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09/12/2008

Réchauffement climatique : Science et calendrier Maya - l'heure des convergeances ?

L'heure des convergences

Un colloque qui s'est tenu récemment à Fort Lauderdale en Floride a conclu que notre planète avait un cycle de 26 000 ans.

 

C'est exactement la même durée définie par les Mayas dans leur calendrier.
Pour les astrophysiciens, tout comme pour les Mayas, ce cycle finit le même jour : le 23 décembre 2012.
 
Ces astrophysiciens ont confirmé le déroulement de la phase ultime du cycle actuel du système solaire autour du Soleil central de notre galaxie en l'associant à un phénomène générateur de perturbations électromagnétiques et cosmo-telluriques gigantesques qu'ils ont identifié sous le nom « d'effet de tressaillement  » (wobble effect). Ce phénomène est le précurseur du commencement d'un nouveau cycle autour du Soleil central de la galaxie.
Selon les astrophysiciens Paul Otto Hesse et José Comas Sola, on se dirige vers la phase ultime de la révolution complète du soleil autour d'Alcyone, Soleil central de notre galaxie : le système solaire traverse une nébuleuse lumineuse, constituée essentiellement de photons.
 
Ils ont découvert que cette Ceinture de Photons couvre une vaste région stellaire et émet un rayonnement électromagnétique intense sur un large secteur de notre galaxie et que la Terre allait franchir cette barrière électromagnétique.
 
Il faut se rappeler que la Terre se comporte comme un immense circuit électrique. Il existe une sorte de cavité électromagnétique située entre la Terre et la dernière couche de l'ionosphère, à environ 55 kilomètres de distance de sa surface.
 
Les propriétés résonantes de cette cavité magnétique terrestre furent découvertes par le physicien allemand W.O. Schumann entre 1952 et 1957.
 
Elles permettent de mesurer la fréquence ou le taux vibratoire moyen de la Terre. Comme pour le battement du coeur d'un corps vivant, métaphoriquement, la Résonance Schumann mesure le battement du coeur de la Terre.
 
Il est à noter que depuis des milliers d'années, sa fréquence valait 7,8 Hz (Hertz). Or, étrangement, à partir de 1980, cette résonance s'est mise à accélérer, dans un premier temps, lentement, puis brusquement, depuis 1997, elle augmenta très rapidement au point d'atteindre aujourd'hui le niveau record de 12 Hz.
 
Gregg Braden, ingénieur aérospatial, a démontré lui aussi que la Terre passera prochainement à travers la ceinture de photons et que cela aura pour conséquence le ralentissement progressif du rythme des rotations de la Terre. Il affirme que lorsque la fréquence atteindra 13 cycles (13 Hz), la Terre arrêtera ses rotations et nous serons vraisemblablement au « Point Zéro » du champ magnétique terrestre.
 
La Terre s'immobilisera alors et, au bout de deux ou trois jours, elle commencera alors à tourner en sens inverse.
 
Ce premier scénario produirait alors un renversement dans le champ magnétique autour de la Terre et en elle-même.
 
Et si l'on en croit les astrophysiciens Floridiens et les Mayas, cela aurait lieu le 23 décembre 2012.
 
Les astrophysiciens pensent qu'il est probable qu'à l'issue du franchissement du Point Zéro, le Soleil se lèvera alors à l'ouest et se couchera à l'est [http://www.erenouvelle.com (L"échéance 2012, Le débalancement des pôles, Le passage au point zéro 2012)]

Ce cycle de 26 000 ans est à mettre en parallèle avec le remplacement de l'homme de néanderthal par l'homme moderne il y a 24 000/28 000 ans.
 
Les géophysiciens avaient déjà observé que certains changements climatiques coïncidaient avec les modifications du champ magnétique terrestre.
 
Il n'est pas impossible alors que la brusque disparition d'espèces animales entières (comme celle des dinosaures ou des mammouths) ait été provoquée jadis par un brutal basculement du champ magnétique terrestre, aboutissant à un fort déplacement des pôles, voire à une inversion des pôles magnétiques. Ceci pourrait expliquer la présence d'aliments tropicaux découverts dans les entrailles des dinosaures, piégés dans la glace.
 
Au moment où le méthane s'échappe à gros bouillon sous le pergélisol arctique, et de la fonte accélérée de la banquise et des glaciers, on peut raisonnablement penser que le passage de 2012 à 2013 risque d'être difficile.
 
Car comme disait un vieil ami africain :
« Ton futur dépend de tes rêves, ne perd pas de temps, va te coucher. »
 

 

Changement climatique : Quels sont les impacts déjà visibles et à quoi s'attendre ?

 
08.12.08 : Changement climatique : Quels sont les impacts déjà visibles et à quoi s'attendre ?   

Le réchauffement climatique est aujourd'hui devenu un fait tangible : accroissement des températures moyennes mondiales de l'atmosphère et de l'océan, fonte généralisée de la neige et de la glace ou élévation du niveau moyen mondial des océans.

- Au cours des cent dernières années, le climat s'est réchauffé de 0,74°C en moyenne globale. Ce réchauffement s'est fortement accéléré au cours des cinquante dernières années, au rythme de 0.13°C par décennie. Onze des douze dernières années figurent au palmarès des douze années les plus chaudes depuis 1850.

- Le niveau de la mer s'est élevé de 17 cm au cours du vingtième siècle et de 3mm par an entre 1993 et 2003, soit le double de la moyenne enregistrée durant tout le vingtième siècle.

- Une augmentation du nombre des cyclones tropicaux intenses est observée dans l'Atlantique Nord et d'autres régions du Globe depuis 1970.

A quels types d'impacts faut-il s'attendre à l'avenir ?

La température moyenne annuelle du globe s'élèvera de 0.2°C par décennie au cours des deux prochaines décennies, pour atteindre 1,1°C à 6,4°C d'ici 2100.

- Les phénomènes climatiques aggravés : multiplication de certains événements météorologiques extrêmes (canicules, inondations, sécheresses).

- Un bouleversement de nombreux écosystèmes, avec l'extinction possible de 20 à 40% des espèces animales et végétales.

- Des crises liées aux ressources alimentaires : dans de nombreuses parties du globe (Asie, Afrique, zones tropicales et sub-tropicales), les productions agricoles chuteront, ce qui risque de provoquer des crises alimentaires, sources potentielles de conflits et de migrations.

-Des dangers sanitaires : le changement climatique aura vraisemblablement des impacts directs sur le fonctionnement des écosystèmes et sur la transmission des maladies animales, susceptibles de présenter des éléments pathogènes potentiellement dangereux pour l'homme.

- Des déplacements de population : l'augmentation du niveau de la mer (18 à 59 cm d'ici 2100) devrait provoquer l'inondation de certaines zones côtières (notamment les deltas en Afrique et en Asie), provoquant d'importantes migrations dont la gestion sera délicate.
Source : http://www.flashespace.com/html/dec08/08b_12_08.htm

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Les rapports du GIEC

- le Groupe de travail I, qui évalue les aspects scientifiques du système climatique et de l'évolution du climat ;
- le Groupe de travail II, qui s'occupe des questions concernant la vulnérabilité des systèmes socio-économiques et naturels aux changements climatiques, les conséquences négatives et positives de ces changements et les possibilités de s'y adapter ;
- le Groupe de travail III, qui évalue les solutions envisageables pour limiter les émissions de gaz à effet de serre ou atténuer les changements climatiques ;
- l'équipe spéciale pour les inventaires nationaux de gaz à effet de serre, qui est chargée de mettre en ouvre le Programme du GIEC dans ce domaine.

Rapport de synthèse du GIEC (20.11.07)
Les rapports du Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat(05.05.07)

Groupe III ('Les mesures d'atténuation' du réchauffement climatique) (05.05.07)
Groupe II (Bilan 2007 des changements climatiques : conséquences, adaptation et vulnérabilité) (07.04.07)
Groupe I (4ème rapport sur l'état des connaissances relatives au changement climatique) (03.02.07)

07/12/2008

Fonte de la banquise et des glaciers : Le niveau de la mer est monté de 30 cm en moyenne

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06/12/2008

Fonte de la banquise : L'Allemagne développe le brise-glace le plus puissant du monde

BERLIN - Des scientifiques allemands développent le brise-glace le plus puissant du monde, à l'heure où la fonte de la banquise de l'Arctique révèle des réserves d'hydrocarbures convoitées.

Sous le nom éthéré d'Aurora Borealis se cache un monstre de 199 mètres de long, capable de briser des couches de glace de 15 mètres d'épaisseur et de forer jusqu'à 1.000 mètres dans les sols marins situés à 5.000 mètres de profondeur. Cela même à travers des plaques de glace en mouvement.

Le bateau pourra circuler toute l'année dans les zones arctiques, même en hiver lorsque les rigueurs polaires sont impitoyables, et cela sans l'aide d'autres brise-glaces, une escorte habituellement indispensable.

"Beaucoup de sceptiques pensaient que ces défis étaient impossibles à relever, mais avec ses capacités inédites, l'Aurora sera le brise-glace le plus puissant au monde", souligne Albrecht Delius, l'ingénieur en chef du projet dirigé par l'institut allemand Alfred-Wegener (AWI).

Le projet vient d'achever sa phase de recherche et développement, et entre dans l'étape du financement de la construction, estimée à 650 millions d'euros.

Un consortium doit s'en charger, où l'Allemagne s'est dite prête à monter à 30%. D'autres nations européennes ont signalé leur intérêt, mais aussi la Russie, qui contrôle près de la moitié des côtes sur l'Océan Arctique.

La suite ici : http://www.romandie.com/infos/news2/081205055054.xwaacfm9...

02/12/2008

Climat : Fonte de la banquise

Les changements climatiques en cours sont sans précédents depuis 5000 ans

Article publié le 30/11/2008 à 20:14 par René Tregouët
 
Depuis l'aube des civilisations humaines il y a environ 5.000 ans, c'est au cours des dernières décennies que les changements climatiques ont été les plus marqués, selon des travaux de chercheurs américains conduits sur l'Arctique et l'Atlantique Nord. "Le réchauffement que nous observons est sans précédent dans l'histoire humaine", souligne Charles Greene, océanographe de l'Université Cornell (New York), principal auteur de cette étude parue dans l'édition de novembre du journal Ecology.

Si ces changements se poursuivent dans l'Arctique et l'Atlantique nord, les modifications dans la circulation des eaux océaniques pourraient se produire à l'échelle du globe avec des conséquences potentielles importantes sur le climat mondial et la biosphère, selon ces scientifiques. Au cours des cinquante dernières années, la fonte des glaces arctiques et des glaciers a périodiquement précipité l'écoulement d'eau froide et faiblement saline de l'océan Arctique dans l'Atlantique Nord.

Ce phénomène a bouleversé des écosystèmes jusqu'en Caroline du Sud et du Nord (sud-est des Etats-Unis), provoquant des déplacements géographiques étendus de nombreuses espèces végétales et animales, montre cette recherche. Des algues microscopiques communes dans l'océan Pacifique ont aussi réapparu dans l'Atlantique nord ces dix dernières années après plus de 800.000 ans d'absence, précise l'étude. Ces chercheurs ont analysé les données climatiques à partir de carottes de glace et de couches sédimentaires portant sur les 65 derniers millions d'années.

Durant cette période, la Terre a connu plusieurs épisodes de réchauffement et de refroidissement majeurs qui ont été largement atténués par l'expansion et la contraction des glaces arctiques. "Quand l'Arctique se refroidit et que la banquise et les glaces s’étendent, la réflexion des rayons du soleil sur la glace s'accroît", explique Charles Greene. "Et quand davantage de rayons solaires sont réfléchis qu'absorbés par l'eau, cela conduit à un refroidissement général", ajoute-t-il. Cette étude montre aussi qu'avec le réchauffement de nombreuses espèces du nord se sont en fait déplacées vers le sud, contrairement à ce qu'attendaient la plupart des écologistes, souligne Charles Greene.

Autre indicateur alarmant : l'Océan Arctique est entré dans une mutation climatique profonde et irréversible" : telle est la principale conclusion des travaux du programme européen Damoclès dont le bilan scientifique a été rendu public le 1 3 novembre à Paris, à l'occasion de l'escale dans la capitale du voilier polaire Tara. La goélette, qui est amarrée au pied du pont Alexandre III jusqu'en janvier 2009, fut le support logistique du programme Damoclès tout au long des 507 jours de sa dérive arctique, de septembre 2006 à janvier 2008.

La première observation -déjà enregistrée par Damoclès en janvier 2008 lorsque Tara acheva sa dérive, puis confirmée en 2008- laisse envisager "une fonte totale de la banquise arctique en été à l'orée des années 2015, alors que les précédents modèles pointaient 2050", a indiqué l'océanographe et directeur de recherches au CNRS Jean-Claude Gascard, coordinateur du programme scientifique réalisé dans le cadre de l'Année Polaire Internationale (API 2007-2008). "Les étés 2007 et 2008 ont marqué les deux plus importantes fontes de la banquise depuis le début des observations satellitaires, il y a trente ans. Mais notre grande découverte à bord de Tara fut de constater que plus de 50 % de la superficie glacée restante (environ 4 millions de km2 contre 14 millions en hiver) était constituée de +mares de fonte+. En d'autres termes, la banquise d'été est +trouée comme un gruyère+, ce qui précipite le processus de délitement", a ajouté le coordinateur de Damoclès.

Deuxième observation cardinale : "L'effet de serre n'est plus le seul responsable du réchauffement climatique. Il est désormais secondé, voire dépassé par l'effet Albédo, qui mesure le rapport de l'énergie solaire réfléchie par une surface sur l'énergie solaire incidente", a souligné l'océanographe.

Explication : "8O % de l’énergie solaire est réfléchie par une surface de glace ou de neige, contre seulement 10 % par l'océan. Ainsi, moins il y a de surface gelée pour renvoyer les rayons du soleil, plus la température augmente et se maintient sur et sous la surface en question. L'océan a de la mémoire et le réchauffement provoque... du réchauffement. Ce mécanisme est maintenant durablement enclenché", a assuré Jean-Claude Gascard.

Selon les nouveaux modèles mis en avant par Damoclès (ce ne sont que des "modèles", soulignent les scientifiques qui restent très prudents), les conséquences d'une fonte totale de la banquise pendant les six mois d'été (elle se reforme l'hiver) seraient multiples. La plus préoccupante serait une fonte partielle, mais accélérée, des glaces du Groenland (eau douce) qui pourrait à la fois provoquer une élévation d'un mètre du niveau des océans avant la fin du siècle, mais aussi ralentir la montée des eaux du Gulf Stream, qui réchauffe les côtes et l'atmosphère de l'Europe occidentale.

Ce dernier phénomène, qualifié de "contre-réaction négative" par l'océanographe, aurait alors, et sur le long terme, la singulière conséquence de provoquer a contrario un sensible refroidissement du climat sur la façade Est de l'Atlantique Nord. "Dans ce cas de figure, c'en est fini des mimosas en Bretagne", résume Jean-Claude Gascard. Enfin, l'ensemble du scénario pourrait se compliquer avec une fonte accélérée du pergélisol (sol gelé en permanence), notamment en Sibérie, qui pourrait libérer des quantités considérables de méthane (gaz à effet de serre) enfouies et augmenter la production de dioxyde de carbone par processus de biodégradation.

Pourtant, en dépit de cette situation alarmante, et malgré les engagements pris dans le cadre du protocole de Kyoto, les émissions de gaz à effet de serre continuent à progresser dans les pays industrialisés, indique le secrétariat exécutif de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) dans son rapport annuel publié le 17 novembre. Entre 2000 et 2006, elles ont ainsi augmenté de 2,3 %, passant de 17,6 à 18 milliards de tonnes de dioxyde de carbone, précise l'ONU.

Selon les experts internationaux du GIEC, les émissions de GES doivent cesser de croître dans les quinze ans puis diminuer de moitié d'ici 2050 pour contenir la hausse de température en deçà de 2 degrés en 2100. Malheureusement, nous n'avons pas encore pris toute la mesure du péril planétaire qui nous menace et les objectifs du futur traité qui succédera au protocole de Kyoto à partir de 2013 doivent absolument être plus ambitieux et plus contraignants si nous voulons limiter les conséquences désastreuses de cette catastrophe climatique annoncée.

00:50 Publié dans Banquise/Arctique/Antarctique, Réchauffement cosmique | Lien permanent | |  del.icio.us | |  Imprimer | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |