10/06/2012
Déclenchement du 3ème conflit mondial durant les vacances d'été ? Le conflit syrien risque de dégénérer en guerre mondiale. Coups de semonce russes ! Préparez-vous !
Bonjour à tous,
Leur divise : l'Ordre par le Chaos ! Comprendre : Le Nouvel Ordre Mondial par le chaos planétaire !
Un exemple ici : Syrie: l'opposition armée se dote d'armes chimiques (agence)
Nous ne sommes donc pas écartés de leurs plans et nous ne serons pas épargnés parce que nous sommes en Europe.
Pour les mettre où à votre avis ? Pour défendre la France ? ?
10 mai : visite du complexe militaro industriel russe
14-15 mai : rencontre informelle avec les chefs d'États de lOTSC.
18 mai : visite de l'institut de recherche de défense Cyclone
25 mai : revue des sous-marins atomiques
30 mai : réunion avec les principaux responsables de la Défense
31 mai : réunion du Conseil de sécurité russe
4-7 juin : visite en Chine, sommet de l'OCS
7 juin : visite au Kazakhstan durant le tir de missile Topol
Pour en terminer, si un conflit mondial devait éclater, n'oubliez pas que toutes les grandes puissances sont à la pointe de la technologie de l'armement et disposent des armes chimiques et électromagnétiques qui risquent de perturber l'électromagnétisme terrestre, et que le réseau Haarp à lui tout seul, est capable non seulement de modifier le climat, mais de provoquer des tremblements de terre et des tsunamis bien ciblés.
Ci-dessous l'article de Thierry Meyssan.
La crise syrienne a changé de nature. Le processus de déstabilisation qui devait ouvrir la voie à une intervention militaire l'égale de l'Alliance atlantique a échoué. Ôtant leur masque, les États-Unis ont publiquement évoqué la possibilité d'attaquer la Syrie sans l'aval du Conseil de sécurité, comme ils le firent au Kosovo. C'était feindre d'ignorer que la Russie de Vladimir Poutine n'est pas celle de Boris Eltsine. Après s'être assuré du soutien chinois, Moscou a tiré deux coups de semonce en direction de Washington. La continuation des violations du droit international par l'OTAN et le CCG risque désormais douvrir un conflit mondial.
Réseau Voltaire | Damas (Syrie) | 9 juin 2012
Le président Vladimir Poutine a placé son troisième mandat sous le signe de l'affirmation de la souveraineté de son pays face aux menaces directement lancées contre la Fédération de Russie par les États-Unis et l'OTAN. Moscou a maintes fois dénoncé l'élargissement de l'OTAN, l'installation de bases militaires à ses frontières et le déploiement du bouclier antimissile, la destruction de la Libye et la déstabilisation de la Syrie.
Les jours suivant son intronisation, M. Poutine a passé en revue l'industrie militaire russe, ses forces armées, et son dispositif d'alliance [1]. Il a poursuivi cette mobilisation en choisissant de faire de la Syrie la ligne rouge à ne pas franchir. Pour lui, l'invasion de la Libye par l'OTAN est comparable à celle de la Tchécoslovaquie par le IIIe Reich, et celle de la Syrie si elle devait avoir lieu serait comparable à celle de la Pologne qui déclencha la Deuxième Guerre mondiale.
Toute interprétation de ce qui se passe actuellement au Levant en termes intérieurs syriens de révolution/répression est non seulement faux, mais dérisoire au regard des vrais enjeux et relève de la simple communication politique. La crise syrienne est avant tout une étape du « remodelage du Moyen-Orient élargi », une nouvelle tentative de détruire « lAxe de la Résistance », et la première guerre de « la géopolitique du gaz » [2]. Ce qui se joue actuellement en Syrie, ce nest pas de savoir si Bachar el-Assad parviendra à démocratiser les institutions quil a reçu en héritage ou si les monarchies wahhabites du Golfe parviendront à détruire le dernier régime laïque de la région et à imposer leur sectarisme, mais quelles frontières séparent les nouveaux blocs, OTAN (Organisation du Traité de l'Atlantique-Nord) et OCS (Organisation de coopération de Shanghai) [3].
Certains de nos lecteurs ont probablement sursauté à la lecture de la phrase précédente. En effet, depuis des mois, les médias occidentaux et du Golfe leur martèlent à longueur de journées que le président el-Assad incarne une dictature sectaire au profit de la minorité alaouite, tandis que son opposition armée incarne la démocratie pluraliste. Un simple regard sur les événements suffit à discréditer cette présentation mensongère. Bachar el-Assad a convoqué successivement des élections municipales, un référendum et des élections législatives. Tous les observateurs se sont accordés à dire que les scrutins se sont déroulés de manière sincère. La participation populaire a atteint plus de 60 % alors même que les Occidentaux les ont qualifiés de « farces » et que lopposition armée quils soutiennent a empêché les citoyens de se rendre aux urnes dans les quatre districts quils contrôlent. Dans le même temps, l'opposition armée a multiplié les actions non seulement contre les forces de sécurité, mais contre les civils et tous les symboles de la culture et du multi-confessionnalisme. Ils ont assassiné les sunnites progressistes, puis tué au hasard alaouites et chrétiens pour contraindre leurs familles à fuir. Ils ont brulé plus de mille cinq cents écoles et églises. Ils ont proclamé un éphémère Emirat islamique indépendant à Baba Amr où ils ont institué un Tribunal révolutionnaire qui a condamné à mort plus de 150 mécréants, égorgés un à un en public par leur bourreau. Et ce nest pas le pitoyable spectacle de quelques politiciens dévoyés, réunis au sein d'un Conseil national syrien en exil, affichant un projet démocratique de façade sans rapport avec la réalité de terrain des crimes de l'Armée « syrienne » libre, qui masquera plus longtemps la vérité. Au demeurant, qui peut croire que le régime laïque syrien, dont l'exemplarité était célébrée il y a peu, serait devenu une dictature confessionnelle, tandis que l'Armée « syrienne » libre, soutenue par les dictatures wahhabites du Golfe et obéissant aux injonctions de prédicateurs takfiristes serait un parangon du pluralisme démocratique ?
L'évocation par des dirigeants US d'une possible intervention internationale hors mandat de l'ONU, à la manière dont l'OTAN avait démembré la Yougoslavie, a suscité inquiétude et colère à Moscou. La Fédération de Russie, qui jusqu'ici se tenait en position défensive, a décidé de prendre l'initiative. Ce changement stratégique est dû à l'urgence de la situation du point de vue russe, et à l'évolution favorable sur le terrain en Syrie [4].
Moscou a proposé de créer un Groupe de contact sur la Syrie qui réunirait lensemble des États concernés, cest-à-dire à la fois les Etats voisins, les puissances régionales et internationales. Il sagit de substituer un forum de dialogue à l'actuel dispositif belliqueux mis en place par les Occidentaux sous le vocable orwellien de « Conférence des Amis de la Syrie ».
La Russie continue à soutenir le Plan Annan qui est en fait la reprise à peine modifiée du plan présenté par Sergey Lavrov à la Ligue arabe. Elle déplore que ce plan ne soit pas appliqué, mais rejette la culpabilité sur la faction de l'opposition qui a pris les armes. Selon A.K. Lukashevich, un des porte-parole du ministère des Affaires étrangères, l'Armée « syrienne » libre est une organisation illégale au regard du droit international. Bien qu'elle assassine chaque jour 20 à 30 soldats syriens, elle est publiquement soutenue par les États de l'OTAN et du CCG en violation du Plan Annan [5].
Se posant en faiseur de paix face à une OTAN faiseur de guerre, Vladimir Poutine a demandé à l'OTSC de se préparer à déployer des « chapkas bleues » en Syrie, à la fois pour séparer les belligérants syriens et pour combattre les forces étrangères. Nicolai Bordyuzha, secrétaire général de lOTSC, a confirmé quil dispose de 20 000 hommes formés pour ce type de mission et immédiatement disponibles [6]
Ce serait la première fois que l'OTSC déploierait une force de paix hors de l'ancien espace soviétique. Piqué au vif, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a tenté de saboter cette initiative en proposant soudainement d'organiser lui aussi un Groupe de contact.
Réunissant à Washington le groupe de travail sur les sanctions de la Conférence des Amis de la Syrie, la secrétaire d'Etat US Hillary Clinton a fait fi de la proposition russe et a surenchéri en faveur dun changement de régime [7].
En Turquie, des parlementaires d'opposition ont visité les camps de réfugiés syriens. Ils ont constaté l'absence de plus d'un millier de réfugiés enregistrés par les Nations Unies dans le principal camp et, au contraire, la présence d'un arsenal dans le camp. Ils ont alors interrogé à l'Assemblée le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan exigeant qu'il révèle le montant de l'aide humanitaire accordée aux réfugiés fantômes. Les députés considèrent que le camp de réfugiés est une couverture pour une opération militaire secrète. Il abrite en réalité des combattants, principalement libyens, qui l'utilisent comme base arrière. Les députés ont émis l'hypothèse que ces combattants sont ceux qui se sont introduits dans le district de Houla lorsque le massacre a été perpétré.
Ces informations confirment les accusations de l'ambassadeur russe au Conseil de sécurité, Vitaly Churkin, selon lesquelles, le représentant spécial de Ban Ki-moon en Libye, Ian Martin, a utilisé des moyens de l'ONU destinés aux réfugiés pour acheminer en Turquie des combattants dAl Qaeda [8].
En Arabie saoudite, la fracture entre le roi Abdallah et le clan des Sudeiris s'est à nouveau manifestée. À linvitation d'Abdallah Ier, le Conseil des oulémas a publié une fatwa stipulant que la Syrie nest pas une terre de jihad. Mais, dans le même temps, le prince Fayçal, ministre des Affaires étrangères appelait à armer l'opposition contre « l'usurpateur alaouite ».
La journée du jeudi 7 juin a été riche en événements. Alors que Ban Ki-moon et Navi Pillay, respectivement secrétaire général et Haut-commissaire aux Droits de l'homme, dressaient leur réquisitoire contre la Syrie devant lAssemblée générale de l'ONU, Moscou a procédé à deux tirs de missiles balistiques intercontinentaux.
- Le missile Boulava tire son nom d'une antique masse d'arme slave faisant office de bâton de maréchal des armées cosaques.
Le colonel Vadim Koval, porte-parole du RSVN, a admis le test dun Topol lancé depuis un silo près de la Caspienne, mais n'a pas confirmé celui d'un Boulava depuis un sous-marin en Méditerranée. Cependant, le tir a été observé dans tout le Proche-Orient, d'Israël à l'Arménie, et il nexiste aucune autre arme connue qui puisse laisser de telles traces dans le ciel [9].
Le message est clair : Moscou est prêt à la guerre mondiale, si lOTAN et le CCG ne se plient pas aux obligations internationales telles que définies par le Plan Annan, et persistent à alimenter le terrorisme.
Selon nos informations, ce coup de semonce avait été coordonné avec les autorités syriennes. De même que Moscou avait encouragé Damas à liquider lÉmirat islamique de Baba Amr sitôt lautorité du président el-Assad confirmée par le référendum constitutionnel, de même il a encouragé le président à liquider les groupes de mercenaires présents dans le pays sitôt le nouveau Parlement et le nouveau Premier ministre installés. L'ordre a été donné de passer d'une stratégie défensive à une action offensive pour protéger la population du terrorisme. L'armée nationale est donc passée à l'attaque des bastions de l'Armée « syrienne » libre. Les combats des prochains jours s'annoncent difficiles, d'autant que les mercenaires disposent de mortiers, de missiles anti-chars et désormais de missiles sol-air.
Pour faire baisser la tension, la France a immédiatement accepté la proposition russe de participation à un Groupe de contact ad hoc. Washington a dépêché en urgence Frederic C. Hof à Moscou. Contredisant les propos tenus la veille par la secrétaire d'État, Hillary Clinton, M. Hof a à son tour accepté l'invitation russe.
Il n'est plus temps de se lamenter sur lextension des combats au Liban, ni de pérorer sur une possible régionalisation du conflit. Depuis 16 mois qu'ils déstabilisent la Syrie, lOTAN et le CCG ont créé une situation sans issue qui peut désormais dégénérer en guerre mondiale.
[1] Agenda du président Poutine :
7 mai : investiture du président Vladimir Poutine
8 mai : nomination de Dmitry Medvedev comme Premier ministre
9 mai : célébration de la victoire contre l'Allemagne nazie
10 mai : visite du complexe militaro industriel russe
11 mai : réception du président abkhaze
12 mai : réception du président sud-ossète
14-15 mai : rencontre informelle avec les chefs d'États de l'OTSC.
18 mai : visite de l'institut de recherche de défense Cyclone
25 mai : revue des sous-marins atomiques
30 mai : réunion avec les principaux responsables de la Défense
31 mai : réunion du Conseil de sécurité russe
4-7 juin : visite en Chine, sommet de l'OCS
7 juin : visite au Kazakhstan durant le tir de missile Topol
[2] « La Syrie, centre de la guerre du gaz au Proche-Orient », par Imad Fawzi Shueibi, Réseau Voltaire, 8 mai 2012.
[3] « Moscou et la formation du Nouveau Système Mondial », par Imad Fawzi Shueibi, Traduction Marie-Ange Patrizio, Réseau Voltaire, 13 mars 2012.
[4] « L'affaire de Houla illustre le retard du renseignement occidental en Syrie », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 2 juin 2012.
[5] « Comment of Official Representative of the Ministry of Foreign Affairs of Russia A.K. Lukashevich on the Question of Interfax related to the statement made by Representative of so-called Free Syrian Army S.Al-Kurdi », Ministère russe des Affaires étrangères, 5 juin 2012.
[6] « Syrie : Vladimir Poutine propose une Force de paix de l'OTSC », Réseau Voltaire, 3 juin 2012.
[7] « Friends of the Syrian People Sanctions Working Group », déclaration à la presse dHillary Clinton, Département dÉtat, 6 juin 2012.
[8] « La Libye, les bandits-révolutionnaires et l'ONU », par Alexander Mezyaev, Traduction Julia, Strategic Culture Foundation (Russia), Réseau Voltaire, 17 avril 2012.
[9] « 7 juin 2012 : la Russie manifeste sa supériorité balistique nucléaire intercontinentale », Réseau Voltaire, 8 juin 2012.
http://www.voltairenet.org/Coups-de-semonce-russes
Un missile russe au-dessus d'Israël?
Un missile russe au-dessus d'Israël?
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=jnNnHQtZVj8
ديربرس - شكل غريب في سماء المناطق السورية 7-6-2012
http://www.youtube.com/watch?v=q9TlyroKp_E&feature=re...
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07/07/2009
Interview de MICHEL COLLON par WE ARE CHANGE du 6/07/2009
Un point sur l'actualité internationale
Interview de MICHEL COLLON WEARECHANGE 1
http://dailymotion.virgilio.it/video/x9sijl_interview-de-...Interview de MICHEL COLLON WEARECHANGE 2
http://dailymotion.virgilio.it/video/x9si7x_interview-de-...Interview de MICHEL COLLON WEARECHANGE 3
http://dailymotion.virgilio.it/video/x9simk_interview-de-...Interview de MICHEL COLLON WEARECHANGE 4
Interview de MICHEL COLLON WEARECHANGE 4
envoyé par MARLOU1913. - Regardez les dernières vidéos d'actu.
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01/07/2009
La paix pour la Palestine ?
Nous sommes d'accord n'est-ce pas quand Joseph Farah affirme dans son discours que :
"Je déclare : Plus de nettoyage ethnique. Plus d'acceptation d'un antisémitisme officiel. Plus de dénigrement des Juifs. Et qu'on ne dise plus aux Juifs où ils peuvent vivre, comment ils peuvent et s'ils peuvent vivre."
Voyons ce qu'il est pour les Palestiens et les Gazaouis :
Carte de la bande de Gaza
Voici ce qu'il reste de la Palestine depuis 1948 réduite à la Bande de Gaza
http://www.geographie-sociale.org/carte-gaza.php
«Les Gazaouis sont sans espoir, ils se sentent piégés»
Marc van der Mullen, coordinateur général de la mission de Médecins du Monde à Gaza, raconte depuis Jérusalem les conditions de vie de la population et des médecins de l'ONG.
Recueilli par FRANÇOIS MEURISSE
Quelques photos : http://www.liberation.fr/monde/1101271-gaza-les-images:i-4
Les images des vidéos ci-dessous proviennent de MachsomWatch, une organisation pacifiste d'activistes israéliens.
Palestine La plus grande prison à ciel ouvert (1)
http://www.youtube.com/watch?v=glvyQl0O2Jc
Palestine La plus grande prison à ciel ouvert (2)
Les postes de contrôle
http://www.youtube.com/watch?v=336VaDqkPng
Palestine La plus grande prison à ciel ouvert (3)
En Cisjordanie, des postes de contrôle opérés par l'armée israélienne. Pourquoi?
http://www.youtube.com/watch?v=T2Xk4ZOuG8w
Palestine La plus grande prison à ciel ouvert (4)
Vivre dans une prison à ciel ouvert
http://www.youtube.com/watch?v=O_sVpJ1V9-o
L'association MachsomWatch,
Machsom Watch est une association israélienne de femmes se consacrant à la surveillance du comportement des soldats sur les points de contrôle de l’armée israélienne.
- Machsom est le mot hébreu (et devenu palestinien) des « checkpoints ».
- Watch est le mot anglais pour surveillance.
Un remerciement tout particulier à ces personnes qui oeuvrent pour le bien-être des Palestiniens en toute humanité.
Où est donc passée notre humanité..... ????
Note : Nous avons remarqué que nombre de vidéos qui avaient été placées sur notre blog concernant les évènements survenus à Gaza aux mois de décembre 2008 et janvier 2009 ont été supprimées sur Google !
Pourquoi ? Que ne faut-il pas que nous voyons ?
15:20 Publié dans Actualité, politique ou géopolitique, Economie, Crimes contre l'humanité, Eugénisme, Israël, Palestine, Colonisation, Palestine, Gaza, Sionisme, Oligarchie, LDJ, USA, Israël | Lien permanent | |
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Israël inquiet du discours d'Obama au Caire
Un nouveau départ entre les musulmans et les Etats-Unis
envoyé par publicsenat. - L'actualité du moment en vidéo.
Israël inquiet du discours d'Obama au Caire
Israël espère que le discours de réconciliation à l'adresse du monde musulman que doit prononcer jeudi au Caire le président américain Barack Obama ne se fera pas à ses dépens, a indiqué mercredi un proche du premier ministre, Benyamin Nétanyahou.
"Le président américain a le droit de tenter de se réconcilier avec le monde musulman et faire concurrence à Al-Qaida ou l'Iran pour conquérir son cœur ; pour notre part, nous devons vérifier que ce cela ne portera pas atteinte à nos intérêts communs" avec les Américains, a déclaré à la radio militaire le ministre des transports, Israël Katz. Ce proche de M. Nétanyahou, qui le considère comme son porte-parole, a également souligné que M. Obama était "amical envers Israël". "Mais il a une approche différente [de celle du président George Bush], il envoie d'autres messages au monde arabe et musulman, c'est une autre réalité, qui n'est pas facile", a-t-il ajouté.
Le président américain va prononcer son discours alors que les relations entre Israël et les Etats-Unis traversent une période de tension en raison du refus de M. Nétanyahou d'accepter l'idée d'un Etat palestinien et de geler totalement la colonisation en Cisjordanie, comme le réclame M. Obama. "Il existe une coopération intense entre Israël et les Etats-Unis, mais les désaccords se sont récemment aggravés", a admis M. Katz, en critiquant de nouveau les pressions exercées par le président américain pour imposer un arrêt total de la construction dans les colonies juives.
"Le gouvernement actuel ne gèlera pas la croissance naturelle de la population dans les colonies de Judée-Samarie [Cisjordanie] et de Jérusalem, il n'y a aucune espèce d'hésitation sur ce sujet", a-t-il réaffirmé. M. Katz a toutefois souligné que le premier ministre n'excluait pas de "faire preuve d'une certaine souplesse", en allusion à 22 colonies sauvages créées par des colons extrémistes dont le gouvernement est prêt à ordonner le démantèlement. Ces colonies n'ont pas reçu l'aval du gouvernement.
De son côté, le président américain a exclu pour le moment tout compromis sur le dossier en refusant, tout comme la communauté internationale, de faire une distinction entre colonies "légales" et "sauvages".
Obama dit aux Juifs où ils peuvent vivre, par Joseph Farah
WorldNetDaily, 29 mai 2009
Texte original anglais : "Obama tells Jews where they can live"
Traduction française : Menahem Macina pour upjf.org
Barack Obama est en train d'adopter ce que lui et son administration appellent « une approche plus équilibrée de la situation au Moyen-Orient »
Laissez-moi vous expliquer ce que cela signifie littéralement en termes concrets.
Cela veut dire que le gouvernement américain utilise maintenant son influence sur Israël pour signifier avec insistance aux Juifs - pas aux Israéliens, notez-le bien, mais aux Juifs - qu'il ne leur est plus permis d'habiter dans les territoires de Judée et Samarie, souvent désignés comme Cisjordanie.
Je vous laisse imaginer l'indignation, l'horreur, le cri, la clameur, les grincements de dents qui s'ensuivraient si l'on disait aux Arabes ou aux musulmans qu'ils ne peuvent plus vivre dans certaines parties d'Israël, sans parler de leur propre pays.
Bien entendu, cela ne se produira jamais avec cette « approche plus équilibrée de la situation au Moyen-Orient ».
Nous sommes revenus aux années 30. Cette fois, ce sont les voix des libéraux cultivés, Hillary Clinton et Barack Obama qui disent aux Juifs où ils peuvent vivre, comment ils peuvent vivre et jusqu'où ils doivent se courber s'ils veulent vivre, tout simplement.
Je sais que vous n'avez pas entendu dire cela de cette manière auparavant. Je ne comprends vraiment pas pourquoi. Il n'y a tout simplement pas d'autre manière exacte d'expliquer les intrigues sous-jacentes aux dernières exigences formulées à l'égard d'Israël par l'Occident et le reste du monde.
Israël est ramené aux "frontières d'Auschwitz" *. On a déjà dit aux Juifs qu'ils ne pouvaient continuer à vivre dans la bande de Gaza. Maintenant, on leur dit qu'ils ne peuvent plus choisir de vivre dans quelque zone que ce soit parmi celles qui ont été mises de côté par les élites internationales pour un futur Etat palestinien.
Je demande à nouveau : Pourquoi des internationalistes cherchent-ils à créer ce qui est, par définition, un Etat raciste, antijuif, qui ne tolère même pas la simple présence de Juifs ?
Quelqu'un peut-il répondre pour moi à cette question ?
Obama et Clinton Hillary "et donc, par définition, vous et moi, les contribuables des Etats-Unis" avons décidé que nous céderons aux exigences racistes, fanatiques et antisémites de l'autorité palestinienne, stipulant qu'aucun Juif ne sera autorisé à vivre dans leur nouvel Etat.
J'aime à penser que dans toute autre partie du monde, ce type d'entreprise visant au nettoyage ethnique d'une région serait sévèrement condamné par tous les peuples civilisés. Pourtant, en raison du fait que la plupart des gens ne comprennent tout simplement pas le plan pourtant clair, officiel des dirigeants arabes, visant à chasser tous les Juifs du nouvel Etat palestinien, ces mesures de capitulation bénéficient d'un certain degré de sympathie et même de l'appui politique de beaucoup dans le monde.
Réfléchissez à ce que je vous dis : C'est la politique officielle de l'Autorité Palestinienne que tous les Juifs doivent ficher le camp du pays ! Pourquoi les Etats-Unis soutiennent-ils la création d'un nouvel Etat antisémite de haine ? Pourquoi le monde civilisé considère-t-il cela comme une recette de paix pour la région ? Pourquoi considère-t-on cela comme une idée acceptable ?
Y a-t-il un autre endroit au monde où ce type de politique officielle de racisme et de nettoyage ethnique soit tolérée, voire cautionnée ?
Pourquoi les règles sont-elles différentes au Moyen-Orient ? Pourquoi les règles sont-elles différentes pour les Arabes ? Pourquoi les règles sont-elles différentes pour les musulmans ?
Pourquoi les impôts américains servent-ils à soutenir l'entité raciste, antisémite, connue sous le nom d'Autorité Palestinienne ?
C'est ce que nous faisons quand nous interdisons la "construction dans les implantations", les réparations, la croissance naturelle, les additions à des communautés existantes.
Est-ce là un "équilibre" ?
- Y a-t-il des mesures imposées aux Arabes et aux musulmans, suggérant qu'ils ne peuvent plus venir s'installer en Israël ? Non.
- Y a-t-il des mesures imposées aux Arabes et aux musulmans, suggérant qu'ils ne peuvent acheter des maisons en Israël ? Non.
- Y a-t-il des mesures imposées aux Arabes et aux musulmans, suggérant qu'ils ne peuvent réparer leurs maisons qui se trouvent en Israël ? Non.
- Y a-t-il des mesures imposées aux Arabes et aux musulmans, suggérant qu'ils ne peuvent bâtir des implantations où ils veulent ? Non.
Maintenant, rappelez-vous, Il y a déjà un grand nombre d'Etats arabes et musulmans au Moyen-Orient. Beaucoup d'entre eux interdisent déjà aux Juifs d'y vivre. Certains l'interdisent également aux chrétiens. Mais aujourd'hui, le seul Etat juif au monde, qui peut se prévaloir de droits sur une terre, remontant à l'époque d'Abraham, d'Isaac et de Jacob s'entend dire que les Juifs doivent se tenir à l'écart de terres qui sont actuellement sous leur contrôle, mais qui sont destinées au transfert de gens qui les haïssent, les méprisent, veulent les voir morts et n'accepteront jamais de vivre en paix avec eux comme voisins.
Dans le même temps, Israël continue à tendre sa main naïvement amicale aux Arabes et aux musulmans "les accueillant dans sa minuscule nation entourée de voisins haineux. Des Arabes et des musulmans se voient offrir le droit à une entière citoyenneté " et occupent même des fonctions d'élus. Ils éditent des journaux et diffusent librement des programmes de radio et de télévision.
Mais, à l'inverse, des Juifs sont à deux doigts de l'expulsion de leur domicile, qu'ils occupent parfois depuis des générations. Ce qui s'est passé pour Gaza est sur le point de se rejouer.
J'espère que mes amis juifs s'en souviennent bien. Beaucoup d'entre eux ont voté pour Barack Obama. Beaucoup d'entre eux ont voté pour Hillary Clinton. Ils ne sont pas vos amis. C'est la même sorte de gens que ceux qui ont refusé l'accostage à des bateaux de réfugiés juifs d'Allemagne dans les années 1940. C'est la même sorte de gens qui se sont montrés conciliants avec Hitler à Munich. C'est la même sorte de gens qui ont rendu si difficile la recréation de l'Etat d'Israël.
Je déclare : Plus de nettoyage ethnique. Plus d'acceptation d'un antisémitisme officiel. Plus de dénigrement des Juifs. Et qu'on ne dise plus aux Juifs où ils peuvent vivre, comment ils peuvent et s'ils peuvent vivre.
Joseph Farah
© WorldNetDaily
Note du traducteur
* L'expression est d'Abba Eban, qui réagissait, en 1969, aux manoeuvres des pays arabes au sein de l'ONU, visant à obtenir une décision contraignante du Conseil de Sécurité pour contraindre Israël à se retirer des territoires conquis (conformément aux lois de la guerre), lors du conflit-éclair de 1967. Le brillant diplomate israélien affirmait qu'un tel retrait serait un retour aux « frontières d'Auschwitz ». Voir également le cri poussé, en son temps, par Menahem Begin, devant Carter, pour la même raison : "Qui tient la Judée et la Samarie tient la veine jugulaire d'Israël".
WorldNet Daily/UPJF.org
Source : http://www.blogdei.com/index.php/2009/06/30/5114-obama-di...
Obama : la stupéfiante insulte faite à Israël et aux Juifs, Anne Bayefsky
10/06/09
Jewish World Review, 9 juin 2009
Texte original anglais : "Obama's stunning offense to Israel and the Jewish people"
Traduction française : Jean Szlamowicz, pour upjf.org
Le discours du Caire d’Obama constitue un véritable tremblement de terre. Il s’agit d’une révision de l’histoire, d’une insulte au peuple juif, et d’un abandon des victimes dont les droits de l’homme sont lésés dans le monde arabe et musulman. Rien d’étonnant à ce que les Arabes et les musulmans habilités à s’exprimer aient été enthousiastes. Il est, en revanche, plus surprenant qu’en Amérique, on ait tant admiré ce discours pour l’habilité politique dont il faisait preuve, plutôt que de le critiquer pour la véritable trahison qu’il constitue, et qui a une dimension historique.
Obama a mis sur le même plan l’Holocauste et le déplacement de la population palestinienne. Selon lui,
« les Juifs ont été persécutés (…) l’antisémitisme européen a culminé dans un holocauste sans précédent. (…) Six millions de Juifs ont été tués… D’un autre côté, il est également indéniable que les Palestiniens, musulmans et chrétiens, ont souffert dans leur rêve d’une terre. »
Ce parallèle reprend à son compte le 'narratif' arabe fallacieux qui établit une équivalence rigoureuse entre le meurtre de masse de six millions de Juifs, pour la simple raison qu’ils étaient Juifs, et la violation des droits palestiniens par des Juifs.
En s’exprimant dans un pays arabe et en s’adressant aux Arabes et aux musulmans, Obama a souligné la responsabilité européenne dans l’Holocauste (« l’antisémitisme européen a culminé dans un holocauste sans précédent »). Dans un autre contexte, cette assertion aurait été curieuse. En Egypte, elle n’a rien d’accidentel : la version arabe de l’histoire a toujours été qu’on avait forcé les Arabes à accepter la création d’Israël en compensation d’un crime commis par les Européens.
En réalité, les hôtes d’Obama ne pouvaient que connaître sur le bout des doigts l’antisémitisme arabe durant la Seconde Guerre Mondiale (et après aussi, bien sûr). Après tout, Obama s’exprimait dans le pays même où fut formé le grand mufti, et qui l’accueillit comme un héros national à son retour. Il s’agit tout de même de l’homme qui a passé la guerre à Berlin, à l’invitation de Hitler, pour l’aider au meurtre des Juifs.
Obama pensait pouvoir prouver à Israël son impartialité en s’offrant le vendredi un petit voyage dans un camp de concentration pour fustiger le négationnisme. Dans ce contexte, ce geste, censé témoigner de sa bienveillance à l’égard des Juifs, n’est apparu que comme un exemple de cynisme et d’opportunisme politique, surtout après avoir mis en parallèle l’Holocauste et « la souffrance et la douleur des Palestiniens qui durent depuis 60 ans ». Car le président n’a pas fait de référence remplie d’émotion à « l’intolérable souffrance » des victimes israéliennes du terrorisme arabe qui dure depuis 60 ans. Le mot « terrorisme » n’a d’ailleurs jamais franchi ses lèvres. Loin de condamner le terrorisme et l’antisémitisme qui le nourrit, de telles manœuvres politiciennes ne font que renforcer l’audace dont sont capables la haine et la violence contre les Israéliens.
Par contre, Obama a recherché l’approbation arabe en faisant une équivalence morale entre ceux qui ont rejeté Israël dès le début (et qui aspirent encore à sa destruction, ou à un « droit au retour » qui signifierait la fin d’une majorité juive), et les Juifs qui se défendent depuis le 14 mai 1948. A en croire Obama :
« il y a une impasse : deux peuples aux aspirations légitimes, et chacun porteur d’une histoire douloureuse (…) Il est facile de montrer l’autre du doigt, les Palestiniens soulignant les déplacements [de populations] causés par la création d’Israël, et les Israéliens soulignant l’hostilité et les agressions constantes. »
Parler d’impasse concernant le conflit israélo-arabe trahit une incapacité abyssale à reconnaître la réalité historique. L’Etat d’Israël est né après un plan de partition internationalement approuvé en novembre 1947, qui aurait permis la création de deux Etats, l’un juif, l’autre arabe. Ce plan a été accepté par les Juifs et rejeté par les Arabes. Les uns ont toujours voulu vivre en paix, et les autres ont choisi de faire la guerre en 1948, 1956, 1967, 1973 et 1982, et de poursuivre leur action par le terrorisme, après chacune de leur défaite.
Sans la moindre compréhension du monde juif et de l’histoire juive, Obama a déclaré que
« l’aspiration à une terre juive est enracinée dans une histoire tragique que l’on ne peut nier »,
car,
« dans le monde entier, les Juifs ont été persécutés pendant des siècles ».
L’idée d’une terre juive en Israël n’est pas enracinée dans la tragédie ou la persécution internationale mais dans une incroyable relation de continuité spirituelle multiséculaire avec la terre d’Israël et avec Jérusalem. En plus du couplet sur la responsabilité européenne dans l’Holocauste, ces mots n’ont fait que renforcer la croyance mortifère selon laquelle Israël est une création de Juifs étrangers transplantés.
L’incroyable insulte faite aux Juifs et à Israël par Obama est allée encore plus loin. Les Israéliens se trouvent occuper des territoires à la suite de guerres, menées par les Arabes, qui avaient pour but l’annihilation d’Israël. Mais Obama a procédé à une mise en équivalence des
« humiliations quotidiennes (des Palestiniens) qui sont celles de l’occupation »,
et de
« l’humiliation de la ségrégation »
subie par les esclaves noirs aux Etats-Unis, et
« l’autorité morale du peuple d’Afrique du Sud ».
Le public arabe du président des Etats-Unis n’a pu manquer de remarquer ce clin d’œil appuyé à l’un des arguments diffamatoires les plus puissants contre l’Etat hébreu aujourd’hui : l’allégation selon laquelle Israël serait un Etat raciste fonctionnant selon un régime d’apartheid.
Après avoir établi une équivalence morale entre les revendications palestiniennes et celles des victimes de l’esclavage et de l’apartheid, Obama a exprimé, dans un même souffle, le « droit à l’existence d’Israël » et le fait que « les Etats-Unis n’acceptent pas la légitimité des nouvelles implantations israéliennes ».
Chaque mot de son discours a été mûrement pesé. Ce n’est donc pas par hasard qu’un président américain, pour la première fois de l’histoire, a refusé toute légitimité aux implantations israéliennes. Point. Une telle assertion met fin à tous les accords passés entre Arabes et Israéliens, qui ont conjointement toujours considéré que la question de savoir quelles implantations perduraient et quelles implantations devraient être démantelées, serait réglée par un processus bilatéral dans le cadre d’un accord de paix et de négociation sur un règlement définitif. Même la Feuille de Route Pour la Paix parle clairement (dans la phase 3) d’un
« accord sur un statut définitif et la fin du conflit israélo-palestinien (…) de résolution de statut définitif et permanent (…), réglant le problème des frontières, de Jérusalem, des réfugiés, des colonies. »
De plus, l’idée que des Juifs ne puissent pas vivre sur un territoire promis à un futur état palestinien ne peut signifier qu’une chose : une Palestine au régime d’apartheid. Vingt pour cent de la population israélienne, soit un million et demi de personnes, sont des Arabes (qui disposent de davantage de droits démocratiques qu’ils n’en auraient dans un état arabe). Parallèlement, l’idée même d’une présence juive sur un territoire palestinien semble être une abomination. Pourquoi donc un futur transfert d’autorité gouvernementale signifierait-il qu’il faut mettre les Juifs à la porte ?
Mais, si l’on en juge par le discours d’Obama, un seul « déplacement » [de population] compte [celui des Palestiniens]. En mettant sur le même plan l’Holocauste des Juifs et la douleur palestinienne consécutive au « déplacement », il a également omis le déplacement de 800 000 réfugiés juifs venant de tous les pays arabes du Moyen-Orient, en réplique à la création d’Israël.
Les Juifs devenus des réfugiés à cause de l’intolérance arabe n’ont pas été les seules victimes que le président a choisi d’oublier. A trois reprises, Obama a défendu le droit des femmes musulmanes à couvrir leur corps. Pas une seule fois il n’a mentionné le droit des femmes à refuser de couvrir leur corps, droit qui leur est refusé sous peine d’arrestation et de mise à mort dans nombre des pays auxquels il s’adressait. Au nom de « la liberté de culte », il a choisi de « louer les efforts, comme ceux du roi Abdallah d’Arabie Saoudite, pour le dialogue interreligieux ». Rappelons que l’Arabie Saoudite tient pour illégale la pratique de toute religion autre que l’islam. Une telle version des droits de l’homme est une pure fiction, qui n’a fait que rendre le pire des services à tous ceux qui sont opprimés dans le monde arabe et musulman.
Le discours du Caire, méticuleusement planifié et prononcé par le président Obama, marque l’un des points les plus bas dans la compréhension, par un président américain, de l’état hébreu, de son histoire et de l’avenir de son peuple. Si l’on prend également en compte l’évidente infirmité du gouvernement Obama concernant la question iranienne, ce discours du 4 juin 2009, par celui qui est censé être un dirigeant du monde libre, restera dans les annales comme un déclin majeur de l’histoire humaine.
Anne Bayefsky
© Jewish World Review
Mis en ligne le 10 juin 2009, par M. Macina, sur le site upjf.org
13:55 Publié dans Actualité, politique ou géopolitique, Economie, Crimes contre l'humanité, Eugénisme, Israël, Palestine, Colonisation, Palestine, Gaza, Sionisme, Oligarchie, LDJ, USA, Israël | Lien permanent | |
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Israël pratique l'apartheid et le colonialisme: Étude sud-africaine
Mondialisation.ca, Le 30 juin 2009
Le Conseil pour la Recherches en Sciences Humaines (HSRC) d'Afrique du Sud a publié un rapport confirmant qu'Israël pratique le colonialisme et l'apartheid dans les territoires palestiniens occupés.
Le HSRC a commandé une étude à une équipe internationale d'universitaires et praticiens de droit international de l'Afrique du Sud, d'Israël, de l'Angleterre et de la Cisjordanie. Le rapport de 300 pages résultant intitulé "Occupation, Colonialisme, Apartheid? : Une réévaluation des pratiques d'Israël dans les territoires palestiniens occupés sous la loi internationale", représente un travail de recherche de 15 mois et constitue une revue exhaustive des pratiques d'Israël dans les territoires palestiniens occupés selon les définitions du colonialisme et d'apartheid tel que défini par la loi internationale.
La directrice du projet, Dr. Virginia Tilley, explique en citant le rapport que les trois piliers de l'apartheid sud-africain sont tous pratiqués par Israël. En Afrique du Sud, le premier pilier était de démarquer la population du pays en différents groupes raciaux et d'acorder des droits supérieurs, privilèges et services au groupe racial blanc. Le second pilier était d'opérer une ségrégation de la population en différents endroits géographiques qui étaient alloués par la loi à différents groupes raciaux et de restreindre le passage de membres de n'mporte quel groupe vers d'autres endroits alloués à d'autres groupes. Le troisième pilier est la '"matrice de lois et de politiques de "sécurité" draconiennes qui était employée pour réprimer quelconque opposition au régime en place et pour renforcer le système de domination raciale en fournissant des outils de détention administrative, torture, censure, d'interdictions et assassinats."
Le rapport conclu que les pratiques d'Israël dans les territoires palestiniens occupés démontrent ces trois mêmes '"piliers"d'apartheid:
Le premier pilier dérive des lois et politiques israéliennes qui établissent une identité Juive dans le but d'établir légalement un statut juridique préférentiel et matériel aux Juifs plutôt qu'aux non-Juifs.
Le deuxième pilier se reflète dans la grande politique d'Israël de fragmenter les territoires palestiniens occupés pour s'assurer que les Palestiniens soient confinés à des réserves désignées pour eux alors que les Juifs israéliens sont interdits d'y pénétrer, mais pouvant tout de même être libres de mouvement à travers le reste des territoires palestiniens. Cette politique est mise en évidence par les larges appropriations de terres palestiniennes qui continuent de faire diminuer l'espace disponibles pour les Palestiniens; des points de fermetures hermétiques et l'isolation de la bande de Gaza du reste des territoires occupés; de la coupure et détachement délibéré de Jérusalem-Est du reste de la Cisjordanie; et du morcèlement du territoire palestiniens en de petites enclaves assiégées et non-contigües pour les Palestiniens, ressemblant à un archipel d'iles déconnectées.
Le troisième pilier est "l'invocation de prétexte de la sécurité de la part d'Israël pour valider des restrictions sur la liberté d'opinions, d'expression, de réunion et de mouvement des Palestiniens pour masquer l'intention sous-jacente de réprimer la dissidence envers son système de domination et ainsi, maintenir le contrôle sur les Palestiniens comme groupe."
Et personne ne connait les conditions d'apartheid mieux que l'Afrique du Sud.
Téléchargez le rapport [PDF - 3 MB]
Source : http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid...
13:04 Publié dans Actualité, politique ou géopolitique, Economie, Conspiration, Complot, Corruption, Crimes contre l'humanité, Eugénisme, Israël, Palestine, Colonisation, Lobbying et Politique, Laboratoires Pharmaceutique, Palestine, Gaza, Sionisme, Oligarchie, LDJ, USA, Israël | Lien permanent | |
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