de Washington, la mer Noire se trouve dans la zone de responsabilité de la sixième flotte opérationnelle de leur marine nationale.Selon les conventions internationales, les bateaux des pays non-limitrophes à la mer Noire ne peuvent se trouver dans le bassin de la mer Noire que pas plus de 21 journées consécutives.

 

Selon l'agence Polit-online, le destroyer américain doit s'attendre à avoir de la visite de la part des navires de guerre russes qui peuvent bien rencontrer le navire américain dans les eaux neutres.


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L’Europe s’est trompée d’adversaire

L’Europe s’est trompée d’adversaire

Le Monde vu par nos auteurs

Si vous êtes de passage à Saint-Pétersbourg, ne manquez pas le musée de l'Ermitage qui renferme la fameuse toile de Luca Giordano "L'Enlèvement d'Europe". Pour ceux qui l'ignorent, il représente le monde de l'adolescence insouciante et candide, dont la jeune femme sera bientôt arrachée.

http://pravda-team.ru/france/image/preview/article/7/5/8/1303758_five.jpeg

Aujourd'hui, cette petite dame fortunée de santé fragile déciderait d'aller sanctionner son voisin septentrional. Plus sérieusement, l'Union européenne a projeté d'introduire de nouvelles restrictions antirusses sur le dossier syrien. Elle a échoué, un groupe de pays, l'Italie en tête, ayant réussi à repousser au mois de décembre l'initiative de la chancelière allemande Angela Merkel.

Or, pour quelles raisons sanctionnerait-on la Russie qui, rien qu'à voir les conséquences (en termes de migration et d'attentats) de la lutte antiterroriste lancée sous l'égide des Etats-Unis au Moyen-Orient, semble être la seule à pouvoir combattre Daesh et, de ce fait, sauver le Vieux Continent de la bacchanale wahhabite?

Sur le plan moyen-oriental, le discours des restrictions est né, il y a quelques jours, au moment de l'offensive russo-syrienne sur les djihadistes d'Alep. "Il y a eu une instrumentalisation des victimes civiles faite par des organismes qui défendent les terroristes du groupe Jabhat Fatah al-Sham (le nouveau nom du Front al-Nosra), nous a confié Pierre Lorrain, journaliste et écrivain français, spécialiste de l'URSS, du monde post-soviétique et de la Russie. Les quartiers chrétiens et ceux contrôlés par le gouvernement syrien sont bombardés par les djihadistes. Il y a des milliers de victimes dont le seul tort est de ne pas partager la foi extrémiste, mais cela ne produit pas de scandale international. En même temps, l'Arabie Saoudite et ses alliés lancent des offensives au Yémen et bombardent la population civile avec les bavures que l'on connaît. Cela ne pose non plus de problème. En revanche, la levée de bouclier en défense de population civile à Alep montre que les Occidentaux n'ont pas du tout intérêt à ce que le Front al-Nosra soit battu".

Dès lors que l'offensive de Mossoul est lancée, le discours des sanctions ne peut que disparaître. "Ce qui est en train de se passer à Alep, indépendamment de la trêve humanitaire, pourrait se reproduire à Mossoul, une ville de 1,5 millions d'habitants, poursuit Pierre Lorrain. Les Occidentaux qui soutiennent cette opération par leur aviation et des troupes au sol (en particulier, quelques troupes d'artillerie française), vont se retrouver, à partir du moment où il y a des victimes civiles, dans la même position que la Russie. Ils vont être accusés de massacres, de crimes de guerre. Que vont-ils faire? Est-ce que certains pays ne vont pas décréter des sanctions en disant qu'il fallait arrêter l'offensive? L'intérêt des Occidentaux est d'oublier complètement Alep, de manière à ne pas provoquer la même indignation internationale sur Mossoul."

Côté Russie, il est douteux qu'elle se sente piquée au vif par les bureaucrates bruxellois qui se désolidarisent d'elle. Pour la simple et bonne raison que Moscou pourrait envisager des contre-mesures asymétriques particulièrement dommageables:

 

1 - Supposons que la Russie interdise le survol de la Sibérie. Les pertes des transporteurs occidentaux, contraints de rallonger les trajets en passant par le Pôle, seraient énormes, de même qu'augmenteraient les gains des compagnies aériennes émiraties, si l'on choisit de passer par le Sud.

2 - On pourrait envisager l'annulation des contrats sur le matériel. L'aéronautique française, comment se passerait-elle du précieux titane russe? VSMPO, filiale du holding militaro-industriel Rostec, assure à lui seul 30% de la production mondiale, 40% des besoins de Boeing et 60% de ceux d'Airbus. Or, on trouve le titanium dans tous les appareils modernes, depuis les éléments de fuselage de l'A350 et les trains d'atterrissage du Boeing 787 jusqu'aux armatures de sièges.

3 - Et si la flèche russe touchait le talon d'Achille occidental qui sont les vols habités catapultés par Soyouz vers la Station spatiale internationale (ISS)? Vous n'êtes pas sans vous rappeler la boutade du vice-premier ministre russe Dmitri Rogozine: si les Etats-Unis voulaient envoyer leurs astronautes en orbites, ils pourraient utiliser un tremplin.

4 - Le réexamen des contrats gaziers est la cerise sur le gâteau américain que partageraient aussi bien les Russes que les Européens.

 

Certes, "il serait déplacé" de répondre à toutes les menaces et les provocations américaines "en portant atteinte à nos relations avec les pays de la Communauté Européenne, le Japon, la Corée ou d'autres Etats. Ce ne serait ni judicieux, ni correct", a calmé André Klimov, sénateur, adjoint au président de la Commission des affaires étrangères de la Haute Chambre du Parlement de la Fédération de Russie. Et d'expliquer: "J'ai comme un pressentiment qu'après la fin des soubresauts de l'administration sortante d'Obama, on passerait vite l'éponge sur tous les engagements actuels des Etats-Unis avec leurs partenaires européens."

Il n'en reste pas moins que le tableau dépeint par Washington, que ce soit au niveau de la politique moyen-orientale désastreuse pour l'Europe ou au niveau des éventuelles contre-mesures russes, est loin du toile de Lucas Giordano. La divergence incite à réfléchir à ce qu'est aujourd'hui l'Europe à nos yeux. On a pu avoir l'illusion, à la fin de la guerre froide, que l'effondrement de l'URSS, concomitant de la défaite de Saddam Hussein en 1991, annonçaient l'avènement d'un "nouvel ordre mondial" prôné par George H. W. Bush, le triomphe des valeurs occidentales de la démocratie et de l'économie libérale (la "fin de l'Histoire" de Francis Fukuyama) et l'unification du continent européen (la "maison commune" de Mikhaïl Gorbatchev). Aujourd'hui, pouvons-nous voir en Europe, comme le faisait Giordano, l'expression d'une réalité culturelle, sociale et politique? N'est-elle pas plutôt une simple abstraction administrative, à l'image des motifs reproduits sur les billets de banque "impersonnels" qui ne font référence à aucun monument ni aucune œuvre d'art du patrimoine du Vieux Continent?

Depuis le Brexit, le schisme européen est évident. Les Etats-Unis ayant perdu leur pion insulaire, le clientélisme allemand et français est voué à s'affaiblir, voire à disparaître. On ne peut que faire des hypothèses sur ce que deviendrait l'Europe après le départ de Barack Obama, de François Hollande et d'Angela Merkel. Pourvu qu'elle reprenne le droit chemin!


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http://www.pravdafrance.com/authored/24-10-2016/1303758-E...

 

 

25/10/2016

Des scientifiques découvrent par accident un moyen de convertir le CO2 en éthanol

Des scientifiques découvrent par accident un moyen de convertir le CO2 en éthanol    

 


Des scientifiques découvrent par accident un moyen de convertir le CO2 en éthanol par Gentside Découverte    

 

Des chercheurs américains de l’Oak Ridge National Laboratory (ORNL) ont découvert un peu par hasard une réaction électrochimique très intéressante. Elle permet de convertir avec des résultats tout à fait satisfaisant le dioxyde de carbone (CO2) en un carburant, de l'éthanol. Transformer un gaz à effet de serre en carburant, c'est l'étonnante prouesse que viennent de réaliser des chercheurs américains dans leur laboratoire.

Plus précisément, ils ont réussi à mettre en évidence une réaction permettant de convertir du dioxyde de carbone (CO2) en éthanol. Et comme beaucoup de grandes découvertes, celle-ci a été réalisée de manière accidentelle. A la base, les chercheurs de l’Oak Ridge National Laboratory (ORNL) travaillaient à l’étude d’un catalyseur composé de carbone, de cuivre et d’azote. Leur idée était d’électrifier l'élément de manière à attirer à sa surface les particules de CO2.

 

Des résultats inattendus

C’est en appliquant un courant de 1,2 volt que l’équipe a remarqué non seulement une attraction efficace du dioxyde de carbone dissous mais aussi une conversion de la solution en eau et en éthanol avec un rendement estimé aux alentours de 63%.

"Nous étions seulement en train de tester la première étape d'une réaction lorsque nous avons réalisé que le catalyseur avait fait tout le travail lui-même", raconte Adam Rondinone, membre de l’équipe de recherche dans un communiqué. La nouvelle réaction électrochimique a été décrite en détail dans la revue ChemistrySelect. Selon les auteurs de l’étude, elle permettrait en quelque sorte d’inverser, à température ambiante, le processus de combustion du carburant, source majeure d’émissions de gaz à effet de serre.

"L'éthanol était une surprise - c'est extrêmement difficile de passer directement du CO2 à l'éthanol avec un simple catalyseur", ajoute Rondinone.

 

Minuscules paratonnerres

Le secret du catalyseur réside dans sa structure inédite. Elle consiste en des nanoparticules de cuivre incrustées dans des pics de carbone. Ceci crée une surface irrégulière pleine de piquants qui vont servir de sites réactifs pour faciliter la conversion du CO2 en éthanol. Ces structures "ressemblent à des paratonnerres de 50 nanomètres qui vont concentrer la réactivité électrochimique à l'extrémité des pics", détaille Rondinone. La réaction présenterait de nombreux avantages dont celle de se produire à température ambiante et d'utiliser des matériaux peu coûteux. Les scientifiques suggèrent ainsi que leur approche pourrait être utilisé à plus grande échelle pour des applications industrielles. Autant dire donc que les utilisations potentielles sont nombreuses. Il pourrait en effet s'agir d’un premier pas dans le développement de systèmes potentiels permettant de lutter contre les émissions de gaz à effet de serre.

 

De nombreuses applications

A terme, les scientifiques estiment que la réaction chimique pourrait bénéficier aux centrales thermiques à combustible fossile, et pourquoi pas aux nouvelles générations de véhicules. Il pourrait également permettre de stocker l’énergie produite en surplus sous la forme d’éthanol.

 

" Un processus comme celui là pourrait permettre de consommer l'électricité en excès quand il est possible d'en faire et de la stocker sous forme d'éthanol. Ceci pourrait aider à équilibrer le réseau alimenté par des sources d'énergie renouvelable intermittentes ", précise Adam Rondinone dans le communiqué. Désormais, le chercheur et ses collègues prévoient de travailler sur leur approche afin d'augmenter le rendement de la réaction et ensuite d'étudier les propriétés et le comportement du catalyseur.

 

Publié par Maxime Lambert, le 21 octobre 2016

 

Des chercheurs américains de l’Oak Ridge National Laboratory (ORNL) ont découvert un peu par hasard une réaction électrochimique très intéressante. Elle permet de convertir avec des résultats tout à fait satisfaisant le dioxyde de carbone (CO2) en un carburant, de l'éthanol.

En savoir plus : http://www.maxisciences.com/dioxyde-de-carbone/des-scient...
Copyright © Gentside Découverte
Des chercheurs américains de l’Oak Ridge National Laboratory (ORNL) ont découvert un peu par hasard une réaction électrochimique très intéressante. Elle permet de convertir avec des résultats tout à fait satisfaisant le dioxyde de carbone (CO2) en un carburant, de l'éthanol. Transformer un gaz à effet de serre en carburant, c'est l'étonnante prouesse que viennent de réaliser des chercheurs américains dans leur laboratoire. Plus précisément, ils ont réussi à mettre en évidence une réaction permettant de convertir du dioxyde de carbone (CO2) en éthanol. Et comme beaucoup de grandes découvertes, celle-ci a été réalisée de manière accidentelle. A la base, les chercheurs de l’Oak Ridge National Laboratory (ORNL) travaillaient à l’étude d’un catalyseur composé de carbone, de cuivre et d’azote. Leur idée était d’électrifier l'élément de manière à attirer à sa surface les particules de CO2. Des résultats inattendus C’est en appliquant un courant de 1,2 volt que l’équipe a remarqué non seulement une attraction efficace du dioxyde de carbone dissous mais aussi une conversion de la solution en eau et en éthanol avec un rendement estimé aux alentours de 63%. "Nous étions seulement en train de tester la première étape d'une réaction lorsque nous avons réalisé que le catalyseur avait fait tout le travail lui-même", raconte Adam Rondinone, membre de l’équipe de recherche dans un communiqué. La nouvelle réaction électrochimique a été décrite en détail dans la revue ChemistrySelect. Selon les auteurs de l’étude, elle permettrait en quelque sorte d’inverser, à température ambiante, le processus de combustion du carburant, source majeure d’émissions de gaz à effet de serre. "L'éthanol était une surprise - c'est extrêmement difficile de passer directement du CO2 à l'éthanol avec un simple catalyseur", ajoute Rondinone. Minuscules paratonnerres Le secret du catalyseur réside dans sa structure inédite. Elle consiste en des nanoparticules de cuivre incrustées dans des pics de carbone. Ceci crée une surface irrégulière pleine de piquants qui vont servir de sites réactifs pour faciliter la conversion du CO2 en éthanol. Ces structures "ressemblent à des paratonnerres de 50 nanomètres qui vont concentrer la réactivité électrochimique à l'extrémité des pics", détaille Rondinone. La réaction présenterait de nombreux avantages dont celle de se produire à température ambiante et d'utiliser des matériaux peu coûteux. Les scientifiques suggèrent ainsi que leur approche pourrait être utilisé à plus grande échelle pour des applications industrielles. Autant dire donc que les utilisations potentielles sont nombreuses. Il pourrait en effet s'agir d’un premier pas dans le développement de systèmes potentiels permettant de lutter contre les émissions de gaz à effet de serre. De nombreuses applications A terme, les scientifiques estiment que la réaction chimique pourrait bénéficier aux centrales thermiques à combustible fossile, et pourquoi pas aux nouvelles générations de véhicules. Il pourrait également permettre de stocker l’énergie produite en surplus sous la forme d’éthanol. "Un processus comme celui là pourrait permettre de consommer l'électricité en excès quand il est possible d'en faire et de la stocker sous forme d'éthanol. Ceci pourrait aider à équilibrer le réseau alimenté par des sources d'énergie renouvelable intermittentes", précise Adam Rondinone dans le communiqué. Désormais, le chercheur et ses collègues prévoient de travailler sur leur approche afin d'augmenter le rendement de la réaction et ensuite d'étudier les propriétés et le comportement du catalyseur. Publié par Maxime Lambert, le 21 octobre 2016

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Des chercheurs américains de l’Oak Ridge National Laboratory (ORNL) ont découvert un peu par hasard une réaction électrochimique très intéressante. Elle permet de convertir avec des résultats tout à fait satisfaisant le dioxyde de carbone (CO2) en un carburant, de l'éthanol. Transformer un gaz à effet de serre en carburant, c'est l'étonnante prouesse que viennent de réaliser des chercheurs américains dans leur laboratoire. Plus précisément, ils ont réussi à mettre en évidence une réaction permettant de convertir du dioxyde de carbone (CO2) en éthanol. Et comme beaucoup de grandes découvertes, celle-ci a été réalisée de manière accidentelle. A la base, les chercheurs de l’Oak Ridge National Laboratory (ORNL) travaillaient à l’étude d’un catalyseur composé de carbone, de cuivre et d’azote. Leur idée était d’électrifier l'élément de manière à attirer à sa surface les particules de CO2. Des résultats inattendus C’est en appliquant un courant de 1,2 volt que l’équipe a remarqué non seulement une attraction efficace du dioxyde de carbone dissous mais aussi une conversion de la solution en eau et en éthanol avec un rendement estimé aux alentours de 63%. "Nous étions seulement en train de tester la première étape d'une réaction lorsque nous avons réalisé que le catalyseur avait fait tout le travail lui-même", raconte Adam Rondinone, membre de l’équipe de recherche dans un communiqué. La nouvelle réaction électrochimique a été décrite en détail dans la revue ChemistrySelect. Selon les auteurs de l’étude, elle permettrait en quelque sorte d’inverser, à température ambiante, le processus de combustion du carburant, source majeure d’émissions de gaz à effet de serre. "L'éthanol était une surprise - c'est extrêmement difficile de passer directement du CO2 à l'éthanol avec un simple catalyseur", ajoute Rondinone. Minuscules paratonnerres Le secret du catalyseur réside dans sa structure inédite. Elle consiste en des nanoparticules de cuivre incrustées dans des pics de carbone. Ceci crée une surface irrégulière pleine de piquants qui vont servir de sites réactifs pour faciliter la conversion du CO2 en éthanol. Ces structures "ressemblent à des paratonnerres de 50 nanomètres qui vont concentrer la réactivité électrochimique à l'extrémité des pics", détaille Rondinone. La réaction présenterait de nombreux avantages dont celle de se produire à température ambiante et d'utiliser des matériaux peu coûteux. Les scientifiques suggèrent ainsi que leur approche pourrait être utilisé à plus grande échelle pour des applications industrielles. Autant dire donc que les utilisations potentielles sont nombreuses. Il pourrait en effet s'agir d’un premier pas dans le développement de systèmes potentiels permettant de lutter contre les émissions de gaz à effet de serre. De nombreuses applications A terme, les scientifiques estiment que la réaction chimique pourrait bénéficier aux centrales thermiques à combustible fossile, et pourquoi pas aux nouvelles générations de véhicules. Il pourrait également permettre de stocker l’énergie produite en surplus sous la forme d’éthanol. "Un processus comme celui là pourrait permettre de consommer l'électricité en excès quand il est possible d'en faire et de la stocker sous forme d'éthanol. Ceci pourrait aider à équilibrer le réseau alimenté par des sources d'énergie renouvelable intermittentes", précise Adam Rondinone dans le communiqué. Désormais, le chercheur et ses collègues prévoient de travailler sur leur approche afin d'augmenter le rendement de la réaction et ensuite d'étudier les propriétés et le comportement du catalyseur. Publié par Maxime Lambert, le 21 octobre 2016

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