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20/10/2016

Brésil: arrestation d'Eduardo Cunha

Brésil: arrestation d'Eduardo Cunha

Wed Oct 19, 2016 4:36PM

M. Cunha a été arrêté à Brasilia a déclaré un porte-parole de la police. #Brésil

 M. Cunha a été arrêté à Brasilia a déclaré un porte-parole de la police. #Brésil

Eduardo Cunha, ancien président du Congrès des députés a été arrêté mardi par la police brésilienne.

Eduardo Cunha était l'architecte de la destitution de la présidente de gauche, Dilma Rousseff, et impliqué dans le scandale de corruption Petrobras.

M. Cunha a été arrêté à Brasilia a déclaré un porte-parole de la police, cité par l'AFP.

Le site d'information G1 à publié un fac-similé de l'ordonnance de placement en détention provisoire de Cunha, signée par le juge Sergio Moro, en charge de l'enquête Petrobras.

Source: AFP

 

 Une nouvelle qui fait plaisir en faveur du Brésil

L’Equateur admet que la coupure de l’accès à internet à Assange est liée aux révélations sur Clinton

Appel adressé à Obama par d’anciens officiers pour désamorcer les tensions avec la Russie

Appel adressé à Obama par d’anciens officiers pour désamorcer les tensions avec la Russie

le 18 octobre 2016

Memorandum adressé au président Obama pour désamorcer les tensions avec la Russie

par Veteran Intelligence Professionals for Sanity VIPS*

Un groupe d’anciens officiers des services de renseignements américains recommande au président Obama de désamorcer les tensions croissantes avec la Russie au sujet de la Syrie, en freinant la diabolisation du président Poutine, et en renforçant le pouvoir civil de la Maison Blanche sur le Pentagone.

Actuellement, c’est la Syrie qui nous préoccupe. Nous espérons que votre briefing présidentiel de demain accordera une attention particulière à l’avertissement du porte-parole de la diplomatie russe Mme Maria Zakharova du 1/10/16: «Une attaque américaine visant directement Damas et l’armée syrienne, apporterait un terrible changement tectonique, pas seulement dans ce pays, mais aussi dans l’ensemble de la région.»

A la télévision russe, elle a dénoncé ceux dont «la logique se restreint au ‹pourquoi aurions-nous besoin de la diplomatie› … alors qu’il y a la puissance armée … et des méthodes pour résoudre les problèmes par la force. Nous connaissons cette logique; il n’y a rien de nouveau à ce sujet. Elle aboutit toujours au même résultat: la guerre à grande échelle.» […]

Il ne faut pas attribuer à la paranoïa de la partie russe, le fait qu’ils soupçonnent que les attaques aériennes du 17 septembre perpétrées par les forces américaines et australiennes sur les troupes syriennes – faisant 62 morts et 100 blessés – n’étaient pas une «erreur», mais plutôt une tentative délibérée de saborder le cessez-le-feu partiel signé par Kerry et Lavrov, avec votre approbation et celle du Président Poutine, et entré en vigueur juste cinq jours auparavant.

lavrov kerry

S’exprimant en public de manière frisant l’insubordination, les officiers seniors du Pentagone ont montré ouvertement et de manière inhabituelle leur scepticisme face au traité Kerry-Lavrov. Nous pouvons en déduire que ce que Lavrov a dit en aparté à son supérieur, correspondait plus ou moins aux paroles inhabituellement directes exprimées à la télévision russe NTV le 26 septembre:


«Notre bon ami John Kerry … est soumis à de sévères critiques de la part de la machine de guerre américaine. Ceci malgré le fait que, comme d’habitude, le chef suprême de l’armée Barack Obama le soutient dans ses contacts avec la Russie (il l’a même confirmé pendant sa rencontre avec le Président Vladimir Poutine), alors qu’apparemment les militaires n’écoutent pas vraiment leur commandant-en-chef.

Les paroles de Lavrov ne sont pas que de la rhétorique. Il a également critiqué le Joint Chief of Staff Joseph Dunford qui disait au Congrès américain qu’il était opposé à la pratique de partager les informations (en matière d’espionnage) avec la Russie «… et cela après les accords conclus sur les ordres directs du Président Vladimir Poutine et du Président Barack Obama confirmant leur souhait de partager les informations (en matière d’espionnage) avec nous … C’est difficile de travailler avec de tels partenaires.» […]

Pour de nouvelles négociations, la porte reste entrouverte. Ces derniers jours, les fonctionnaires du ministère de la Défense et du Département d’Etat russes, ainsi que le porte-parole du Président Poutine, ont soigneusement évité de fermer entièrement cette porte. Nous y voyons un bon signe que le Secrétaire d’Etat Kerry ait parlé au téléphone avec le ministre des Affaires étrangères Lavrov. Les Russes, de leur part, ont réaffirmé la volonté de Moscou d’honorer les accords signés auparavant sur la Syrie.

Du point de vue du Kremlin, la Russie encourt de beaucoup plus grands dangers que les Etats-Unis. Des milliers de dissidents terroristes russes sont partis en Syrie, où ils récoltent des armes, des fonds, et un savoir-faire pour organiser des révoltes accompagnées de violence. Il est facile de comprendre que Moscou est alarmé par le danger que ceux-ci représenteront quand ils rentreront au pays. De plus, il est très probable que le Président Poutine est comme vous, sous pression de la part des militaires pour liquider «une fois pour toutes» ce chaos «syrien», indépendamment des conséquences sinistres qu’une solution militaire aurait sur les parties en Syrie.

Nous sommes conscients que le Congrès américain et les médias alignés vous invitent à faire chauffer la situation et à réagir en Syrie avec davantage de violence – ouverte ou cachée ou les deux à la fois. […]

A ce sujet, il serait utile […] si l’un de vos collaborateurs pouvait suggérer aux médias alignés de baisser le ton de leur campagne puérile et haineuse de diabolisation du Président Poutine qu’ils attaquent personnellement et trop souvent de manière injuste et contre-productive.
En effet, il serait plus constructif de renouer le dialogue direct avec le Président Poutine. Ce serait la meilleure possibilité pour terminer tout «blocage» involontaire. Nous sommes d’avis que John Kerry a raison d’insister sur la situation syrienne absolument chaotique suite à la complexité des intérêts et des nombreux groupes qui s’y concurrencent. Toutefois, il a déjà fait un important travail préliminaire et a trouvé en Lavrov un partenaire utile dans la plupart des cas.

Cependant, au vu du scepticisme russe (et pas seulement russe) persistant quant à l’intensité de votre soutien à votre Secrétaire d’Etat, nous sommes convaincus que des négociations au plus haut niveau seraient la meilleure manière de prévenir tout débordement incontrôlable des têtes brulées des deux côtés, risquant de mener à une confrontation armée que personne ne peut vouloir.

Par conséquent, nous vous recommandons instamment d’inviter le Président Poutine à vous rencontrer dans un lieu à convenir entre les deux parties, afin de tenter de faire table rase et d’empêcher tout aggravation supplémentaire de la situation du peuple syrien.

A la fin du carnage de la Seconde Guerre mondiale, Winston Churchill a fait une remarque qui ne manque pas d’actualité au XXIe siècle: «To jaw, jaw, jaw is better than to war, war, war.» [Traduction libre: «Il est préférable de se parler plutôt que de se faire la guerre.»]

Au nom du comité de direction des «Veteran Intelligence Professionals for Sanity» [Anciens professionnels du renseignement pour un comportement raisonnable]:

William Binney, former Technical Director, World Geopolitical&Military Analysis, NSA; co-founder, SIGINT Automation Research Center (ret.)
Fred Costello, Former Russian Linguist, USAF
Mike Gravel, former Adjutant, top secret control officer, Communications Intelligence Service; special agent of the Counter Intelligence Corps and former United States Senator
Matthew Hoh, former Capt., USMC, Iraq
&Foreign Service Officer, Afghanistan (associate VIPS)
Larry C. Johnson, CIA
&State Department (ret.)
John Kiriakou, former CIA counter­terrorism officer and former senior investigator, Senate Foreign Relations Committee
Linda Lewis, WMD preparedness policy analyst, USDA (ret.) (associate VIPS)
Edward Loomis, NSA, Cryptologic Computer Scientist (ret.)
Ray McGovern, former US Army infantry/intelligence officer
&CIA analyst (ret.)
Elizabeth Murray, Deputy National Intelligence Officer for Middle East, CIA (ret.)
Todd Pierce, MAJ, US Army Judge Advocate (ret.)
Coleen Rowley, Division Counsel
&Special Agent, FBI (ret.)
Kirk Wiebe, former Senior Analyst, SIGINT Automation Research Center, NSA, (ret.)
Robert Wing, former Foreign Service Officer
Ann Wright, U.S. Army Reserve Colonel (ret) and former U.S. Diplomat

*    Veteran Intelligence Professionals for Sanity (VIPS) [Anciens professionnels du renseignement pour un comportement raisonnable] est un groupe de fonctionnaires actifs ou retraités des Services secrets américains, dont certains de la CIA, du bureau des services de renseignements du Secrétariat d’Etat (INR) et des services de renseignements militaires (DIA). Ils se sont organisés au niveau national en janvier 2003 pour protester contre l’utilisation d’informations falsifiées des services secrets pour justifier l’invasion de l’Irak par les troupes américaines et britanniques. Avant le début de l’invasion, le groupe a publié une lettre, décrivant que les analystes des divers services de renseignements n’avaient pas été entendus par les responsables politiques. En août 2010, ils ont rédigé un mémorandum adressé à la Maison Blanche, mettant en garde contre une attaque imminente de l’armée israélienne contre l’Iran.

Veteran Intelligence Professionals for Sanity VIPS – 2/10/16

Original: www.consortiumnews.com,

Traduit par Horizons et débats

 

Voir aussi :

Interview de Willy Wimmer accordée à Sputniknews

Quels sont les développements suite à l’engagement de la Russie en Syrie, il y a un an? Y a-t-il une chance réaliste pour rétablir la paix? La correspondante de «Sputniknews» Ilona Pfeffer, a interrogé Willy Wimmer, ancien secrétaire d’Etat au ministère allemand de la Défense et ancien vice-président de l’OSCE, afin de connaître son point de vue sur la situation en Syrie.

Sputniknews: M. Wimmer, les combats en Syrie n’arrêtent pas et les cessez-le-feu convenus sont régulièrement rompus. L’ingérence des Etats-Unis et de la Russie est souvent commentée de manière erronée dans les médias occidentaux. Comment jugez-vous la situation en Syrie?

 

Russie : Alerte rouge pour les militaires de la Région Militaire de Défense « Centre »

Alerte rouge pour les militaires de la Région Militaire de Défense « Centre »

Selon le périodique militaire « Zvezda », une inspection inattendue a été aussi amorcée en Sibérie Occidentale et Méridionale. Y participent les unités de combat d’infanterie, de blindés et d’artillerie aussi bien que les avions basés à l’aérodrome de Tolmatchevo, les régiments de missiles S-300 et S-400 plus les COS.

Plus de 20 mille personnes sont impliquées dans les manœuvres, l’objectif étant de vérifier l’interaction au combat, à commencer par la défense des têtes de pont en territoire ennemi jusqu’à l’exercice d’offensive.

Le média a également souligné que les psychologues militaires participent activement à l’opération et y jouent même un rôle crucial. Ils sont censés vérifier l’esprit d’équipe et de la camaraderie au sein de toutes les unités en analysant l’attitude générale et l’optique des effectifs humains.

Pravda.ru a déjà raconté la participation de 200 militaires russes à une opération en Egypte, dans le cadre d’une mission antiterroriste. Il ne s’agit tout de même pas du combat, mais des manœuvres d’entraînement baptisées « Défenseurs de l’amitié-2016 ». Les troupes aéroportées ont été transférées avec leur équipement et armements à partir de la région de Diaghilevo (district de Riazan), à bord des Ilyuchines-76. Les manœuvres se déroulent du 15 au 26 octobre, à proximité d’Alexandrie.

Les militaires ont reçu aussi pour mission de détruire les bandes terroristes au bord de la Méditerranée, aux alentours de la ville d’El-Alamein. En particulier, on prévoit une opération de parachutage de 300 paras utilisant les systèmes de descente rapide de type « D-10 » et « T-10B ».

Selon la version officielle, Moscou et Le Caire ont décidé de lancer une telle opération à cause des complications au nord de la péninsule du Sinaï où les terroristes réussissent régulièrement des trouées victorieuses. Il est à rappeler que c’est bien dans la région du Sinaï que, le 31 octobre 2015, s’est crashé l’Airbus A320 appartenant à la société russe « Kogalymavia » en partance de Charm el-Cheikh à destination de Saint-Pétersbourg. DAESH a alors assumé la responsabilité de cet acte barbare.

Pravda.ru a également rendu public que, récemment, une fuite est apparue sur les négociations menées par la Russie avec l’Egypte en vue de louer une base aéronavale à Sidi Barrani. Bien que le Caire n’ait pas encore confirmé officiellement cette information, aucun doute ne subsiste sur une amélioration significative dans la coopération militaire russo-égyptienne.

Selon les paroles du ministre de la Défense de Russie Sergheï Shoïgou, la Russie considère l’Egypte comme la clé de voûte de la stabilité au Proche-Orient et en Afrique du Nord. Compte tenu des crises survenues en Syrie, Libye et Yémen, il est difficile de sous-estimer l’importance de l’Egypte possédant une armée de loin la plus puissante et la mieux préparée de la région.

 

Voir aussi :

Un tournant important dans les relations Syrie/Égypte/Russie
La visite surprise au Caire du plus haut responsable des services de sécurité syriens, le général Ali Mamlouk, et sa rencontre avec Khaled Faouzi, directeur adjoint des services de renseignement égyptiens, sont un point décisif de la coopération stratégique entre la Syrie et l’Égypte, rapporte l’agence Tasnim.

 

 

19/10/2016

Une base US construite sur un grand gisement pétrolier en Syrie

Sous prétexte de lutte contre Daech les américains violent encore l'intégrité territoriale de la Syrie pour mieux lui voler son pétole et son gaz !

Une base US construite sur un grand gisement pétrolier en Syrie

19:44 04.10.2016


Une base US en Afghanistan

 

Dans le cadre de la lutte contre Daech, les États-Unis construisent un aérodrome militaire dans le nord de la Syrie. Le territoire, sur lequel une autre base militaire américaine est construite, est l'un des principaux gisements de pétrole et de gaz du pays, a indiqué à Sputnik un représentant des Forces démocratiques syriennes (FDS).

L'interlocuteur de Sputnik, qui a requis l'anonymat, a souligné que la sécurité du site de construction de la base était assurée par les soldats des FDS. Selon les informations disponibles, la nouvelle base militaire américaine, située entre les villes syriennes d'Al-Chaddadeh et de Hassaké dans le nord-est du pays, sera largement utilisée lors de l'opération visant à libérer Raqqa, la capitale de facto de Daech.

Dans le cadre de la lutte contre Daech, Washington avait déjà ouvert des aérodromes militaires dans les villes syriennes de Rimelan et Kobané, a rappelé le représentant des FDS. « Maintenant, la construction de la base militaire américaine à Al-Chaddadeh touche à sa fin.

La région dispose d'importantes réserves de pétrole et de gaz naturel. La présence américaine permanente dans la région a commencé après qu'en février 2016 la ville d'Al-Chaddadeh a été libérée des militants Daech et est tombée sous le contrôle des unités des FDS », a lancé l'interlocuteur de Sputnik.

Actuellement, selon lui, les derniers préparatifs sont en cours pour ouvrir la base, qui sera utilisé lors de l'opération visant à libérer Raqqa. L'armée américaine pourra également y stocker des armes.