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05/06/2014

Pourquoi il n’y a pas d’intervention militaire russe en Ukraine ?

Pourquoi il n’y a pas d’intervention militaire russe en Ukraine ? Ce qui rejoint les affirmations de Poutine lors de son interview donné à Europe1 et TF: ICI qu'il n'y a pas d'armée Russe en Ukraine.

Pourquoi il n’y a pas d’intervention militaire russe en Ukraine

"Pourquoi il n’y a pas d’intervention militaire russe en Ukraine"

Le niveau des discussions des analystes sur l’Internet russe est parfaitement décrit par ces mots de l’analyste scientifique Simon Uralov : « Il est tout à fait erroné de penser que la crise ukrainienne n’a transformé que nos collègues de Kiev en hystériques assoiffés de sang. Elle a aussi eu cet effet sur beaucoup de nos collègues de Moscou. » Aussi le but de cet article est-il de prendre un peu de recul et d’analyser calmement la situation en Ukraine.

Je vais d’abord apporter quelques éclaircissements nécessaires sur plusieurs sujets qui déchaînent beaucoup d’émotions :

Pourquoi n’y a-t-il pas d’intervention militaire russe ?

Si j’avais écrit ce texte il y a quelques jours, j’aurais dû en consacrer une grande partie à expliquer pourquoi envoyer des soldats en Ukraine était une idée idiote même après le référendum. Heureusement, le chef de la résistance à Slaviansk, Igor Strelkov, l’a fait mieux que moi : dans son message vidéo il a parlé clairement du manque de détermination de la population locale de Lugansk et Donetsk à protéger de manière active ses intérêts contre la junte. Pour devancer l’argument du référendum, je me hâte de dire que c’est certes sympa d’avoir voté en faveur de l’autonomie mais ça ne coûte pas plus cher que de porter un ruban blanc (belolentochnyh) ou d’ajouter un « like » sur facebook et ça ne change rien non plus. Le référendum était certes nécessaire mais pas suffisant.

Dans quelle mesure le Kremlin s’attendait-il à ce qui s’est passé en Ukraine, et dans quelle mesure improvise-t-il encore ?

Je vous conseille de lire le télégramme révélé par Wikileaks : https://wikileaks.org/plusd/cables/08MOSCOW265_a.html , qui montre que le Kremlin avait prévenu les Américains en 2008 de ce qui se passe aujourd’hui : « Des experts nous disent que la Russie est très inquiète des fortes divisions qui règnent en Ukraine concernant l’adhésion à l’OTAN du fait que les russes ethniques sont majoritairement contre ; ces profondes divisions pourraient entraîner des heurts et même une guerre civile. Si cela arrivait, la Russie aurait à choisir d’intervenir ou non ; un choix que la Russie ne veut pas avoir à faire ».

C’est logique d’assumer que ce qui s’est passé n’a donc pas surpris le Kremlin et que nous nous trouvons maintenant dans un scénario encore plus désagréable et moins nuancé.

Pour comprendre ce que le Kremlin va faire il faut d’abord préciser les objectifs :

  • Ne pas laisser l’Ukraine entrer dans l’OTAN.
  • Ne pas laisser s’établir en Ukraine un régime russophobe
  • Ne pas permettre le génocide de la population russe du sud-est.

Il faut atteindre ces trois objectifs tout en réorientant l’économie russe vers l’Asie sans qu’elle se détériore au passage et en empêchant en même temps les Etasuniens de nuire à l’économie européenne.

Comment atteindre tous ces buts en même temps ?

Commençons par le scénario le plus simple, et voyons quels sont ses inconvénients. L’armée russe entre en Ukraine et en quelques jours arrive à Kiev et prend toute l’Ukraine. Les « Patriotes » jubilent, il y a des parades sur le Khreschatyk, etc.

Apparemment les trois buts ont été atteints mais ensuite on doit faire face aux problèmes suivants :

1. Dans l’Union Européenne où l’élite économique a fait de son mieux pour empêcher les politiciens de prendre des sanctions contre la Russie, le « parti de la guerre » (c’est à dire le parti des Etats-Unis ou plutôt le parti de la « Pax Americana ») triomphe. Les sanctions pleuvent sur la Russie ; certes elles ont avec effet boomerang sur l’économie européenne qui tombe en récession. Mais tout cela n’est bon pour personne.

Dans ce contexte, les Etasuniens n’ont aucun problème a faire signer aux Européens leur Traité de commerce transatlantique et d’investissement qui fait de l’UE une succursale des Etats-Unis. Les négociations sur le traité sont en cours et pour les Etasuniens l’entrée des soldats russes en Ukraine serait un merveilleux cadeau. Les sanctions contre la Russie détruiraient les entreprises européennes et la suppression des barrières douanières les achèverait. Au bout du compte l’UE se retrouverait à peu près dans le même état qu’après la guerre ; les Etats-Unis, tout joyeux, absorberaient joyeusement les marchés européens sans avoir affaire à la moindre concurrence. Il est clair que celui qui s’est fait avoir, ce n’est pas l’Amérique. Au fait, l’argument selon lequel les politiciens européens ne laisseraient pas l’UE commettre un suicide économique ne tient pas. Les Euro-bureaucrates n’en sont pas capables comme on peut le voir tous les jours.

2. Outre le fait que le Kremlin rendrait alors un grand service à Washington, nous devons nous pencher sur ce qui arriverait à la Russie.

  • Si des sanctions étaient prononcées contre la Russie avant que le contrat de 30 ans avec la Chine ne soit signé, la Chine serait en position de force pour négocier. Et même en position d’exercer un chantage.
  • Si des sanctions étaient imposées à la Russie avant que ne soit signé avec l’Iran le contrat sur le pétrole qui permettra à Rosneft de contrôler 500,000 barils de plus par jour, l’Iran serait en position de force pour négocier.
  • Toutes les négociations pour importer même ce dont nous avons besoin maintenant seraient plus dures et tout serait beaucoup plus cher.
  • Si des sanctions étaient imposées avant de signer l’accord pour créer la Communauté Economique Eurasienne, imaginez quels atouts cela donnerait à Lukashenko et Nazarbayev contre Poutine. Un peu plus et Moscou serait obligé de payer pour son pétrole pour créer l’EurAsEC.

3. C’est la Fédération de Russie qui devrait assumer le coût de la reconstruction de l’économie ukrainienne et sa dénazification avec le problème de combattre des nazis soutenus et aidés de l’extérieur. Bref, il est évident que ce scénario profiterait grandement aux Etats-Unis et à la Chine. Sans compter que, pour toute reconnaissance, la Russie aurait rapidement à subir les malédictions des « généreux » Ukrainiens furieux de « vivre sous occupation ».

Quelles sont les échéances sensibles ?

1. Le contrat de gaz avec la Chine -mai juin (signé le 21 mai !)

2. Le contrat pour le pétrole avec l’Iran cet été. (la raison pour laquelle les USA ont levé l’embargo c’est que Rosneft a beaucoup de partenariats avec BP et aucun avec Exxon Mobil. Où le pétrole va-t-il ? En Chine).

3. Important ! Les élections au Parlement Européen où il y aura beaucoup de votes eurosceptiques alliés de la Russie. Après l’élection le parlement européen sera recomposé et il sera plus facile de travailler avec lui – 25 mai. Encore plus important ! Les nouveaux députés poseront moins de problèmes pour la construction du gazoduc South Stream.

4. Rassemblement de tous les documents, permis, etc. nécessaires pour la construction de South Stream – Mai. A tout cela s’ajoutent des processus tout aussi importants qu’il est plus difficile de programmer dans le temps d’une manière précise :

  • La transition vers des transactions en roubles dans le domaine de l’énergie. Le pétrole et le gaz ne sont pas des pommes de terre : ils font l’objet de contrats sur le long terme qu’on ne peut pas modifier unilatéralement ni rapidement.
  • La transition vers des cotations en roubles à la bourse russe pour le marché de l’énergie – c’est un travail de titan ne serait-ce que parce que cela n’a jamais été fait.
  • Un système russe de paiement électronique.
  • La recherche d’importations de substitution et/ou l’amélioration de notre coopération avec des fournisseurs asiatiques (dans le calme et l’ordre).

La liste n’est pas finie et le Kremlin voit beaucoup plus loin.

Il faut ajouter les intéressantes initiatives du très entreprenant ministre russe des Affaires Etrangères. Par exemple, le Vice Ministre Karasin était à Doha le 6 mai où il a rencontré toute l’élite qatari. Les résultats ont été spectaculaires. Selon le ministre des Affaires Etrangères, l’émir qatari a dit qu’il appréciait la « politique régionale cohérente de la Fédération Russe », ce qui est très surprenant de la part d’un pays qui n’est pas seulement un allié des Etats-Unis et la branche politique d’Exxon Mobil au Moyen Orient et un opposant à 100% de la Fédération de Russie en Syrie. En fait, le rêve américain de remplir le monde de gaz bon marché est une sentence de mort pour le Qatar et ses élites. Le Qatar a besoin que le gaz soit très cher pour maintenir sa puissance régionale. Pendant cette visite à Doha, « l’accent a été mis sur l’accélération de la coordination du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) », le prochain sommet (en voilà une coïncidence !) se tiendra au Qatar. Le Forum des pays exportateurs de gaz est une organisation qui inclue des pays comme la Russie, l’Iran, le Qatar, le Venezuela, la Bolivie et d’autres exportateurs et que le Kremlin essaie en vain depuis longtemps de transformer en l’équivalent gazier de l’OPEC. On dirait que le bon moment est arrivé pour constituer un cartel du gaz. D’abord les trois plus grands exportateurs de gaz : la Russie, le Qatar et l’Iran ont des intérêts communs et devraient pouvoir travailler ensemble pour dominer le marché du gaz naturel liquéfié (GNL) et du gaz par pipeline. Ce cartel même en format réduit (seulement la Fédération de Russie, le Qatar, et l’Iran) contrôlera au moins 55% des réserves de gaz mondiales et aura la possibilité d’influencer grandement les marchés de l’énergie de l’UE et de l’Asie. Ce projet sera naturellement difficile à mettre en place et se heurtera à une grande opposition, on ne peut pas être certain que ça marchera mais c’est important de voir que Moscou mène un vigoureux combat stratégique contre les Etats-Unis.

J’espère qu’on voit mieux maintenant ce que fait le Kremlin et quel parti il essaie de tirer de la situation ukrainienne.

Revenons aux problèmes directement reliés à l’Ukraine : on voit que même la mise en place de tous ces grands projets de politique extérieure ne permettra pas de dénazifier Kiev et de garantir que les troupes russes ou que l’armée rebelle de Novorossia soient accueillies à bras ouverts dans le centre du pays. Si l’armée de Novorossia a déjà des difficultés à mobiliser à Lugansk et Donetsk, ce sera encore plus difficile dans les régions zombifiées. Toutefois il semble qu’on verra bientôt apparaître sur le champ de bataille dans le camp de la Fédération de Russie le Colonel Famine et ses forces spéciales Giperok (« Hyperinflation »), ce qui modifiera considérablement l’équilibre des pouvoirs.

L’économie ukrainienne est fichue. Etant donné les mauvaises semailles de printemps, les récoltes détruites par le gel, le manque de crédit, les problèmes avec le gaz, l’augmentation du prix du pétrole, on peut dire sans risque que l’économie est en train de s’effondrer. Personne ne donnera un sou à la junte, pas même le FMI qui lui a promis environ 17 milliards de dollars (exactement 50% de ce dont l’Ukraine a besoin pour cette année), mais dans le contrat il y a une « clause de sauvegarde » : si Kiev ne parvient pas à contrôler toutes les régions alors Kiev ne reçoit pas un sou. La faim, le froid et l’inflation galopante devraient affaiblir la junte et dégriser les « généreux » Ukrainiens : ils ne se mettront sûrement pas à aimer la Russie mais ce n’est pas nécessaire. Ce qui est nécessaire c’est qu’ils regrettent le bon vieux temps où Ianoukovych était au pouvoir. Le chaos inévitable et l’effondrement total des structures sociales doublé d’une guerre civile de faible intensité garantit que l’OTAN n’acceptera pas l’Ukraine en son sein parce que l’Europe serait elle-même aux premières loges et d’ailleurs, même aux Etats-Unis, il y a des politiciens plus ou moins modérés qui refuseront de bouger sachant pertinemment que cela n’apporterait pas la victoire aux Etats-Unis mais conduirait à la guerre nucléaire.

De plus dans le contexte de l’effondrement de l’économie, les mineurs, les ouvriers de l’industrie métallurgique et d’autres travailleurs qui actuellement restent au travail pour ne pas perdre leur emploi et espèrent passer à travers les gouttes en restant à l’écart des problèmes politiques et économiques, devront prendre parti et se positionner pour ou contre la Nouvelle Russie. Et ils devront sans doute prendre les armes.

A ce moment-là la junte de Poroshenko, soutenue par l’Union Européenne, sera obligée de négocier avec Moscou, de faire des concessions et d’accepter des compromis. La nouvelle Commission Européenne qui a besoin de paix et de stabilité à l’est pour assurer le transit du gaz incitera Poroshenko à le faire. Et Poroshenko y sera aussi contraint par les soulèvements sociaux, le Colonel Famine et le Saboteur Hyperinflation.

Tous ces facteurs additionnés ouvrent de grande opportunités au Kremlin pour reformater l’ancienne Ukraine en fonction des intérêts de la Fédération de Russie. C’est précisément ce scénario que les Etats-Unis essaient d’empêcher et c’est pourquoi ils font tout ce qu’il peuvent pour aggraver le conflit et provoquer un bain de sang.

Si on ajoute, au temps nécessaire à la famine pour faire son oeuvre, le temps nécessaire pour mettre en place les partenariats avec la chine, l’Iran, sortir du dollar, réorienter les importations, etc. (grosso modo) on arrive à la conclusion qu’il faut de 5 à 9 mois (c’est à dire décembre, la même échéance qui avait obligé Ianoukovych à négocier) pour que la Russie tire le maximum d’avantages de la crise ukrainienne et des autres problèmes actuels. Pendant cette période, l’intérêt russe est de faire durer la guerre civile en Ukraine (par ex, en soutenant les forces rebelles) et idéalement, en plus de la guerre civile, d’entamer d’interminables négociations en Ukraine avec la participation d’observateurs internationaux, quelque chose comme 2 +4, par ex :Poroshenko + Tsarev + Russie, UE, ​​OSCE, USA.

La touche finale :

Ces derniers mois, les Etats-Unis ont lentement réduit l’activité de leur planche à billets de 85 à 55 milliards dollars par mois. Beaucoup de gens (*) s’attendent à ce que la machine à billets soit arrêtée vers la fin de l’année. Toujours en ce même mois de décembre. Parce que même si le dollar est la monnaie internationale, on ne peut pas en imprimer indéfiniment – c’est impossible. Selon diverses estimations, les Etats-Unis ont déjà presque épuisé la « puissance de réserve » du dollar qui leur a permis jusqu’ici de faire n’importe quoi avec leur machine à billet. De plus, la conséquence inévitable d’un tel tour de passe-passe est de réduire les taux de rendement des bonds du trésor étasunien ce qui, d’un côté, allège la dette de Washington mais, d’un autre côté, étrangle le système de retraites et d’assurance maladie étasunien qui est basé sur la rémunération de ces bonds. Bref, d’ici à la fin de l’année les Etats-Unis ont le choix entre faire exploser leur système social en continuant d’imprimer des billets de banque ou réduire drastiquement leur appétit pour préserver la stabilité intérieure. Si l’on en juge par la réduction de la quantité de dollars mis en service, Washington a décidé qu’il était plus important d’empêcher l’explosion que de poursuivre une politique étrangère ambitieuse.

Maintenant complétons le tableau avec quelques prédictions :

  • L’Amérique va essayer par tous les moyens d’aggraver la crise en Ukraine pour affaiblir la Russie et se rendre maître de tout le marché européen avant de débrancher ses imprimantes à billets.
  • Le Kremlin va essayer de faire passer la crise ukrainienne de l’état d’ébullition à l’état chronique – guerre civile plus négociations qui traînent en longueur sur fond de faillite économique de l’Ukraine. Le Kremlin va profite du temps dont il dispose pour se préparer à la confrontation directe avec les Etats-Unis – la sortie du dollar dans ses transactions avec la Chine, l’Iran, le Qatar, la création de la Communauté Economique Eurasienne (CEE), etc.
  • La crise prendra fin en décembre 2014, peut-être avant si les Etats-Unis cessent d’exacerber le conflit.
  • Et s’ils ne cessent pas ? Alors… un grande guerre… une guerre pour les ressources, parce que le boom du gaz de schiste (**) n’était qu’une bulle comme les autres.

worldcrisis.ru

Notes :

(*) (e.g. http://www.reuters.com/article/2014/04/27/us-usa-fed-idUS...)

(**) Voir l’article de William Engdahl « Washington shale boom – bust »

Traduction : Dominique Muselet

Source : www.oulala.info

Par le Réseau International

 

30/05/2014

OTAN : la Holding du crime organisé et des guerres internationales et les Mistrals destinés à la Russie

Sanctions des US/Israël contre la France et la Russie !

Voir l'article précédent : ICI

 L’OTAN ou le très lucratif marché international du crime organisé et des guerres internationales !

Ils en ont trouvé encore une autre pour faire ingérence sur les marchés militaires français et sanctionner la France et la Russie !

Depuis quand c’est le Congrès US/Israël qui donne des ordres à la France et à ses marchés ?

Et bien sûr les caniches français aux ordres de l’US/ISRAEL ne pourront que baisser leur pantalon !

L’OTAN – La Holding Internationale filiale de la Holding ONU serait-elle une société privée pour former des armées privées dans le monde, pour se permettre d’acheter les Mistrals destinés à la Russie ou pour acheter des armes militaires dont le marché très lucratif serait celui d’organiser le crime international et les guerres mondiales pour en tirer profit par les biais des banksters Illuminati grands promoteurs du Nouvel Ordre Mondial ?

Et bien sûr ce sont encore les peuples qui paieront pour permettre à l’OTAN d’acheter ses machines de guerre et fabriquer les guerres internationales sur leur dos !

Le financement de l’OTAN

http://www.nato.int/cps/fr/natolive/topics_67655.htm

 

On a compris pourquoi le budget de la défense se réduit à une peau de chagrin depuis quelques années et que les généraux français ont menacé le gouvernement de démissionner si le budget de la défense était encore réduit.

 

Du jamais vu : des généraux d’active montent au front !

http://la-dissidence.org/2014/05/26/du-jamais-vu-des-gene...


Notre armée peut mourir tranquille puisque les contribuables français, européens et autres paient pour se payer avec l’OTAN des armées privées !

Quand le budget de la défense française diminue et que celui de l’OTAN devient florissant !

 

La France et le financement de l'OTAN : un poids budgétaire croissant

http://www.senat.fr/rap/r06-405/r06-40523.html

S’il ne s’agit pas encore d’une haute trahison du peuple français par Nicolas SARKOZY – VRP des promoteurs du Nouvel Ordre Mondial et de tous les peuples dont les pays ont adhéré à l’OTAN ont peut se demander ce que c’est ?


Le retour de la France dans l’OTAN : un cas de haute trahison de Nicolas SARKOZY?
http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/l...

 

Une preuve de plus que nous sommes colonisés par les US/ISRAEL et que l’attaque dirigée contre la Russie était déjà prévue depuis quelques décennies.

OTAN : le retour de la France

Extrait de l'article : Cette réintégration, quoi qu’en dise le président Sarkozy, marque une rupture avec la politique traditionnelle de la France. Elle est toutefois l’aboutissement d’un infléchissement de sa stratégie commencé il y a plusieurs années, et qui a amené Paris à participer à des opérations de l’Alliance atlantique hors du mandat des Nations unies (comme au Kosovo) ou à se raccrocher à la stratégie américaine, comme en Afghanistan.

Le même jour, le président Obama nommait M. Ivo Daalder ambassadeur auprès de l’OTAN. Ce dernier est un partisan avéré de l’élargissement de l’organisation à l’Est et de sa transformation en alliance des démocraties (1).

http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2009-03-13-France...

 

Et bien sûr comme la société privée de l’OTAN souffrait de sérieux problèmes de financement, il fallait bien relancer le marché de la guerre dans le monde pour alimenter les peurs sous couvert de lutter contre le terrorisme soi-disant international fabriqué de toutes pièces par leurs armées de mercenaires et obliger les peuples à payer pour entretenir leur machine de guerres. Ce qui explique les guerres actuelles.

 L’OTAN souffre de sérieux problèmes de financement

http://www.alterinfo.net/L-OTAN-souffre-de-serieux-proble...

 

Cherchons à qui profite le crime international et les génocides dirigés dans le monde contre les peuples innocents ?

Aux Illuminati/Sionistes/Reptiliens grands promoteurs du Nouvel Ordre Mondial ?

 


Mistral: l'Otan propose d'acheter les navires destinés à la Russie (sénateurs US)

Dossier: La Russie achète un BPC Mistral

BPC français de classe Mistral
10:48 30/05/2014
MOSCOU, 30 mai - RIA Novosti

Un groupe de membres du Congrès américain a demandé dans une lettre adressée au secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen d'acheter ou de prendre à bail les porte-hélicoptères Mistral construits par la France pour la Russie, annonce vendredi l'agence Reuters.

"Cet achat sera un signal fort pour le président Poutine indiquant que l'Otan ne tolérera pas ses actions inconséquentes", lit-on dans la lettre dont l'agence a obtenu copie.

Selon l'agence, la lettre est signée, entre autres, par le président de la délégation américaine auprès de l'Assemblée parlementaire de l'Otan Michael Turner et, le républicain Elliot Angel, membre influent du comité des Affaires étrangères du Sénat américain.

Début mai, Washington a pour la première fois ouvertement déclaré qu'il était opposé à la vente à la Russie de deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) français de classe Mistral.

© RIA Novosti.

La Russie et la France ont signé en 2011 un contrat de 1,2 milliard d'euros pour la construction de deux BPC de type Mistral pour la Marine russe. Ces bâtiments sont en cours de construction dans les chantiers STX, à Saint-Nazaire. Le premier navire, le Vladivostok, a été mis à l'eau et devrait être remis à la Russie fin 2014, et le second, baptisé Sébastopol, en 2015.

 

http://fr.ria.ru/defense/20140530/201379619.html

 

 

Washington réclame plus de 10 milliards de dollars à BNP pour avoir violé l'embargo contre Cuba et l'Iran

Les sanctions de WASHINGTON contre la France et  une Banque Française : BNP Paribas !

Ils ne savent plus où prendre l’argent pour renflouer leurs budgets à l’agonie !

L’organisation mondiale du crime organisé et les guerres mondiales par le biais de la Holding OTAN filiale de la Holding ONU, les sanctions contre les pays qui refusent de soumettre et d’adhérer à leur impérialisme et au projet d’instauration du Nouvel Ordre Mondial, dont la Russie, la Chine, l’Iran, la Syrie et les autres !

A quels titres légitimes les US/Israël se permettent de mettre des embargos contre des pays qui refusent de se soumettre à leur tutelle et à leur impérialisme ?
 
 Regardez comment fonctionnement "les amis" de la France :

1/ Je t'accuse gentiment mais attention je veille :
"La pique de l'ancien patron de la CIA contre les Français, «voleurs» de technologies"

http://www.lefigaro.fr/international/2014/05/24/01003-201...

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2/ Je te sanctionne gentiment puisque tu n'as pas compris.
"Washington réclame plus de 10 milliards de dollars à BNP Paribas"

http://www.lefigaro.fr/societes/2014/05/29/20005-20140529...

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3/ Je te fais du chantage/soumission/compromission
"Des élus US demandent à Paris de ne pas livrer de frégates à Moscou"

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/05/29/97001-201405...
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Vous avez compris la méthode de celui qui se dit le plus FORT au monde ?



Les Etats-Unis réclament plus de 10 milliards de dollars à BNP Paribas
Le Nouvel Observateur avec AFP

Les autorités américaines accusent BNP Paribas d'avoir violé pendant quatre ans l'embargo américain contre Cuba et l'Iran. Ce serait l'une des plus grosses amendes infligées à une banque aux Etats-Unis.

BNP Paribas avait versé à ses actionnaires un dividende de 1,50 euro au titre de son exercice 2012, après 1,20 euros pour 2011. C'était encore très loin des 3,26 euros versés pour 2007, la dernière année avant la crise du "subprime". LOIC VENANCE / AFP

BNP Paribas avait versé à ses actionnaires un dividende de 1,50 euro au titre de son exercice 2012, après 1,20 euros pour 2011. C'était encore très loin des 3,26 euros versés pour 2007, la dernière année avant la crise du "subprime". LOIC VENANCE / AFP

Coup de tonnerre pour BNP Paribas : la banque française est menacée d'une amende record et d'un retrait de sa licence bancaire aux Etats-Unis où elle est accusée d'avoir contourné l'embargo contre Cuba, l'Iran et le Soudan.

La pénalité s'élèverait à plus de 10 milliards de dollars, affirme jeudi 29 mai le "Wall Street Journal" (lien payant), citant des sources proches du dossier non identifiées.

BNP négocierait pour payer un peu moins de 8 milliards de dollars, écrit le quotidien. L'amende serait en tout cas au-dessus de 5 milliards de dollars, a indiqué une source proche du dossier ayant requis l'anonymat.

Ces chiffres sont supérieurs aux quelque 4 milliards de dollars évoqués jusqu'ici et dépassent de loin l'amende infligée en 2012 à la banque britannique HSBC (1,9 milliard de dollars), accusée de complicité de blanchiment, et celle ayant frappé sa compatriote Standard Chartered Bank (670 millions de dollars) pour violation de l'embargo contre l'Iran.

L'amende s'annonce en tout cas comme l'une des plus grosses jamais infligées à une banque aux Etats-Unis.

Plus grosse amende ? 

Les négociations sont menées par le département de la Justice (DoJ) et le régulateur bancaire de New York Benjamin Lawsky.

Contactés par l'AFP, ni BNP, ni les services de Benjamin Lawsky ni le DoJ n'ont souhaité faire de commentaires.

Les discussions achoppent encore sur la façon dont devrait être structuré l'accord (plaider coupable ou pas), les licenciements de banquiers fautifs et le devenir de la licence bancaire de BNP aux Etats-Unis.

De la résolution de ces points dépendra le montant final de l'amende, a assuré la source, ajoutant qu'un accord devrait intervenir dans les trois prochaines semaines.

Washington accuse BNP Paribas d'avoir contourné entre 2002 et 2009 des sanctions américaines contre l'Iran, le Soudan et Cuba, en effectuant des paiements en dollars dans ces pays.

Une enquête interne de la banque avait recensé au début d'année un "volume significatif d'opérations qui pourraient être considérées comme non autorisées au regard des lois" américaines.

Les transactions incriminées ont été effectuées depuis l'Iran, Cuba et le Soudan, pays où ces opérations étaient légales, argue une source. Seul hic, elles l'ont été en dollars, autrement dit compensées à un moment donné sur le territoire américain, ce qui les rend délictueuses, les Etats-Unis imposant des sanctions à ces trois Etats.

Un exemple

Selon certains analystes, les autorités américaines veulent faire monter les enchères après avoir été critiquées pour leur clémence envers les banques américaines responsables de la crise financière de 2008-2009.

Le ministre de la Justice Eric Holder "veut faire un exemple. C'est malheureux que ça tombe sur une banque française [mais c'est] elle qui est dans l'oeil du cyclone", estime Gregori Volokhine, gérant de fortune chez Meeschaert Financial Services.

Pour l'ex-procureur fédéral Jacob Frenkel, désormais avocat au cabinet Shulman Rogers, le gouvernement américain "est convaincu qu'il a les éléments pour justifier une amende aussi substantielle".

De l'autre côté, "BNP donne l'impression de vouloir résoudre au plus vite ce problème afin de reprendre normalement son activité", analyse-t-il.

Perte de licence aux Etats-Unis

Au-delà du montant, une suspension même temporaire de la licence bancaire de BNP Paribas aux Etats-Unis aurait des conséquences lourdes pour l'établissement qui veut y développer ses activités de banque de financement et d'investissement.

Or une perte de licence lui interdirait de réaliser des transactions en dollars vers ou depuis les Etats-Unis. "Perdre le droit de transférer de l'argent en dehors des Etats-Unis, c'est une atteinte à son métier de base. C'est ce qu'elle essaye d'éviter au maximum", avance Gregori Volokhine.

BNP a mis de côté 1,1 milliard de dollars pour ce litige mais son directeur général Jean-Laurent Bonnafé a déjà préparé le terrain en disant début mai que l'amende serait "très significativement supérieure" à ce montant.

Une amende de 10 milliards de dollars représenterait plus de quatre fois le bénéfice net réalisé par BNP Paribas au premier trimestre (1,7 milliard d'euros).

La semaine dernière, les Etats-Unis ont infligé une amende de 2,6 milliards à un autre établissement bancaire européen, Credit Suisse, pour avoir aidé de riches Américains à frauder le fisc.

http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20140529.OBS8933/...

Lire aussi :

BNP Paribas : La France humiliée par les malfrats de Washington

 

 

16/04/2014

Alerte désinformation des merdias occidentaux : UKRAINE. Des blindés arborant le drapeau russe circulent à Kra matorsk

Attention aux manipulations et à la propagande mensongère anti-russe des merdias occidentaux ! Pour avoir les vraies infos, suivez au moins ces deux sites de presse Russe.

La Voix de la Russie et Ria Novosti

 

Les merdias occidentaux aux ordres des criminels US/UE/Sionistes veulent provoquer la Russie et lui faire supporter la responsabilité de la soi-disant présence de son armée en Ukraine ! Surtout que Poutine participe à la réunion sur l'Ukraine prévue le 17 avril à Genève pour permettre de trouver une solution pacifique à la crise qui affecte ce pays. Et bien sûr, il faut croire sur parole le président par intérim de Kiev et ses acolytes néo-nazis, qui constituent un gouvernement provisoire insurrectionnel et illégitime !

Ukraine: Poutine et Merkel confiants avant la réunion de Genève

Il faut bien que les Illuminati-sionistes-reptiliens-satanistes organisent le chaos mondial en provoquant la Russie, la Chine, l’Iran, la Syrie et les pays qui résistent à l’Empire et qu’ils fassent le lit de la 3ème guerre mondiale qui leur permettra de trouver la solution au chaos mondial qu’ils auront créé de toutes pièces en nous instaurant leur Nouvel Ordre Mondial.

Surtout que la veille des attaques armées contre les Pro-russes à Kramatorsk, le directeur de la CIA s’était rendu secrètement à KIEV pour y rechercher des mercenaires US qui ont aidé l’armée régulière. Un hasard sans doute !


Ukraine: une visite du directeur de la CIA à Kiev, un fait accompli (parlementaire)

La Maison Blanche reconnaît que Brennan, le directeur de la CIA est allé "secrètement" à Kiev (Zero Hedge)

Ukraine/Kramatorsk : des mercenaires US aident l'armée régulière

Qu'ira faire Jo BIDEN à Kiev, mandaté par les USA ?

Ukraine : Washington dépêche Jo Biden à Kiev

La version des merdias occidentaux :

Est Ukraine: des blindés arborant le drapeau russe à Kramatorsk

EN DIRECT - Ukraine: la Russie accusée de construire un "nouveau mur de Berlin"

La tension est à son comble, dans l'Est de l'Ukraine, où des séparatistes pro-russes poursuivent leur offensive. Mercredi, des blindés arborant le drapeau russe ont été vus dans la ville de Kramatorsk.

 

US/Israël : La source de la désinformation, des mensonges et de la propagande anti-russe

John Kerry parle aux oreilles de votre journal

Et comme si cela ne suffisait pas d’avoir fait attaquer les protestataires contre le régime nazi en place à KIEV, après Kramatorsk, c’est maintenant Donetsk qui est en ligne de mire des nazis !

 Ukraine/Donetsk : l'armée prête à lancer une opération de nettoyage

Tout est fait pour déstabiliser et provoquer la Russie par tous les moyens. Maintenant on nous sort aussi l’Ossétie du Sud !

Ossétie du Sud: Moscou dénonce une provocation impliquant des Géorgiens

L’OTAN agresse la Russie. Un général français témoigne

Un député français évoque les objectifs américains en Ukraine

 


Les vraies versions ci-dessous :

Ukraine/Kramatorsk: des équipages de blindés rejoignent les protestataires

"La Russie menace d'envahir l'Europe": balivernes, selon Moscou

Ukraine : les militaires hissent le drapeau russe au-dessus de Slaviansk


Ukraine: Moscou suspend la remise du matériel de guerre à Kiev

9.200 ex-militaires ukrainiens ont rejoint l'armée russe (Défense)

 

Un bon point quand même, Pékin soutient Poutine dans la crise en Ukraine

Moscou apprécie le soutien de Pékin dans la crise ukrainienne

 

28/03/2014

Valls à Matignon : le dernier (mauvais) coup du PS, oui mais à condition qu'il y ait un attentat commis sous fausse bannière en France ?

Valls à Matignon ? Oui, mais il existerait une condition d’après le site de Islamic Intelligence !!!

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Pax talmudica: URGENT: 11 septembre nucléaire-chimique français: Hollande aurait affirmé au téléphone à sheytanyahu que Valls serait premier ministre mais qu'il fallait un  événement majeur pour que cela se produise, comprenez un false flag. Était-ce celui de Cannes ou un autre aura-t-il lieu dans les heures qui suivent??? La conversation téléphonique date de moins de 48 heures... Boeing malaisien MH 370: Une réplique de l'avion, utilisé également par la Malaysia Airlines par le pasée, est garé à l'aéroport de Tel Aviv, la piste du false flag se précise...? Lire ici

 - Nazisme talmudique français: Valls à Matignon, Tel Aviv et l'AIPAC poussent au chaos et à la guerre civile: Le CRIF et Tel Aviv poussent, mais le plus suisse des ministres français risque d'être la cause de l'effondrement de l'état français. En tout cas la photo ci-dessous vous confirme que l'alliance FN-Valls-CRIF au pouvoir dirigée contre les Musulmans selon les plans du CRIF et de Tel Aviv. Valls a Matignon est la confirmation de l'état de guerre totale dans les rues de France, le plus suisse des ministres français aux multiples comptes bancaires en Suisse est-il vraiment capable de tenir tète aux réseaux Musulmans ou n'est-il que le pion de Cukierman dans le cadre du 11 septembre nucléaire-chimique français car a Paris, Alger et Rabat, le 'grand Israël' boit le calice jusqu'a la lie ?!

 

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Voila qui parle et qui vaut mieux que tous les mots... Le CRIF tient Valls et Aliot et au nom du 'grand Israël', le CRIF entraine la France dans une guerre civile totale, déclenchée par le.... FN

La suite : ICI


Valls à Matignon : le dernier (mauvais) coup du PS

Valls à Matignon en réponse à l’échec cuisant des municipales ? En tout cas, la pression monte  et cette hypothèse devient une quasi-certitude. « Je ne vois pas comment le président va faire pour ne pas nommer Valls, confie l’un de ses proches. On a encaissé une déroute sévère qui appelle une réponse. Il faut frapper fort, vite et mettre du lourd. Manuel est le mieux à même de faire ça. » A en croire son entourage politique, après le tour désastreux qu’a pris ce premier test électoral du quinquennat Hollande, le ministre de l’intérieur se présente comme l’homme de la situation. « Si la réponse, c’est un Ayrault III, ça ne le fait pas », tranche un conseiller. Nommer à Matignon celui qui est "éternellement attaché à Israël" et qui a fait de la lutte contre la dissidence une affaire personnelle, en dit long sur les (funestes) projets politiques du gouvernement socialiste…

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Diatribes contre les Roms, islamophobie revendiquée, allégeance à Israël, nouvelles lois antiterroriste et antivoile, encadrement des réseaux sociaux, censure d’État contre un humoriste, attaques contre la liberté d’expression, défense de son bilan sécuritaire (pourtant calamiteux), déclarations de guerre contre une ultra-gauche plus fantasmée que réelle…, Manuel Valls fait feu de tout bois. Derrière son ambition personnelle (accéder à la présidence de la République) et sa méthode (sur-occuper le terrain médiatique) se cache un projet d’envergure : achever de mettre la France aux normes économiques et sociales du mondialisme sur le plan intérieur, l’arrimer totalement au bloc atlantiste (USA-Israël) sur le plan extérieur. Projet bien peu "socialiste"… mais il est vrai que la gauche a depuis bien longtemps jeté aux oubliettes son combat pour la défense du monde du travail.

Né à Barcelone en 1962, naturalisé en 1982, à la fois Maire d’Evry et député de l’Essonne entre 2002 et 2012, Manuel Valls est rentré à 18 ans au PS où il milite dans le courant rocardien de la « deuxième gauche » libérale et antimarxiste. Également militant au syndicat UNEF-ID à cette période, il fait la connaissance d’Alain Bauer et de Stéphane Fouks avec lesquels il conservera des liens d’amitié politique et personnelle (il est notamment le parrain de l’un des enfants du premier) mais aussi maçonniques (Alain Bauer et Manuel Valls étaient franc-maçons et le premier deviendra même Grand maître du Grand Orient de France au début des années 2000). Ses convictions sont déjà bien peu « socialistes ». En 1985 il quitte la Ligue des Droits de l’Homme quand elle s’oppose à l’extradition des membres de l’ETA par le gouvernement socialiste français vers l’Espagne.

Partisan de la première heure d’une évolution droitière, «blairiste» ou «clintonienne», du PS, il se distingue par ses appels à la refondation de ce parti (et à son changement de nom) dans un rassemblement plus large incluant des hommes et des femmes comme Dominique de Villepin, François Bayrou ou Corinne Lepage. De fait, ses prises de position marquent une nette rupture par rapport à l’orthodoxie socialiste : à la fois économiquement libéral et politiquement autoritaire, il est par exemple hostile aux 35 heures qu’il souhaite « déverrouiller » ainsi qu’au projet de dépénalisation de cannabis proposé par Daniel Vaillant mais il est revanche favorable aux quotas d’immigration et à l’amendement instituant le délit d’outrage au drapeau tricolore et à l’hymne national, pour lequel il a voté en janvier 2003.

En dépit de son échec cuisant aux primaires socialistes (5 % des voix), le futur occupant de la place Beauvau a réussi «à se rendre indispensable» et à s’imposer dans l’entourage du Président à force de calculs et d’omniprésence médiatique. Sa quête incessante de popularité basée sur une communication soignée n’est pas exempte d’erreurs grossières : son acharnement médiatique contre Dieudonné lui fait perdre plusieurs points dans les sondages.

Serviteur zélé de l’oligarchie et du mondialisme (favorable au contrôle par la Commission européenne des budgets nationaux, il vote en février 2008 pour la réforme de la constitution permettant la ratification du traité de Lisbonne), son ambition politique est servie par son appartenance au club Le Siècle qui réunit les membres les plus puissants et influents de la classe dirigeante française, choisis par cooptation : politiciens de droite et de gauche, patrons des plus grandes entreprises françaises, journalistes de premier plan dans les médias qui "font l’opinion", auxquels s’ajoutent quelques universitaires.

Manuel Valls est un adepte du "Choc des civilisations" et il a choisi son camp : Israël et ses vassaux occidentaux. Pas une semaine ne se passe sans qu’il ne manifeste avec ferveur les liens qui l’unissent à l’État hébreu, comme dernièrement à l’occasion du rassemblement organisé par le CRIF en hommage aux victimes de Mohamed Mehra, dans lequel il assimile antisionisme et antisémitisme et traîne dans la boue ceux qui osent critiquer la politique de l’État hébreu. Ces prises de position font écho à ses nombreuses professions de foi en faveur d’Israël, notamment à celle prononcée sur Radio J en novembre 2012, au moment même où l’armée israélienne déployait l’opération Pilier de défense dans la bande de Gaza qui s’est soldée par des centaines de morts et des milliers de blessés, côté palestinien.

Interrogé en 2011 sur sa participation à une réunion du Groupe de Bilderberg deux ans plus tôt, il tente de minimiser le pouvoir de décision de ce réseau d’influence qui réunit pêle-mêle leaders de la politique, de l’économie, de la finance, des médias, des responsables de l’armée ou des services secrets. Défense classique, il accuse ses interlocuteurs – qui y voient le siège d’un gouvernement mondial occulte échappant à tout contrôle démocratique – de complotisme et même de négationnisme. Étrange raisonnement quand on sait que des décisions stratégiques essentielles y sont prises, après discussions secrètes à huis clos, engageant l’avenir économique, politique, social et démographique de la planète, et conditionnant ensuite la politique d’institutions comme le G8 ou les gouvernements nationaux. Comprenant que la domination se nourrit de l’ignorance des dominés, Manuel Valls cherche à éradiquer tout foyer de pensée critique. Internet étant un espace privilégié de l’expression d’opinions dissidentes mettant en cause le pouvoir des banques et de la finance internationale sur la société, il était logique que Manuel Valls s’attelle à y réduire la liberté de parole sous couvert de lutte contre "l’antisémitisme" en intensifiant la surveillance des réseaux sociaux. Plutôt inquiétant, quand on sait qu’il assimile critique de la finance mondialisée et antisémitisme …

Manuel Valls incarne à lui seul la soumission totale de la gauche à l’oligarchie financière mondialiste et sioniste et son renoncement définitif à défendre les intérêts du monde du travail. Son rejet de l’Islam, l’un des derniers remparts contre le Nouvel ordre mondial, son soutient sans faille à Israël, son autoritarisme face à la contestation dissidente montrent le vrai visage du PS : fort avec les faibles, faible avec les forts, et la vraie nature du gouvernement : un simple exécutant des basses œuvres de la finance internationale.

http://bourgoinblog.wordpress.com/2014/03/28/valls-a-mati...