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12/01/2009

Gaz : Gaza n'a pas besoin d'aide : elle a un gisement de gaz de près de 3 milliards d'euros !

L'Europe s'occupe du Gaz et Israël de Gaza !
On comprend mieux le silence de la communauté internationale et le soi-disant refus d'Israël de rejetter les résolutions de l'ONU !  
Tous complices de ces massacres !
Silence on tue des enfants et des innocents pour le gaz et le fric !

Gaza na pas besoin d'aide : elle a un gisement de gaz de près de 3 milliards d'euros

A 8 kilomètres des plages de Gaza, trop loin pour le voir à l'oeil nu mais en plein dans les eaux palestiniennes, gît une fortune inexploitée en gaz off-shore.

Par Tim Butcher

source : Oil & Gas Journal
source : Oil & Gas Journal
Les donateurs internationaux vont – encore – se réunir le mois prochain pour promettre de l'argent aux Palestiniens.

Cette fois,
c'est la France qui accueille le cirque de la mendicité et nous entendrons une fois de plus le même choeur qui, depuis des années, nous raconte que l'aide aidera à résoudre les griefs palestiniens.

Tony Blair, dans son boulot d'envoyé spécial auprès des Palestiniens, apparaîtra le plus pressant et parlera publiquement de l'importance du soutien financier accordé par le monde.

Mais au lieu de pointer dans leurs élégants hôtels parisiens, les donateurs feraient mieux d'aller à Gaza pour aider à la libération d'un atout économique palestinien tellement important qu'il permettrait d'en finir avec le besoin de saigner la communauté internationale de millions d'aide chaque année.

A 8 kilomètres des plages de Gaza, trop loin pour le voir à l'oeil nu mais en plein dans les eaux palestiniennes, gît une fortune inexploitée en gaz off-shore. Des navires de prospection ont fait descendre deux sondes il y a sept ans et ce qu'elles ont trouvé a fait fondre les cadres des multinationales pétrolières.

Les experts ont estimé à 2 milliards de livres de gaz naturel la réserve d'un seul champ. Et le potentiel dans d'autres champs est énorme.

Une découverte similaire dans le Golfe Persique aurait été exploitée promptement et, en quelques années, des millions de livres de taxes auraient commencé à se déverser dans les coffres du gouvernement local.
Mais Gaza n'est pas dans le Golfe et l'exploitation de son champ maritime reste piégée dans les filets de l'hostilité mutuelle entre Palestiniens et Israéliens.

Le contrôle d'Israël sur l'Etat palestinien résiduel est si complet que, depuis des années, l'Etat juif a bloqué l'exploitation du champ. A ce moment là, le projet était de vendre le gaz de Gaza à l'Egypte, mais c'était pendant le deuxième Intifada, lorsque le Premier Ministre Ariel Sharon a dit qu'il ne permettrait en aucune façon qu'un projet qui rapporte de l'argent à Yasser Arafat ne se développe.

Les choses ont un peu bougé : Arafat est mort, Sharon est dans le coma à la suite d'une attaque, et un cessez-le-feu, si l'on peut dire, a mis fin à l'Intifada. Ironiquement, les intellos du gouvernement israélien, ceux qui sont responsables de tracer l'avenir, ont aussi changé de ton.

Au lieu qu'à l'avenir ce soit l'Egypte qui achète le gaz de Gaza,
Israël a commencé soudain à songer à devenir l'acheteur : le gisement de gaz indigène d'Israël "au nord du champ maritime de Gaza" pourrait se tarir en quelques années et la seule autre source à long terme serait le gazoduc de l'Egypte voisine.

A première vue, cela apparaît comme une situation gagnant-gagnant. Les Palestiniens auraient un acheteur garanti pour leur gaz qui génèrerait 70 millions d'euros par an pendant 15 ans en revenus de taxes, et fournirait les bases d'une croissance économique durable.

Et les Israéliens auraient une source de gaz sûre et abordable pour garantir leur croissance économique. Cela monterait aussi nettement comment deux ennemis historiques pourraient en arriver à compter l'un sur l'autre pour leur prospérité économique.

Une équipe de négociateurs, menée par Nigel Shaw pour British Gas, la compagnie qui a acheté les droits d'exploitation de Gaza Marine, s'est transportée dans un immeuble de bureaux d'une élégante station balnéaire israélienne et a entrepris d'établir les divers actes et garanties qui sont la norme dans l'industrie gazière et pétrolière internationale.

Mais en dépit des déclarations publiques d'Ehud Olmert, le Premier Ministre israélien, disant qu'il soutenait le projet, et même l'intervention de Gordon Brown, alors Chancelier de l'Echiquier, qui a considéré le marché comme la clef du développement de l'économie palestinienne, les négociations n'ont pas bougé.

Les démarches faites par The Daily Telegraph auprès de parties prenantes clef au sein du gouvernement israélien "le Ministère de l'Infrastructure Nationale et le bureau du Premier Ministre" ont abouti à des déclarations similaires sur "des négociations en progrès" et "des déclarations finales imminentes", mais des initiés de l'industrie ont révélé qu'en réalité, aucun accord n'est en vue.

Il y a eu quelques inquiétudes israéliennes que l'argent du gaz ne finisse dans les mains du Hamas mais elles ont été résolues l'année dernière, lorsqu'un fonds en fidéicommis a été ouvert, qui assure que l'argent international ira seulement au gouvernement palestinien nommé par Mahmoud Abbas, président de l'Autorité Nationale Palestinienne et chef du Fatah.

Si M. Blair était sérieusement investi de sa mission d'aider à développer une économie palestinienne durable, il pèserait de tout son poids pour que le projet de gaz de Gaza sorte de terre.

Jusqu'à présent, il a visé un peu plus bas, ne parlant publiquement que de réaménagement d'une usine de retraitement des eaux usées à Gaza et esquivant soigneusement les tentatives de l'impliquer avec Gaza Marine.

A moins qu'il ne montre un petit peu plus de courage, on peut craindre que la conférence des donateurs du mois prochain ne soit pas la dernière.

Sur le même sujet, lire :
- "
Transformer la plus précieuse ressource naturelle de Palestine en instrument politique"
- "
Pétrole, paix et la Palestine : Energies Clef pour le passé et le futur de la Terre Sainte"
- "
Le gaz naturel découvert à côté de la mer de Gaza est considéré comme un des meilleurs genres de gaz naturel dans le monde entier"

Source : The Daily Telegraph
Traduction : MR pour ISM

Mardi 13 Novembre 2007
 

11/01/2009

Palestine : Appel du Réseau de solidarité juive internationale (RSJI)

Appel du Réseau de solidarité juive internationale (RSJI)
Signez l'appel
publié le mardi 20 mai 2008.

Appel du Réseau de solidarité juive internationale (RSJI) à propos des soixante ans de résistance palestinienne au colonialisme, au racisme et au sionisme, en solidarité avec les Palestiniens de la Bande de Gaza.

L'année 2008 marque le 60ème anniversaire de la Nakba, la catastrophe qui a vu la destruction de plus de 400 villages palestiniens, de massacres et de l'expulsion de 750.000 Palestiniens de leurs terres et de leurs lieux de vie. Depuis 1948, les Palestiniens vivent sous occupation, sont réfugiés dans des pays tiers ou citoyens de deuxième rang en Israël même. Les attaques militaires d'Israël contre les Palestiniens continuent jusquà aujourdhui. Avec le soutien du gouvernement américain et de ses alliés, Israël impose depuis plusieurs mois à Gaza un siège qui bloque son ravitaillement en alimentation, en eau, en électricité, en aide humanitaire, en matériel médical. Ce blocus paralyse les marchés de l'emploi et du commerce malgré l'annonce d'un « désengagement » lors du retrait israélien des colonies de Gaza.

Ce prétendu désengagement n'a servi qu'à faciliter la mainmise d'Israël qui contrôle les entrées et sorties des habitants enfermés dans ce petit camp d'internement. Les habitants de Gaza n'ont nulle part où aller. La politique israélienne vis-à-vis de Gaza est inhumaine et raciste. Comment en serait-il autrement quand l'existence d'Israël est fondée sur le nettoyage ethnique ? La menace de faire subir un holocauste (une Shoah) aux habitants de Gaza, proférée par le vice-ministre de la défense Matan Vilnai, est un outrage ; mais celui-ci est bien dans la ligne de la tactique militaire d'Israël et de ses desseins historiques dans la région. Les Etats Unis et l'Europe, loin d'être des spectateurs indifférents, en sont complices. Tandis que les états occidentaux rendent honneur au 60ème anniversaire de l'Etat d'Israël, le terrain est préparé pour la poursuite du nettoyage ethnique et pour l'expulsion de Palestiniens vers l'Egypte.

Pour nous juifs, cet anniversaire met en relief d'autres récits : 60 ans de confiscation de la participation de juifs à d'autres luttes de libération ; 60 ans de récupération de la persécution, du déplacement et du génocide des juifs d'Europe en utilisant leur mémoire comme justification du racisme et du colonialisme européens ; 60 ans de déplacement et d'éloignement des juifs mizrahis (juifs du moyen orient et d'Afrique) de leurs identités, langues, histoires, cultures et origines. Cet anniversaire nous implique dans l'oppression du peuple palestinien et nous coupe de notre propre histoire en tant que juifs, en dévalorisant notre tradition de lutte pour la justice et d'alliances avec d'autres êtres humains. Les desseins historiques d'Israël sur la région n'ont été, et ne sont toujours possibles que dans le cadre de relations économiques et militaires bénéfiques de part et d’autre avec le Royaume Uni et la France dans un premier temps puis, aujourd'hui avec les Etats Unis. En tant que juifs, nous affirmons que l'Etat d'Israël, les institutions sionistes du monde entier, le gouvernement des Etats Unis et les multinationales qui profitent de la situation ne nous représentent pas. Nous condamnons le siège de Gaza et l'expansion du projet colonial sioniste. Nous condamnons également l'occupation de l'Irak et les programmes économiques, militaires et politiques des puissances impérialistes au Moyen Orient.

En solidarité avec la résistance à Gaza, en Irak, et en général dans les pays du Sud et avec les groupes opprimés dans nos propres pays, nous exigeons :

'L'application immédiate de pressions diplomatiques internationales sur Israël pour que cesse le siège de Gaza et que soient rétablis le courant électrique et la libre circulation des personnes et des produits vers et depuis Gaza. ''L'arrêt de la collaboration de l'Union européenne avec l'occupation américano-israélienne, manifestée par son soutien financier et son implication militaire dans les territoires occupés et en Irak. Nous demandons, en revanche que L'UE fournisse immédiatement l'aide d'urgence nécessaire à Gaza. "La réouverture de la frontière à Rafah par l'Egypte, afin de permettre la livraison de denrées alimentaires et de médicaments. "L'ouverture des poursuites judiciaires par tous les pays et par des instances internationales contre tous les Israéliens impliqués dans les tueries à Gaza et autres crimes perpétrés dans la région. "L'intensification des campagnes de boycott, de désinvestissement et de sanctions contre Israël. En ce 60ème anniversaire de la Nakba, nous adressons un appel particulier aux juifs car l'assimilation des intérêts "juifs" à ceux de l'impérialisme dote plusieurs d'entre nous de privilèges économiques et culturels. Nous appelons donc les juifs à participer à la résistance et à contribuer aux actions et évènements lancées par des Palestiniens et des militants solidaires. Nous demandons aux juifs de respecter les revendications et les priorités de la lutte de libération nationale palestinienne, incluant en particulier le droit fondamental au retour ainsi que l'appel palestinien au boycott, au désinvestissement et aux sanctions.

Nous rappelons enfin le rôle important et le pouvoir de nombreuses institutions juives qui participent à ou soutiennent l'oppression et le nettoyage ethnique en Palestine et notre devoir de nous y opposer. Nous appelons les militants juifs à utiliser cet anniversaire comme une occasion de défier ces institutions et de perturber les célébrations du 60ème anniversaire de la fondation de l'Etat d'Israël. Ce faisant, nous sommes dans la droite ligne de la longue histoire de la participation juive aux luttes de libération contre l'occupation, le colonialisme, l'impérialisme, l'apartheid et l'oppression de classe. En signant cet appel, nous soutenons les revendications qu'il exprime ; nous assumons notre héritage et le lions aux luttes actuelles pour la justice et la libération de la Palestine, de la région au sens large et du Sud dans son ensemble. Mai 2008

Je signe cet appel Prénom, Nom : Adresse ou e-mail : Ville, Pays : Souhaitez vous être contacté : pour signer en ligne (anglais) : http://www.ijsn.net/en/ijsn/statement_on_gaza/

International Jewish Solidarity Network IJSN : http://www.ijsn.net/en/

nous écrire à : info-ce@ijsn.net

premiers signataires en France :

Rudolf Bkouche Liliane Cordova Kaczerginski Sonia Fayman Marcel Francis Kahn Ester Stekelberg


 

05/01/2009

Israël : L'usage de l'Uranium appauvri à GAZA ! A diffuser largement merci !


Israël : L'usage de l'Uranium appauvri à GAZA ! A diffuser largement merci !

Parallèlement à l'offensive terrestre
A Gaza, le génocide à l'Uranium Appauvri a commencé avec les bombes "GBU-39" fournies par les Etats-Unis


Mise en ligne le : 4 janvier 2009

L'armée israélienne (Tsahal) a lancé son offensive terrestre contre Gaza - contre le Hamas et son "jihad", selon le gouvernement israélien. La presse, les médias internationaux se focalisent sur l"événement, qui suscite l'indignation ou l’inquiétude de l'opinion mondiale. Celles-ci seront encore plus grandes lorsque se révélera le drame qui a commencé le 27 décembre dernier avec les premiers bombardements israéliens sur Gaza et qui se poursuit de façon invisible, avec l'emploi par l'aviation israélienne de bombes "GBU-39" - une "arme intelligente" issue du "génie militaire" américain, mais aussi une arme génocidaire.


Les caractéristiques de l'engin

Contrairement à une bombe "gravitationnelle" qui tombe par son propre poids, ce qui exige une estimation précise de l'(altitude, la distance et la position de l'avion par rapport à la cible, la "bombe intelligente GBU-39" est en fait un missile autopropulsé capable d'atteindre par ses propres moyens et avec une incroyable précision une cible située jusqu'à 60 miles nautiques (110 km) en avant et 40 miles (75 km) à droite ou à gauche de l'avion au moment du largage. Apte à voler par tous les temps, le missile peut même décrire un cercle et frapper une cible fixe située derrière l(avion. Il est guidé vers sa cible par un système embarqué de positionnement par GPS et de calcul de trajectoire. Ce système est préprogrammé mais peut être reprogrammé à tout moment et à distance, à partir des installations au sol.

Répondant à un appel d'offres lancé deux ans plus tôt, la firme Boeing a été retenue en août 2003, après une sévère compétition avec Rayteon, pour développer cette "bombe de faible diamètre" SDB (Small Diameter Bomb).

La SDB-1 ou GBU-39 a reçu sa certification en septembre 2005, sa production en série a débuté en avril 2006, et les premiers exemplaires ont été livrés à l'US Air Force début septembre 2006, en avance sur le calendrier et à un coût moins élevé que prévu (avec un amortissement des recherches sur une commande finale espérée de 24 000 unités). A cette occasion, le Maj. Gen. Jeffrey Riemer, responsable de la coordination du programme entre les différents laboratoires et fournisseurs civils et militaires, déclarait :

"Nous sommes enthousiasmés (excited) par le déploiement de cette arme, la SDB-1, qui vient s'ajouter aux diverses options léthales du F-15E (Strike Eagle) dans la guerre contre le terrorisme."

D'après lui, sa marge d'erreur à l'arrivée ne dépassait pas 1,20 m.

La SDB-1 ou GBU-39/B est un tube long de 1,80 m environ et de 19 cm de diamètre. Une fois lancé, il déploie des ailerons arrière et latéraux qui stabilisent sa trajectoire. Il pèse 130 kg, dont 93 kg pour la tête explosive.

Le F-15E peut en emporter 4 sous son fuselage, avec un attelage BRU-61 d'un poids total en charge de 664 kg, au lieu d'un seul missile ordinairement beaucoup plus lourd. Le lancement de chaque missile est pneumatique et non par mise à feu d'une cartouche explosive, ce qui supprime l'entretien courant, facilite la manutention, et accélère le rechargement de l'avion au retour d'une mission. Celui-ci peut donc effectuer des frappes multiples et des rotations accélérées.

La précision, la fiabilité et la charge explosive limitée de la GBU-39, donc aussi sa moindre "léthalité" (ou capacité meurtrière), réduisent fortement les risques de "dommages collatéraux". Ce qui permet des emplois interdits jusque-là : contre des combattants ennemis situés à proximité immédiate de "troupes amies"... ou au milieu d'une population civile amie, neutre ou ennemie, que l'on est censé épargner d'après les "lois de la guerre" et le droit international. L'idéal, en somme, pour la guerre "anti-guérilla" ou "anti-terroriste"...

Dès le 5 octobre 2006, un mois après leur livraison aux Etats-Unis, deux avions F-15E "Strike Eagles" appartenant à la 494e Escadrille de Combat déployée en Asie du Sud-Est, en utilisaient des exemplaires pour la première fois contre des cibles réelles, en soutien aux troupes terrestres agissant en Irak. Le général North célébrait l'événement dans les termes suivants :

"Grâce à sa taille réduite, nos avions peuvent en emporter sur le champ de bataille un nombre accru, apportant ainsi aux combattants au sol davantage de possibilités de défendre leurs positions, en détruisant avec précision des cibles qui pourraient menacer les vies de soldats américains, de la coalition ou irakiens."

"La SDB est exceptionnellement qualifiée pour des cibles urbaines exigeant une grande précision et des dommages collatéraux réduits, et pour des missions de soutien aérien rapproché auxquelles nos équipages se trouvent confrontés dans le cadre des opérations "Iraqi Freedom" et "Enduring Freedom". Nous sommes maintenant en mesure d'intervenir en des endroits où les dommages collatéraux pourraient être un souci."

La SDB-1 présente une autre caractéristique que la fiche technique de Boeing et la presse israélienne se gardent de préciser. En effet, sur les 93 kg attribués par Boeing à la tête (warhead), 23 sont dus à l'explosif proprement dit, de haute performance. Le reste, soit une cinquantaine de kilos, n'est autre que de l'Uranium Appauvri. Celui-ci présente un avantage supplémentaire : sa haute capacité de pénétration. Il permet à la GBU-39 de percer au moins 90 cm de béton armé (ou plusieurs mètres de terre) avant d'exploser.

Une version capable de frapper des cibles mobiles (SDB2) a été commandée à Boeing, associé cette fois à Lockheed. Il était prévu que son développement en cours aboutisse fin 2009. Certaines de ses caractéristiques annoncées correspondent à celles données par le Jerusalem Post du 28 décembre 2008. Cependant, rien n'autorise à penser que l'armée de l'air israélienne dispose déjà de tels engins - à moins que l'offensive contre Gaza ne leur serve de banc d'essai.

Outre son prix "réduit" (de l’ordre de 100.000 dollars pièce - tout est relatif...), l'ensemble de ses caractéristiques faisaient de la GBU-39, version SDB1, l'arme idéale pour l'offensive israélienne contre Gaza. Sa précision permettait d'atteindre des cibles fixes prédéfinies, tout en réduisant les "dommages collatéraux" dans la population civile (de surcroît avertie par tracts ou par téléphone mobile d'évacuer au plus vite les cibles, c'est-à-dire les maisons ou les sites liés au Hamas, à la fabrication, au stockage ou au lancement de roquettes Qassam contre le sud d'Israël). Ce qui limite aussi les risques politique et diplomatique d'être accusé de perpétrer des massacres et des crimes de guerre. Par ailleurs, la capacité de pénétration de la GBU-39 permettait de détruire aussi bien les sites enterrés de lancement de roquettes que les 40 boyaux souterrains sous la frontière entre l'Egypte et Gaza, qui rendent poreux le blocus israélien et qui ont été frappés dès le premier jour de l'offensive aérienne.

En septembre 2008, le Congrès américain a autorisé la vente de 1.000 exemplaires à Israël, qui lui ont été livrés dans les premiers jours de décembre. La trève de 6 mois acceptée par le Hamas en juin expirait le 19 décembre. Le 27 décembre, l'offensive israélienne commençait.

Le problème, c'est que la GBU-39, si elle limite les risques de crimes de guerre (!), entraîne avec certitude le crime contre l'humanité.

Le génocide de Gaza a commencé.

Gaza est une étroite bande de terre hébergeant sur 360 Km2 près d'un million et demi d'habitants, avec une densité de 3.823 habitants au Km2.

Le dard des bombes GBU-39 est à l'Uranium Appauvri, disions-nous. Mais appauvri en U235 et enrichi en U238, dont la demi-vie radioactive est de 4,5 milliards dannées.

L'UA est un redoutable poison chimique et radiologique qui brûle aisément à l'impact et se transforme en particules radioactives extrêmement petites (particules nanométriques de l'ordre du millionième de millimètre) qui échappent à toute barrière et tout type de masque à gaz. Les produits de ces combustions répétées d'uranium voyagent avec les mouvements de l'air, contaminent latmosphère et pénètrent dans les organismes via la respiration, l'ingestion ou la moindre blessure. Ainsi, la majeure partie de l'uranium se retrouve sous forme d'oxyde d'uranium radioactif invisible dans l'atmosphère que les populations respirent, tandis qu’une autre partie contamine les sols, les sous-sols et les nappes phréatiques.

Les conséquences de l'utilisation de bombes à l'UA en Afghanistan et en Irak sont parfaitement connues, démontrées et dénoncées par de nombreux scientifiques  en fait tous, excepté ceux dont le salaire émarge aux budgets des armées américaine, française, israélienne... et autres. Elles ont été rendues dramatiquement visibles par les photos insoutenables de nouveaux nés malformés.

On imagine sans peine les conséquences catastrophiques que de tels bombardements auront sur la population de Gaza : cancers, malformations congénitales, maladies du système immunitaire... et ce d'autant plus qu'elle souffre de malnutrition chronique et de manque de soins, en raison notamment du blocus israélien.

Lorsqu'il a décidé de larguer des bombes GBU-39 à l’UA sur des zones densément peuplées de Gaza, le gouvernement israélien ne pouvait pas ne pas en connaître les effets. Mais la population israélienne, dont on peut comprendre la lassitude et l'exaspération sous les tirs de Qassam et d'obus de mortiers, les connaît-elle, aujourd'hui encore ? Se doute-t-elle que son gouvernement, tout en déclarant viser les dirigeants, les militants et les installations du Hamas, procède, délibérément ou non, à un « nettoyage ethnique » lent de la population palestinienne, qui sera inéluctablement contaminée, et à une destruction de son environnement ? Mesure-t-elle le risque qu'elle court d’en devenir elle-même victime ? Car il est clair que les mouvements atmosphériques ne s'arrêtent pas aux frontières de Gaza. Sait-elle que, même s'ils reviennent indemnes ou légèrement blessés de cette opération terrestre dont on nous annonce déjà qu'elle sera longue et sanglante, les soldats de Tsahal seront eux aussi marqués à vie dans leurs poumons, leur sang ou leur capital génétique par les effets de cette arme perverse ? On l'a dit, aucun masque ne peut protéger des nanoparticules d'Uranium Appauvri.

Un véritable crime contre l'humanité s'exécute donc sous nos yeux.

S'agissant de l'Irak, ACDN écrivait au président de la République française, le 6 avril 2003 :

"La France doit user de tous les moyens dont elle dispose pour faire cesser le CRIME CONTRE L'HUMANITE qui se déroule sous nos yeux : l'utilisation de munitions à "Uranium Appauvri" par les troupes de la coalition anglo-australo-américaine, utilisation avérée au moins à Bassora et hautement probable sur d'autres champs de bataille irakiens. Les divers composants de l'uranium appauvri ont déjà provoqué depuis la (première) "guerre du Golfe" une catastrophe humanitaire systématiquement sous-estimée ou niée par les dirigeants des puissances concernées (France comprise, puisque les militaires français victimes du "syndrome du Golfe" se voient dénier tout droit, de même d’ailleurs que les victimes des essais nucléaires français). Les milliards de particules radioactives ainsi émises vont transformer l’Irak en une terre inhabitable pour l’éternité, et retomber sur tout l'hémisphère Nord où elles accroîtront, avec la radioactivité ambiante, les "statistiques" anonymes des cancers. A quoi sert-il de lancer une "campagne nationale contre le cancer" si l'on n'intervient pas à temps pour prévenir l'expansion de l'une de ses principales causes ?"

Cette fois, il s'agit de Gaza, de la Palestine et d'Israël.

Cette fois, le président de la République ne s'appelle plus Jacques Chirac, mais Nicolas Sarkozy, et il sera dans la région pour tenter d'y ramener le calme, à défaut d’une paix véritable.

Cette fois encore, nous lui disons :

"La France doit faire cesser ce crime contre l'humanité."

Mais pour se faire entendre, elle devra également s’engager à ne plus produire, vendre, transférer ni utiliser dans sa propre armée aucune arme à l'Uranium Appauvri. Au lieu de voter, comme elle l'a fait dernièrement en la seule compagnie des Etats-Unis et d'Israël, contre toute résolution de l'ONU cherchant à établir une commission d'enquête sur les effets de l'UA, la France doit enfin travailler à l'interdiction universelle des armes à l'Uranium Appauvri.

Action des Citoyens pour le Désarmement Nucléaire, le 4 janvier 2009

"A Gaza, début du génocide à l'Uranium Appauvri" ACDN, 4 janvier 2009. Reproduction partielle ou complète de cet article autorisée sous réserve de renvoyer à la source : www.acdn.net et d'en informer la rédaction


Signer la pétition pour l'abandon et l'interdiction universelle des armes à UA.


Pour en savoir plus :

http://artemisia-college.org/Les_armes_a_uranium_appauvri-00-050-06-039-01.html
http://artemisia-college.org/Escapade_hors_de_la_pensee_unique-00-050-01-0215-01.html

 

 

 

 

28/08/2008

Iran : Pétition contre la guerre en Iran

http://www.stopwaroniran.org/petition.shtml