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30/11/2015

Les enregistrements radars de l’attaque turque contre l’avion russe

Les enregistrements radars de l’attaque turque contre l’avion russe

Les éléments présentés par le général Viktor Bondarev, chef d’état-major de l’armée de l’Air russe, lors d’une conférence de presse à Moscou ne laissent aucune doute : l’aviation turque, qui avait été informée du plan de vol du Sukhoï russe en vertu des accords de coordination militaire, avait reçu instruction préalable de se positionner pour l’abattre. Des éléments qui mettent à mal la version de l’Otan.

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Le général Viktor Bondarev, chef d’état-major de l’armée de l’Air russe.

Deux jours après l’attaque contre l’avion Su-24 russe par un F-16 turc dans l’espace aérien Syrien, le général Viktor Bondarev, chef d’état-major de l’armée de l’Air russe, a fait une étonnante déclaration qui change totalement l’image donnée par les médias occidentaux, qui a repris la seule version de la Turquie.

Dans le cadre du mémorandum concernant la campagne de Syrie signé par Moscou et Washington le 26 octobre, la partie russe a informé ses homologues états-uniens, 12 heures avant la mission des deux bombardiers Su-24 dans le nord de la Syrie. Ils leur ont envoyé tous les détails de la mission, y compris l’heure du décollage : 09 h40, l’altitude : 5 600 à 6 000 m et les objectifs à bombarder : les environs de la région de Chefir, Mortlou et Zahia dans le nord de la Syrie, à la frontière de la région turque de Hatay. Les bombardiers tactiques Su-24 ont décollé de la base aérienne de Hmeymim selon l’horaire prévu à 9 h 40, armés chacun de quatre bombes OFAB-250. De 09 h 51 jusqu’à 10 h 11 les bombardiers russes ont évolué dans une zone d’attente à une altitude de 5 650 m et 5 800 m respectivement, au sud de la ville syrienne d’Idlib. À 10 h 11, les deux bombardiers russes ont reçu les coordonnées GPS des cibles et font un premier passage à la verticale de l’objectif à 10 h 16 en larguant les premières bombes. Après avoir effectué la manœuvre pour revenir au-dessus de la cible pour la seconde attaque, un des bombardiers Su-24 est frappé par un missile air-air lancé par le F-16 turque à 10 h 24.

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Une analyse à partir des contrôles des résultats sur les objectifs, corroborée par la dynamique des cibles, détectés par le réseau de radar qui surveille l’ensemble de l’espace aérien syrien, a montré la présence de deux avions F-16 turcs, entre 09 h 08 et 10 h 29, évoluant à une altitude de 4 200 m dans la zone aérienne de la région turque de Hatay à la frontière avec la Syrie. Les avions turcs avaient décollé à 08 h 40 et ont atterri à 11 h 00.

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Le temps nécessaire pour les deux jets F-16 pour démarrer le moteur, rouler sur la piste, décoller de la base aérienne de Diyarbakir et atteindre la zone de service située à 410 km de leur base, montre que les deux F-16 turcs ont reçu leur mission une heure avant le décollage des bombardiers russes. Cela démontre que les pilotes turcs savaient qu’ils auraient affaire à des avions Su-24 russes, et connaissaient les détails de la mission de ces bombardiers, dans le cadre de la préparation de leur action pour pouvoir se positionner pour abattre l’avion russe de sorte que cela puisse apparaitre comme si les bombardiers russes étaient entrés dans l’espace aérien turc. Ils avaient donc dû recevoir l’instruction de ne pas appliquer la procédure en vertu des traités internationaux, que la Turquie a signés, à savoir l’interception, suivie par un contact visuel, un coup de semonce avec le canon de bord, et enfin la destruction.

Selon le général Viktor Bondarev, durant tout son vol, le bombardier Su-24 a maintenu une distance de plus de 5 km de la frontière syro-turque, avant d’entrer dans la zone possible de tir du missile air-air guidé par la chaleur par l’un des avions F-16 turc, qui a volé presque perpendiculairement à la direction du vol des bombardiers Su-24. L’avion turc a effectué un virage de 110 degrés, d’une durée de 1 minute et 40 secondes, dans le but d’atteindre le bombardier russe dans sa partie arrière. À cause de ce virage, le F-16 turc est entré de deux kilomètres dans l’espace aérien syrien (dans lequel il est resté pendant environ 40 secondes, alors que le Su-24 n’est entré que 17 secondes dans l’espace aérien turc) suffisamment pour être visible sur les écrans radar de la base aérienne de Hmeymim, pendant le dégagement de l’attaque durant lequel il a plongé en dessous de l’altitude de 2 500 m.

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Cette manœuvre a positionné le F-16 dans la partie arrière de l’un des deux bombardiers Su-24 russes à une distance de 5 à 7 km avec une vitesse d’approche qui permettait le lancement du missile air-air. Avant l’attaque, il n’y a eu sur aucun canal radio, y compris dans celui spécialement créé pour la coopération, aucun enregistrement d’un appel des pilotes ou des organismes de contrôle de l’armée turque.

La conclusion de Bondarev est que les pilotes turcs se sont spécifiquement préparés pendant plusieurs semaines pour abattre un bombardier russe sur la frontière avec la Syrie, et les derniers détails de l’embuscade ont été peaufinés par les Turcs (probablement avec leurs alliés de l’Otan) au cours des 12 heures qui ont suivi l’arrivée des informations envoyées par les Russes avant le décollage.

Traduction
Avic
Réseau International

Laurent Fabius concède que « des camions » transportant du pétrole de Daech « vont vers la Turquie »…

Et bien évidemment selon Fabius, on ne vole pas le pétrole de la Syrie pour le faire passer en Turquie pour le revendre aux 40 pays qui appartiennent notamment aux pays membres du G20, mais c'est encore Bachar Al-Assad qui achèterait ce pétrole qu'on lui vole, pour alimenter le terrorisme dans son pays ! C'est pour cela que la Russie organiserait des opérations militaires pour rien en Syrie !

Par contre alors que la France agissait déjà sur le terrain syrien depuis plus d'1 an en collaboration avec la coalition criminelle, US/OTAN, ils n'ont toujours pas d'éléments pour savoir si le fils d'Erdogan est dans le trafic de pétrole et finance par la même occasion les mercenaires de l'EI.

Donc, de deux choses l'une, soit il ment ce qui est le plus probable, soit nous avons des militaires et des services secrets français, qui sont au-dessous de tout !

Laurent Fabius concède que « des camions » transportant du pétrole de Daech « vont vers la Turquie »…

Mais Fabius restera toujours Fabius : Il insiste aussitôt sur les « forts soupçons » selon lesquels la Syrie de Bachar El-Assad achèterait une partie de ce pétrole. Concernant en revanche le fils Erdogan accusé d’être à la tête de ce trafic, il n’a « pas d’éléments »


"Certains camions de pétrole de Daesh partent... par rtl-fr

29/11/2015

V. Poutine et F. Hollande, conférence de presse (extraits sous-titrés)

Écoutez bien cette vidéo, dans laquelle Poutine dit clairement en cours de la conférence de presse à laquelle participait Hollande à Moscou, que les camions citernes contenant le pétrole volé en Syrie, trafiquaient jour et nuit, en file interminable.

Le monde entier à entendu cela, sauf Hollande, Merkel et les nazis de l'UE qui se permettent encore d'attribuer 3 milliards d'€ à Erdogan pour lui permettre de poursuivre ses crimes et trafics !

Voilà comment on remercie les criminels avec l'argent des citoyens européens !

 

Extrait traduit : V. Poutine et F. Hollande, conférence de presse (extraits sous-titrés)


 

La conférence de presse complète de François Hollande et Vladimir Poutine




Assad: les pays-ennemis s'allient à Daech face aux succès militaires en Syrie

Il va falloir que Poutine renonce à vouloir s'allier à tout prix avec les ennemis de la Russie, de la Syrie, de l'Irak, de la Libye et de l'Afrique !

ll serait temps de constituer de nouvelles alliances avec des pays qui ne sont pas sous l'influence des USA/Sionistes !

Assad: les pays-ennemis s'allient à Daech face aux succès militaires en Syrie

20:38 29.11.2015

Armée syrienne

Face aux progrès de l'armée syrienne, certains pays hostiles à la Syrie ont augmenté leurs livraisons d'armes tout comme leur soutien financier aux rebelles de Daech, a déclaré le président syrien Bachar el-Assad, cette annonce intervenant lors de sa rencontre avec Ali-Akbar Velayati, ministre iranien des Affaires étrangères.

S'entretenant avec M. Velayati, le président syrien a mis en exergue que la résistance remarquable du peuple syrien et les succès des forces militaires syriennes luttant contre le terrorisme, appuyées par leurs alliés, en premier lieu l'Iran et la Russie, ont poussé certains pays-ennemis de la Syrie à augmenter leurs livraisons d'armements et le financement des rebelles, indique l'agence de presse syrienne SANA.

En cela, le président syrien a confirmé la détermination de la Syrie et de ses alliés à "poursuivre la lutte contre le terrorisme sous toutes ses formes". Selon lui, l'élimination des terroristes représentera le principal pas vers la stabilité dans la région.

M. Velayati, pour sa part, a affirmé que c'était le devoir de l'Iran de soutenir Bachar el-Assad dans cet affrontement "fatidique".

Ali-Akbar Velayati, proche conseiller du Guide de la révolution islamique l'Ayatollah Ali Khamenei, s'est rendu dimanche en visite à Damas pour s'entretenir avec le président Bachar el-Assad, ainsi qu'avec son homologue syrien Walid al-Mouallem.

 

Erdogan a tiré un "missile air-air" sur 4 secteurs de l'économie turque

Allez t'inquiète pas, va, quand la Russie, légitimement sanctionne les terroristes, comme toi, Erdogan, les USA, l'UE et la France continueront à t'aider à financer le terrorisme au Moyen Orient, au profit d'Israël et des Banksters US/Sionistes !

Ils ont besoin de toi pour leur permettre de faire régner la terreur dans les pays du Moyen Orient, pour faire des millions de réfugiés parmi lesquels, tu nous enverras bien quelques terroristes pour faire exploser ces pauvres imbéciles d'Européens qui paient pour vos crimes !

Et puis les sionistes seront contents, car grâce à toi, ils pourront créer le Grand Israël et le Grand Moyen Orient ! Et dans cet objectif, ils ne peuvent pas s'allier à la Russie, sans renoncer à leurs projets machiavéliques  !

Erdogan a tiré un "missile air-air" sur 4 secteurs de l'économie turque

Le président turc Recep Tayyip Erdogan

La décision d'abattre le bombardier russe Su-24 prise par la Turquie ne tardera pas à frapper quatre secteurs de l'économie turque, a estimé Alexeï Pouchkov, chef du comité des Affaires étrangères de la Douma (chambre basse du parlement russe).

Commentant les mesures de rétorsion annoncées hier par le président russe en réponse à l'attaque contre le bombardier Su-24, Alexeï Pouchkov a fait remarquer que l'attaque n'était qu'un coup porté à l'économie de la Turquie.

Premièrement, c'est le secteur du tourisme qui va en pâtir, car les Russes rapportaient, annuellement, entre 3,5 et 4 milliards de dollars à l'industrie touristique turque, ce qui représente de 12% à 18% du volume total du secteur du tourisme du pays, a précisé le chef du comité.

Ensuite, la décision nuira aux entreprises turques qui travaillaient en Russie. Selon M. Pouchkov, le montant total de leurs profits s'élèverait à 50 milliards de roubles (environ 767 millions d'euros) l'année prochaine.

Troisièmement, la situation actuelle ne tardera pas à se répercuter sur les groupes turcs spécialisés dans les exportations en Russie.

"Vu que, ces dernières années, les échanges commerciaux entre la Russie et la Turquie se chiffrent à quelques 30 milliards de dollars, une telle perte constituera à coup sûr un grave obstacle à l'exportation turque", explique M. Pouchkov. "Ils seront obligés de chercher de nouveaux marchés, et ces groupes ne les retrouveront pas tous", poursuit-il.

Finalement, les évènements de ces derniers temps auront pour conséquence de porter un coup dur au budget de l'Etat turc. La Turquie verra ses recettes des exportations fortement réduites ainsi que pour les entreprises turques qui travaillaient auparavant sur le marché russe et celles du secteur du tourisme", a souligné le député russe.

Le 28 novembre, le chef d'Etat russe Vladimir Poutine a signé un décret visant à renforcer la sécurité nationale et introduisant des mesures économiques contre la Turquie, après l'attaque du bombardier russe Su-24.

Selon le décret, les opérateurs touristiques ne seront plus autorisés à vendre des séjours en Turquie et les vols charters entre la Russie et la Turquie seront également interdits. De même, les mesures du Kremlin interdisent aux employeurs russes d'embaucher des citoyens turcs à partir du 1er janvier 2016 et ordonnent d'interdire ou de limiter l'activité des organisations turques en Russie. De surcroît, Vladimir Poutine a ordonné d'interdire ou de limiter les opérations économiques extérieures, prévoyant l'importation sur le territoire russe de certains produits provenant de la République turque selon une liste définie par le gouvernement de la Fédération de Russie.

Voir aussi :

La Turquie attend des actions démontrant plus de sang-froid de la part de la Russie, a commenté le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu aux sanctions que la Russie a imposé à Ankara après le crash du SU-24 russe, abattu par les forces turques.