30 novembre 2011 (Nouvelle Solidarité) – Une source haut placée du magazine EIR dans le renseignement américain, a confirmé hier que le Comité des chefs d’États-majors interarmées (Joint Chiefs of Staff – JCS) est pleinement mobilisé pour éviter une guerre, craignant que le Président Obama ne soit devenu – pour employer un euphémisme – « imprévisible ». La source a insisté sur le fait que, tant que la situation iranienne restera incertaine, les plus hauts gradés des forces américaines s’opposeront à toute opération militaire, y compris contre la Syrie.
Ce qu’ils craignent le plus, étant donnée l’instabilité mentale d’Obama, c’est d’être embarqués dans une guerre à laquelle ils s’opposent virulemment et qui résulterait d’une attaque israélienne contre l’Iran, entraînant à son tour une riposte iranienne contre Israël, les forces américaines et les alliés des Etats-Unis dans le Golfe persique. Les Etats-Unis ont des accords bilatéraux avec plusieurs pays membres du Conseil de coopération du Golfe (GCC), accords qui seraient activés dans l’éventualité d’attaques iraniennes contre eux.
Une fois les Etats-Unis embarqués dans une telle guerre, il n’y aura aucune limite au conflit, y compris le recours à l’arme nucléaire. De plus, la source a insisté sur le fait que les Etats-Unis sont toujours déployés en Irak, et que les relations avec le Pakistan sont devenues extrêmement complexes. On craint davantage une crise militaire avec le Pakistan, qu’un conflit impliquant la Syrie. Et il y a toujours une possibilité réelle que la Libye tombe dans une violence sectaire qui se transforme en guerre civile. C’est pour toutes ces raisons, a insisté la source, que les responsables du Pentagone sont clairement opposés à une quelconque escalade contre la Syrie ou l’Iran. La source a rajouté que la seule guerre dans laquelle le Pentagone souhaite s’engager, et immédiatement, c’est une guerre contre le Congrès et ses coupes budgétaires dans la Défense.
La source a aussi reconnu que la position russe sur les plans américains de bouclier antimissile (BAM) en Europe de l’Est est parfaitement légitime, et doit être prise en compte. Ni l’administration Obama ni aucun des pays de l’OTAN n’ont fait suffisamment pour qu’un véritable partenariat puisse s’établir avec la Russie sur le BAM. Cet état de fait s’est notamment confirmé par la détérioration des relations d’Obama avec Medvedev et Poutine.