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30/06/2009

2012 : Le film - Bande d'annonce

2012 - Le film

Bande d'annonce en français

Le fim sortira le 11 novembre 2009

 

 

29/06/2009

Le plan Bilderberg 2009 : réformer l’économie politique mondiale

Mondialisation.ca, Le 24 juin 2009

Du 14 au 17 mai l’élite mondiale a tenu une réunion secrète en Grèce dans le cadre de la conférence annuelle de Bilderberg sous l’attention éparse et restreinte des médias internationaux. Environ 130 des personnes les plus puissantes au monde se sont réunies afin de discuter des problèmes actuels urgents et de tracer une voie à suivre pour l’an prochain. Cette année, le principal sujet de discussion était la crise financière mondiale, ce qui n’est pas surprenant, si l’on considère que la liste des participants comprend bon nombre des premiers architectes de la crise ainsi que ceux étant sur le point de la « régler ».

 

 

L’objectif : la restructuration de l’économie politique mondiale

 

Avant le début de la rencontre, le journaliste d’enquête Daniel Estulin a fait un reportage sur le principal point à l’ordre du jour, que lui ont divulgué ses sources à l’interne. Bien que de tels reportages ne puissent être vérifiés, ses sources, ainsi que celles de Jim Tucker, traqueur vétéran du Groupe Bilderberg, ont fait preuve d’une extrême justesse par le passé. Il semblerait que le thème principal de la conférence cette année était d’aborder la crise économique de façon à entreprendre « une dépression prolongée et douloureuse condamnant le monde à des décennies de stagnation, de déclin et de pauvreté […] ou une dépression plus courte mais plus intense ouvrant la voie à un nouvel ordre économique mondial durable, offrant moins de souveraineté, mais plus efficient ». À l’ordre du jour figuraient d’autres sujets dont un plan pour « continuer à tromper des millions d’épargnants et d’investisseurs croyant au battage autour de la prétendue reprise économique. Ils sont sur le point de faire face à des pertes massives et à d’éprouvantes difficultés économiques dans les mois qui viennent ». Il y aura également « des pressions ultimes visant à promulguer le traité de Lisbonne, dépendant du vote irlandais en sa faveur en septembre ou en octobre [1] », ce qui donnerait à l’Union européenne d’énormes pouvoirs sur les pays membres en faisant d’elle un gouvernement régional supranational, reléguant chaque pays à un statut davantage provincial.

 

Peu après le début des réunions, le traqueur Jim Tucker signalait que ses sources à l’interne avaient révélé que le groupe a comme priorité « la planification d’un département mondial de la santé, d’une trésorerie mondiale et d’une courte dépression plutôt qu’un long déclin économique ». Tucker rapportait que Carl Bildt, ministre suédois des Affaires étrangères et ancien premier ministre, «  a fait un discours encourageant la transformation de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) en un département mondial de la santé, celle du Fonds monétaire international (FMI) en un département mondial du trésor, tous deux bien sûr sous les auspices des Nations Unies ». En outre, M. Tucker signalait que « le secrétaire au Trésor Geithner et Carl Bildt réclamaient une récession plus courte, non pas une récession de 10 ans […] en partie parce que cette dernière ferait du tort aux industriels du Groupe Bilderberg. Bien qu’ils désirent des départements mondiaux du travail et du trésor, ils font tout de même de l’argent et une longue récession de la sorte leur coûterait cher sur le plan industriel puisque personne n’achèterait leurs gadgets. […] Le penchant est pour une courte récession [2]. »

 

Daniel Estulin rapportait après les réunions que « selon lui, l’une des principales préoccupations du club Bilderberg est le danger que leur zèle à réformer le monde en engendrant le chaos afin d’implanter leurs objectifs à long terme ne mène à une situation hors de contrôle et qu’elle entraîne tôt ou tard un scénario où Bilderberg et l’élite mondiale en général sont dépassés par les événements et finissent par perdre leur contrôle sur la planète [3] ».

 

Le 21 mai, la Macedionian International News Agency affirmait qu’« un nouveau rapport du Kremlin sur l’obscur Groupe Bilderberg, qui tenait la semaine dernière sa rencontre annuelle en Grèce, mentionne que les membres de l’élite financière, politique et corporative de l’Occident ont émergé de leur conclave après être parvenus à l’entente selon laquelle il fallait ”complètement” détruire le dollar étatsunien s’ils voulaient continuer leur élan vers un nouvel ordre mondial dominé par les puissances occidentales ». De plus, ce même rapport non confirmé signalait que « lors d’une rencontre secrète à New York convoquée et présidée par David Rockefeller, la majorité des membres les plus riches de l’élite avaient convenu de conspirer l’effondrement du dollar étatsunien [4]. » Ce rapport, qui n’a pas été reconnu par d’autres sources médiatiques, doit être vérifié.

 


La réunion secrète des milliardaires

 

À la rencontre secrète dont il est question « une douzaine des personnes les plus riches au monde, invitées par Bill Gates et Warren Buffet, se sont rencontrées pour une réunion privée sans précédent pour discuter de dons d’argent ». La conférence se tenait à l’Université Rockefeller et comptait des philanthropes notoires tels Bill Gates, Warren Buffett, le maire de New York Michael Bloomberg, George Soros, Eli Broad, Oprah Winfrey, David Rockefeller Sr. et Ted Turner. Un des participants a déclaré qu’« elle n’était pas secrète [mais plutôt] censée être une réunion entre amis et collègues [et] dont les gens discutaient depuis longtemps. Bill et Warren espèrent le faire occasionnellement. Ils ont lancé une invitation et les gens sont venus ». L’éditrice de Chronicle of Philanthropy, Stacy Palmer, a déclaré : « Vu la gravité de la conjoncture économique, je ne crois pas qu’il soit surprenant que ces philanthropes se soient réunis. Il n’est pas typique qu’ils se rencontrent et se demandent des conseils », a-t-elle ajouté. Les trois hôtes de la rencontre étaient Bill Gates, Warren Buffett et David Rockefeller [5]. [Voir appendice 2 Bilderberg Connections to the Billionaire’s Meeting].

 

Membre fondateur de Bilderberg David Rockefeller,
président honoraire du Council on Foreign Relations,

président honoraire et fondateur de la Commission Trilatérale,

président du Council of the Americas et de la Americas Society,

ancien président et PDG de Chase Manhattan.

 

À la réunion, « les participants ont refusé catégoriquement de révéler le contenu de la discussion. Certains ont cité une entente visant à garder la rencontre confidentielle. Les porte-parole de MM. Buffett, Bloomberg, Gates, Rockefeller, Soros, de Mme Winfrey et d’autres ont scrupuleusement refusé de commenter, bien que quelques-uns aient confirmé leur présence [6]. » Des reportages indiquent qu’« ils ont discuté de la façon d’aborder la crise mondiale et d’élargir leurs activités charitables pendant le déclin [7]. »

 

Le journal Times du Royaume-Uni rapportait que ces « éminents milliardaires se sont rencontrés en secret pour envisager la façon dont leur richesse pourrait être utilisée pour ralentir la croissance de la population mondiale [et qu’ils] avaient parlé de joindre leurs forces pour surmonter les obstacles politiques et religieux au changement ». Fait intéressant, « la séance informelle d’après-midi était si discrète que certains assistants de ces milliardaires se sont fait dire qu’ils assistaient à un “breffage sur la sécurité“ ». En outre, « on a alloué 15 minutes à chacun des milliardaires afin qu’ils présentent leur cause favorite. Pendant le dîner, ils ont discuté de la manière dont ils pourraient choisir une “cause d’ensemble“ pouvant servir leurs intérêts ». Ils ont par ailleurs « convenu que la surpopulation était une priorité ». Ultimement, « ils ont atteint un consensus selon lequel ils cautionneraient une stratégie où la croissance de la population serait taxée de potentielle menace environnementale, sociale et industrielle désastreuse [et qu’ils] doivent être indépendants des agences gouvernementales, lesquelles sont incapables de contrer le désastre imminent [qu’ils] voient tous ». Un des invités a déclaré qu’« ils désiraient discuter de riche à riche sans craindre que ce qu’ils disent se retrouve dans les journaux, les dépeignant comme un gouvernement mondial de rechange [8]. »

 

 

Un rapport a fuité

 

Daniel Estulin aurait reçu de ses sources au sein de Bilderberg un résumé de la réunion de 73 pages destiné aux participants et révélant de sérieux désaccords parmi ceux-ci. « Les partisans de la ligne dure sont favorables à un déclin dramatique et à une dépression courte et sévère, mais d’autres pensent que les choses sont allées trop loin et que les retombées du cataclysme économique mondial ne peuvent pas être calculées avec exactitude si le modèle de Henry Kissinger est choisi. » Richard Holbrooke est l’un d’eux, mais on ignore pour l’instant si sont point de vue est en fait celui d’Obama. » La vision du consensus était que la récession empirerait et que la reprise serait « relativement lente et prolongée » et de chercher ces termes dans la presse durant les semaines et les mois à venir.

 

M. Estulin rapportait « que face au spectre de leur propre mort financière, certains éminents banquiers européens sont extrêmement préoccupés et qualifiaient cet exercice de haute voltige d’« insoutenable », et affirmaient que les déficits budgétaire et commercial pourraient engendrer l’effondrement du dollar ». Un membre de Bilderberg a admis que « les banques mêmes ne savent pas quand [le fond sera atteint] ». Tous paraissaient s’entendre sur le fait que « le niveau de capital dont les banques étatsuniennes ont besoin pourrait être considérablement plus élevé que ce que le gouvernement états-unien a suggéré lors de ses récents tests de tension ». De plus, « quelqu’un du FMI a souligné que sa propre étude sur les récessions historiques suggère que les États-Unis ne sont rendus qu’au tiers de celle-ci. Par conséquent, les économies s’attendant à se rétablir grâce à la résurgence de la demande provenant des États-Unis devront attendre longtemps. » Un des participant à déclaré que « les pertes en capitaux propres en 2008 étaient pires que celles de 1929 [et que] la prochaine phase du déclin économique sera également pire que dans les années 1930, surtout parce que les États-Unis sont chargés d’une dette excessive d’environ 20 billions de dollars. L’idée d’un boom [économique] sain constitue un mirage jusqu’à ce que cette dette soit éliminée [9] ».

 

Selon Jim Tucker, le Groupe Bilderberg travail à la tenue d’un sommet en Israël du 8 au 11 juin, où « les experts internationaux en réglementation [pourront] aborder la situation économique actuelle dans un forum ». En ce qui a trait aux propositions de Carl Bildt concernant la création d’une trésorerie et d’un département de la santé mondiaux menés par les Nations Unies, le FMI deviendrait le Trésor mondial alors que l’Organisation mondiale de la Santé serait transformée en département mondial de la santé. M. Bildt a également réaffirmé que les « changements climatiques » serviraient de défi clé servant à la poursuite des objectifs de Bilderberg, faisant référence à la crise économique comme « une crise ne se produisant qu’une fois par génération alors que le réchauffement climatique est un défi qui n’arrive qu’une fois par millénaire ». Il a aussi prôné l’expansion de l’ALENA à travers l’hémisphère occidental dans le but de créer une Union américaine en utilisant l’UE comme « modèle d’intégration ».

 

Le FMI aurait envoyé un rapport au Groupe Bilderberg préconisant son ascension à titre de département mondial du Trésor et « le secrétaire étatsunien au Trésor Timothy Geithner a cautionné ce plan avec enthousiasme, bien qu’il n’ait eu aucune assurance qu’il en serait le dirigeant ». Geithner a ajouté qu’« [ils] espéraient pouvoir travailler avec l’Europe à un cadre mondial, à une infrastructure mondiale pouvant effectuer une surveillance mondiale [10] ».

 

 

Le plan Bilderberg en marche?

 

Réformer la Réserve fédérale

 

À la suite de la rencontre du Bilderberg, plusieurs participants renommés ont fait des annonces intéressantes, particulièrement concernant la réorganisation de la Réserve fédérale. Le 21 mai, on rapportait que le secrétaire au Trésor Tim Geithner « était vraisemblablement fort enclin à donner un rôle majeur à la Fed dans la future réglementation [et] il est entendu que celle-ci effectuerait certaines des tâches de la Securities and Exchange Commission (SEC) étatsunienne [11] ».

 

Mercredi le 20 mai, Geithner a parlé devant le Comité des banques du Sénat (Senate Banking Committee), où il a déclaré que« des signes importants montrent que notre système financier commence à se rétablir ». À propos de la réglementation du système financier, il a ajouté : « Nous devons nous assurer que les règles financières internationales et les standard élevés que nous implanterons aux États-Unis sont cohérents [12]. »


Le secrétaire étatsunien au Trésor Timothy Geithner,
ancien président de la Federal Reserve Bank of New York

 

 

Un article de Bloomberg révélait ceci : « L’administration Obama pourrait demander qu’on retire à la SEC certains de ses pouvoirs dans le cadre d’une réorganisation réglementaire. La proposition, toujours à l’ébauche, donnera possiblement davantage d’autorité à la Fed pour superviser les institutions financières jugées trop grosses pour faire faillite. La Fed héritera peut-être de certaines fonctions de la SEC, les autres pourraient être assumées par d’autres agences. » Fait intéressant, « l’agence de Mary Schapiro, présidente de la SEC, a été absente durant la majeure partie des négociations sur la refonte réglementaire et elle s’est dite frustrée qu’on ne l’ait pas consultée ».

 

Par ailleurs, on rapportait que « le secrétaire au Trésor Geithner était prêt à discuter de propositions pour changer les règles financières hier soir à un dîner en compagnie du directeur du Conseil économique national, Lawrence Summers, de l’ancien président de la Fed Paul Volcker, [qui étaient tous deux à la conférence Bilderberg], de l’ancien président de la SEC Arthur Levitt et de la professeure de droit de l’Université Harvard, Elizabeth Warren, à la tête d’un groupe de vigilance parlementaire pour le Plan de sauvetage des actifs à risques (Troubled Asset Relief Program (TARP)) de 700 milliards de dollars [13] ». La Réserve fédérale est une banque centrale privée, détenue par ses actionnaires, qui sont les plus grandes banques formant chacune des Fed régionales (les plus grandes étant JP Morgan Chase et la Federal Reserve Bank of New York). En gros, ce plan donnerait à une banque privée, laquelle possède une autorité gouvernementale, la capacité de réglementer les banques qui la détiennent. Cela équivaut à prendre un colonel pour veiller sur un général à qui il est directement redevable. C’est confier au renard la garde du poulailler. Il s’agit littéralement d’octroyer la propriété de la réglementation financière aux banques qui subissent la réglementation.

 

Comme le mentionnait Market Watch, une publication en ligne du Wall Street Journal, « la Réserve fédérale, créée il y a presque 100 ans dans la foulée d’une panique financière, pourrait être transformée en une agence différente au moment où l’administration Obama réinvente la façon dont le gouvernement interagit avec le système financier ». Concernant la présence de Geithner au Sénat, on mentionnait qu’« [il] a été bombardé de questions sur les relations étroites qu’entretiennent les grandes banques et les banques régionales de la Fed. Avant que Geithner ne se joigne au gouvernement, il était président de la Fed de NewYork, une étrange institution hybride publique-privée, en fait détenue et dirigée par les banques. » En réponse, « Geithner a insisté sur le fait que les banques privées n’ont pas leur mot à dire sur les politiques de la Fed de New York, mais a reconnu que celles-ci en ont un lors de l’embauche du président, qui, lui, fait les politiques. Le président de la Fed de New York, Stephen Friedman, a été contraint de démissionner plus tôt ce mois-ci en raison d’apparence de conflits d’intérêt dus à ses avoirs importants chez Goldman Sachs [14] ».

 


Le FMI comme trésorerie mondiale

 

L’objectif de Bilderberg visant à créer un trésor mondial avait déjà été mis en oeuvre avant leur réunion, avec les décisions prises lors du sommet financier du G20 en avril. Si le G20 semblait vouloir créer cette trésorerie en en faisant plutôt une banque centrale mondiale, il est probable que le FMI puisse assumer les deux rôles.

 

Après la réunion du G20 au début d’avril 2009, on mentionnait que « le monde a fait un pas de plus vers une monnaie mondiale, financée par une banque centrale mondiale, dirigeant une politique monétaire pour toute l’humanité », puisque le communiqué publié par les leaders du G20 indiquait : « Nous nous sommes mis d’accord pour soutenir une allocation générale de DTS, lesquelles injecterons 250 milliards de dollars (170 milliards de livres) dans l’économie mondiale et augmenterons la liquidité. Les DTS sont des droits de tirage spéciaux, un papier monnaie synthétique émis par le Fonds monétaire International qui dormait depuis un demi siècle. » Au fond, « il mettent en jeu une monnaie mondiale de facto. Elle n’est contrôlée par aucune entité souveraine [15] ». [Voir annexe 2: Creating a Central Bank of the World]

 

À la suite de la réunion de Bilderberg, « le président Obama a demandé au Congrès d’autoriser 100 milliards de dollars en prêts au FMI pour aider à la création d’un fonds de sauvetage mondial de 500 milliards », ce qui donnerait à cette institution le privilège exclusif essentiel d’un trésor mondial fournissant de l’aide financière aux pays dans le besoin autour du globe. De plus, « le projet de loi permettrait au FMI d’emprunter jusqu’à 100 milliards de dollars des États-Unis et d’augmenter sa contribution fiscale à l’organisation de 8 milliards ». Plus en détail sur le programme, on a mentionné que « les leaders internationaux ont commencé à mettre en œuvre l’initiative d’aide financière mondiale appelé Nouveaux accords d’emprunts (NAE) au sommet du G20 en avril. Le président a accepté à ce moment là de mettre les fonds additionnels à disposition. » Obama a écrit : « Le secrétaire au Trésor Geithner a conclu que la taille des NAE est lamentablement inadéquate pour affronter la nature grave de la crise économique et financière que nous vivons et je suis d’accord avec lui [16] ».

 

En ce qui a trait à la décision du G20 d’accroître l’usage des DTS du FMI, créant une monnaie mondiale de facto, on rapportait que « l’Afrique subsaharienne recevra environ 10 milliards du FMI en DTS afin d’aider ses économies à surmonter la crise financière mondiale. Dans le cadre d’un accord de 1,1 billion de dollars conclu au sommet du G20 en avril et visant à lutter contre le déclin économique mondial, le FMI émettra l’équivalent de 250 milliards de DTS, qui pourront servir à augmenter les réserves de devises étrangères ».

 

Des reportages récents ont également indiqué que le rôle du FMI dans l’émission des DTS va de pair avec la discussion de Bilderberg sur l’effondrement du dollar étatsunien et que « le fait de transformer l’étalon dollar en système basé sur les DTS constituerait une rupture avec la politique en vigueur depuis plus de 60 ans ». On signalait également ceci : « Il existe deux façons de réduire le rôle du dollar dans le système monétaire international. Une des possibilités serait son érosion graduelle comme monnaie de réserve en fonction du marché et en faveur de l’euro. Toutefois, même si le rôle international de l’euro a augmenté depuis son inauguration, particulièrement dans les marchés financiers, il est difficile d’envisager qu’il surpasse le dollar comme monnaie de réserve dominante dans un avenir rapproché. » Cependant, « puisque qu’il est improbable que l’hégémonie du dollar soit minée par les forces du marché, du moins à court ou moyen terme, la seule façon de provoquer une réduction majeure de son rôle comme monnaie de réserve assez rapidement est au moyen d’un accord international ». C’est là où les DTS entrent en jeu puisque « une façon d’[en] faire rapidement la principale monnaie de réserve serait de créer et d’allouer aux membres du FMI d’énormes sommes de DTS [18] ». Fait intéressant, c’est exactement ce qui se produit actuellement en Afrique avec le FMI.

 

L’ancien directeur général du FMI Jacques de Larosière a récemment déclaré que la crise financière actuelle, « compte tenu de son envergure, offre une chance unique d’améliorer les institutions et il y a déjà un risque de la rater si les différents acteurs n’arrivent pas à s’entendre sur les changements avant que la croissance économique ne reprennent ». Il est maintenant conseiller pour BNP Paribas, une compagnie fortement représentée aux réunions de Bilderberg, et il a été à la tête du Trésor de la France lors de la présidence de Valéry Giscard d’Estaing, un habitué du Groupe Bilderberg [19].

 

 


The Guardian couvre la rencontre de Bilderberg

 

Le journal britannique Guardian a été le seul des grands quotidiens dominants à couvrir la réunion à chaque instant au cours de la fin de semaine. Les premières rubriques de Charlie Skelton étaient satiriques et légèrement railleuses, en faisant allusion à l’événement comme « un long weekend dans un hôtel de luxe, où les élites du monde peuvent se serrer la main, faire tinter leurs verres, mettre au point leurs projets mondiaux, se disputer à propos de celui qui possède la meilleure chaise longue. Je suppose que Henry Kissinger fait apporter la sienne par hélicoptère et la fait surveiller par une équipe d’opérations spéciales de la CIA [20] ». Mais au courant de la fin de semaine, le journaliste a changé de ton. La samedi il a déclaré : « Je sais que je me fais suivre. Je le sais car je viens de discuter avec le policier en civil que j’ai surpris en train de me filer. » Il a aussi été arrêté à deux reprises la première journée des réunions pour avoir tenté de prendre des photos alors que les limousines arrivaient à l’hôtel [21].

 

Il a mentionné plus tard qu’il n’était pas certain de ce dont ils discutaient à l’intérieur de l’hôtel, mais qu’il « sentait qu’il y avait quelque chose de corrompu en Grèce. Il a ajouté qu’« en trois jours [il] était devenu un suspect, un fauteur de trouble, un indésirable, [qu’il] se sentait mal à l’aise, fatigué et un peu craintif ». Il poursuit en écrivant « Bilderberg c’est une question de contrôle. Tout tourne autour de "qu’est ce que nous devrions faire ensuite?" Nous dirigeons déjà plein de trucs, et si on en dirigeait plus? Et si on en facilitait la maîtrise? Rendre le tout plus efficace. L’efficacité c’est bien. Ce serait tellement plus facile avec une seule banque, une seule monnaie, un seul marché, un seul gouvernement. Et s’il n’y avait qu’une seule armée? Ce serait vraiment super. Nous n’aurions alors plus de guerre. Ce cocktail de crevettes est BON. Et s’il n’y avait qu’une seule façon de penser? Et si Internet était contrôlé? » Et il ajoute, « et si... Non, je blague ».

 

Puis, il fait une remarque avisé, contrant l’argument fréquent voulant que Bilderberg n’est qu’un forum où les gens peuvent s’exprimer librement : « Je suis incroyablement écoeuré que le pouvoir soit influencé par le plus petit nombre. Je l’ai vu de mes yeux pendant trois jours et cela m’emmerde au plus haut point. Ça m’est égal si le Groupe Bilderberg envisage de sauver le monde ou de le mettre dans un mélangeur et d’en boire le jus, mais je ne crois pas que c’est la façon de faire de la politique. » L’auteur, déclare ensuite de manière éloquente : « S’ils tentent de guérir le cancer, ils pourraient le faire à la lumière du jour. » Il explique ensuite que « Bilderberg c’est une question de positions de contrôle. Je m’en approche à un demi mille et soudainement, je suis un des contrôlés. On me suit, me surveille, m’enregistre, me met en détention et encore en détention. C’est le "pouvoir" sur la route qui m’a mis dans cette situation [22] ».

 

Dimanche le 17 mai, Skelton a demandé au chef de police pourquoi on le suivait, celui-ci lui a répondu en lui demandant : « Pourquoi vous êtes là? » Le journaliste a répondu qu’il était là pour couvrir la conférence de Bilderberg, après quoi le chef lui a rétorqué : « Hé bien voilà la raison! Voilà pourquoi! Notre conversation est terminée! [23] » Les reporters se font-ils suivre et traquer par la police lorsqu’ils couvrent le Forum économique mondial? Non. Alors pourquoi est-ce le cas avec le Groupe Bilderberg, si cette conférence n’est vouée qu’à discuter d’idées librement?

 

Le lundi suivant la conférence, Skelton écrit : « Il n’y a pas que moi qui ait été arrêté pour avoir osé traîner à un demi-mille des portes de l’hôtel. Les quelques journalistes qui ont fait le voyage jusqu’à Vouliagmeni cette année se sont tous faits harcelés et ont senti la partie travaillante d’un talkie-walkie grec. Bon nombre ont été arrêtés. Bernie, d’American Free Press et Gerhard, le documentariste (on dirait un nom de personnage de Donjons et Dragons) ont affrété un bateau d’une marina à proximité afin d’essayer de prendre des photos par la mer. Ils ont été arrêtés à trois milles du complexe hôtelier. Par la marine grecque. » Comme l’a dit Skelton : « Mes dépêches sur la conférence de 2009, si elles signifient quoi que ce soit, ne représentent rien de plus évident que l’absence de couverture médiatique grand public approfondie [24]. »

 

L’article final de Skelton sur Bilderberg le 19 mai montre jusqu’où il est allé durant ces quelques jours de reportage : de l’écriture humoristique à la découverte de sa filature par le service de sécurité de l’État grec. Il a fait ces réflexions : « Alors, qui est le paranoïaque? Est-ce moi, qui se cache dans les cages d’escalier, observant le reflet de la chaussée derrière moi dans les vitrines de magasins, demeurant en public par mesure de sécurité? Ou Bilderberg, avec ses deux F-16, ses hélicoptères qui font des rondes, ses mitraillettes, ses commandos de la Marine et sa politique visant à détenir et harceler à répétition une poignée de journalistes? Qui est le plus cinglé? Moi ou Baron Mandelson? Moi ou Paul Volker, le dirigeant du Conseil consultatif pour la relance économique? Moi ou le président de Coca-Cola »?

 

Il ajoute : « La publicité est comme du sel pur sur la limace géante qu’est Bilderberg. Je suggère donc que l’on se pointe l’an prochain avec quelques pots à sel de plus. Si la presse dominante refuse de couvrir convenablement cet important événement annuel, alors les citoyens intéressés devrons le faire : les médias du peuple. »

 

Étonnamment, Skelton juge que ce qu’il a appris de la conférence Bilderberg est « notre devoir de nous battre, nous battre, nous battre, maintenant, dès maintenant, cette seconde même, avec chaque particule de notre âme, -- pour empêcher le projet des pièces d’identités, [puisque] tout tourne autour du pouvoir de demander à les voir, de l’obligation de les montrer, d’avoir à justifier son existence, du pouvoir de celui qui questionne sur la soumission de celui qui doit répondre. […] J’ai appris avec les fouilles aléatoires, les détentions, les coups des furieuses brutes de la sécurité et les bureaux de policiers sans numéros que j'ai cognés, que j’ai dû souffrir à cause de Bilderberg : j’ai passé la semaine à vivre à la fois le cauchemar d’un avenir probable et différentes versions d’un passé terrifiant. J’ai eu droit à un très petit aperçu d’un monde de vérifications ponctuelles et de forces de sécurité non contrôlées. Et j’en suis resté ébranlé. J’en suis resté marqué, littéralement. » Il explique ostensiblement : « la carte d’identité transforme le citoyen libre que vous êtes en suspect [25]. »

 

 

Qui était présent?

 

La royauté

 

La reine Beatrix des Pays-Bas,
la plus importante actionnaire de Royal Dutch Shell

 

Parmi les membres du Groupe Bilderberg, on trouve divers monarques européens. À la conférence cette année, il y avait la reine Beatrix des Pays-Bas, laquelle est justement l’actionnaire individuelle la plus importante de Royal Dutch Shell, une des plus grandes compagnies au monde. Elle était accompagnée d’un de ses trois fils, le prince Constantijn, qui a travaillé avec le Commissaire européen néerlandais pour l’Union européenne et comme expert-conseil en politiques stratégiques chez Booz Allen & Hamilton de Londres. Ce cabinet de consultants en stratégie et en technologie possède de l’expertise en Analyse économique et commerciale, en Analyse du renseignement et recherche opérationnelle, ainsi qu’en Technologie de l’information, parmi bien d’autres. Le prince Constantijn a également été chercheur en politiques pour la RAND Corporation en Europe. La RAND était initialement un groupe de réflexion destiné à offrir des recherches et des analyses aux Forces armées étatsuniennes, mais elle travaille maintenant avec des gouvernements, des fondations et des organisations internationales et commerciales [26]. Parmi les autres membres de la royauté européenne présents à la conférence, on trouvait le prince Philippe de Belgique et la reine Sofia d’Espagne.

 

 

Les banquiers

 

Comme d’habitude, la liste des participants était pleine de représentants des plus grandes banques au monde. Parmi ceux-ci, David Rockefeller, ancien PDG et président de la Chase Manhattan – maintenant JP Morgan Chase – dont il était jusqu’à récemment président du Conseil consultatif international. Aussi, il siège toujours à titre de président honoraire du Council on Foreign Relations, de président du Board of the Americas Society et du Council of the Americas, de président honoraire de la Commission trilatérale, qu’il a fondé aux côtés de Zbigniew Brzezinski, également membre fondateur du Groupe Bilderberg, éminent philanthrope et actuel doyen d’une des dynasties bancaires les plus riches et puissantes du globe.

 

Josef Ackermann était également de la partie. Le banquier suisse est PDG de la Deutsche Bank et directeur non exécutif de Royal Dutch Shell, vice-président de Siemens AG – la plus importante firme d’ingénierie européenne – membre du Conseil consultatif international du groupe Zurich Financial Services, président de l’Institut de finances internationales — la seule association mondiale d’institutions financières – et enfin vice-président du Conseil de fondation du Forum économique mondial [27].

 

Roger Altman, spécialiste des services de banques d’affaires, investisseur de capitaux propres et ancien secrétaire adjoint au Trésor du gouvernement Clinton participait lui aussi à cette rencontre. D’autres banquiers étaient du nombre, comme Ana Patricia Botin, présidente de la Banque d’Espagne, de Banco Español de Crédito et anciennement au service de JP Morgan; Frederic Oudea, PDG et récemment nommé président du conseil de la Société Générale, banque française; Tommaso Padoa-Schioppa, économiste et banquier italien, anciennement ministre de l’Économie et des Finances; Jacob Wallenberg président de Investor AB; Marcus Wallenberg, PDG de Investor AB et George David, PDG de United Technologies Corporation et membre du conseil d’administration de Citigroup, du Business Council, du Business Roundtable et vice-président du Peterson Institute for International Economics  [Pour en savoir plus sur le Peterson Institute, voir Annexe 1]

 

Parmi les banquiers canadiens figuraient W. Edmund Clark, président et PDG du Groupe Financier Banque TD, membre de la direction de l’Institut C.D. Howe – un important laboratoire d’idées canadien; Frank McKenna, vice-président du Groupe Financier Banque TD, ancien ambassadeur du Canada aux États-Unis et ancien premier ministre du Nouveau-Brunswick, et enfin la présidente de l’Université de l’Alberta, Indira Samarasekera, qui siège par ailleurs sur le conseil de la Banque Scotia, une des plus grandes banques du pays.

 

 

Dirigeants des banques centrales

 

Au sein des membres du Groupe Bilderberg, il y a bien sûr les dirigeants des banques centrales les plus importantes du monde. Cette année, il y avait le gouverneur de la Banque nationale de Grèce, celui de la Banque d’Italie, le président de la Banque européenne d’investissement, l’ancien président de la Banque mondiale, James Wolfensohn et Nout Wellink membre de la direction de la Banque des règlements internationaux (BRI) [28] et Jean-Claude Trichet président de la Banque centrale européenne [29]. Rien n’indique que le président de la Federal Reserve Bank of New York, William C. Dudley, ainsi que le gouverneur de la Réserve fédérale, Ben Bernanke, y étaient, ce qui serait un étrange concours de circonstances si l’on considère que celui qui occupe ce poste est toujours présent aux rencontre du Bilderberg. J’ai contacté la Fed de New York afin de savoir si M. Dudley avait participé à des réunions en Grèce ou s’il y était allé du 14 au 17 mai ou si un autre haut représentant de l’institution y était allé à sa place. J’attends toujours une réponse.

 

 

 

Le gouvernement Obama à la conférence Bilderberg


Le conseiller à la sécurité nationale,
le général James Jones

 

Les membres de l’administration Obama étaient en grand nombre à cette conférence annuelle. Parmi eux, Keith B. Alexander, lieutenant général de la United States Army et directeur de la National Security Agency, l’agence d’espionnage monumentale des États-Unis; Timothy Geithner, secrétaire au Trésor et ancien président de la Federal Reserve Bank of New York; Richard Holbrooke, l’envoyé spécial pour l’Afghanistan et le Pakistan; le général James Jones, conseiller national pour la Sécurité; Henry Kissinger, envoyé spécial pour la Russie, membre de longue date de Bilderberg et autrefois secrétaire d’État et conseiller national pour la Sécurité; Dennis Ross conseiller spécial pour le golfe Persique et l’Asie du Sud-Ouest de la secrétaire d’État Hillary Clinton; David Patraeus commandant de CENTCOM (Commandement du Centre des États-Unis au Moyen-Orient), Lawrence Summers, directeur du Conseil économique national de la Maison-Blanche, ancien secrétaire au Trésor du gouvernement Clinton, ancien président de l’Université Harvard et ancien économiste en chef de la Banque mondiale; Paul Volcker, ancien gouverneur de la Réserve fédérale et chef du Comité consultatif de relance économique du président Obama; Robert Zoellick, ancien président de Goldman Sachs et actuel président de la Banque mondiale [30] et le secrétaire d’État adjoint James Steinberg [31].

 

 

Autres noms notoires

 

Parmi bien d’autres personnalités présentes à cette rencontre se trouvaient le vicomte Étienne Davignon, ancien vice-président de la Commission européenne et président honoraire du Groupe Bilderberg; Francisco Pinto Balsemão ancien premier ministre du Portugal; Franco Bernabè, PDG de Telecom Italia et vice-président de Rothschild Europe; Carl Bildt, ancien premier ministre de la Suède; Kenneth Clarke  obscur secrétaire administratif au Royaume Uni; Richard Dearlove, ancien chef du service de renseignements britannique MI6; Donald Graham, PDG de la Washington Post Company; Jaap De Hoop Scheffer, secrétaire général de l’OTAN; John Kerr, membre de la Chambre des lords britannique et président de Royal Dutch Shell; Jessica Matthews, présidente de la Dotation Carnegie pour la paix internationale; Richard Perle de l’American Enterprise Institute; Romano Prodi, ancien premier ministre italien; J. Robert S. Prichard, PDG de Torstar Corporation et président émérite de l’Université de Toronto; Peter Sutherland, ancien directeur général de l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT), premier directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et actuellement président de British Petroleum (BP) et de Goldman Sachs International ainsi que membre de la direction de la Royal Bank of Scotland, président de la Commission trilatérale, vice-président de la Table ronde des industriels européens et membre de longue date de Bilderberg; Peter Thiel, membre du conseil d’administration de Facebook; Jeroen van der Veer, PDG de Royal Dutch Shell; Martin Wolf, rédacteur en chef adjoint et journaliste économique en chef du journal Financial Times et finalement Fareed Zakaria, journaliste étatsunien et membre de la direction du Council on Foreign Relations [32]. Certains reportages faisaient état de la présence d’Eric Schmidt, PDG de Google, et du rédacteur en chef du Wall Street Journal, Paul Gigot [33], tous deux présents à la rencontre de l’an dernier [34].

 

 

Conclusion

 

 

Il est évident que la prérogative de cette rencontre annuelle de Bilderberg était d’exploiter au maximum la crise financière mondiale pour atteindre les objectifs que le groupe s’était fixés depuis de nombreuses années. Ceux-ci comprennent la création d’un département du trésor mondial, probablement en concomitance avec une banque centrale mondiale ou intégré à celle-ci, lesquels semblent en voie d’être incorporés au FMI.

 

Naturellement, ces rencontres de Bilderberg servent les intérêts des personnes et des organisations présentes. Étant donné la vaste représentation de l’establishment de la politique étrangère d’Obama à cette réunion, il est surprenant qu’il n’y ait pas eu plus d’informations provenant de cette rencontre en ce qui concerne la politique étrangère des États-Unis, notamment au Pakistan et en Afghanistan.

 

Cependant, les États-Unis ont décidé récemment de congédier le général qui supervisait la guerre en Afghanistan et de le remplacer par « le lieutenant-général Stanley McChrystal, un ancien béret vert qui commandait il y a peu de temps les Forces d’opérations spéciales secrètes de l’armée en Irak [35] ». De 2003 à 2008, McChrystal était à la tête du Joint Special Operations Command du Pentagone (JSOC), lequel supervise les forces les plus cruciales de l’armée, y compris la Delta Force, « et que Seymour Hersh, journaliste d’investigation et récipiendaire du prix Pulitzer, a désigné comme le chef de “l’aile administrative d’assassins“ du vice-président Cheney [36].

 

Donc, vu les récents changements ainsi que le nombre élevé de représentants de l’establishment de la politique étrangère d’Obama à la conférence Bilderberg cette année, il est probable que des décisions aient été prises ou, à tout le moins, qu’il y ait eu des discussions concernant l’escalade de la guerre en Afghanistan et de son expansion au Pakistan. Toutefois, il n’est pas surprenant que le principal point à l’ordre du jour ait été la crise financière mondiale. La prochaine année sera sans aucun doute intéressante et l’élite espère certainement en faire une année productive.

Article original en anglais,

The Bilderberg Plan for 2009: Remaking the Global Political Economy, publié le 26 mai 2009.

Traduction : Julie Levesque, Mondialisation.ca.

Notes


[1] CFP, Annual Elite Conclave, 58th Bilderberg Meeting to be held in Greece, May 14-17. Canadian Free Press: May 5, 2009:
http://canadafreepress.com/index.php/article/10854

 

[2] Paul Joseph Watson, Bilderberg Wants Global Department Of Health, Global Treasury. Prison Planet: May 16, 2009:
http://www.infowars.com/bilderberg-wants-global-department-of-health-global-treasury/

 

[3] Paul Joseph Watson, Bilderberg Fears Losing Control In Chaos-Plagued World. Prison Planet: May 18, 2009:
http://www.prisonplanet.com/bilderberg-fears-losing-control-in-chaos-plagued-world.html

 

[4] Sorcha Faal, Bilderberg Group orders destruction of US Dollar? MINA: May 21, 2009:
http://macedoniaonline.eu/content/view/6807/53/

 

[5] Kristi Heim, What really happened at the billionaires' private confab. The Seattle Times: May 20, 2009:
http://seattletimes.nwsource.com/html/thebusinessofgiving/2009244202_what_really_happened_at_the_bi.html

 

[6] A. G. Sulzberger, The Rich Get … Together (Shhh, It Was a Secret). The New York Times: May 20, 2009:
http://cityroom.blogs.nytimes.com/2009/05/20/the-rich-get-together-shhh-it-was-a-secret/

 

[7] Chosun, American Billionaires Gather to Discuss Slump. The Chosun Ilbo: May 22, 2009:
http://english.chosun.com/site/data/html_dir/2009/05/22/2009052200772.html

 

[8] John Harlow, Billionaire club in bid to curb overpopulation. The Sunday Times: May 24, 2009:
http://www.timesonline.co.uk/tol/news/world/us_and_americas/article6350303.ece

 

[9] Press Release, Investigative Author, Daniel Estulin Exposes Bilderberg Group Plans. PRWeb: May 22, 2009:
http://www.prweb.com/releases/Bilderberg_Group_Meeting/Daniel_Estulin/prweb2453144.htm

 

[10] James P. Tucker Jr., BILDERBERG AGENDA EXPOSED. American Free Press: June 1, 2009:
http://www.americanfreepress.net/html/bilderberg_2009_179.html

 

[11] James Quinn, Tim Geithner to reform US financial regulation. The Telegraph: May 21, 2009:
http://www.telegraph.co.uk/finance/newsbysector/banksandfinance
/5359527/Tim-Geithner-to-reform-US-financial-regulation.html

 

[12] Greg Menges, U. S. Secretary of the Treasury Timothy F. Geithner speech before the Senate Banking Committee. Examiner: May 20, 2009:
http://www.examiner.com/x-8184-Boston-Investing-Examiner~y2009m
5d20-U-S-Secretary-of-the-Treasury-Timothy-F-Geithner-speech-before-the-Senate-Banking-Committee

 

[13] Robert Schmidt and Jesse Westbrook, U.S. May Strip SEC of Powers in Regulatory Overhaul. Bloomberg: May 20: 2009:
http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=20601087&sid=a18ctNv3FDcw

 

[14] Rex Nutting, Fed could be completely retooled, Geithner says. Market Watch: May 20, 2009:
http://www.marketwatch.com/story/fed-could-be-completely-retooled-geithner-says

 

[15] Ambrose Evans-Pritchard, The G20 moves the world a step closer to a global currency. The Telegraph: April 3, 2009:
http://www.telegraph.co.uk/finance/comment/ambroseevans_pritchard/5096524/The-G20-moves-the-world-a-step-closer-to-a-global-currency.html

 

[16] Marie Magleby, Obama Wants U.S. to Loan $100 Billion to Global Bailout Fund. CNS News: May 20, 2009:
http://www.cnsnews.com/public/content/article.aspx?RsrcID=48329

 

[17] Joe Bavier, Sub-Saharan Africa to receive $10 bln in SDRs-IMF. Reuters: May 25, 2009:
http://www.reuters.com/article/latestCrisis/idUSLP336909

 

[18] Onno Wijnholds, The Dollar’s Last Days? International Business Times: May 18, 2009:
http://www.ibtimes.com/articles/20090518/dollar-rsquolast-days.htm

 

[19] MATTHEW SALTMARSH, Former I.M.F. Chief Sees Opportunity in Crisis. The New York Times: May 22, 2009:
http://www.nytimes.com/2009/05/23/business/global/23spot.html?ref=global

 

[20] Charlie Skelton, Our man at Bilderberg: in pursuit of the world's most powerful cabal. The Guardian: May 13, 2009:
http://www.guardian.co.uk/world/2009/may/13/in-search-of-bilderberg

 

[21] Charlie Skelton, Our man at Bilderberg: They're watching and following me, I tell you. The Guardian: May 15, 2009:
http://www.guardian.co.uk/world/2009/may/15/bilderberg-charlie-skelton-dispatch

 

[22] Charlie Skelton, Our man at Bilderberg: I'm ready to lose control, but they're not. The Guardian: May 15, 2009:
http://www.guardian.co.uk/world/2009/may/15/bilderberg-charlie-skelton-dispatch1

 

[23] Charlie Skelton, Our man at Bilderberg: 'You are not allowed to take pictures of policemen!' The Guardian: May 17, 2009:
http://www.guardian.co.uk/world/2009/may/17/charlie-skelton-bilderberg

 

[24] Charlie Skelton, Our man at Bilderberg: Fear my pen. The Guardian: May 18, 2009:
http://www.guardian.co.uk/world/2009/may/18/bilderberg-charlie-skelton-dispatch

 

[25] Charlie Skelton, Our man at Bilderberg: Let's salt the slug in 2010. The Guardian: May 19, 2009:
http://www.guardian.co.uk/news/blog/2009/may/19/bilderberg-skelton-greece

 

[26] Dutch Royal House, Work and official duties. Prince Constantijn:
http://www.koninklijkhuis.nl/english/content.jsp?objectid=18215

 

[27] Deutsche Bank, Management Board. Our Company:
http://www.db.com/en/content/company/management_board.htm

 

[28] InfoWars, Bilderberg 2009 Attendee List (revised). May 18, 2009:
http://www.infowars.com/bilderberg-2009-attendee-list/

 

[29] Demetris Nellas, Greek nationalists protest Bilderberg Club meeting. AP: May 14, 2009:
http://www.google.com/hostednews/ap/article/ALeqM5jep_nbEq1srzJHFQ8fRGNQO3P38QD987H3200

 

[30] InfoWars, Bilderberg 2009 Attendee List (revised). May 18, 2009:
http://www.infowars.com/bilderberg-2009-attendee-list/

 

[31] MRT, Top US official arrives in Greece. Macedonian Radio and Television: May 15, 2009:
http://www.mrt.com.mk/en/index.php?option=com_content&task=view&id=6112&Itemid=28

 

[32] InfoWars, Bilderberg 2009 Attendee List (revised). May 18, 2009:
http://www.infowars.com/bilderberg-2009-attendee-list/

 

[33] WND, Google joins Bilderberg cabal. World Net Daily: May 17, 2009:
http://worldnetdaily.com/index.php?fa=PAGE.view&pageId=98469

 

[34] Adam Abrams, Are the people who 'really run the world' meeting this weekend? Haaretz: May 14, 2009:
http://www.haaretz.com/hasen/spages/1085589.html

 

[35] YOCHI J. DREAZEN and PETER SPIEGEL, U.S. Fires Afghan War Chief. The Wall Street Journal: May 12, 2009:
http://online.wsj.com/article/SB124206036635107351.html

 

[36] M.J. Stephey, Stan McChrystal: The New U.S. Commander in Afghanistan. Time Magazine: May 12, 2009:
http://www.time.com/time/politics/article/0,8599,1897542,00.html

 

Appendices (voir la version anglaise).

Notes pour les appendices.

[37] PIIE, About the Institute. Peterson Institute for International Economics:
http://www.petersoninstitute.org/institute/aboutiie.cfm

 

[38] PIIE, Board of Directors. Peterson Institute for International Economics:
http://www.petersoninstitute.org/institute/board.cfm#52

 

[39] Jeffrey E. Garten, Needed: A Fed for the World. The New York Times: September 23, 1998:
http://www.nytimes.com/1998/09/23/opinion/needed-a-fed-for-the-world.html

 

[40] Jeffrey Garten, Global authority can fill financial vacuum. The Financial Times: September 25, 2008:
http://www.ft.com/cms/s/7caf543e-8b13-11dd-b634-0000779fd18c,Authorised=false.html?_i_
location=http%3A%2F%2Fwww.ft.com%2Fcms%2Fs%2F0%2F7caf543e-8b13-11dd-b634-000077
9fd18c.html&_i_referer=http%3A%2F%2Fwilliamnotes.wordpress.com%2F2008%2F09%2F30%2Fgarten-on-a-global-monetary-authority%2F

 

[41] Jeffrey Garten, We Need a Bank Of the World. Newsweek: October 25, 2009: http://www.newsweek.com/id/165772

 

[42] Ambrose Evans-Pritchard, IMF may need to "print money" as crisis spreads. The Telegraph: October 28, 2009:
http://www.telegraph.co.uk/finance/comment/ambroseevans
_pritchard/3269669/IMF-may-need-to-print-money-as-crisis-spreads.html

 

Andrew Gavin Marshall est un collaborateur régulier de Mondialisation.ca.  Articles de Andrew Gavin Marshall publiés par Mondialisation.ca

 

Source : http://mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=14079


Israël au Liban : Nouvelle provocation !

Armée: augmentation suprenante des appels téléphoniques israéliens vers le Liban 27/06/2009

 

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Le commandement de l'Armée Libanaise - Direction de l'orientation a révélé que nombre de citoyens et de militaires libanais faisaient l'objet d'appels téléphoniques provenant de l'entité sioniste, signalant que le rythme de ces appels avait augmenté de façon significative ces deux dernier jours.
Tous ces appels ont en commun de demander des informations sur des soldats ayant disparu au Liban en échange d'argent liquide.

L'armée a invité tous les Libanais à ne pas répondre à ces appels téléphoniques, dont la persistance  constitue " une  violation à la souveraineté du Liban», avertissant que «toute tentative d'établir des liens avec eux  relèvera de la collaboration avec l'ennemi".

http://www.almanar.com.lb

Source : Alterinfo

Commentaire sous l'article :

Ceux qui veulent en finir avec le Liban, la Syrie, l'Iran, etc. comme ils ont mis l'Irak à genoux...

C'est pas des musulmans !


http://www.takeourworldback.com/itwasntmuslims_fr.htm

Israël et la guerre pour l'eau !

Suite à notre précédent article: "Que recherche Israël au Liban ?", l'un de nos abonnés à la Newsletter que nous remercions, nous a répondu :

L'EAU !

Nous avons effectué quelques recherches sur ce sujet dont nous vous livrons ici quelques articles intéressants.

Ce qui nous interpelle encore, c'est le silence de la presse française et occidentale sur ce qui se trame actuellement aux frontières du Liban, voire au Liban, après les manoeuvres militaires organisées par Israël aux frontières du Liban, et la violation de l'espace aérien libanais par les mirages de l'armée israélienne. La censure bat son plein !

SILENCE ON TUE POUR L'EAU entre-autres richesses à exploiter !

LA GUERRE POUR L'EAU !

L'eau, une des priorités d'Israël.

Israël a vu le jour en 1948. Depuis sa naissance, l’Etat est au cœur de nombreux conflits dans la région.

La Guerre des Six Jours

Pour contrer l’aridité de son territoire, Israël cherche à récupérer un maximum d’eau, provenant notamment des fleuves frontaliers. En 1953, Israël décide d’assécher le lac Houleh pour s’assurer la totalité du débit du Jourdain. Débute ainsi la construction d’un canal, le futur Aqueduc national destiné à transporter l'eau du Jourdain vers les terres agricoles du Sud et du Néguev. Ce geste provoque une levée de boucliers dans le monde arabe, qui dépend lui aussi beaucoup du fleuve biblique.

Devant les tensions naissantes, les Etats-Unis interviennent en dépêchant Eric Johnston dans la région afin d’y présenter un plan de partage des eaux du Jourdain. Le plan Johnston, bien qu’il soit admis comme référence actuellement, n’a jamais été adopté par les différentes parties. Le puissant lobby agricole israélien a refusé tout compromis, de même que les Etats arabes pour qui cela équivalait indirectement à reconnaître l'Etat israélien.

Malgré les pressions internationales, Israël poursuit la construction de l’Aqueduc national. En contrepartie, les pays arabes voisins (la Syrie, le Liban et la Jordanie) décident en 1964 de détourner le Jourdain à leur profit exclusif et de s’approprier les ressources du Hasbani, du Banias et du Yarmouk qui alimentent le cours du fleuve biblique.
Israël réplique manu militari en bombardant plusieurs barrages et infrastructures de déviation de l’eau en menacant d’une opération de plus grande envergure. Si le Liban cède immédiatement, la Syrie ne s’inclinera qu’en 1967.
Israël ressort grand vainqueur puisqu’il annexe des territoires hydrologiquement stratégiques : le plateau du Golan et les nappes de Cisjordanie.

Le Golan et les territoires palestiniens occupés

Le plateau du Golan fournit 770 millions de mètres cubes d’eau par an à Israël, soit un tiers de sa consommation annuelle. La Syrie refuse de reconnaître l’annexion de ce territoire par Israël en 1967 et axe sa politique hydraulique sur les bases du plan Johnston.
Les eaux de Cisjordanie sont donc âprement disputées par la Syrie qui contrôle en amont le Yarmouk, par Israël et par les Palestiniens. Ceux-ci revendiquent leur droit d’ancienneté vis-à-vis des Israéliens. Toutefois, ces derniers répliquent en arguant qu’ils ont développé nombre de structures hydrauliques et qu’ils ont permis aux Palestiniens d’accéder à d’autres ressources en eau situées sur le territoire israélien.

L’eau du plateau du Golan et de Cisjordanie est aujourd’hui entièrement contrôlée par les Israéliens, via leur compagnie nationale de l’eau Mekorot. Cette entreprise israélienne gère tous les aménagements hydrauliques y compris ceux des territoires occupés. Sa politique favorise les installations israéliennes, et tend à négliger les puits palestiniens qui auraient pourtant besoin de profondes rénovations. Ce contrôle menace directement les palestiniens qui sont soumis au bon vouloir d’Israël quant aux livraisons d’eau. Celles-ci peuvent être perturbées voire coupées en fonction des tensions politiques.

En 1967, les Israéliens ont drastiquement limité la consommation d’eau des Palestiniens, imposant un rationnement, refusant la construction de nouvelles installations palestiniennes et annexant les puits existants au profit des colons. Depuis, certains assouplissements ont amélioré d’anciennes infrastructures mais le contrôle de l’eau s’avère tout aussi ténu qu’au sortir de la guerre. Ainsi les colons israéliens reçoivent près de 30% de l’eau des territoires occupés alors qu’ils ne constituent que 6% de la population. De même, le prix de l’eau favoriserait les colons. La tarification serait basée sur le niveau de vie des Israéliens. Toutefois, la plupart des Palestiniens ne paient pas leur facture, faute de revenus suffisants.
La situation dans la bande de Gaza est encore plus dramatique, l’eau y étant bien plus rare que dans les collines cisjordaniennes. Cette eau se caractérise par sa très forte salinité due aux surpompages des nappes dont Israéliens et Palestiniens s’accusent mutuellement d’être responsables.

Le Liban

Le château d’eau libanais attire Israël qui souhaiterait pouvoir pomper davantage dans les eaux du Litani et du Wazzani.
Ainsi, en 1978, Israël déclenche l’opération « Litani » contre le Liban suivie quelques années plus tard par l’opération « paix en Galilée ». Le but officiel est de repousser vers le nord les Palestiniens de l’OLP, toutefois la création d’une zone de sécurité dans le Sud Liban où coulent les deux fleuves laisse libre cours aux rumeurs libanaises. Des scientifiques ont démontré une diminution du débit du Litani dans la zone contrôlée par les Israéliens qui ont nié les accusations libanaises de détournement d’eau via des canalisations souterraines mais ont avoué avoir pompé une grande partie des eaux de la rivière Ouasani.

Par ailleurs, les fermes de Chebaa constituent une autre source d’intérêt israélien pour le Liban. Ces fermes sont situées sur les flancs du mont Hermon et surplombent un important réservoir d’eau. Lors du retrait de Tsahal, les Israéliens ont tenté de s’approprier cette région qui leur assurait le contrôle de deux sources contribuant à l’alimentation du Banias, du Dan et du Wazzani, dont les eaux se jettent dans le Jourdain. De même, la nappe aquifère du mont Hermon est très convoitée, la qualité de ses eaux favorise le refroidissement et le dessalement du lac de Tibériade. Enfin, grâce à la proximité entre ce mont et le plateau du Golan l'armée israélienne peut surveiller et protéger son infrastructure militaire au Golan.

Récemment, les libanais et plus particulièrement le Hezbollah ont mené à bien des projets de détournement des eaux du Hasbani et du Wazzani au profit des habitants de la région. Ainsi, une station de pompage a été construite et inaugurée en 2003. Ces installations sont assez préoccupantes pour Israël qui menace de les détruire militairement s’il le faut.

La Jordanie

En 1994, la Jordanie et Israël ont signé un traité de paix qui détermine entre autre le partage des eaux du Jourdain.
Durant l'été, Israël a le droit d'utiliser 12 millions de m3 des eaux du Yarmouk et 13 millions durant l'hiver. En contrepartie, Israël s'engage à fournir 50 millions de m3/an à la Jordanie d'eau potable supplémentaire, dont 20 millions seront fournis par un stock réservé dans le lac de Tibériade (Article 1, annexe II).
Suite à ce traité, le royaume Hachémite et l’Etat Hébreu se sont entendus sur l’aménagement de la vallée du Jourdain et développent des projets communs de dessalement, de canalisations et de réutilisation de l’eau en faveur de l’agriculture notamment.
Toutefois, l’application du traité est menacée par la baisse des eaux du lac de Tibériade. Cette baisse est due en partie à l’exploitation syrienne du Yarmouk qui alimente le lac. La Syrie ne respecte pas le plan Johnston de partage des eaux du Yarmouk ; elle cherche à s’approprier au maximum le fleuve pour sa consommation personnelle mais aussi pour limiter celle de son voisin israélien.
Ainsi, elle s’est alliée à la Jordanie pour construire un barrage sur le Yarmouk, le barrage al-Wahdah. Cependant, Israël bénéficie de moyens de pression vis-à-vis de la Jordanie grâce au traité de 1994 mais aussi vis-à-vis de la Syrie. En effet, Israël pourrait négocier son retrait du Golan syrien en exigeant le renoncement au projet al-Wahdah.
Le territoire aride d’Israël conduit l’Etat Hébreu à chercher de l’eau chez ses voisins arabes.
Qu’il s’agisse du Jourdain ou des fleuves qui l’alimentent, l’eau devient un bien de plus en plus rare et précieux que convoitent tous les pays de la région.
Les tensions générées explosent parfois en conflits violents entre Israël, la Syrie, la Jordanie ou le Liban. Si la géopolitique compliquée de cette région du monde ne dépend pas exclusivement des ressources en eau, celles-ci sous-tendent toujours les négociations de paix entre les pays riverains.

Sources : Christian CHESNOT (Pénurie d’eau au Proche-Orient) - Henry LAURENS (Le Moyen-Orient au XX. siècle)
 

L'eau du Liban, source de toutes les convoitises

Transmis par : GILLES LABARTHE, DE RETOUR DU LIBAN Actif 24 Mai 2004 - 23:00
International [3]
PROCHE-ORIENT - Après les guerres du pétrole, les guerres pour l'eau? La gestion de l'or bleu provoque déjà de nombreuses rivalités au Proche-Orient, concernant la captation et le détournement des eaux du Tigre, de l'Euphrate, du Jourdain ou du Nil. Turquie, Syrie, Irak, Egypte et Soudan bataillent aujourd'hui pour s'assurer des ressources stratégiques. Le Liban, véritable château d'eau régional, n'est pas épargné par le phénomène. Retour sur une longue polémique qui l'oppose à Israël. Pour échapper au stress de la capitale, les habitants de Beyrouth qui en ont le temps et les moyens aiment se rendre à Zahlé, petite ville nichée sur le versant est du Mont-Liban. Propice à la villégiature, Zahlé possède quelques bons restaurants dont les terrasses ombragées permettent de grignoter de délicieux mezzé, tout en regardant couler les eaux tranquilles de la rivière. En conduisant une heure plus au Sud, on traverse les riches vergers et les vignobles réputés de Ksara et de Kefraya.

PARADIS SUR TERRE

Une promenade à travers la réserve naturelle verdoyante de Haamiq contribuera à donner de cette plaine fertile et bien irriguée de la Bekaa une impression de paradis sur terre. Le calme y est assuré. Mais dès l'approche du lac artificiel de Qaraoun, retenant les eaux du Litani, la présence marquée de militaires libanais et syriens vient rappeler que l'eau est aussi source de conflits. Postes de contrôle, canons de DCA et blindés encadrent ce barrage long de 1350 mètres. L'image idyllique de la Bekaa s'estompe rapidement face aux uniformes.
«Depuis les années septante, les Israéliens ont pris l'habitude de pomper les eaux du Litani», explique une responsable d'association locale. Elle évoque les années de guerre, l'invasion à répétition de cette région du Sud-Liban par l'Etat hébreu. «Opération Litani» en mars 1978, opération «Paix en Galilée» en 1982, occupation de la zone dite «de sécurité» jusqu'en mai 2000...
Plusieurs observateurs soutiennent que, outre la lutte armée contre les éléments de la résistance palestinienne ou du Hezbollah, l'accès aux ressources hydrauliques représente une des raisons majeures des occupations militaires orchestrées par Israël (lire ci-dessous). Pendant des années, ingénieurs, enquêteurs et même soldats des casques bleus de l'ONU ont livré des rapports concernant des cas de pompage des eaux du Litani par les Israéliens.


SABOTAGE SYSTÉMATIQUE

D'un côté, l'Etat hébreu, qui souffre de pénuries sur ses propres terres. De l'autre, le Liban et ses montagnes, véritable château d'eau du Proche-Orient, souvent accusé par le gouvernement de Tel-Aviv de dilapider l'or bleu. C'est un fait: une bonne partie des eaux du Litani se déverse directement dans la Méditerranée. En jetant un coup d'oeil au barrage de Qaraoun, on peine d'ailleurs à saisir les dimensions réelles du litige. L'installation libanaise semble aujourd'hui encore fonctionner au ralenti, bien en deçà des capacités d'exploitation réelles du fleuve. Comme si, technologiquement parlant, le temps s'était arrêté au milieu du siècle.
Précisément, la construction du barrage remonte à 1959. A l'origine, il était «destiné à la production d'électricité et à fournir de l'eau d'irrigation aux grandes étendues cultivées de la Bekaa, explique un guide. Mais ces objectifs n'ont pu être atteints pendant de nombreuses années, à cause de la guerre civile (1975-91) et de l'occupation d'Israël du Sud-Liban. Un des aspects les plus ambitieux du projet, qui pourrait être repris aujourd'hui, consistait à construire quatre autres barrages et à creuser un tunnel pour irriguer la région de Natatiyé», située plus au Sud.
Mais la mise en valeur du potentiel hydraulique libanais, considéré comme le plus important de la région et représentant la seule ressource naturelle du pays, piétine lourdement. Bon nombre d'infrastructures ont en effet été détruites pendant la guerre. Certaines sous les bombardements israéliens de 1982. Les soldats de l'armée israélienne auraient aussi mené des opérations de sabotage systématique des canalisations, selon les témoignages d'un habitant. Faute d'une gestion publique efficace, le gouvernement du premier ministre Rafic Hariri compte désormais sur les investissements du secteur privé pour lancer de nouvelles constructions de barrages dans le bassin Wazzani-Hasbani. Dont un projet ambitieux portant sur dix ans, estimé à un coût global de 420 millions de dollars, rapporte le Daily Star de Beyrouth.


SHARON MOINS OBSÉDÉ

Là encore, il faudra composer avec le voisin hébreu et en appeler à des médiations internationales pour éviter de nouvelles querelles, voire des bombardements. «Dès que l'on parle du Sud-Liban, il faut rappeler qu'Israël y a des intérêts importants, souligne Thomas Litscher, ambassadeur de Suisse au Liban. Ariel Sharon a menacé le pays en octobre 2002 quand le Gouvernement libanais a inauguré une nouvelle station de pompage des eaux du Wazzani. Pour Israël, cela valait déjà le casus belli.»
Le gouvernement de Sharon semble aujourd'hui moins obsédé par l'accès au fleuve Litani. La situation s'était relativement détendue dans les environs. A une vingtaine de kilomètres seulement au sud-est du lac Qaraoun, la fixation israélienne sur les eaux de la rivière Wazzani et le fleuve Hasbani, situé en bonne partie sur territoire libanais en amont du Jourdain, reste en revanche toujours de mise. C'est même dans cette région du Mont-Hermon, fief du Hezbollah, que de violents accrochages militaires ont eu lieu ces derniers jours.
 

 

 


 

28/06/2009

Instauration du Nouvel Ordre Mondial pour l'automne 2009 ?

Une analyse géopolitique intéressante à écouter, ce d'autant plus que ces informations sont recoupées par d'autres sources journalistiques à découvrir ci-dessous après avoir écouté la vidéo.

Le 28/06/2009

Mr Ahmadinejad confirme une conspiration britannique
visant à déstabiliser le Moyen-Orient.
Tsunami financier et économique à l'automne 2009.
Faille de San Andréas désormais dans la ligne de mire du sommet de la franc-maçonnerie.
Décès de Michael Jackson et Nouvel Ordre Mondial.

Alain Delon : le nouveau pion utilisé par le sommet de la franc-maçonnerie pour le nouvel ordre mondial.

Source : http://revelations4.blogs.fr/

LE MESSAGE AUDIO CORRESPONDANT :

http://www.blog-video.tv/video-10631eb87f-Archive-tele-du...


Archive télé du 28/06/2009 10:45:12 sur Blog video

Journalist Files Charges against WHO and UN for Bioterrorism and Intent to Commit Mass Murder

by Barbara Minton, Natural Health Editor
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Source : http://naturalnews.com/z026503_pandemic_swine_flu_bioterrorism.html

Traduction Google en Français : Cliquez sur le lien ci-dessous :

Une journaliste porte des accusations contre l'OMS et les Nations Unies pour Bioterrorisme et intention de commettre un meurtre en masse.


Virus artificiel

Président de l'Institut des questions géopolitiques à Moscou, l'ex-général Leonid Ivachov croit détenir la clef des pandémies qui semblent se multiplier. Selon lui, le virus A H1N1, qui a désormais contaminé plus de 25 000 personnes, a été fabriqué dans des laboratoires par des médecins militaires. En guise de preuve, il cite les "renseignements américains", sans plus de précision, qui estimeraient à quelque "3 milliards de personnes" la surpopulation de la planète d'ici à 2015. Des apprentis sorciers auraient donc "activé" des agents infectieux capables de provoquer une extermination massive. Ivachov, le plus sérieusement du monde, y voit une "stratégie globale".


Source : L'express


Jackson and Fawcett Deaths Overshadow NWO Moves On Liberty

Kurt Nimmo
Infowars
Friday, June 26, 2009

Source :
http://www.prisonplanet.com/jackson-and-fawcett-deaths-ov...

Traduction Google en Français : Cliquez sur le lien ci-dessous

Les décès de Jackson et Fawcett pour éclipser l'instauration du NWO et la privation des Libertés

En complément une enquête sur la FED par Alex Jones

Alex Jones Federal Reserved Rant HQ
http://www.tagtele.com/videos/voir/38908