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29/03/2010

Attali met les choses au clair !!

Jérusalem, l'unique capitale mondiale et le siège du Nouvel Ordre Mondial pour attendre le Messie !

Ben voyons !

Peut-on savoir lequel  parce que le nôtre est déjà venu, il y a plus de 2000 ans !

Quand l'idéologie tue le monde !

C'est pour cela que le génocide des peuples s'opère depuis la nuit des temps ?

Celui que nous attendons en ce moment c'est l'Antéchrist qui arrivera justement avec le Nouvel Ordre Mondial.

VADE RETRO SATANAS !

Faudrait peut-être que nous canonisions JUDA pour lui fêter sa fête aussi peut-être ?

A quand l'unique religion mondiale M. Attali ? Sans laquelle le Nouvel Ordre Mondial ne pourrait pas exister ?


Etes-vous déjà d'accord avec tous les chefs religieux pour nous jouer la carte de l'illusion et le Projet Bleu Beam  ??


Attali met les choses au clair !!




 

Des arches de Noé pourquoi faire ?

Pourquoi tant d'arches de Noé pour nous faire consommer des OGM ?

C'est pour les esclaves de l'après 2012 ?


Biodiversité : L’arche de Noé agricole se remplit

Biodiversité : L'arche de Noé agricole se remplit - [News Of Tomorrow]


La chambre forte mondiale de graines de Svalbard en Norvège a dépassé les 500 000 échantillons, rapportent les instigateurs du projet financé par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture.

Le principal objectif de cette banque de graines inaugurée en février 2008 est d'éviter toute pénurie de vivres qui pourrait conduire à une réduction de la diversité des cultures et à une baisse de la production alimentaire mondiale.

L'abri constitue en fait une réserve de secours dans le cas où les 1400 autres banques de semences végétales du monde seraient touchées par des catastrophes.

Ce bunker se trouve dans la montagne Plataberget situé dans l'archipel de Svalbard. Sa situation géographique lui donne un avantage, car le pergélisol de la région permet de bien conserver les dépôts de graines. De plus, l'activité tectonique dans cette zone est l'une des plus faibles de la planète.

L'endroit, divisé en trois chambres froides, permet de garantir la pérennité des principales variétés d'espèces agricoles si celles-ci venaient à disparaître dans leur milieu naturel. Le bunker offre une capacité de stockage qui peut contenir jusqu'à 4,5 millions d'échantillons de semences du monde entier.

Des graines du monde entier y sont entreposées, dont :

  • la tomate rose, une variété allemande rare transportée aux États-Unis, dans l'État de l'Iowa, en 1883, par un immigrant bavarois. Cet homme était le grand-père de l'un des fondateurs du Seed Savers Exchange, une organisation à but non lucratif qui a fourni plus de 400 échantillons de graines à la chambre forte.
  • une espèce de fraise qui pousse sur les flancs du volcan Atsonupuri, sur les îles Kourile, au large de la Russie, et à 150 kilomètres d'Hokkaido, au Japon
  • une espèce de haricot sauvage en provenance d'Amérique du Sud. Cette variété de haricot, appelée Phaseolus costaricensis, semble être résistante à la pourriture blanche, une maladie qui menace les variétés de haricots traditionnels.

L'agriculture en question

De récentes recherches sur les cultures montrent que la production de maïs en Afrique, par exemple, pourrait diminuer de 25 % ou plus d'ici 2030 en raison du réchauffement.

Cette situation pourrait mener l'Afrique à une instabilité alimentaire, qui pourrait déclencher à son tour une crise alimentaire à l'échelle mondiale.

Les experts pensent que les cultivateurs et agriculteurs doivent développer de nouvelles variétés résistantes à la sécheresse et à la chaleur sans plus tarder.

Radio-Canada.ca avec Cordis

Biodiversité : L'arche de Noé agricole se remplit | Environnement | Radio-Canada.ca

10/03/2010

Analyser et désamorcer le programme cérébral reptilien

J’ai trouvé par hasard un passage intéressant dans un bouquin de psychologie à propos de la gestion des états de stress dus au cerveau reptilien*, dont je vous propose une petite synthèse ainsi que quelques réflexions personnelles.

Pour une fois on  ne prendra pas le sujet de l’empreinte reptilienne sur l’humanité sur le plan des preuves historico archéologiques ou religieuse mais on chosira plutôt cette analyse à la fois orginale, intuitive et très concrète proposée par l’approche neuro-cognitive et comportementale de la psychologie.

La communication neuro-cognitive et comportementale (CNCC) appréhende les problèmes relationnels à travers le prisme de Maclean. Selon Mac Lean, pour disposer au mieux de ses compétences un individu a besoin de sécurité, d’habitudes, de bien-être, de plaisir et de marques de reconnaissance.

Le postulat de Fradin est qu’il y a essentiellement, dans nos difficultés à nous entendre et à nous comprendre, une dimension reptilienne et une dimension limbique (que nous ne développerons pas ici).

Dans une situation relationnelle tendue, d’une manière quasi systématique, on constate chez au moins un des interlocuteurs (très souvent les deux) la présence d’EUI (états d’urgence de l’instinct), ces états de stress décrits précédemment. Il y a donc une manifestation reptilienne potentiellement problématique dans la communication.

La communication neuro-cognitive et comportementale est une méthode de communication qui s’appuie sur les découvertes de Jacques Fradin à l’Institut de Médecine Environnementale. Le rituel de lutte est l’une des techniques de CNCC (La communication neuro-cognitive et comportementale)

LE CERVEAU REPTILIEN

Le cerveau reptilien est la plus archaïque il principales structures anatomiques e fonctionnelles de notre cerveau. Son mode de fonctionnement est stéréotypé. Sa fonction première est de préserver notre intégrité corporelle.Les états de fuite, de lutte et d’inhibition sont des réactions primitives inhérentes au mode reptilien. Ces états de stress perturbent nos relations. Les rituels (de forme) de la CNCC ont pour but de réduire l’incommunicabilité que ces réactions épidermiques engendrent.

La science nous apprend que les êtres humains avaient à l’origine, essentiellement un premier cerveau reptilien dont l’homme conserve encore bien des instincts de base (dont l’instinct de conservation). Il correspond chez l’être humain aux systèmes nerveux du tronc cérébral. Il est malgré sa petite taille d’une grande complexité. Certains animaux (vertébrés inférieurs, reptiles…) sont régis uniquement par ce cerveau. Il est la source des comportements primitifs qui répondent à des besoins fondamentaux. Il assure entre autre la sauvegarde de l’individu et de l’espèce.

Ces comportements sont incapables d’adaptation et restent insensibles à l’expérience du fait que le cerveau primitif n’a accès qu’à une mémoire à court terme. Le cerveau reptilien agit toujours selon des schémas rigides et stéréotypés: une même stimulation produira toujours le même effet.

Par exemple, conservée depuis des générations, la fuite inscrite héréditairement dans chaque individu, est un mécanisme nécessaire, imparable, stéréotypé. Le noyau dit ” amygdalien ” en particulier commande l’agressivité, le souci du territoire et de sa défense. Il correspond à notre univers non-verbal de gestes et comportements automatiques. (Note de Neo Trouvetou, l’analyse du langage non verbal est un atout pour objectiver les code de l’inconscient, la matrice, la programmation reptilienne) Il est le lieu de la routine, des itinéraires fixés à l’avance, des rituels, cérémonies….De ce fait, le ” langage reptilien ” est essentiel dans les relations humaines.

LA CNCC ET LES ETATS REPTILIENS DE STRESS

Les états d’urgence de l’instinct, tels qu’Henri Laborit les a nommés, sont des états de stress. Ces états reptiliens sont au nombre de trois : la fuite, la lutte et l’inhibition.

La CNCC reptilienne est une technique de gestion relationnelle du stress (ou GRS®). Les états de fuite, de lutte et d’inhibition sont au cœur de la préoccupation.
Les états de fuite, de lutte ou à’inhibition sont classiquement et fortement ressentis par les « protagonistes » des conflits. La CNCC reptilienne consiste à prendre en considération l’état dans lequel se trouve ton interlocuteur. Puis il s’agit de tenter de faire baisser l’intensité de cet état de stress pour restaurer un niveau de communication satisfaisant.

LES SYMPTOMES DE L’EUI A DIAGNOSTIQUER

Lorsqu’un individu subit un EUI, il est fortement influencé (manipulé de l’intérieur) par l’objectif reptilien de son état :
-Ainsi, si on discute avec quelqu’un en fuite, parmi ses préoccupations figure le besoin d’échapper à la contrainte ou l’agression. Plus son état de fuite est fort et plus cette préoccupation reptilienne prend le pas sur d’autres (notamment, celles que son intelligence conçoit). Tant que cette personne est dans cet état, et a fortiori si par maladresse tu le fais augmenter, elle ne peut que très mal ou pas du tout écouter ce que tu as à lui dire. Et tu ne peux pas non plus savoir ce qu’intelligemment elle pense du sujet car son intelligence (l’usage de son néocortex) est court-circuitée par la prégnance reptilienne (et limbique, en fait). Par exemple, demander à quelqu’un en fuite de s’engager, a peu de chance d’être couronnée de succès.

-De la même manière, quand on est en face à quelqu’un en lutte, son besoin de dominer peut entraver considérablement le traitement intelligent du sujet. Cet objectif reptilien qu’il subit peut se manifester à travers le besoin compulsif de couper la parole, de vouloir avoir le dernier mot, de dénigrer trop systématiquement tes propos sans vraiment les écouter… L’échange sur le fond n’a pas vraiment lieu. L’enjeu principal pour un interlocuteur en lutte est, hélas, la dominance. Dans un EUI, l’enjeu reptilien a tendance à éclipser d’autres enjeux. Par exemple, espérer que quelqu’un en lutte remette en question une décision qu’il a prise a peu de chance d’être couronné de succès.

-En inhibition, la problématique est semblable. Le besoin de protection exerce une influence sur la teneur de l’échange. Par exemple, demander à quelqu’un en inhibition de prendre une initiative, seul, a peu de chance d’être couronné de succès.

FAIRE DIMINUER OU DISPARAITRE L’ETAT DE STRESS

En CNCC, on se préoccupe donc de la manière dont on peut faire diminuer ou disparaître l’état de stress de son interlocuteur. Ne pas en tenir compte et vouloir passer outre, en force (consciemment ou pas), revient presque toujours à verrouiller la communication. La pression reptilienne demeure. Elle est même renforcée car l’état augmente en intensité. En plus du vécu désagréable dû au surcroît des symptômes, la discussion n’avance pas sur le fond. Le cerveau reptilien est très primaire dans son fonctionnement. Son registre est exclusivement sur l’axe plaisir/déplaisir, avec un arrière-plan aussi archaïque que subconscient : l’axe vie/mort. En théorie et en pratique, il est extrêmement simple, dans le cadre d’une relation, de faire varier l’intensité d’un EUI. Pratiquement et culturellement, il est beaucoup plus facile d’opérer cette variation dans un sens que dans l’autre.

Je m’explique. Quoi de plus facile que de couper la parole à quelqu’un en lutte, ou bien de l’insulter ? Réaction de cet interlocuteur ? Surenchère de l’agressivité ! On a fait varier dans un sens : celui de l’augmentation du stress. Pas besoin d’un long apprentissage pour pratiquer ce très banal genre de maladresse. En revanche, faire diminuer l’agressivité d’un interlocuteur en lutte relève d’un art qu’on peut associer à une conception spécifique de la politesse, ou à la diplomatie.

Avec la fuite et l’inhibition, la lutte est l’un des trois EUI. Cet état de stress se manifeste surtout par le besoin de dominer. La tension et l’agressivité en sont les principales caractéristiques relationnelles. Le rituel de lutte est justement là pour diminuer la teneur conflictuelle que cet état tend à donner à la communication.
La CNCC a formalisé trois rituels, un pour faire face à chaque état de stress. Chacun de ces rituels présente des formes d’expression plus ou moins adaptées (de très maladroites à très adéquates) à la fuite, à la lutte et à l’inhibition. Les formes d’expression maladroites sont celles qui contrarient l’objectif reptilien de l’état considéré. On les nomme faux pas de communication.
La CNCC reptilienne (ou gestion relationnelle du stress) a donc identifié des faux pas de fuite, des faux pas de lutte et des faux pas d’inhibition. Chaque faux pas tend à augmenter l’incommunicabilité face à l’interlocuteur stressé, qu’il soit craintif, agressif ou découragé, c’est à dire percevoir l’état correspondant au à une des trois EUI
-en fuite
-en lutte
-en inhibitiion.

LES PRINCIPES D’UNE BONNE COMMUNICATION SELON LA CNCC

Cette technique consiste à faire de bons choix de forme pour dire ce qu’on a à dire. Sans entrer dans le détail des trois rituels, voici quelques orientations sur l’état d’esprit qui convient le mieux face aux trois cas de figure :
♦ Ainsi, pour bien communiquer face à quelqu’un en fuite, l’état d’esprit qui convient le mieux est la convivialité, la complicité, la légèreté. La meilleure stratégie consiste à parler peu et favoriser l’expression de l’autre. On doit faire préciser à la personne en fuite, l’enjeu de la situation avant de chercher ensemble des solutions.
♦ De même, pour bien communiquer face à quelqu’un en lutte, l’état d’esprit qui convient le mieux consiste à sortir de l’axe « dominant/dominé ». Le sérieux et le rationnel sont des registres à privilégier. La meilleure stratégie consiste à aller droit au but. Il est particulièrement important d’être bien informé et de développer un argumentaire pertinent. Quand on peut préparer l’entretien, cela peut être un atout majeur.
♦ Puis pour bien communiquer face à quelqu’un en inhibition, l’état d’esprit qui convient le mieux est l’empathie et la patience. Faire sentir sa présence, même en pensée, moralement ou symboliquement. La meilleure stratégie consiste à sonder la profondeur de l’état et à accompagner une très progressive mise en action.
Ce qui est particulièrement intéressant dans chacun de ces rituels, c’est qu’ils sont construits sur la base d’une préoccupation codée génétiquement. Quelle que soit l’origine culturelle d’une personne en fuite (si elle en a les signes diagnostiques), elle est vraiment soucieuse d’échapper à la contrainte.

L’OMBRE D’OUROBOROS

Comment ne pas faire un parallèle entre ces “rituels” de désamorçage des métaprogrammes reptiliens et la  symbolique transcendante et libératrice d’”Ouroboros” le fameux serpent qui se “mord la queue”.
Ce serpent en dessinant une forme circulaire, rompt avec une évolution linéaire, marque un changement tel qu’il semble émerger à un niveau d’être supérieur, le niveau de l’être spiritualisé, symbolisé par le cercle; il transcende ainsi le niveau de l’animalité originelle, pour avancer dans le sens de la plus fondamentale pulsion de vie ; mais cette interprétation ascendante ne repose que sur la symbolique du cercle, figure d’une perfection cosmique.
Au contraire, le serpent qui se mord la queue, qui ne cesse de tourner sur lui-même, s’enferme dans son propre cycle, évoque la roue des existences, le Saṃsāra, comme condamné à ne jamais échapper à son cycle pour s’élever à un niveau supérieur : il symbolise alors le perpétuel retour, le cercle indéfini des renaissances, la continuelle répétition, qui trahit la prédominance d’une fondamentale pulsion de mort.
N’est ce pas là, entre la pulsion de vie et la pulsion de mort que se situe finalement la “gestion du stress” chère à nos amis psyschologues, cette zone de lutte, de fuite ou d’inhibition, l’inhibition qu’on pourrait représenter comme la peur, ou l’inertie paralysante empêchant de s’engager dans l’une ou l’autre voie ?

* Cet article contient des extraits compilés du livre de Hervé Magnin : “Ces gens qui ont toujours raison” (Ed Eyrolles)

http://www.neotrouve.com/?p=602

Le code du langage non-verbal : Matrice des relations hiérarchiques


Cet article fait suite à mon article d’hier “Analyser et désamorcer le programme cérébral reptilien” et comporte des théories inédites peut être encore à l’état d’ébauche ainsi que certaines réflexions personnelles…
Puisqu’il m’a pris l’envie de poursuivre certaines idées spécifiques du premier article en particulier en ce qui concerne le cerveau reptilien et le langage non verbal qui sont des notions qu’on a pas forcément l’habitude de mélanger en ces termes.

La suite ici : http://www.neotrouve.com/?p=604


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17/02/2010

Fin de partie pour les pays de l’Union européenne

Article placé le 10 fév 2010, par Mecanopolis

Addendum ajouté le 11 février

Les manipulations générales en faveur de l’établissement d’un nouvel ordre économique sont devenues si denses qu’elles s’étalent presque au grand jour. Pourtant, les véritables influences restent cachées, et les intentions ultimes ne peuvent qu’être assez difficilement soupçonnées, presque jamais comprises.

La crise financière aura permis de recapitaliser les banques avec l’argent public. Aujourd’hui ce sont ces mêmes institutions qui menacent de détruire les États qui les ont sauvées. Qui peut un instant croire encore que ces opérations de déstabilisation seraient dues à la seule irrationalité des marchés, et qu’elles n’obéissent pas, en premier lieu, à un agenda caché ?

euro

Chronologie de la crise en cours

C’est l’agence de notation Flitch Ratings, contrôlée par le holding français Fimalac, qui a été la première à dégrader la Grèce, en décembre dernier. Ce sont ensuite les dirigeants de la la Banque centrale européenne (BCE) qui ont mi le feu aux poudres, en annonçant « Si avant la fin de l’année la Grèce n’a pas retrouvé son niveau de notation qu’elle avait avant la crise, nous ne garantissons pas que la dette grecque puisse être refinancée par la BCE. Ce n’est d’ailleurs pas notre problème, mais celui de la Grèce seulement ».

Ensuite, comme plusieurs sources le confirment, c’est une grande banque américaine d’investissements et deux hedge funds (fonds de gestion spéculatifs) qui ont décidé de faire courir la panique sur les marchés. Ces « investisseurs » ont tout d’abord parié sur la baisse du prix des obligations émises par le trésor grec, portugais ou espagnol, puis, se sont précipités sur les produits dérivés qui permettent de s’assurer contre le risque de défaut de paiement d’un Etat ou d’une entreprise, appelés Credit Default Swap (lire notre article du 6 février).

Avant la réunion du G7, en fin de semaine dernière, Dominique Strauss-Kahn, le directeur général du FMI, a créé un nouvel effet panique en annonçant que « son institution était disponible pour voler au secours de la Grèce ».

Mensonges

Mais en réalité la faillite de la Grèce est impossible. Cela pour une raison simple, c’est qu’elle ne peut, du fait de son appartenance à la zone euro, se retrouver en manque de liquidités (en comparaison, quand l’Argentine à été en « faillite » en 2001 c’était parce qu’elle n’avait plus de devises en dollars pour financer ses importations). De plus, les traités européens prévoient que l’UE doit assister les États en cas de « menace sérieuse de graves difficultés ». Il est donc mensonger de prétendre que l’UE pourrait sacrifier la Grèce. La plupart des analystes admettent d’ailleurs qu’il s’agit d’une opération planifiée . En fait, la déstabilisation de la Grèce n’a pour but que de donner l’illusion que l’UE est engagée dans un bras de fer avec les spéculateurs, alors qu’il s’agit en réalité d’une « action concertée », comme l’indiquait le premier ministre grec la semaine dernière.

Les statuts de la BCE ne permettant pas d’émettre une dette publique, mais seulement de racheter ces dettes à travers les institutions bancaires privées, il ne sera donc pas possible pour l’UE de refinancer directement la Grèce et les autres pays en difficultés, dont l’état de délabrement demandera également un « plan de sauvetage » dans les semaines ou mois à venir. Dans l’immédiat, pour « couvrir » la Grèce, il va être nécessaire de créer un nouvel « organe » afin de mettre en commun une grande partie de la politique budgétaire européenne. La Grèce sera donc contrainte de faire d’autres concessions que celles des derniers jours, de sorte à ouvrir la voie des réformes sociales qui seront ensuite promulguées en Espagne, en Italie et au Portugal, pour commencer. L’idée centrale est d’utiliser cette crise des Etats afin contraindre au fédéralisme économique la majorité des pays membres qui s’y refusaient jusqu’ici.

L’homme de l’ombre

Le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy avait évoqué, en novembre dernier, la création d’un « gouvernement économique » des 27 pays membres, de même que l’établissement d’un impôt européen. Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso lui avait emboité le pas quelques jours plus tard, devant le parlement européen : « Je ne suis pas contre l’idée d’un impôt européen pour permettre à l’UE de bénéficier de ressources propres par rapport aux contributions des États. J’ai l’intention d’examiner toutes les questions de fiscalité dans l’Union européenne, nous devons passer en revue toutes les ressources (financières) de l’UE (…) Le programme sur lequel j’ai été élu dit qu’il faut examiner de possibles ressources propres ».

Le 11 novembre 2009, Mario Borghezio, membre italien du parlement européen, avait évoqué la possibilité que les candidats aux postes de président et ministre des Affaires étrangères de l’UE, comme Jan Peter Balkenende, David Miliband, Herman Van Rompuy parmi d’autres, pourraient être ceux des « groupes occultes » Bilderberg et Trilatérale et non simplement ceux des forces politiques des pays (voir cette vidéo du Parlement). Le lendemain, Herman Van Rompuy se rendait au Château de Val Duchesse pour une réunion du Groupe Bilderberg où il donna, dans un discours, sa vision quant à la gouvernance de l’Europe et la nécessité de centraliser les flux financier des États membres (faits rapportés par cet article du Times).

La mise en place de ce « gouvernement » n’aura pas pour but de sauver la Grèce, l’Espagne ou le Portugal, mais d’unifier les budgets des pays membre de l’UE afin de pouvoir disposer de leurs ressources, c’est à dire, pour être plus précis, de mettre fin à leur souveraineté économique. Les dispositions du Traité de Lisbonne, entré en vigueur le 1er décembre dernier, donne toute la marge de manœuvre nécessaire pour cela.

C’est dans une ambiance de crise qu’Herman Van Rompuy pourra donc se présenter en sauveur de la zone euro au sommet qui réunira les chefs d’État européens ce jeudi 11 février, à Bruxelles. Pourtant, les solutions qu’il préconisera n’auront en rien été décidées dans l’urgence, parce que des pays européens pourraient se retrouver en faillite. Il est en réalité préparé depuis plus de vingt ans par le président européen, ses complices et l’oligarchie financière qui l’a mis en place (voir le document pdf en fin d’article).

Bien entendu, ce gouvernement ne sera pas effectif au matin du 12 février. Pour faire plier les États et que les populations européennes acceptent d’être entièrement dominées par Bruxelles, ainsi que toutes les réformes nécessaires qui leurs seront imposées sous prétexte de relancer la zone euro (lire notre article du 2 février), il faut que la situation se dégrade encore. Mais le piège est d’ors et déjà en train de se refermer.

La démocratie européenne, qui était née en Grèce en 507 avant J.C., sera morte, en Grèce également, dans les premiers mois de l’année 2010.

Addendum, 11 février 2010

Joli numéro de passe-passe dans les coulisses de Bruxelles aujourd’hui. On pourrait presque penser que Sarkozy et Merkel veulent voler la vedette au président du Conseil von Rompuy. Ce serait oublier que cette crise des États trouve, d’une part, son origine dans le déclassement de la Grèce par l’agence de notation Flitch, propriété du groupe français Fimalac et que, d’autre part c’est la Deutsche Bank, en concertation avec la banque américaine Goldman Sachs, qui est à l’origine des spéculations sur l’euro, comme l’indique cette dépêche de l’AFP.(1) Il est donc difficile de ne pas admettre que ce sont toujours les mêmes qui sont aux commandes – où qu’il y a pour le moins collusion d’intérêts – et que l’on voudrait nous faire voir des divergences là où il n’y a que des complicités.

Reste que Sarkozy et Merkel ne vont en aucune manière venir réellement et directement en aide à la Grèce. Ils se limiteront à des déclarations d’intention, de sorte à calmer un peu les marchés et évacuer tout soupçons, en indiquant qu’ils se porteront garant de la Grèce si elle en venait à se trouver véritablement en faillite – ce qui est impossible, pour les raisons que nous avons déjà évoquées plus haut.

Ce n’est bien sur pas le genre d’élucubrations hystériques dont Sarkozy s’est fait le spécialiste qui doit retenir notre attention – il n’est que l’idiot utile d’un jeu qui n’est pas le sien – mais le plan que présentera Hermann von Rompuy ce soir, puis les premiers actes de validation lors de la rencontre des ministres des finances des pays de la zone euro avec Jean-Claude Junker, patron de l’Eurogroupe et ministre des finances luxembourgeois (et ancien directeur de la Banque Mondiale), lundi prochain.

1. Ce qui n’a pas empêché le patron de la Deutsche Bank, dont le cynisme laisse penser qu’il aime prendre les gens pour des imbéciles, d’indiquer : « La pression sur l’euro s’accroît. L’UE doit maintenant tout entreprendre pour stabiliser la Grèce et l’euro ». (source)

Mecanopolis

Télécharger Unification économique européenne

16/02/2010

Le décodeur du Nouvel Ordre Mondial

« Les Derniers Humains vous présentent une webémission intitulée LE DÉCODEUR.

Le sujet de notre première webémission: la gouvernance mondiale.

Depuis deux ans, l'idée d'une gouvernance mondiale est de plus en plus diffusée dans les médias de masse. LE DÉCODEUR a scruté les médias de masse pour voir ce qu'il en est exactement.

Cette webémission est une introduction sur le concept de gouvernement mondial et est la première d'une série consacrée à l'idée d'un nouvel ordre mondial en action.

Le journaliste citoyen, Eric Granger, vous présente humblement les enjeux liés à la gouvernance mondiale.

Dans cette première mouture vous pouvez voir que :

Nicolas Sarkozy (Prés. de la France) et Gordon Brown (PM britannique), entre autres, annoncent ouvertement dans leurs discours la venue du nouvel ordre mondial.

Le Québec joue également dans les rangs du nouvel ordre mondial à travers l'influente Power Corporation et la très puissante famille Desmarais. La Conférence de Montréal ou Forum économique des Amériques (organisé par les Desmarais eux-mêmes) en est une preuve solide.

Des individus comme Al Gore, Henri Kissinger et le président États-Uniens Barack Obama promouvoient ouvertement la gouvernance mondiale pour créer un nouvel ordre international. »

 

Le décodeur de la Gouvernance Mondiale