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21/03/2010

La vie possible sur d'autres planètes sans eau ??!

Enfin, ils commencent à se réveiller les scientifiques, en pensant que d'autres formes de vies sont possibles sur d'autres planètes !  L'homme n'est pas la référence unique dans l'univers et il faut cesser d'avoir la prétention de croire que tout cet Univers aurait été créé juste pour que l'homme vienne occuper la Terre ! Un peu d'humilité devant la création de ce magnifique Univers !

Sur Titan, la lune géante de Saturne, des scientifiques se demandent si une vie sans eau est possible...

 

Un article Astrobiology Magazine du 18 mars 2010:
http://www.astrobio.net/exclusive/3432/life-without-water


Sur Titan, la lune géante de Saturne, des scientifiques se demandent si une vie sans eau est possible...


Les nouvelles découvertes sont souvent un pied de nez aux vieilles théories et définitions...
Par définition, par exemple, une planète habitable est une planète qui, en dehors d'autres facteurs importants,abriteraient de l'eau sous forme liquide à sa surface.

Et puis il y a eu Titan, la super lune de Saturne, qui est à l'extrême limite de la zone habitable par rapport au soleil et où les températures atteignent des records (-179°C).

Dans cette atmosphère, l'eau n'existe que sous forme de glace et surtout, elle est plus solide que du granit.

 

http://www.youtube.com/watch?v=LZLsRSHganE

Huygens landing site revisited

 

La vie trouve toujours son chemin

Aujourd'hui, plusieurs scientifiques commencent à penser que la vie pourrait exister sur Titan.

Des extra-terrestres en quelque sorte ? Pourquoi pas...
Vous vous rappelez de cette phrase du Dr. Ian Malcolm (joué par Jeff Goldblum) dans Jurassic Park ? "La vie trouve toujours son chemin...".
C'est ce qui pourrait se passer sur Titan.

L'eau s'y trouve en effet sous forme solide mais le méthane et l'éthane sont quant à eux sous forme liquide.

Or ces dernières années, la NASA, grâce aux images de la mission Cassini-Huygens, a révélé que la surface de Titan était très semblable à celle de la Terre et que le cycle des liquides (méthane et éthane) était identifiable à notre cycle de l'eau...

Surface de Titan (lacs de méthane/éthane) - NASA

 


Jonathan Lunine, chercheur à l'université de Rome explique : "ce que Cassini a trouvé sur Titan, c'est un cycle méthane-éthane très proche du cycle de l'eau que nous pouvons observer sur Terre".

Cassini a révélé des rivières et des  lacs de méthane-éthane. Les lacs s'évaporent sous forme de nuages qui génèrent ensuite des précipitations d'hydrocarbones, qui reforment des rivières et des lacs.

C'est la seule planète dans notre système solaire, en dehors de la Terre, sur laquelle les liquides ont adopté un tel cycle.

En outre, les hydrocarbones peuvent prendre plusieurs formes. Ils peuvent s'assembler en structure exceptionnellement complexes.

Certaines d'entre elles, en se combinant les unes aux autres, forment les bases de ce que nous appelons "la vie".

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Jonathan Lunine sur wiki: http://en.wikipedia.org/wiki/Jonathan_Lunine

A la Jet Propulsion Laboratory:
http://www.lpl.arizona.edu/Support/faculty/faculty.php?no...
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Une vie sous une autre forme


Une chose est certaine : si la vie existe sur Titan, elle n'existe pas sous la forme que nous connaissons.

Pas d'ADN par exemple, à cause du manque d'oxygène et du manque d'eau. La vie sur Titan devra trouver un autre moyen de transporter l'information...

En outre, l'énergie nécessaire pour construire des réactions biochimiques complexes est limitée.
Toutefois, Lunine reconnait que les scientifiques n'ont aujourd'hui pas assez d'expérience sur les réactions chimiques à très basses températures pour pouvoir en tirer des conclusions.

Les scientifiques considèrent que Titan est aujourd'hui notre meilleure chance de découvrir une vie extraterrestre
avec une structure chimique différente de la notre. Dans un article très récent du journal d'Astrobiology,

Robert Shapiro (professeur de chimie à New York University) et Dirk Shulze-Makuch (de l'université de Washington State) classent Titan comme la cible numéro 1 des explorations et recherches extraterrestres (bien devant Mars).

"C'est un sujet très sérieux qui doit focaliser toute notre attention".

Une nouvelle vie, sous une nouvelle forme...

_Source_

 


Une exoplanète "froide" devient un objet d'étude privilégié



Illustration d'artiste de l'exoplanète Corot-9b. D'une taille similaire à Jupiter, elle tourne autour de l'étoile principale de son système (arrière-plan) en 95 jours

PARIS — Une exoplanète gazeuse comme Jupiter aux températures relativement clémentes est si bien observable qu'elle devient un objet d'étude privilégié de la recherche sur les planètes extérieures à notre système solaire, selon une étude publiée mercredi.

"Corot-9b est la première exoplanète qui ressemble à des planètes du système solaire", selon Hans Deeg (Institut d'astrophysique des Canaries, Tenerife, Espagne), principal auteur des travaux auxquels a participé une équipe internationale de soixante astronomes.

Découverte à 1.500 années-lumières (1 AL= 9.500 milliards de km) de la Terre par le satellite français Corot en 2008, l'exoplanète Corot-9b qui est aussi grosse mais un peu moins lourde que Jupiter, tourne en 95 jours autour d'une étoile semblable au Soleil, selon l'étude publiée dans la revue scientifique Nature.

Plus éloignée de son étoile que les nombreuses géantes exoplanètes gazeuses appelées des "Jupiters chauds", Corot-9b serait plus tempérée, avec des températures de surface comprises entre -20°C et +160°C.

Plus de 400 planètes tournant autour d'autres étoiles que le Soleil ont été découvertes depuis 1995, dont 70 grâce à la méthode des transits, c'est-à-dire lorsque le passage de l'exoplanète devant son étoile entraîne une réduction de la lumière reçue par les télescopes spatiaux ou terrestres.

Durant son orbite, Corot-9b reste dix fois plus éloignée de son étoile que d'autres exoplanètes détectées par cette méthode. Son passage devant l'étoile, tel qu'il peut être observé depuis la Terre, dure donc plus longtemps: 8 heures au total. Ce qui, soulignent les astronomes, laisse davantage de temps pour analyser l'atmosphère de la planète lorsque la lumière de l'étoile la traverse, dans l'espoir de détecter eau, méthane ou CO2.

"Nous connaissons déjà des dizaines de planètes similaires. Mais Corot-9b est la première dont nous pourrons étudier en profondeur les propriétés", explique Claire Moutou (Laboratoire d'astrophysique de Marseille, France) qui a participé à ces travaux.

"Notre analyse a fourni plus d'informations sur Corot-9b que sur d'autres exoplanètes du même type", ajoute Didier Queloz (Observatoire de Genève). "Cela pourrait ouvrir un nouveau champ de recherche pour comprendre les atmosphères de planètes aux températures basses ou modérées", ajoute-t-il selon un communiqué de l'Observatoire européen austral (ES0).

Copyright © 2010 AFP

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jmp4Vd...

Voir aussi :


 

 

13:50 Publié dans Découvertes Astronomie, Espace, Laniakea, Grand Attracteur | Lien permanent | |  del.icio.us | |  Imprimer | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

À la recherche de planètes



Ken Tapping, le 10 mars 2010


Jusqu'à présent on a découvert au-delà de 400 nouvelles planètes gravitant autour d'autres étoiles. La recherche se poursuit tambour battant, en particulier pour des planètes similaires à la nôtre. De plus en plus de télescopes, y compris ceux d'astronomes amateurs, se lançant dans l'aventure, les découvertes ne pourront aller qu'accélérant. Cependant, cet engouement ne se rapporte qu'à d'autres systèmes planétaires. Et le nôtre?

Ptolémée et d'autres astronomes de l'Antiquité voyaient dans la Terre le centre de l'Univers. Ils étaient persuadés que la Lune, le Soleil, Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne tournaient autour d'elle. Sept étant un nombre au sens particulier, il semblait tout à fait naturel que sept corps gravitent autour de nous, dans le firmament. Inutile d'aller chercher plus loin, même si les mouvements de Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne jetaient une note discordante dans cette cosmogonie. Copernic rectifia le tir en prouvant que le Soleil était le centre du système et que Mercure, Vénus, la Terre, Mars, Jupiter et Saturne lui tournaient autour, sur des orbites concentriques. La Lune faisait toujours le tour de la Terre. Kepler donna des bases plus solides aux théories de Copernic, puis vint Newton, qui expliqua tout. Cependant, le nombre de planètes demeurait le même. On le doit au fait que celles énumérées jusqu'alors se voyaient aisément à l'oeil nu. Les télescopes firent leur apparition au XVIIIe siècle, mais ils étaient rudimentaires et ne montraient qu'un minuscule pan du ciel. Trouver quelque chose en fouillant le firmament au petit bonheur était fort peu probable.

Arriva William Herschel. Après avoir examiné les télescopes disponibles, cet Allemand établi en Angleterre en construisit un de qualité nettement supérieure. Il se lança alors dans un long programme visant à cataloguer les nébuleuses, ces nuages de gaz et de poussières qui luisent dans le cosmos. Un jour, il observa un disque verdâtre. Croyant avoir découvert une nouvelle nébuleuse, il se rendit compte que l'objet s'était déplacé à l'observation suivante. C'était Uranus.

Il y avait donc au moins encore une planète, là-bas! On l'avait vue sans la remarquer ni la consigner. Galilée lui-même avait pointé sa lunette dans la bonne direction. Quand Alexis Bouvard analysa l'orbite d'Uranus et nota avec précision ses futures positions en 1821, il prépara la scène pour une autre découverte, car, avec les ans, une erreur grandissait entre la position qu'il avait calculée et celle qu'on observait. Travaillant chacun de leur côté, John Couch Adams, en Grande-Bretagne, et Urbain Le Verrier, en France, conclurent que ces aberrations résultaient de la force d'attraction d'une planète inconnue. Ils calculèrent où elle devait se situer dans le ciel. Lorsqu'on la découvrit enfin, elle reçut le nom de Neptune. Ensuite, la recherche de planètes cessa, car, s'il y en avait d'autres dans le système, elles luisaient certainement moins qu'Uranus ou Neptune. Non seulement seraient-elles très éloignées de nous, mais la distance les séparant du Soleil ferait en sorte qu'elles seraient presque invisibles. Puis, en 1930, Clyde Tombaugh découvrit Pluton.

On pense maintenant que Pluton est une planète naine, à l'instar de nombreuses autres. Pour l'instant, rien n'indique qu'il reste quoi que ce soit qu'on conviendrait d'appeler une planète dans les coins reculés, glacés et obscurs du système solaire. La quête se poursuit, mais elle est ardue. Le fait qu'il est désormais plus facile de trouver des planètes tournant autour d'autres étoiles que gravitant autour du Soleil donne à réfléchir.

http://www.nrc-cnrc.gc.ca/fra/education/astronomie/tappin...


Où en est la recherche des exoplanètes ?

Après cette découverte de 5 exoplanètes, nouvelle mise au point :

Où en est la recherche des exoplanètes ?

-Nombre total d'exoplanètes découvertes à ce jour : 408 (Liste des 408, de la plus proche à la plus éloignée)

-Parmi ces 408, la plupart sont des géantes gazeuses semblables à Neptune ou Jupiter (dont les 5 découvertes par Kepler), mais 16 sont telluriques (Liste des 16, de la plus proche à la plus éloignée)

-Parmi ces 16, la plus petite fait 1,9 fois la taille de la Terre : Gliese 581e

Déclaration de Jon Morse, directeur de la division d'astrophysique de la Nasa :
"Ce n'est qu'une question de temps avant que le télescope ne détecte des planètes extra-solaires de plus en plus petites (...) avant de découvrir la première planète soeur de la Terre"

Rappel très important : "la majorité des planètes découvertes à ce jour se situent dans un rayon de 300 années-lumière autour du Soleil". Autrement dit une minuscule zone de la Voie Lactée, donc il y a encore énormément de planètes à découvrir.


Source de l'image

Les découvertes d'exoplanètes s'accélèrent :

http://exoplanet.eu/catalog.php

et

http://exoplanet.eu/


Cinq exoplanètes découvertes par le télescope Kepler



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il n’a pas encore un an, et déjà cinq exoplanètes à son tableau de chasse. Elles ont été baptisées 4b, 5b, 6b, 7b et 8b et complètent la liste des 415 exoplanètes déjà détectées grâce à d’autres télescopes.


Le télescope Kepler a été lancé par la NASA en mars 2009 pour trouver des planètes aux caractéristiques proches de celles de la Terre, où la vie serait possible. Ces cinq premières planètes sont toutefois trop chaudes pour que la vie y soit apparue. Elles sont en effet trop proches de leurs étoiles qui sont plus chaudes que le Soleil… Leur température va de 1 200 à 1 648 °C. Une température à ne pas mettre un être vivant dehors. [Edit : un être vivant tel qu’on l’imagine… cf commentaires]

Cité par l’Agence France Presse, William Borucki, le responsable de l’équipe scientifique de Kepler, est ravi des découvertes faites grâce à son rejeton :

“Ces découvertes montrent que les instruments fonctionnent bien et que Kepler pourra remplir tous ses objectifs. Ces observations permettent de mieux comprendre comment les systèmes planétaires se forment et évoluent à partir des disques de gaz et de poussière cosmique pour donner naissance aux étoiles et à leurs planètes.”

Même satisfecit pour Jon Morse, directeur de la division d’astrophysique de la NASA :

“Nous nous attendions à ce que Kepler découvre en premier lieu de telles exoplanètes. Ce n’est qu’une question de temps avant que le télescope ne détecte des planètes extrasolaires de plus en plus petites (…) avant de découvrir la première planète sœur de la Terre.”

L’observation des planètes n’est pas directe. Pour les repérer, Kepler scrute quelque 100 000 étoiles sur les millions qui se trouvent dans son champ de vision. Le passage d’une planète entre l’une de ces étoiles et le satellite provoque une infime variation de la luminosité de cette étoile. C’est cette variation que Kepler est capable de détecter et de mesurer, pour en déduire qu’une planète est passée par là. C’est ce qu’on appelle la méthode du transit. Le photomètre de Kepler est un assemblage de 42 capteurs CCD de très grande précision qui peuvent déceler des fluctuations de l’ordre de 0,002 % de la luminosité.

Identifier une planète n’est pas tout, il faut en déterminer les caractéristiques. L’une de ces caractéristiques, la distance qui sépare cette planète de son soleil, est déterminante pour les scientifiques dans leur quête d’une planète habitée ou habitable. Les données fournies par Kepler permettent de connaître la période de révolution de la planète, puisque la variation de luminosité de l’étoile se répète à intervalles réguliers. Grâce à la troisième loi de Kepler, justement, on peut déduire de la période de révolution la distance qui sépare la planète du centre de son orbite, c’est-à-dire de son soleil. On peut donc savoir si la minuscule planète située à des milliers d’années-lumière se situe dans la zone d’habitabilité de son étoile, ni trop près ni trop loin.

Photo : NASA

[La dernière partie de cette note est empruntée à une note précédente sur le sujet. De l’autoplagiat…]


Source :
http://sciences.blog.lemonde.fr/2010/01/04/cinq-exoplanet...