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25/10/2015

Le Qatar a financé la « révolution » en Syrie avec du cash et des armes

Ces faux musulmans, amis de Holl'andouille et de Sarkozy, qui salissent l'Islam mais que les corrompus qui leur vendent la France, adorent !

Le Qatar a financé la « révolution » en Syrie avec du cash et des armes

 Un article, de 2013, toujours intéressant à lire

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DR.

L’État gazier du Qatar a dépensé jusqu’à 3 milliards de dollars ces deux dernières années au profit de la rébellion syrienne, soit bien plus qu’aucun autre gouvernement, bien que l’Arabie Saoudite soit en train de devenir le principal fournisseur d’armes des rebelles.

Le coût de cette intervention représente pour le Qatar une fraction de ses investissements à l’international. Mais ce soutien financier qatari à une révolution qui s’est transformée en guerre civile féroce ne doit pas masquer le soutien occidental à l’opposition.

De nombreux entretiens avec des leaders de la rébellion vivant à l’étranger ou en Syrie ainsi qu’avec des officiels occidentaux, relatés par le Financial Times ces dernières semaines, révèlent dans le détail le rôle du Qatar dans le conflit syrien, et donnent lieu à une polémique grandissante.

Ce petit État à l’appétit gargantuesque est le plus gros mécène de l’opposition politique syrienne, fournissant même de généreuses primes aux déserteurs (estimées à 50 000 $ par an par déserteur et sa famille) sans compter l’énorme dépense dédiée au soutien humanitaire.

En septembre, de nombreux rebelles de la région d’Alep reçurent ainsi un bonus de 150 $ de la part du Qatar. D’après des sources proches du gouvernement qatari, la dépense totale approcherait plutôt les trois milliards, alors que les sources diplomatiques l’estiment, elles, à un milliard de dollars.

Pour le Qatar, qui détient la troisième réserve de gaz au monde, cette intervention fait partie d’une agressive quête de reconnaissance mondiale et n’est que le dernier épisode en date afin de s’imposer en tant qu’acteur majeur de la région, après son soutien aux rebelles libyens qui renversèrent Kadhafi en 2011.

D’après le Stockholm International Peace Research Institute qui surveille les transferts d’armes, le Qatar a effectué les plus importantes livraisons d’armes en Syrie, soit 70 vols d’avions cargos militaires à proximité de la Turquie entre avril 2012 et mars 2013.

Si le Qatar s’est d’abord voulu pragmatique et opportuniste plus que dogmatique, cet État s’est néanmoins retrouvé engagé entre des politiques exclusives qui ont provoqué les critiques envers les qataris. “Vous ne pouvez pas vous payer une révolution”, assure un homme d’affaires de l’opposition.

Le soutien du Qatar aux groupes islamistes dans le monde arabe, en désaccord avec ses pairs des pays du Golfe, alimente aussi sa rivalité avec l’Arabie Saoudite. L’émir régnant Hamad bin Khalifa al-Tani voudrait être le Nasser d’un monde arabe islamique, affirme un politicien arabe, évoquant feu le leader égyptien du panarabisme.

L’intervention du Qatar suscite une attention croissante. Des rivaux régionaux lui reprochent de vouloir simplement s’acheter de l’influence en finançant de la puissance de feu, quitte à atomiser l’opposition syrienne. Toujours et encore pour concurrencer l’Arabie Saoudite en tant que soutien plus volontaire des rebelles syriens, quitte à renchérir en terme d’engagement.

De récentes tensions au sein de l’opposition à l’occasion des élections pour choisir un Premier ministre par intérim qui emporterait le soutien des  de Syrie avaient conduit l’Arabie Saoudite à resserrer ses relations avec l’opposition syrienne, une position auparavant abandonnée aux mains des Qataris.

La relégation du Qatar à la deuxième place en tant que fournisseur d’armes répond à l’inquiétude formulée par l’Ouest et d’autres pays du Golfe selon laquelle ces armes pourraient finir dans les mains d’Al-Nosra, groupe proche d’Al-Qaida.

Des diplomates assurent que le Qatar peine à assurer une distribution d’armes constante et stable, alors que les Saoudiens en ont été capables grâce à leurs réseaux plus développés.

Une route d’acheminement d’armes à travers la Jordanie vers le sud de la Syrie a été ouverte ces derniers mois (printemps 2013). Le gouvernement jordanien, terrifié à l’idée de voir les djihadistes contrôler le voisinage de son royaume, a été réticent à autoriser ces livraisons par les Saoudiens.

Le fait que l’Ouest répugne à intervenir plus radicalement en Syrie contraint les opposants à Bachar al-Assad à être dépendants du soutien qatari, saoudien et turc, même si depuis l’an dernier les Émirats Arabes Unis et la Jordanie constituent aussi des partenaires, même mineurs.

Le ministre qatari des affaires étrangères, Khalid al-Attiyah, qui dirige l’intervention en Syrie, assure qu’il n’y a pas de rivalité avec l’Arabie Saoudite et nie toutes allégations quant à l’atomisation de l’opposition syrienne et quant à l’affaiblissement des institutions de l’opposition émergeantes dus à sa politique d’aide aux rebelles.

Dans un entretien avec le Financial Times, il assure que chaque initiative qatarie s’est faite en collaboration avec le mouvement Amis de la Syrie et les pays occidentaux. “Notre problème au Qatar est que nous n’avons pas de plans secrets et donc on nous en attribue toujours à notre place”, dit-il.

Par Roula Khalaf et Abigail Fielding Smith

Source : Financial Times, le 16/05/2013

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr.

Russie : Une puissance "régionale" redevenue superpuissance

Et les plus surpris ont été ?

Une puissance "régionale" redevenue superpuissance

Mikhail Gamandiy-Egorov
21:42 20.10.2015 (mis à jour 07:41 21.10.2015

La campagne antiterroriste russe en Syrie ont relancé sujet de la puissance militaire russe.

 

Qu’est-ce qui différencie une puissance régionale d’une puissance réellement globale? La différence principale est dans l’influence qu’elle renvoie. Une puissance dite régionale se caractérise donc par une influence limitée à sa région ou zone frontalière. Une puissance mondiale, globale ou superpuissance n’est pas limitée à une quelconque région.

 La Russie, en tant qu'héritière de la superpuissance qu'était l'URSS, a été reléguée (à tort ou à raison) durant la période ayant suivi l'éclatement de l'Union soviétique au rôle de puissance régionale, voire "d'ex-superpuissance devenue puissance pauvre" (termes employés dans mon collège et lycée français de l'époque). Il faut avouer que malgré certains aspects qui continuaient de caractériser la Russie comme une puissance globale, y compris durant la très difficile période de transition (l'une des principales puissances militaires, membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU,…), elle était effectivement bien loin de son potentiel véritable.

La Russie n'a commencé donc à retrouver ses véritables valeurs qu'à partir des années 2000. Tout ne s'est pas fait du jour au lendemain, le processus a pris du temps et se poursuit en ce moment encore. Néanmoins, tous les grands médias du monde, y compris du mainstream, finissent un par un par redonner à la Russie son statut de superpuissance, du New-York Times au Guardian, en passant par le Washington Post ou Der Spiegel.

Ce n'est de loin pas avec enthousiasme que les dits médias et certains autres avouent cette réalité. La note de russophobie y est toujours ambiante et le président russe critiqué, mais la grande différence entre les années sombres et celles d'aujourd'hui, c'est qu'on est passé de la moquerie pure et simple de tout ce qui caractérisait la Russie au respect avec mépris, voire au respect avec haine. L'arrogance typique est toujours là au sein des élites occidentales, mais cette même arrogance ne permet plus de dépasser certaines lignes. Et c'est tant mieux.

 Qu'est ce qui a donc tellement changé entre cette Russie post-soviétique des années 1990 et celle actuelle? Avant tout, le niveau de vie. Car les Russes ont beau être fiers de la politique extérieure de leur pays et de la puissance géopolitique retrouvée, sans une assiette pleine dans leur foyer, difficile de penser à l'extérieur. Et malgré tous les problèmes économiques que l'Occident annonçait d'un ton menaçant à la Russie, cette dernière a tenu bon et continue. Plus encore, la riposte russe aux sanctions décrétées unilatéralement par l'Occident a eu le résultat inverse de celui espéré par ses instigateurs: les citoyens russes se sont encore plus solidarisés avec leur gouvernement, président en tête, et au final l'Europe dans sa version bruxelloise, ayant bêtement suivi les ordres de Washington, a subi des pertes fort importantes en ce qui concerne ses intérêts économiques et commerciaux en Russie.

La Russie, au contraire, a lancé une large diversification de ses relations (on regrettera juste que cela n'ait pas été fait encore plus tôt), ce qui est également une caractéristique évidente d'une puissance mondiale: ne pas limiter ses relations aux voisins. L'intégration eurasiatique avec plusieurs anciens pays issus de l'URSS et d'autres est certes l'une des grandes priorités de la Russie actuelle: l'Union économique eurasiatique (Russie, Kazakhstan, Biélorussie, Arménie, Kirghizistan et d'autres à venir) en est la preuve. Mais cela ne s'arrête pas là. La Russie renforce son interaction avec l'alliance BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) et l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS). La Russie a plusieurs alliés importants en Amérique latine. L'Afrique ne fait pas exception: les pays ayant été les alliés de l'URSS durant la période de la décolonisation et de la guerre froide se préparent à un renforcement des relations. Plus encore, les pays n'ayant pas été du côté soviétique à cette époque, notamment certains pays d'Afrique francophone, regardent de plus en plus vers Moscou. Et bien sûr l'Asie, où, en plus des pays déjà cités, des relations intenses se développent avec tout un nombre de pays, y compris plusieurs puissances régionales: Iran, Vietnam, Indonésie,…

 La campagne antiterroriste russe en Syrie et les résultats positifs acquis par les forces de l'aviation militaire russe en coordination avec les forces de l'Armée arabe syrienne ont relancé un autre sujet lié au thème d'aujourd'hui, celui de la puissance militaire russe. Bien que la Russie, y compris après l'éclatement de l'URSS, ait toujours été considérée comme l'une des plus grandes puissances armées, ne serait-ce que grâce à son arsenal nucléaire, néanmoins les moqueries occidentales sur le manque de modernisation au sein de l'armée russe ne manquaient pas. Les succès très récents de l'aviation russe en Syrie et les lancements de missiles de croisière depuis la mer Caspienne ayant fait environ 1500 kilomètres de voyage pour éliminer toutes les cibles terroristes requises ont tout à coup rapidement fait chavirer les moqueurs habituels, aux USA comme ailleurs. Le média new-yorkais Business Insider a même consacré un article à ce sujet, affirmant que "l'armement russe est plus en avance que beaucoup ne le pensaient" et en ajoutant que les missiles de croisière russes sont capables de traverser 900 miles (1448, 41 kilomètres) de plus que leurs équivalents étasuniens. Vraisemblablement, il y a donc pas mal de choses que certains "partenaires" ignorent sur nous. Et c'est certainement ce qui caractérise aussi une superpuissance, pour reprendre le terme même de nos collègues du mainstream.

Bienvenue une fois encore, donc, à l'ère multipolaire où les peuples du monde auront de nouveau le libre choix de leurs alliés et partenaires. Toujours mieux d'avoir le choix, et encore mieux lorsque l'option est d'autant plus multiple.

Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur.

 

Merahn KESHE, L'ÉNERGIE LIBRE en échange de la PAIX MONDIALE !

Nous sommes à l'aube de changements radicaux pour l'humanité !

Avez-vous envie d'avoir une voiture volante qui ne pollue pas ?

C'est possible !

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Voilà de quoi dévisser définitivement, la fable du réchauffement climatique soi-disant due au CO2, d'arrêter la mascarade de la COP21 prévue sur Paris en décembre 2015 et de nous pomper quelques milliards d'euros pour alimenter les guerres éternelles des promoteurs du Nouvel Ordre Mondial !

Plus besoin de guerres pour s'accaparer le pétrole, le gaz, des pays d'Afrique et du Moyen Orient, de torturer la Terre pour en extraire le gaz de schiste et c'est la fermeture assurée de toutes les centrales nucléaires dans le monde, dans le plus pur respect de l'environnement et de la vie.

Merhan KESHE, ingénieur nucléaire, iranien, spécialisé dans la recherche de la physique spatiale, nous offre un générateur, fonctionnant à l’énergie du plasma, qui trouve ses applications dans les domaines :

ÉNERGÉTIQUESÉCOLOGIQUES / MÉDICAUX / ÉCONOMIQUES & SOCIAUXSCIENTIFIQUES et TECHNOLOGIQUES

Ces générateurs existent aussi bien pour alimenter les maisons, les lieux publics, etc, que pour alimenter les voitures.

Il est actuellement en tournée mondiale et donne des conférences pour présenter son concept, et il est en tractation avec plusieurs gouvernements.

KESHE  le TESLA des temps modernes avait donné 10 jours à nos chers gouvernements pour approuver la transition vers un monde LIBRE et de PAIX, après quoi sa technologie sera dit-il libérée publiquement

Il propose donc de donner : L’ÉNERGIE LIBRE en échange de la PAIX MONDIALE !

Ce qui n’a pas été retenu par les USA !

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Le nouveau générateur à plasma de M.T Keshe

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Le site de la Fondation Keshe

http://www.keshefoundation.org/

Chaîne Youtube : Keshe Foundation Spaceship Institute

Compte Facebook :  https://www.facebook.com/Keshe-Foundation-126388777468892/

Un blog en Français : http://fondation-keshe.blogspot.fr/

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Cliquez sur l’image pour télécharger le fichier ZIP

http://stopmensonges.com/wp-content/uploads/2015/10/KESHE_-_Cle_de_la_Connaissance.gif


Quelques vidéos de ses recherches et conférences :

Keshe Flying Cars


 

THE STEP-BY-STEP RELEASE OF FREE-ENERGY HAS BEGUN! October 22, 2015


 

3rd Keshe Foundation Ambassador Meeting Oct 17 2015




3rd Ambassador Meeting, Rome 8PM CET October 16th


 

 

24/10/2015

La Russie appelle les BRICS à défier le monopole américain dans les technologies de l'information

Une bonne idée pour nous soustraire à la propagande mensongère occidentale et au lavage de cerveau des merdias aux ordres des lobbies.

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La Russie appelle les BRICS à défier le monopole américain dans les technologies de l’information

23 oct. 2015, 17:18

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Hier à Moscou, lors d’une réunion des BRICS, le ministre russe des Communications Nikolaï Nikiforov a dit qu’il serait bien de «soutenir les sociétés actives dans les NTIC et ouvrir les marchés les uns aux autres pour défier le monopole américain».

«Tous les pays des BRICS sont intéressés à coopérer dans la domaine des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC)», a précisé Nikolaï Nikiforov.

D’après le ministre russe des Communications, chacun des pays des BRICS a des avantages dans une domaine particulier des NTIC et «aujourd’hui, les technologies de l’information sont un levier de croissance pour tous les BRICS, sans exception».

«Sur le marché des NTIC, on constate le monopole d’un ou de plusieurs États et de quelques compagnies», a déclaré Nikolaï Nikiforov, ajoutant que «ces compagnies se comportent comme si elles constituaient une machine d’Etat, sans être des acteurs indépendants sur le marché», a-t-il précisé en parlant des problèmes que les entreprises du secteur rencontrent actuellement sur les marchés internationaux. 

Le ministre russe des Communications a aussi souligné que, comme le monde était devenu multipolaire, beaucoup de pays étaient intéressés par un système alternatif. «Dans un environnement compétitif et équilibré, il n’y aura pas de problème de sécurité», a estimé le ministre.

Les Etats-Unis ont réussi à exercer une surveillance massive dans le monde entier parce que ce monde est contrôlé par des organisations liées aux Etats-Unis, selon le ministre russe. «Cela serait impossible si la structure du marché était différente», a-t-il encore précisé.

En même temps, il existe à ses yeux un moyen de résoudre ce problème. Pour défier le monopole américain, les pays des BRICS doivent proposer au monde des produits et des services alternatifs en matière de NTIC. «On doit lutter pour l’égalité de tous les Etats dans la gouvernance de l’infrastructure de l’Internet et dans le développement des normes et des principes régissant les NTIC», a conclu le ministre russe. 

 

 

 

Qu’est-ce qui a incité Washington à lever les sanctions imposées à l’Iran ?

Courage fuyons devant la technologie détenue par les Iraniens et Poutine !

Voir aussi :

Poutine possède la technologie de KESHE / MAGRAV : Magnetic and Gravitational Field Technology

Le Général Philip Breedlove : la Russie a créé en Syrie des zones impénétrables pour l'OTAN

 

Qu’est-ce qui a incité Washington à lever les sanctions imposées à l’Iran ?

Qu’est-ce qui a incité Washington à lever les sanctions imposées à l’Iran ?

Les sanctions imposées à l’Iran par les Etats-Unis, en raison de son programme nucléaire, ont été levées durant l’été à la suite des pressions faites par Moscou. Israël, qui reçoit une aide militaire annuelle des Etats-Unis d’une valeur de 4,3-4,5 milliards de dollars, s’est senti trahi par son principal partenaire. Israël avait conçu un plan pour des frappes aériennes contre des objectifs en Iran, en utilisant l’espace aérien de la Turquie, de la Jordanie ou de l’Arabie Saoudite.

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L’Arabie Saoudite, le plus riche rival sunnite de l’Iran chiite, avait réagi durement vis-à-vis de la Maison Blanche. Beaucoup d’analystes ont essayé de trouver une explication à cette surprenante décision des Etats-Unis. Le mystère s’est épaissi encore plus quand, immédiatement après que la Russie ait commencé ses frappes en Syrie, le porte-avions américain USS Theodore Roosevelt, a reçu l’ordre de quitter le golfe Persique et de retourner aux États-Unis. C’est la première fois depuis 2007, qu’il n’y a aucun porte-avions américain dans le golfe Persique, zone sous la responsabilité de la 5e flotte des États-Unis.

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Quelle est exactement la cause de cette série de décisions apparemment inexplicables de Washington? Un indice serait que, bien que soumis à des sanctions imposées par les Etats-Unis, le gouvernement iranien a investi, au cours de la dernière décennie, une part exceptionnellement importante de son budget dans la recherche. La conséquence logique de ces investissements a été que, le 14 septembre, le Général de brigade iranien Farzad Esmail, commandant de la base aérienne Khatam al-Anbiya, a déclaré qu’à partir de mars 2016, entrera en fonction un radar à ondes courtes, capable de détecter des cibles aériennes et spatiales à des distances de 3000 km.

En juin 2014, l’Iran a mis en fonction le premier radar à large rayon d’action dans la ville de Garmsar, dans la province de Semnan. Le radar a été nommé Qadir et a un rayon d’action de 1100 km. Le 4 juillet 2015, l’armée de l’air iranienne a annoncé la mise en œuvre d’un autre radar Qadir, en ondes courtes, dans la ville d’Ahvaz. Ce radar est situé à l’ouest de l’Iran, non loin du golfe Persique, de la frontière koweïtienne, et de la ville irakienne de Bassorah.

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La plupart des radars militaires de détection et de contrôle de tir fonctionne dans les gammes centimétrique et millimétrique. Le relief peut constituer un obstacle pour le trajet des faisceaux électromagnétiques émis par les radars centimétriques et millimétriques, car ces faisceaux se déplacent parallèlement au sol. Un autre obstacle est la courbure de la terre, de sorte que leur distance maximale de détection est de 300 à 500 km.

Les radars à ondes courtes (appelés aussi décimétriques, fréquence de 3 à 30 MHz) du type Qadir émettent des faisceaux d’un angle allant jusqu’à 45 degrés par rapport au sol. Les faisceaux sont réfléchis de manière répétitive par la couche ionosphérique de l’atmosphère terrestre. L’avantage est que la perte de signal est insignifiante en raison de la réflexion ionosphérique. Les radars iraniens de type bi-statique, avec des stations d’émission et de réception séparées, éloignées les unes des autres, semblent avoir été copiés à partir des radars russes de la classe russe Dniepr qui ont un champ de vision avec une ouverture de 240 ° et peuvent surveiller un espace aérien jusqu’à 3000 km de distance.

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En dehors des radars Dniepr, la Russie a mis en place une série de radars de type 77Ya6DM–Voronet (la distance de détection est de 6000 km), notamment à l’aéroport Dunayevka de l’enclave de Kaliningrad, à Lekhtusi (près de Saint-Pétersbourg) et Olenegorsk dans la péninsule de Kola, limitrophe de la Finlande. Un autre radar Voronet a été placé à Armavir (150 km au Nord de Sotchi), sur la mer Noire.

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Pour compléter le tableau, rappelons que le général Philip Breedlove, le commandant militaire de l’OTAN a reconnu le fait qu’en Syrie, la Russie a créé une zone d’exclusion, impénétrable à toutes les ressources de l’OTAN (Anti-Access/Area Denial -A2/AD bubble). La zone d’exclusion dispose des moyens AA, navals et terrestres de dernière génération.

Le Général Philip Breedlove : la Russie a créé en Syrie des zones impénétrables pour l’OTAN

Le général Philip Breedlove avait rajouté que la Syrie n’était pas la seule zone d’exclusion de l’OTAN créée par les Russes. Ces zones, selon lui, existent déjà dans l’enclave de Kaliningrad (il y a un radar Voronet à l’aéroport de Dunayevka), sur la côte balte et sur les côtes russes de la mer Noire (le radar Voronet d’Armavir), qui comprend la Crimée. Et dans ces zones, les systèmes Krasukha-4 réalisent un brouillage non-stop des radars de surveillance, ceux des satellites militaires américains de la famille de Lacrosse/Onyx, ceux qui sont basés au sol, ceux des avions AWACS, E-8C, et ceux des avions sans pilote RQ-4 Global Hawk, MQ-1 Predator, MQ-9 Reaper.

KRASHUKA-SISTEM

Un drone américain « furtif » de reconnaissance RQ-170 Sentinel, envoyé par la CIA en mission d’espionnage dans le nord-est de l’Iran, a été brouillé sur les deux canaux (à la fois satellitaire et terrestre) qui permettent le pilotage du drone. Quelqu’un a pris le contrôle du drone à distance, le faisant atterrir en bon état à l’aérodrome militaire iranien près de Kurt. Les Iraniens avaient-ils une station de la famille des Krasukha avec laquelle ils ont effectué cette performance ?

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En extrapolant et en mettant bout à bout tous ces petits détails, de fabrication russe, les conclusions tirées par les américains concernant le système défensif iranien, nous semblent maintenant bien fondées.

Valentin Vasilescu

Traduction Avic – Réseau International

http://www.ziaruldegarda.ro/ce-a-determinat-washingtonul-sa-ridice-sanctiunile-impuse-iranului/