30/11/2011
USA : 39 jours de prison pour avoir fait un potager chez elle ? La Nouvelle Zélande interdit les potagers
Nous revenons sur cette information qui date de 2009 parce que les USA, ce grand pays démocratique et les pourfendeurs des droits de l'homme dans le monde, est encore en train de voter des lois pour incarcérer des innocents indéfiniment à Guantanamo Bay sans accusation ni procès. Nous y reviendrons dans l'article suivant.
Notez déjà que les américains, n'ont plus le droit de cultiver leur potager et que cette interdiction tend à s'étendre partout.
Une américaine risque 39 jours de prison pour avoir fait un potager chez elle.
L’article original se trouve ici en anglais, et explique que Julie Bass risque d’écoper de 39 jours de prison pour le simple fait qu’elle a créé un potager chez elle dans la petite ville de Oak Park dans le Michigan. Bien sûr la ville n’a plus d’argent, ce n’est pas une exception américaine, des tas de villes sont dans cette même situation, mais cela……n’empêche pas de faire respecter le fascisme la loi! Son tort ? Avoir créé son potager dans la cour avant de la maison et non pas dans la cour arrière. Cela peut donc se résumer ainsi : on peut avoir dans cette bourgade un jardin en friche, abandonné, envahit de mauvaises herbes et bien affreux, mais il est interdit d’avoir un potager organisé, entretenu et même très joli. La logique à l’américaine, voilà de quoi ravir Monsanto qui voulait tout simplement faire interdire les potagers aux USA !
Revue de Presse par Pierre Jovanovic © http://www.jovanovic.com 2008-2011
Proposition de loi du criminel Monsanto (agent orange, ogm et pesticides tueurs et ravageurs des sols, des eaux, des nappes phréatiques, des cultures et nocifs pour les hommes et les animaux)
De petites fermes ou des particuliers faisant pousser leurs légumes pourraient être placés sous la supervision directe du gouvernement fédéral grâce à une nouvelle législation présentée au Congrès.
WorldNet Daily
La Résolution 875, a été présentée à la Chambre sous le nom de Acte de Modernisation de la Sécurité Alimentaire 2009 en février par Rosa DeLauro dont le mari, Stanley Greenburg, dirige les recherches pour la firme Monsanto - le leader mondial de la production d'herbicides et de semences génétiquement modifiées. La nouvelle loi viserait à réduire les risques de contamination par la nourriture: bactéries, produits chimiques, toxines naturelles ou artificielles, virus, parasites, prions et autres agents pathogènes pour l'homme. Elle concernerait les établissement qui produisent, stockent, font transiter ou vendent toute catégorie de nourriture. Fermes agricoles et aquacoles, ranches, vignobles seraient soumis à une stricte régulation gouvernementale. Des experts de l'industrie alimentaire, mandatés par le gouvernement, pourraient venir demander de mettre au norme de petites exploitations, causant des mises en faillite nombreuses. La blogosphère s'agite et relève les risques suivants: - Obama et son équipe cherchent-ils à tout nationaliser pour désarmer la population et contrôler la nourriture? - Super ! C'est très "écolo" de la part d'Obama. Quel est son motif véritable? - Ca va trop loin. La FDA autorise déjà bien assez de poisons dans notre nourriture. - Si tu meurs de faim, tu ne pourras plus te défendre pour rester libre. Celui qui contrôle la nourriture c'est celui qui fait les règles. - Le gouvernement à peur de perdre de l'argent en impôt collecté. Imaginez les taxes perdues si tout le monde fait pousser ses légumes? Imaginez si les gens coordonnaient leurs efforts entre amis, voisins et familles ? En peu de temps, les gens pourraient manger le produit de leurs propres efforts et vivre en autarcie. - Ils veulent rendre dépendants du gouvernement. Ils veulent endetter mes arrière-arrière petits enfants, m'enlever mes armes, m'interdire toute médecine parallèle. Nous avons besoin d'une révolution contre ce nouveau fascisme. - Les mises aux normes seront excessivement chères pour les petits exploitants. - Sans l'ombre d'un doute, ils confisqueront votre propriété en cas de risque de contamination ou si vous n'êtes pas aux normes. - Ne perdez pas votre temps à raisonner les criminels de Washington. Tout cela se terminera en révolte sanglante. - Plus je regarde cette loi en apparence inoffensive, plus je la déteste. C'est une façon lâche de pousser les petits exploitants à l'illégalité car nombre d'entre eux feront le choix de ne pas se plier à la loi.
La Résolution 875, a été présentée à la Chambre sous le nom de Acte de Modernisation de la Sécurité Alimentaire 2009 en février par Rosa DeLauro dont le mari, Stanley Greenburg, dirige les recherches pour la firme Monsanto - le leader mondial de la production d'herbicides et de semences génétiquement modifiées.
A voir aussi: en france
Interdiction produits naturels lobby mosanto
http://www.dailymotion.com/video/xbwory_interdiction-prod...
22:53 Publié dans La dictature mondiale, La fin programmée de la démocratie, Monsanto; OGM, Obama, Trump, USA, Israël | Lien permanent | |
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Rothschild : « J'ai créé cette colonie (Israël) moi seul. Par conséquent, ni les colons, ni aucune organisation n'a le droit d'interférer avec mes plans ! »
Une preuve de plus qu'Israël est un état privé appartenant aux Rothschild et aux sionistes !
Un article extrait du site de BEN PERI
Le greffier se lève :
- J’appelle maintenant Shlomoh Ziskind, un des premiers Colons Sioniste émigrés en Israël.
- Vous avez été, en 1901, l’un des tout premiers colons sionistes à être mis en place en Palestine, installation entièrement financée par monsieur Edmond James de Rothschild ?
- C’est exact monsieur le Juge.
- Vous aviez un jour adressé une sorte d’ultimatum à celui qui avait permis et financé votre implantation.
- Monsieur le Baron était particulièrement interventionniste, et plusieurs de ses interventions nous paraissaient contraires à une intégration intelligente, et contre productives, notamment vis-à-vis de nos frères Juifs installé sur cette terre depuis la nuit des temps. Nous lui avions alors adressé un message pour lui demander de nous laisser régler les problèmes de voisinage, nous-mêmes.
- Quelle était la teneur de ce message ?
- C’était à peu près : « Si vous voulez sauver la colonie, vous devez ne plus interférer dans nos affaires et nous permettre de régler seuls nos problèmes. »
- Vous parliez toujours de « colonie » pour la nouvelle implantation ?
- Le Baron parlait toujours de « sa » colonie…
- Et comment a réagit le Baron de Rothschild à votre missive ?
- Son message en retour était très explicite : « J’ai créé cette colonie, moi seul. Par conséquent, ni les colons, ni aucune organisation n’a le droit d’interférer avec mes plans ! »
- A quels plans faisait-il référence ?
Le juge se met à penser tout bas : Sachant le Baron un des actifs fondateurs et animateurs du mouvement sioniste, et que ce mouvement, et la création de son état, en plein cœur de l’Islam, n’entrent dans la stratégie de la famille Rothschild, que pour lancer leur 3e guerre mondiale, tout devient clair… ! »
- Je ne saurais vous dire monsieur le Juge, mais en tout cas sa politique n’était pas une politique de conciliation, ni à l’égard des Palestiniens Arabes, ni même des autochtones Juifs, sédentarisés depuis des millénaires. C’était plutôt une politique de confrontation permanente destinée à engendrer haines et conflits.
- Je vous remercie, monsieur Ziskind, vous pouvez vous retirer.
Le juge se met à penser : Ils ont gravement utilisé les Francs-maçons français comme ligne de front pour faire la Révolution Française, ils ont utilisé Trotski et les Trotskistes pour faire la Révolution Russe, et une fois que leurs premières lignes ont achevé leur travail, ils ont tous été massacrés par le gros des troupes des Rothschild… Je ne crains que les Sionistes ne soient leur ligne de Front pour la troisième guerre mondiale, et qu’une fois que ceux-ci auront mis la pagaille que l’on attend d’eux, et le feu aux poudres, partout où ils sont présents… ils ne soient liquidés de la même façon.
(Extrait du livre La Grand Procès des Banques, disponible sur benperi.eu)
Demain, nous verrons la déposition de monsieur Woodrow Wilson, 28e Président des Etats-Unis. »
08:38 Publié dans Conspiration, Complot, Corruption, Israël, Palestine, Colonisation, Les Reptiliens, Lobbying et Politique, Laboratoires Pharmaceutique, Rothschild, Mafia Kazhar | Lien permanent | |
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Vie privée : Facebook signe un accord avec les autorités américaines
Big brother à l'oeuvre de la récupération des données personnelles.
Après le puçage, la récupération des données personnelles par les services secrets US.
Que font les Anonymous ? Au lieu d'aller alimenter le printemps arabe ils auraient mieux fait de détruire Google et Facebook ?
Les meilleurs agents de renseignement des USA et de ses alliés.
C'est facile de se cacher derrière des masques sans savoir à qui nous avons affaire contrairement aux Indignés qui se montrent et qui ne se cachent pas derrière des masques !
Le réseau Echelon - Le pouvoir secret NSA
http://www.lepouvoirmondial.com/archive/2010/08/05/le-p-e...
Le Projet Echelon : Nous sommes tous sur écoute
http://www.lepouvoirmondial.com/archive/2008/09/23/le-pro...
Vie privée : Facebook signe un accord avec les autorités américaines
LEMONDE.FR avec AFP et AP | 29.11.11 | 19h12 Mis à jour le 29.11.11 | 19h54
La page d'accueil de Facebook.AFP/JUSTIN SULLIVAN
C'est chose faite : la Federal Trade Commission (FTC), le puissant régulateur américain du commerce, a donné son feu vert à un accord à l'amiable avec Facebook sur ses violations présumées de la vie privée. En décembre 2009, plusieurs associations de défense de protection de la vie privée, comme l'Electronic Privacy Information Center (EPIC), avaient saisi les autorités américaines ; le premier réseau social mondial avait à l'époque rendues publiques par défaut de nombreuses informations personnelles sur les profils Facebook, comme le lieu de résidence de l'utilisateur.
"Je pense que dans l'ensemble, nous avons fait du bon travail sur la manière dont nous donnons (aux utilisateurs de Facebook) le contrôle sur ce qu'ils publient", a commenté Mark Zuckerberg, le PDG de l'entreprise, sur son blog. "Mais je suis le premier à reconnaître que nous avons aussi commis des erreurs", écrit-il, rappelant que son entreprise a mis en place de nombreux outils, ces derniers mois, pour "donner aux utilisateurs encore plus de contrôle". "Le respect de la vie privée est profondément inscrit dans tous nos développements (...). Et avant même la signature de cet accord avec la FTC, nous avions effectué des corrections, de manière proactive, pour tenir compte des inquiétudes qu'elle avait soulevées".
L'accord, qui ne constitue pas une condamnation ni une reconnaissance de manquements à la loi, prévoit plusieurs mesures relativement lourdes.
Un consentement explicite des utilisateurs. Selon les termes de l'accord, le "consentement explicite et affirmatif" des utilisateurs devra être recueilli avant toute modification qui contredirait les préférences générales de vie privée définies par l'utilisateur. Par exemple, Facebook ne pourra plus rendre un élément de profil accessible à tous si l'utilisateur a spécifié qu'il voulait que son profil reste privé, à moins que l'utilisateur ne l'autorise explicitement.
Des audits indépendants pendant vingt ans. Facebook s'est engagé à se soumettre à des audits indépendants de ses pratiques en matière de protection de la vie privée tous les deux ans, pendant une période de vingt ans.
Des règles plus claires. Le réseau social devra développer des règles de protection de la vie privée de ses utilisateurs, pour ses services existants comme pour les nouveaux. Il s'interdira également de présenter "de manière trompeuse" ses pratiques en matière de vie privée.
Google et la FTC avaient conclu un accord à l'amiable similaire en mars dernier, après une enquête visant le service "Buzz" du moteur de recherche. Ce service, qui rendait un très grand nombre d'informations publiques par défaut, avait fait l'objet de très vives critiques, avant que Google ne procède en urgence à des modifications de son outil. Le géant du Web avait dû accepter que des audits de ses pratiques en matière de vie privée soient effectués tous les deux ans pendant vingt ans.
http://www.lemonde.fr/technologies/article/2011/11/29/don...
08:21 Publié dans Internet, Cyber-attaques, Anonymus, Espionnage, NS, La dictature mondiale, USA, Israël | Lien permanent | |
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L'Élysée, une zone de non droit
Le roi, sa cour et ses valets sont intouchables !
L'Élysée, une zone de non droit 9 novembre 2011 15:12, Les mots ont un sens, par Napakatbra |
Devinette : dans quelle cité française policiers et juges n'ont-ils plus le droit d'entrer ? Réponse : non, il ne s'agit pas des 4000 ou des Tarterêts, mais de l'Élysée...
La Cour d'appel de Paris en a décidé ainsi. Dès lors que tout ce qui se trame à l'Elysée peut avoir été commandité par le président himself, plus aucune enquête n'est permise. Le cas portait sur l'affaire des sondages de l'Elysée : en 2008, le Château (qui n'a jamais aussi bien porté son nom) avait eu recours aux très chers services de la société Publifact études, dirigée par Patrick Buisson, un proche de Sarkozy, sans passer par la case "appel d'offres" alors que la loi l'y contraignait (190 sondages réalisés pour la modique somme de 3,3 millions d'euros - dont 1,5 million pour la seule Publifact, un prix d'ami...). Un délit de favoritisme levéen 2008 par la Cour des comptes.
Président à responsabilité limitée
La cour d'appel a donc estimé (voir l'arrêt publié sur le site de rue89) que l'immunité juridique du président de la République s'appliquait aussi à toute personne qui pourrait agir en son nom. Problème : pour savoir si une personne agit au nom du président, il faut enquêter. Et c'est justement cette enquête qu'a refusé d'ouvrir la Cour d'appel, au motif que cela "conduirait à exercer une action ou à réaliser des actes d'information pouvant mettre en cause la responsabilité du chef de l'Etat". De fait, toute enquête concernant une personne travaillant au service de l'Elysée est interdite. Circulez...
La République irresponsable
Pire, la décision de la Cour immunise aussi de fait toutes les entreprises en relation commerciale avec l'Elysée. Champagne ! Voire, encore pire : pourquoi ne pas imaginer que de simples proches de Sarkozy, non employés par l'Elysée, puissent bénéficier de ce bouclier juridique ? L'argument a déjà été utilisé... par l'Elysée, pour justifier que Dâme Cécilia sèche une séance de questions/réponses devant la commission parlementaire chargée d'enquêter sur la libération des infirmières bulgares... Il suffira bientôt de toucher la main de l'Élu pour voir tous ses ennuis judiciaires s'évaporer !
On n'arrête pas le progrès (mais le procès)
L'association Anticor a décidé de se pourvoir en Cassation, en dernier recours. Et le Sénat pourrait ouvrir une enquête parlementaire. Il n'en reste pas moins que cette décision de la Cour d'appel est une première. On se rappelle que, dans l'affaire des écoutes de l'Elysée, alors que François Mitterrand était encore Président de la République, son ancien directeur de cabinet et plusieurs autres de ses "collaborateurs" avaient bel et bien été mis en examen. Et, en 2001, la Cour de cassation avait jugé que si "l'action publique à l'encontre d'un Président de la République (...) pendant la durée du mandat présidentiel" est exclue, "les juges d'instruction restent néanmoins compétents pour instruire les faits à l'égard de toute autre personne, auteur ou complice". Mais c'était une autre époque...
Les voies de l'Élysée sont dorénavant... insondables !
http://www.lesmotsontunsens.com/l-elysee-une-zone-de-non-droit-11594
08:13 Publié dans Arnaques, Mensonges, Propagande, Conspiration, Complot, Corruption, Franc-Maçonnerie & Jésuites Lucifériens, France/Israël/Elections, Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa | Lien permanent | |
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Royaume-Uni : vers la plus grande grève depuis 30 ans dans la fonction publique
Tout va bien dans les pays dits démocratiques !
Heureusement qu'il ne s'agit pas d'un pays musulman, autrement, les merdias aux ordres leurs maîtres, nous auraient encore inventé un nouveau printemps arabe ou un automne arabe.
Royaume-Uni : vers la plus grande grève depuis 30 ans dans la fonction publique
| 29.11.11 | 14h10 Mis à jour le 29.11.11 | 20h30
Londres Correspondance - Pour la première fois de sa vie, Margaret Palmer va faire grève, mercredi 30 novembre. Mais c'est la mort dans l'âme : à 44 ans, cette spécialiste des soins psychologiques pour les enfants, qui travaille dans une clinique de Londres, n'a rien d'une militante. Elle estime cependant que l'heure est grave : "L'ensemble du secteur public subit une attaque majeure. Le gouvernement tente de faire retomber sur nous les conséquences de la crise financière, qui est pourtant la faute des banquiers."
Le 30 novembre, elle ne sera pas la seule à descendre dans la rue pour la première fois. Trente syndicats, essentiellement de la fonction publique, ont voté la grève. Environ deux millions de personnes sont attendues, ce qui en fera le plus grand mouvement social depuis janvier 1979, quand "l'hiver du mécontentement" avait immobilisé le Royaume-Uni. Pour certains syndicats, la décision est historique : celui des directeurs d'école appelle à la grève pour la première fois de son histoire de 114 ans. Une grande partie des écoles seront fermées. Les douanes appelant également à arrêter le travail, le chaos est attendu dans les aéroports.
L'ampleur de la colère est donc inédite depuis une génération. L'explication vient de la réforme des retraites de la fonction publique. Le gouvernement négocie depuis neuf mois un changement radical : les salariés devront augmenter de 50 % leur contribution (qui passe de 6 % de leur salaire à 9 %) ; ils toucheront une pension plus faible, basée sur la moyenne des salaires plutôt que sur les dernières années ; et l'âge de la retraite, qui s'étale actuellement entre 60 et 65 ans, va être augmenté à 65 ans pour tous en 2018, puis 66 ans dès 2020 et progressivement jusqu'à 68 ans d'ici une trentaine d'années.
Jane Wilson, une collègue de Mme Palmer, a calculé qu'elle allait devoir contribuer d'environ 100 euros supplémentaires chaque mois pour toucher 100 euros de moins par mois quand elle sera à la retraite : "Cette réforme est idéologique et politique."
Le gouvernement réplique que l'allongement de la durée de vie rend ces changements indispensables. De plus, il souligne que les retraites dans le secteur privé sont nettement moins généreuses : celles-ci fonctionnent sur la base de fonds de pension, dont la valeur s'est effondrée avec les différentes crises boursières.
La colère de la fonction publique britannique va cependant bien au-delà des retraites. Le vaste plan d'austérité lancé par le gouvernement, en vigueur depuis le début de l'année, se fait sentir très fortement. Rien qu'au premier semestre, 150 000 emplois du service public ont été supprimés, sur un total de six millions. Les collectivités locales sont les plus touchées, le gouvernement réduisant les transferts vers elles d'un quart en cinq ans.
A Kaleidoscope, le centre de soins psychologiques pour mineurs du sud-ouest de Londres où travaille Mme Palmer, le budget a été réduit de 25 % cette année. Une dizaine d'emplois sur cinquante ont été supprimés. La conséquence sur la qualité des soins se fait sentir. En particulier, l'attente pour recevoir les enfants pour leur première visite est passée de trois à quatre mois en moyenne. "Le moral est très bas actuellement, estime Mme Palmer. Pendant longtemps, travailler dans la fonction publique apportait une garantie de l'emploi. Ce n'est plus le cas. Les retraites étaient le dernier avantage qu'on avait."
A la mairie de Westminster, à Londres, Jo, une assistante sociale, raconte la même histoire. Elle aussi fait grève pour la première fois de sa vie. "Dans quelques semaines, on va perdre 20 % de nos effectifs. Concrètement, ça veut dire que je vais moins rendre visite aux gens dont je m'occupe, que je ne vais pas avoir le temps de bien les connaître. C'est pour eux que je me bats. "
Si la colère est profonde, les syndicats prennent cependant un important risque avec cette grande grève. Le secteur privé ne suit pas le mouvement : les transports - gérés par des entreprises privées - fonctionneront presque partout pendant la mobilisation, par exemple. "Les syndicats n'ont pas réussi à faire passer le message que la bataille pour leur retraite était dans l'intérêt de tous", estime Paul Marginson, spécialiste des questions sociales à l'université de Warwick.
Pour l'instant, les Britanniques semblent solidaires : 61 % disent soutenir la grève, selon un sondage de la BBC. Mais dans un pays où les mouvements sociaux sont très rares depuis les années Thatcher, cette attitude est très fragile. L'opposition travailliste ne s'y trompe pas et ne sera pas dans les manifestations. Les grévistes eux-mêmes ne savent pas s'il s'agit du début d'un long mouvement social ou d'une action sans lendemain. "Cela va être une journée-clé, estime Mark Perry, un collègue de Mme Palmer. La grève peut galvaniser les énergies et lancer une vague de manifestations. Mais beaucoup de nos collègues disent qu'ils ne sont pas prêts à se mobiliser plus d'une journée. C'est sur cette faiblesse que compte le gouvernement."
Eric Albert
07:55 Publié dans Europe, Euro, CEDH, Eveil, Prière, Révolution spirituelle, Manifestations, Le réveil des populations | Lien permanent | |
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