25/03/2010
L’hypothèse de la misère comme volonté politique
De nombreux économistes, philosophes, politiques, imaginent et préconisent diverses solutions susceptibles d’améliorer le sort des pauvres, en dénonçant avec force la politique conduite par nos chers dirigeants. Étonnés, parfois scandalisés par les conséquences de certaines réformes ou mesures entreprises, ils mettent souvent en garde contre celles-ci, qui à leurs yeux vont favoriser l’extension de la misère et permettre l’enrichissement de ceux qui sont déjà riches. Ces gens-là parlent d’erreurs politiques, d’aberrations économiques, d’absence de morale ou d’aveuglement, et s’instaure peu à peu une sorte de dialogue de sourds, dans lequel les uns ne comprennent pas qu’on puisse défendre certaines mesures, les autres qu’on puisse les critiquer.
La crise économique, que certains avaient prévu, est pourtant bien la conséquence des actions menées par les gouvernements qui, bien qu’ils s’en défendent, savaient bien eux-aussi qu’elle allait arriver. Et qui savent bien aussi comment la faire cesser : par plus de justice sociale, plus de taxes sur les riches, plus d’emplois dans les services publics, moins de spéculation, moins de privilèges, moins de corruption…
Cette dichotomie entre ce qu’il faudrait faire et ce qui est réellement fait entraîne une sorte de schizophrénie, qui définit la politique actuelle. Les gouvernements, qui font mine de travailler pour le bien du peuple et la baisse des inégalités, emploient un argent fou dans une communication qui serait ridicule si elle n’était pas scandaleuse : faire semblant de prendre les problèmes à bras le corps, alors qu’en réalité ils ne cherchent qu’à approfondir ces problèmes. Les preuves en sont le taux de chômage, les nombreux conflits sociaux, l’écart creusé entre la minorité qui s’enrichit et la majorité qui s’appauvrit.
Pourquoi cette erreur, ces erreurs ? à la lumière des conséquences de la gestion de cette crise économique, on devrait pouvoir dire sans hésiter que les mesures sont contre-productives du point de vue du discours officiel : les inégalités se creusent, il n’y a pas à revenir là-dessus.
Une fois ce constat établi, il faut donc aller plus loin dans la réflexion : pourquoi les gouvernement s’entêtent-t-ils dans leurs erreurs, en font-ils de nouvelles, et surtout nous tiennent-il toujours le même discours rassurant, malgré ce qu’ils savent aussi bien que nous ?
On serait tentés de répondre qu’ils sont pris à la gorge par le pouvoir financier, le capitalisme, ou la mondialisation, et que malheureusement ils n’ont pas le choix : il faut supprimer les services publics, renforcer les entreprises, revoir les budgets sociaux à la baisse…
Pourtant, et dans le même temps, on s’aperçoit que les banques, les assurances, les grandes multinationales (pharmacie, pétrole, armement…), tout ce que la terre compte de riches- et de « stratégique »- ne subit pas la crise. Au contraire même. On s’aperçoit par exemple que si l’âge des départs en retraites va être reculé pour la plupart, en face, les privilèges de nos hommes politiques et autres « serviteurs de l’Etat » (on ne dit pas « serviteurs du peuple ») vont être maintenus.
Et si on ajoute à cette réalité les liens officiels qui existent, par l’intermédiaire des lobbies et autres associations plus ou moins “fraternels”, entre le pouvoir politique et le pouvoir financier, il semble pourtant justifié de ne pas croire les discours nous promettant la « moralisation » d’un capitalisme qui arrange bien ces deux grands ensembles.
La question qui se pose ensuite est donc logiquement celle du but recherché par cette sorte d’alliance tacite qui existe entre le pouvoir financier et le pouvoir politique. Mise en rapport avec l’augmentation des inégalités et la précarisation des masses, l’explication la plus plausible est celle d’une volonté réelle de nos dirigeants d’aboutir au terme d’un processus de divisions, d’appauvrissement, à la mise en place d’un rapport de force, d’une tension vive entre le peuple vis à vis de ses dirigeants. Cela peut paraître effectivement incroyable, ou totalement dénué de sens étant donné les règles démocratiques régissant nos belles contrées, mais permet d’expliquer de manière plus logique les réformes qui sont mises en place actuellement.
Après avoir émis cette hypothèse, il est soudain plus facile de comprendre le décalage qui existe entre les discours et les actes de nos chers dirigeants : ce que les contradicteurs que j’évoquais au début de cet article prennent pour des erreurs n’en sont pas, car il existe une finalité à tout ceci, et le renforcement de la misère des peuples n’est qu’un moyen de parvenir à celle-ci.
Regardons maintenant les effets des réformes qui ont été conduites par le gouvernement, et nous en comprendrons mieux l’objectif :
* mise au pas de la justice, qui ne pourra à terme ni défendre les « petits », ni attaquer les « grands »
* renforcement de la sécurité, qui se traduit par une mise en place de la surveillance et du contrôle
* modification des règles du travail, qui nuit essentiellement aux salariés et aux précaires
* privatisation des services publics, qui conduit peu à peu à l’abandon du rôle de protection sociale théoriquement dévolu à l’Etat
* protection des droits d’auteurs et des mineurs sur internet, qui engendre la possibilité d’éradiquer le dernier bastion de la contestation
* définition de l’identité nationale, qui n’aboutit qu’à la fragilisation des communautés ainsi stigmatisées – sabotage de l’éducation, afin d’abrutir les consciences des générations futures
* main-mise sur les médias, à la solde des financiers, ou du pouvoir, afin de diriger l’opinion publique
On le voit bien à travers ces quelques exemples, les effets de ces lois soi-disant adoptées dans le but de protéger les plus faibles, ou d’assurer la sécurité dans notre pays, sont à l’inverse du but qu’elles sont censées atteindre : la sécurité s’effrite malgré les caméras de surveillance et les centres de rétention, le chômage continue d’augmenter, la misère se fait partout plus sensible.
On serait tentés alors de se demander quel intérêt le gouvernement peut avoir à favoriser cette misère, et de faire se tendre les relations sociales, et même pourquoi, si tel était le cas, nos règles démocratiques ne nous permettraient pas de faire cesser tout cela… mais la réponse est tout aussi évidente.
La démocratie n’est déjà plus qu’un souvenir, ou est en passe de le devenir. Le gouvernement ne cherche pas à régler la violence avec ses 900 000 gardes à vue, ni à assurer la sécurité avec ces milliers de caméras. Il ne cherche pas non plus à renvoyer chez eux des immigrés illégaux qui commencent à comprendre que la France n’est plus le paradis dont ils rêvaient. En réalité, il cherche à créer le climat de tension, à travers la misère, nécessaire pour rendre utile, dans quelque temps, les mesures qu’il est en train de prendre…tout en assurant à ces partenaires financiers la possibilité de se partager les fruits de leur mise en place. Si les entreprises de fabrication d’armes augmentent leur chiffre d’affaire de manière considérable (avec l’argent du grand emprunt), c’est bien pour, le moment venu, être en mesure de remettre en ordre ce qu’on a préalablement dérangé.
Car face à un monde qui commence peu à peu à comprendre, par le biais des communications comme internet, qu’on le roule dans la farine depuis tant de temps, il fallait bien agir. En appauvrissant les masses, en les divisant de la manière qui est actuellement employée, il se peut que d’ici quelque temps elles aient le désir de se révolter, et c’est à ce moment que les réformes menées aujourd’hui seront utiles : les caméras, les centres de rétention, le passeport biométrique, la puce RFID, tout cela n’est pas pour aujourd’hui mais pour demain. D’ailleurs, il n’est pas innocent que notre président annonce une « pause dans les réformes » au cours de l’année 2011 : au moment où il sera déterminant de faire les « bonnes » réformes, la machine sera déjà mise en place.
Ainsi, lorsque le système capitaliste s’effondrera pour de bon, toutes les mesures pour en établir un nouveau seront déjà prises, et permettront à nos dirigeants de conserver leur pouvoir…
En utilisant cette hypothèse, tout devient à la fois plus logique, et surtout plus clair…mais ce n’est qu’une hypothèse !
Caleb Irri
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23:15 Publié dans Nouvel Ordre Mondial | Lien permanent | |
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Livre : La fin du monde de Camille Flammarion
Ce livre date de 1894 il a été écrit par Camille Flammarion. Il parle de la fin du monde et d'une fameuse comète.
Etonnantes vérité et similitude avec ce qui se passe actuellement.
A croire que les scientifiques des années 1800 connaissaient déjà cette comète : Nibiru, Planète X ou Nemesis ?
Voyant ou initié ?
02:40 Publié dans Livres | Lien permanent | |
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24/03/2010
Le «Big Bang» du CERN agendé fin mars
A quoi faut-il s'attendre encore de ces apprentis sorciers ?
Nucléaire mardi 23 mars 2010
Le «Big Bang» du CERN agendé fin mars
Après deux pannes, le CERN activera à nouveau le 30 mars son accélérateur à particules LHC. (N.D)
- Le Centre européen de recherche nucléaire va tenter le 30 mars de recréer le «Big Bang» dans son accélérateur de particules LHC, le plus puissant du monde. A 7 TeV, il atteindra trois fois et demi la puissance maximale de son concurrent du Fermilab de Chicago (USA)
- Les liens
Dossier. LHC: l’expérience la plus fascinante de tous les temps
- «Avec deux faisceaux (en sens inverse) de 3,5 Tev (téraélectronvolt), nous sommes sur le point de lancer le programme de recherches physiques du LHC», a expliqué mardi dans un communiqué Steve Myere, le directeur du CERN chargé des accélérateurs.
- Les collisions à cette puissance inédite de 7 Tev auront lieu dans le tunnel circulaire de 27 km enfoui à 100 mètres sous terre entre la France et la Suisse, dans la banlieue de Genève. «Le fait d’ajuster les deux faisceaux est en soi un défi: c’est un peu comme lancer des aiguilles des deux côtés de l’Atlantique pour qu’elles entrent en collision au milieu de l’océan», a-t-il ajouté.
- «Le LHC n’est pas une machine pour laquelle il suffit d’appuyer sur un bouton. Il marche très bien mais il est encore dans une phase de mise en service. […] Cela peut prendre des heures voire des jours pour obtenir des collisions», a de son côté averti le directeur général du CERN Rolf Heuer.
- Particules élémentaires
- Les collisions de protons lancés en sens inverse doivent faire jaillir des particules élémentaires encore jamais observées. Les chercheurs ambitionnent notamment de trouver la preuve de l’existence des particules éphémères comme le boson de Higgs, à l’origine de la notion de masse en physique théorique.
- Les derniers succès Grand collisionneur de hadrons (LHC) sont un soulagement pour les scientifiques après les deux pannes de l’instrument physique le plus précis au monde ayant suivi son lancement en fanfare en septembre 2008.
- Après des réparations de 14 mois, le LHC a été relancé en novembre 2009. Un mois plus tard, il était déjà poussé à une puissance jamais atteinte avec une accélération de faisceaux de protons à 2,36 TeV, permettant plus d’un million de collisions de particules.
- D’ici 18 à 24 mois, le LHC subira un «arrêt technique» prévu de 8 à 10 mois pour le préparer à être poussé à son niveau de puissance maximale de 14 TeV.
10:19 Publié dans Découvertes, Déclarations Scientifiques | Lien permanent | |
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« Derrière les OGM, c’est un projet de mort qui s’impose »
L’agriculture. Un petit tour dans l’actu, et puis s’en va… Vitrine cosmétique, le salon qui lui est dédié a eu droit – comme chaque année – aux honneurs des médias feignant de s’intéresser au sujet. Leur traitement reste toujours le même : le cul des vaches, la visite présidentielle et – de façon générale – le chant lyrique d’une profession fantasmée. En filigrane, la volonté farouche de ne pas aborder les questions qui fâchent. As-tu par exemple vu le moindre reportage sur la désastreuse industrialisation de l’agriculture ? Absolument pas. En a-t-on profité pour revenir sur les brevets déposés sur le vivant par les multinationales, la dangereuse évolution des clones pesticides brevetés, ou encore la pente mortifère empruntée depuis des dizaines d’années par (presque) tout le secteur ? Pas plus. T’a-t-on – enfin – expliqué ce que tu avais dans ton assiette ? Encore moins [1]. D’où cet étrange paradoxe : le mot « transparence » a beau être mis à toutes les sauces, l’origine et le mode de production de ce qui arrive dans nos gamelles reste un mystère.
Secret ? Pas pour Jean-Pierre Berlan, ancien chercheur à l’INRA (aujourd’hui à la retraite). Il a réuni sur ces questions des textes passionnants, publiés en 2001 chez Agone sous le titre La guerre au vivant – OGM et mystifications scientifiques. C’est l’occasion d’une réflexion essentielle sur les biotechnologies, ces prétendues « sciences de la vie » qui porteraient selon lui bien mieux l’appellation de « nécrotechnologies ».
Dans cet ouvrage, des chercheurs, scientifiques et « spécialistes » [2] reviennent ainsi minutieusement sur les OGM, traitant des risques de dissémination, des problèmes de santé, du manque d’ »expertise » sur le sujet (puisque la plupart des études sont directement produites par les firmes qui en font commerce), de la question cruciale du brevetage du vivant, et du scandaleux pillage des ressources génétiques mondiales et de notre environnement par quelques firmes. Bref : de notre rapport d’apprentis sorciers à la vie sous toutes ses formes.
À travers un nécessaire retour sur l’histoire de la sélection variétale et l’industrialisation de l’agriculture à l’œuvre depuis deux siècles, Jean-Pierre Berlan montre au final l’importance cruciale (et le caractère éminemment dangereux) du projet de société qui transparait derrière l’application des principes marchands et de la logique industrielle au monde vivant.
Il a accepté de développer ici les raisons pour lesquelles les « clones pesticides brevetés » (les OGM) sont inacceptables, et en quoi ils ne sont en fait que la partie émergée d’un projet de société mortifère. L’entretien étant aussi long que passionnant, tu as droit à un premier jet aujourd’hui, à digérer avant de lire la deuxième partie qui sera publiée mercredi.
01:45 Publié dans OGM et MONSANTO | Lien permanent | |
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Crise financiere : les "Banksters"
Créer des problèmes pour trouver les solutions !!!
La solution ? L'instauration du Nouvel Ordre Mondial dit économique et financier !
Lehman Brothers : fraude GIGANTESQUE pour masquer
http://www.dailymotion.com/swf/video/xcl7sq
2 / 2 Max Keiser sur Goldman Sachs (S/T)
http://www.dailymotion.com/video/xah6hi_2-2-max-keiser-sur-goldman-sachs-s_news
01:26 Publié dans Crise Financière & Mondiale | Lien permanent | |
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