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09/08/2014

TRES URGENT ! Les crimes d’Israël devant la CPI : Nous sommes près du but ; ce qu’il reste à faire et comment nous pouvons aider ?

 A DIFFUSER LARGEMENT SVP
  POUR APPORTER VOTRE SOUTIEN

A MAÎTRE GILLES DEVERS & A LA PALESTINE

 

Comme nous vous l'indiquions dans notre article précédent : ICI l'affaire de la CPI n'est pas close, et les démarches judiciaires et administratives se poursuivent malgré que Abbas ait fait retirer la plainte sous les pressions internationales et tant mieux, car il s'agira de faire ressortir par la suite, l'impunité d'Israël et la complicité des politiques et des états qui auront soutenu l'état sioniste dans la perpétuation de ses crimes et qui auront mis barrage à l'accès au Droit pour la Palestine !

Des nouvelles de Maître Gilles DEVERS qui nous fait une synthèse des actions judiciaires et administratives qui seront à faire pour que la CPI soit contrainte de prendre la Plainte de la Palestine contre Israël. Il faut savoir lire entre les lignes et quand on a quelques connaissances en Droit on comprend où veulent en venir Maître Gilles DEVERS et ses alliés. Si la Juge de la CPI n'a pas justifié son refus sur une affaire aussi grave, s'agissant de crimes de guerre et contre l'humanité, ainsi que sa partialité, il existera une possibilité de demander la récusation de la Juge qui ne peut pas être juge et partie dans l'affaire ce dans l'objectif de voir désigné un autre juge plus impartial qui sera saisi du dossier.

Nous pouvons aider Maître Gilles DEVERS et la Palestine en signant des pétitions et en continuant de manifester. Il est donc utile de poursuivre le combat en continuant de se mobiliser et en  nous regroupant !

 

Les crimes d’Israël devant la CPI : Nous sommes près du but ; ce qu’il reste à faire

J’écris ces lignes alors que les 1,8 millions d’habitants du territoire palestinien de Gaza vivent dans les plus grandes difficultés, et les plus grandes incertitudes. Le bilan provisoire est de 1800 morts et plus de 6 000 blessés graves, dont 85% de civils. L’électricité est là quelques heures par jour, l’eau manque, et le pays est en ruine. Les familles pleurent leurs morts. Venus s’occuper de tunnels, les soldats israéliens ont rayé de la carte des quartiers entiers et détruit des infrastructures essentielles à la population civile (hôpitaux, écoles, centrale électrique…). Rien de significatif ne se dégage sur le blocus de Gaza, qui est en lui-même un crime de guerre.

Alors, est-ce le moment de parler de la procédure quand l’idée d’un procès semble à des années lumières des besoins urgents d’un peuple qui demande seulement à vivre ?

Oui, c’est le moment. D’abord, car nos amis Palestiniens nous le demandent. Ensuite, parce que nous n’avons jamais été aussi près du but : combattre l’impunité d’Israël devant une juridiction internationale.

Justice for Palestine

I

Où en est-on ?

L’action juridique est un relais de la Résistance palestinienne, et elle ne s’arrêtera pas. Pour des raisons sur lesquelles nous reviendrons, la plainte engagée au nom du Ministre de la Justice de l’Etat de Palestine et du Procureur général de Gaza a été rejetée par la Procureure de la Cour pénale internationale. Mais ce n’est qu’une toute petite étape au regard de ce qui été fait et de ce qui sera fait. Notre détermination est intacte.

En synthèse ?

Voici en synthèse le bilan :

1/ La plainte déposée le 25 juillet 2014 a été classée par la Procureure. C’est une mesure, illégale sur la forme comme sur le fond, et qui, quoiqu’il en soit, n’a pas d’autorité de chose jugée;

2/ La motivation retenue par la Procureure est une aberration juridique, qui n’est partagée par aucun Professeur de droit ;

3/ L’unanimité des Professeurs de droit a dit que la Palestine peut donner compétence à la Cour pénale internationale par une déclaration de compétence (art ; 12.3) ;

4/ Du fait de cette plainte, s’est créé un consensus dans la classe politique palestinienne pour se décider à ratifier le Statut de la CPI, et c’est là une immense avancée, qui change tout ;

5/ La procédure engagée était parfaitement valable car elle comprenait une dénonciation de faits (Art. 15.1) et une déclaration confirmative de compétence (Art. 12.3) par le ministre de la justice ;

6/ La visite du Ministre palestinien des affaires étrangères, M. Al-Malki, au siège de la CPI le 5 aout 2014, reste un épisode regrettable car la plainte qui était en cours auparavant ne l’était plus après ;

7/Cette étape laissera inévitablement des traces, car il était très facile de contourner l’obstacle levé par la Procureure, mais les forces lancées sont telles que tôt ou tard, la CPI sera saisie du dossier des crimes commis en Palestine.

8/ Si la Procureure trouve un nouvel échappatoire pour rejeter la demande du peuple palestinien, elle aura porté un nouveau coup, cette fois fatal, à la CPI, qui est déjà au cœur de bien des critiques.

9/ Le mouvement Hamas, décrété terroriste en Europe, s’en remet à la justice, alors qu’Israël la refuse, et que les pays occidentaux tente de barrer la route à la Palestine. C’est tout un pan de propagande qui s’écroule sous nos yeux, et qui change toute la donne au Proche-Orient.

2

Quelle procédure a été engagée ?

Monsieur Saleem Al-Saqqa, Ministre de la Justice de Palestine et Monsieur Ismail Jabr,  Procureur Général de la Cour de Gaza ont, le 25 juillet 2014, déposé une plainte fondée sur l’article 15.1 du statut auprès de Madame Fatou Bensouda, Procureure près la Cour pénale internationale, concernant les crimes de guerre commis par l’armée israélienne en juin et juillet 2014 en Palestine, dans le contexte de l’opération militaire appelé « Bordure protectrice ».

La plainte visait les infractions suivantes, qui sont toutes des crimes de guerre définis par le statut de la CPI :

  • Homicide intentionnel

  • Attaques portées contre des civils

  • Attaques causant incidemment des pertes en vies humaines, des blessures et des dommages excessifs

  • Destruction et appropriation de biens

  • Crime de colonisation

  • Crime d’apartheid

  • Violation des règles du procès équitable

Dans leur plainte, Monsieur Saleem Al-Saqqa, Ministre de la Justice de Palestine et Monsieur Ismail Jabr,  Procureur Général de la Cour de Gaza ont demandé à Mme la Procureur de saisir la chambre préliminaire de la Cour pénale internationale pour qu’elle autorise l’ouverture d’une enquête sur les crimes commis à Gaza.

Quatre jours plus tard, a été adressée au bureau du procureur la déclaration confirmative de compétence. C’est le schéma qui avait été suivi pour l’affaire Gbagbo. Nous avons donc respecté ce précédent.

La procédure était-elle régulière ?

Elle l’était parfaitement, et elle le reste.

Pour accepter un Traité, un Etat doit le signer et le faire ratifier par son parlement. La Palestine ne l’a hélas pas fait. La procédure que nous avons engagée a montré que c’était une posture intenable, et il y a désormais un consensus pour le faire, ce qui est un acquis considérable. Donc, c’est juste une question de temps, et bien sûr, le plus tôt sera le mieux.

Mais le statut prévoit un mode dérogatoire : un gouvernement peut donner compétence à la Cour par une simple déclaration. C’est ce qu’avait le ministre de la justice de Palestine en janvier 2009, et c’est ce que nous avons fait ce mois de juillet 2014, par une déclaration confirmative.

On dit que c’était voué à l’échec car c’était une démarche personnelle ?

Ceux qui disent cela parlent sans savoir. Ils n’ont pas lu les actes de la procédure, et n’ont pas cherché à me contacter. Je me contenterai de dire que la plainte et les mandats ont bien été signés au nom de l’Etat de Palestine, par les autorités compétentes en droit interne. Ces pièces sont désormais publiques.

On dit que le ministre de la justice n’avait pas compétence…

En janvier 2009, c’est le Ministre de la Justice qui avait saisi la CPI, et personne n’avait critiqué cela. En 2014, le Ministre palestinien de la justice en exercice  a saisi la CPI en sa qualité d’autorité gouvernementale. En 2014 comme en 2009, le ministre a agi en engageant le gouvernement. Je n’ai lu aucune déclaration officielle disant le contraire.

En novembre 2009, l’assemblée générale de l’ONU a demandé à chaque partie – Israël et la Palestine – de juger les crimes de Plomb Durci. C’est dire que l’AG ONU avait reconnu l’existence du pouvoir juridictionnel de la Palestine. Aussi, le Procureur général de Gaza, qui ne pouvait envisager un procès à Gaza, était parfaitement en droit de dénoncer les faits auprès de la CPI, ce qui est conforme au principe de complémentarité prévu par le Statut de Rome.

J’ai pu lire également que le Procureur général ne pouvait donner compétence à la Cour. Cette critique est à nouveau sans objet car deux actes ont été faits, conformément à la règle :

- une dénonciation des faits, signée par le ministre et le procureur ;

- une déclaration confirmative de compétence, signée par le ministre.

Tout est donc très clair.

La Palestine n’a pas ratifié le traité de la CPI. Et Israël non plus…

Le fait qu’Israël n’ait pas ratifié le statut n’est pas un problème car la compétence de la Cour est liée au lieu de commission des crimes. Depuis la déclaration de compétence de 2009, la compétence de la CPI est donc acquise pour les crimes commis sur le territoire de l’Etat de Palestine.

3

Le communiqué de rejet de la Procureure

La Procureure affirme dans un communiqué du 5 août que cette déclaration de 2009 ne serait plus valable car la Palestine a été reconnue comme Etat observateur non membre de l’ONU en novembre 2012. Elle est la seule à tenir ce type de raisonnement et ne l’explique pas.

C’est de plus un excès de pouvoir. Seule une décision de la Cour pourrait dire cette procédure nulle… mais la cour n’a jamais été saisie par la Procureure…

C’est tout le problème de l’action de la Palestine devant la Cour pénale internationale. Depuis le début de la procédure en 2009, le bureau du Procureur fait de la rétention en s’accaparant le pouvoir des juges. Or, c’est à eux – et à eux seuls – qu’il appartient de dire si la Cour est compétente, et donc de trancher la question de la validité de la déclaration de compétence du 22 janvier 2009.

L’analyse est certaine car elle se fonde sur un principe cardinal du droit du contentieux international. C’est le principe « kompetenz-kompetenz ». Seuls les juges – et non le Bureau du Procureur qui n’est que l’organe de poursuite de la Cour – ont le pouvoir de décider si la Cour est compétente pour juger les crimes commis à Gaza. Bien entendu, la plainte s’appuie sur ce principe fondamental et le Bureau du Procureur devra tôt ou tard se justifier devant la Cour et expliquer pourquoi il a délibérément décidé de l’ignorer.

Le Ministre palestinien des affaires étrangères, M. Al-Malki, venait de rencontrer la Procureure. Que s’est-il passé ?

Chacun espère que le Ministre palestinien des affaires étrangères expliquera ce qui s’est passé dans le bureau de la Procureure, car les questions sont lourdes… On ne peut pas rester dans le non-dit.

Pour dire que la Cour ne serait pas compétente, la Procureure explique que la déclaration de compétence de 2009, confirmée par le ministre de la justice en 2014, n’est plus valable car la Palestine est reconnue Etat observateur à l’ONU en 2012. Si c’est vraiment ça l’argumentaire, il suffisait de refaire une nouvelle déclaration de compétence au greffe de la Cour, qui aurai aurait rétroagi à 2002, et donc validait la procédure. Attendons des déclarations explicites, car à ce stade, c’est incompréhensible, et ce qui s’est passé est très choquant.

La décision de la procureure est-elle un obstacle définitif ?

Non. La Procureure a clairement excédé les pouvoirs que lui confère le Statut. Le bureau du Procureur est un organe de poursuite de la Cour, et ce n’est pas à lui de déterminer si la Cour est compétente. Comme je l’ai déjà expliqué plus haut, c’est une compétence de la Cour. Je pense qu’il y a eu de la précipitation. Il faut maintenant revenir au respect des textes.

Y a-t-il eu dialogue avec la Procureure ?

Non. Nous lui avons écrit à deux reprises pour obtenir un rendez-vous, et organiser le travail pour la bonne suite de cette plainte. Elle ne nous a pas répondu, ce qui finit d’enlever toute valeur à sa décision. Toute personne a droit à un procès équitable, c’est-dire à voir sa cause examinée dans la contraction des arguments. Ici, la procureure a refusé d’ouvrir le moindre débat alors que deux hautes autorités institutionnelles s’adressaient à elle. Ces autorités l’ont fait dans les plus grandes difficultés, c’est-à-dire pendant des bombardements qui les obligeaient à la clandestinité. Cet appel à la justice incarnait l’esprit de résistance à la violence. Leurs bureaux avaient été bombardés et les victimes tombaient chaque jour : pour la procureure, c’était un problème mineur. Cela montre, aux yeux du grand public, des dysfonctionnements majeurs dans ce que doit être la justice internationale.

Si elle continue comme ça, la CPI va devenir la Cour pénale de l’injustice, et elle périra. Elle est déjà très malade.

On dit que le Hamas s’opposerait à la procédure de crainte de faire l’objet de poursuites ?

C’est entièrement faux. De longue date, ces responsables politiques demandent que la CPI soit saisie. Ils assument pleinement la manière dont ils conduisent la Résistance armée pour la protection du peuple palestinien, un peuple qui fait face à l’occupation militaire et à un blocus illégal. Ils ne redoutent aucune enquête, et au contraire la demandent, car elle sera conduite dans le respect de la procédure internationale, et visera les deux parties au conflit.  Le vrai chiffre du bilan, c’est 85% de victimes civiles… C’est ça la marque du crime.

Les puissances occidentales ne peuvent supporter cette démarche du Hamas – appeler à la justice internationale et au procès équitable –  car elle fait s’écrouler toute l’analyse du « Hamas terroriste islamiste ». Sur le plan technique, le Hamas invoque l’article 31.d du statut sur la légitime défense et l’état de nécessité. Mais sur le plan fondamental, le constat est simple : le Hamas en appelle à la CPI, alors qu’Israël la rejette. C’est là la base pour une vraie analyse… Qui redoute l’intervention du juge ? Pourquoi ?

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Que faire pour régulariser ? 

La procédure peut être régularisée par la remise au greffe de la Cour d’une déclaration de compétence fondée sur l’article 12.3 du statut. C’est un texte de trois lignes et une démarche simple, qui peut être faite par un simple fax. Cela donnerait immédiatement compétence à la Cour. Or, c’est urgent, car il faut constater maintenant les preuves des crimes, et donner un signal fort à Israël.

L’autre solution est la signature du traité, puis la ratification. Le consensus politique existe désormais, c’est un processus plus long. Aussi, il faut signer le traité et rependre cette déclaration de compétence, pour assurer la compétence rétroactive de la Cour à compter de 2002. Face à un argumentaire au niveau,  la Procureure devra revenir sur son analyse, qui ne tient pas en droit. Si elle bloque, il suffira d’une nouvelle déclaration, pour lever cet obstacle, et aller à l’essentiel : l’ouverture de l’enquête et la recherche des preuves.

On lit parfois que le combat est perdu d’avance car le droit international est l’outil des grandes puissances…

De fait, le bilan de la CPI n’est pas franchement glorieux…. Ceci dit, notre devoir n’est pas de nous lamenter, mais d’utiliser au mieux la connaissance juridique, d’être à l’avant-garde des procédures pour détruire patiemment, pièce après pièce, les remparts de l’injustice.

Pourtant le combat du peuple palestinien pour vivre sa souveraineté n’a jamais pu compter sur le droit international et l’ONU.

C’est exact. Depuis 1947, le Conseil de sécurité est le calvaire de la Palestine. Pendant des années, le droit international n’a été qu’un instrument de domination. C’était l’achèvement raffiné du rapport de force : d’abord, les tanks et l’aviation ; ensuite, la loi, qui était celle du plus fort. Le Conseil de sécurité est la représentation de ce droit des plus forts. Totalement non-représentatif du monde de 2014, phraseur et velléitaire, toxicomane au double standard. Il est en état de faillite, et la preuve de sa faillite a un nom : la Palestine.

Pourquoi cela changerait-il ?

On s’était aussi habitué à invoquer le droit international pour dénoncer l’injustice. Désormais, les temps changent. C’est difficile, pas toujours visible, mais le fait est incontestable : le droit international devient un outil que l’on peut retourner contre les puissants.

Cela se construit par étape, avec constance, initiative et lucidité. Et les petits coups tordus qui marquent les procédures, même s’ils font mal sur le moment, sont dérisoires au regard de la force qu’est l’appel à la justice.

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Que peuvent faire les citoyens ?

Les pétitions sont très utiles. A ce jour, nous savons combattre les obstacles juridiques. Les freins qui restent sont politiques, et les politiques sont sensibles à la pression de l’opinion.

Il va falloir aussi engager des actions contre les dirigeants occidentaux, qui font pression sur la Palestine pour ne pas donner compétence à la Cour pénale internationale. Les dirigeants palestiniens évoquent ces pressions, et chacun peut constater qu’il n’y a aucune déclaration de responsables politiques occidentaux pour soutenir l’action de la Palestine vers la justice internationale. Pour eux, le droit est un discours, mais leur politique est celle de l’oppression. C’est inacceptable de la part des Etats européens, qui sont tous membres de la CPI. Il faut donc lancer un mouvement pour interroger l’ensemble des responsables politiques et des parlementaires sur cette attitude, qui est scandaleuse.

 

Gaza : de nouvelles manifestations prévues en France samedi

Puisque l'état terroriste continue à perpétrer ses crimes, les français continuent leurs manifestations pour Gaza !

 

Gaza : de nouvelles manifestations prévues en France samedi
Le Point.fr - Publié le 08/08/2014 à 12:39

Le mouvement en faveur des Palestiniens se poursuit, avec une manifestation programmée à Paris samedi à 15 heures, et une à Toulouse vendredi à 18 h 30.

Des manifestations pro-palestiniennes devraient avoir lieu ce week-end en France. Des manifestations pro-palestiniennes devraient avoir lieu ce week-end en France.
©Alain Couturier / Citizenside.com

La mobilisation en faveur des Palestiniens ne s'essouffle pas, avec de nouvelles manifestations prévues en fin de semaine partout en France, alors que le cessez-le-feu a expiré vendredi matin et que les hostilités ont repris à Gaza. Samedi à Paris, une manifestation est organisée à 15 heures de Denfert-Rochereau aux Invalides, à l'appel du collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, une mobilisation identique à celle de samedi dernier, avec pour mot d'ordre notamment l'arrêt de l'"agression israélienne" et la "levée du blocus, illégal et criminel, de Gaza".

Parmi les organisateurs figurent l'association France Palestine solidarité (AFPS), le Parti communiste, les Verts, et l'Union générale des étudiants de Palestine (GUPS France). À la même heure, d'autres rassemblements de soutien aux Palestiniens débuteront à Marseille, Strasbourg, Lille, Lyon, mais aussi Dijon, Nantes, Angers, Orléans, Quimper, Vannes et Châlons-en-Champagne. À Toulouse, les manifestants ont rendez-vous vendredi à 18 h 30, à l'initiative notamment du collectif Palestine libre et du PCF.

"Le carnage de Gaza" (Fabius)

Samedi dernier, des milliers de manifestants avaient défilé sans incident majeur à Paris et dans de nombreuses autres villes pour dénoncer l'offensive israélienne à Gaza et la position du gouvernement français dans ce conflit. Cette semaine, le gouvernement a haussé le ton vis-à-vis d'Israël, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, dénonçant le "carnage de Gaza". À l'instar du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, qui a parlé d'un "acte criminel", la communauté internationale a largement exprimé son indignation après le bombardement dimanche d'une école, à Rafah, qui a fait au moins dix morts.

Un cessez-le-feu est entré en vigueur mardi à Gaza, mais a expiré vendredi matin sans qu'Israéliens et Palestiniens parviennent à s'entendre sur sa prolongation.

L'opération Bordure protectrice a tué 1 890 Palestiniens, dont 430 enfants et adolescents, selon le ministère palestinien de la Santé. Côté israélien, 64 soldats et 3 civils ont péri.

 

Gaza : La Bolivie déclare Israël État terroriste !

Et il a bien fait !

 

La Bolivie est en avance d’un procès. Seul pays réagissant correctement aux crimes commis à Gaza, elle a placé Israel sur sa liste d’États terroristes, annonce faite par Evo Morales ce mercredi.

"Nous déclarons (Israël) État terroriste, car l’offensive sur Gaza démontre qu’Israël n’est pas un garant des principes de respect de la vie et des droits élémentaires qui régissent la coexistence pacifique et harmonieuse de notre communauté internationale".

La Bolivie avait rompu ses relations diplomatiques avec Israël en 2009 après Plomb Durci.

C’est une mesure simple et logique : 85 % de victimes civiles. 

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Palestine : Quand le sioniste-pédophile, Cohn BENDIT, osait dire la vérité sur Israël !

Comme il les connaît bien, les sionistes, pour faire partie de la caste mafieuse, mais il faut reconnaître que pour une fois, il a dit la vérité sur l'état sioniste, criminel, terroriste d'Israël !

Un petit rappel historique sur Cohn BENDIT qui est un sioniste Allemand et qui est à l'origine de ce que l'on appelait à l'époque "les évènements de mai 1968" mais qui n'a été qu'un coup d'état fomenté contre le Général de GAULLE financé par les ROTHSCHILD pour le faire remplacer par leur VRP - POMPIDOU pour qu'il change de la statut de la Banque de France en 1973 avec la complicité de Valéry Giscard d'Estein et de SARKOZY, au profit de la Banque Rothschild qui escroque la France et les Français depuis ce temps-là et auxquels nous devons nos dettes qui n'en finissent pas de s'accroître à l'infini.

Voir la loi Pompidou/Rothschild ci-dessous :

Ajoutée le 18 nov. 2012

 

Palestine: un député français ose dire la vérité sur Israël !

https://www.youtube.com/watch?v=0wd24bH9p6g#t=167...

 

Tôt ou tard, la CPI jugera les crimes de guerre commis à Gaza par Maître Gille Devers - Avocat.

Comme nous l'avions signalé dans notre précédent article ici la CPI a rejeté la plainte de la Palestine contre Israël, mais ce qu'il y a de "génial" dans l'affaire c'est que Sous pression occidentale Mahmoud Abbas ait retiré sa plainte à la CPI contre Israël. 

D'aucuns pourraient croire qu'Abbas ait pu trahir son peuple en retirant sa plainte, mais comme nous le subodorons, les avocats maoeuvrent dans ce dossier pour impliquer en tant que complices de crimes de guerre et contre l'humanité, le plus grands nombre de personnalités politiques, d'états, d'institutions et autres groupements qui pourront plonger devant la CPI avec l'état sioniste et ses représentants, non seulement pour les motifs déjà visés dans la plainte par Maître Gilles DEVERS, mais pour tous les autres motifs que les avocats pourront soulever depuis que la CPI a rejeté la plainte mais aussi de soulever toutes les pressions, menaces, tentatives d'intimidation et les manoeuvres organisées en bandes par l'état sioniste et ses alliés pour déterminer Abbas à retirer sa plainte. Subornation de victime et de témoins par chantage, menaces et pressions, etc.. alors que la Palestine se trouve déjà en état de faiblesse : aucun avocat ni aucun procureur ne peut passer à côté de cela !

Nous pensons qu'Abbas a dû être conseillé par ses avocats qui doivent avoir leur stratégie judiciaire et qui se doutaient déjà que la CPI allait rejeter la plainte et qu'ils lui ont conseillé de retirer sa plainte pour impliquer le plus de personnes et d'états possibles dans la nouvelle plainte qui pourra être déposée à nouveau, et qui rapportera les preuves que l'état sioniste est protégé et qu'il bénéficie de la plus totale impunité grâce non plus à ses appuis, mais à ses complices !

Il a donc bien fait de retirer sa plainte ! Car une plainte peut se retirer et une autre la remplacer avec les nouveaux motifs criminels !

Que ceux qui ont soutenu l'état sioniste, terroriste et criminel d'Israël, se préparent à aller en prison !

 Ci-dessous l'article de Maître Gilles DEVERS et en bas de l'article d'autres liens à consulter.

Tôt ou tard, la CPI jugera les crimes de guerre commis à Gaza

Rien n’arrêta la demande du peuple palestinien – ce grand peuple qui est l’incarnation de la résistance à l’oppression – pour que justice soit rendue. Imaginer enrailler cet appel au droit est aussi dérisoire que de vouloir bloquer une grande marée avec une barrière de sable. Ne doutez- pas : la procédure se poursuit, et les obstacles de papier mis malheureusement sur son chemin seront vite balayés. Quant à la CPI, si elle ne sait pas prendre en considération l’ampleur des crimes commis et la complexité de la question palestinienne, c’est elle qui, avec ces certitudes mal placées, sera balayée.

La résistance juridique s’organise. Elle visera tous les obstacles, et les abattra tous. Le premier sur la liste est l’opposition indigne, immonde, des Etats occidentaux qui font pression sur l’Etat de Palestine pour que ses dirigeants ne s’adressent pas à la justice internationale. Si ces dirigeants veulent que nous gardions un zeste de considération pour eux, il faut que d’urgence, et massivement, ils encouragent la Palestine dans son action contre l’impunité. Nous sommes tous là pour observer leurs manœuvres et leur silence. S’ils restent hostiles, ils rendront des comptes eux aussi. 


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Israeli Air Attacks In Gaza http://lesactualitesdudroit.com/2014/08/07/tot-ou-tard-la-cpi-jugera-les-crimes-de-guerre-commis-a-gaza/

Voir aussi :

  1. Complicité de crimes de guerre en Palestine : La prison se précise pour Obama

  2. "La CPI, une juridiction qui ne fonctionne pas

  3. Ils ont contribué à l’impunité d’Israël

  4. Amnesty International lance un appel urgent pour une enquête immédiate sur les attaques apparemment délibérées lancées par Israël contre les hôpitaux et les professionnels de santé à Gaza

  5. Gaza: l’armée sioniste a attaqué délibérément les professionnels de la santé

  6. UK minister resigns over 'morally indefensible' Gaza policy

Dans sa première interview depuis sa démission, Lady Warsi a dit le Huffington Post: «Le gouvernement britannique ne peut jouer un rôle constructif dans la résolution de la crise au Moyen-Orient que si il est un intermédiaire honnête, et pour le moment je ne pense pas que ce soit le cas."

«En tant que ministre de la Cour pénale internationale, j’ai passé les deux dernières années et demi en aidant à promouvoir, soutenir et financer la CPI.

J’ai senti que je ne pouvais pas concilier cela avec notre pression continue sur la direction palestinienne pour qu’elle ne se tourne pas vers la CPI pour demander justice ".

7. Les révélations de la Secrétaire d’état Sayeeda Warsi, concernant les pressions du gouvernement britannique sur les responsables palestiniens pour qu’ils ne déposent pas de plainte contre Israël à la CPI sont ici en Français :

8. Netanyahu asks U.S. lawmakers to help fend off war crimes charges

  1. By Haaretz | Aug. 7, 2014 | 2:10 PM

    Un groupe de députés américains a rencontré Netanyahu en Israël pour l’aider à faire face aux accusations de crimes de guerre :

    Le New York Post a rapporté mercredi que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a demandé aux législateurs américains d’aider Israël à repousser les accusations de crimes de guerre commis ce mois ci dans la bande de Gaza.

    "Le Premier ministre nous a demandé de travailler ensemble pour veiller à ce que cette stratégie d’aller à la Cour pénale internationale ne réussisse pas," a déclaré au Post par téléphone à partir de Tel Aviv le député démocrate Steve Israel.

    Steve Israël faisait partie d’un groupe de députés américains qui ont rencontré Netanyahou en Israël mercredi.

    Les dirigeants palestiniens ont rencontré des représentants de la CPI à La Haye cette semaine, en préparation d’ une demande officielle pour rejoindre le tribunal international.

    "Tout ce qui s’est passé au cours des 28 derniers jours est une preuve claire des crimes de guerre commis par Israël, assimilables à des crimes contre l’humanité", a déclaré le ministre palestinien des Affaires étrangères Riyad al-Malki après la réunion.

    "Il n’est pas difficile pour nous de démontrer notre accusation et de construire le dossier. Les preuves sont là, n’importe qui les voit. Israël est en violation flagrante du droit international."

    Le congressiste américain Steve Israël a déclaré au Post que Netanyahu "veut que les États-Unis utilisent tous les outils que nous avons à notre disposition pour, en priorité, s’assurer que le monde sache qu’Israël n’a pas commis de crimes de guerre et qu’ils ont été commis par le Hamas. Et qu’Israël ne doit pas faire l’objet d’un double standard ".

    Netanyahu a défendu la conduite d’Israël pendant l’agression lors d’une conférence de presse mercredi, déclarant qu’elle était à la fois « justifié » et « proportionnée ».

    "Israël regrette profondément toute victime civile", a-t-il dit. "Nous ne les ciblons pas … " La tragédie de Gaza, c’est qu’il est gouverné par le Hamas. Ils veulent victimes civiles; ils les utilisent pour nourrir leurs relations publiques.