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10/08/2010

Ovnis : « Cet évènement risque de détruire la foi des gens dans l'Eglise »

Si nous comprenons bien, le secret défense qui pèse sur le Dossier Ovnis et ET dans le monde, l'a été pour protéger les religions, et nous laisser dans l'ignorance de nos origines, de la vérité et entre les mains de nos prédateurs, les Illuminati-reptiliens.

Ce qui veut dire que tout ce qui nous a été enseigné par les religions, depuis des millénaires EST FAUX  ! Ce qu'avait confirmé aussi le Dr Mickaël Wolf dans ses révélations.

Winston Churchill avait-il peur des soucoupes volantes ?

Photo d'un ovni supposé, prise dans le New Jersey en 1952 (Wikimedia Commons)

Les archives nationales britanniques viennent de publier des monceaux de documents sur les objets volants non identifiés. Parmi les courriers révélés, certains semblent montrer que le grand Sir Winston, Premier ministre au milieu du siècle dernier, prenait très au sérieux les ovnis. Ou, plutôt, l'impact que le phénomène pouvait avoir sur la population…

La révélation des courriers parvenus au bureau d'enquête sur les ovnis du ministère de la Défense britannique -le Sec(AS)2, fermé en 2009- apporte son lot d'informations intéressantes. Ainsi, comme le note la BBC, le pic d'ovnis aperçus a eu lieu en 1996, quand la série télé « X-Files » était populaire.

« Cet évènement risque de détruire la foi des gens dans l'Eglise »

Encore plus intéressant est d'apprendre ce que « le lion » Winston Churchill pensait du phénomène. Un échange de lettres entre un interlocuteur anonyme et le ministère passionne la presse d'outre-Manche, ce jeudi. Même si, à y regarder de plus près, on pense à la fameuse histoire de l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours.

Winston Churchill pendant la Deuxième guerre mondiale (Gouvernement britannique/Wikimedia Commons)

Un citoyen britannique écrit en 1999 au bureau des ovnis et raconte que son grand-père, garde du corps de Churchill pendant la guerre, a assisté à une conversation entre le Premier ministre et le général américain Dwight Eisenhower (oui, celui qui débarquera plus tard à la Maison Blanche).

Le grand-père n'a jamais conté cette histoire à quiconque, « sauf à sa fille quand elle était âgée de 9 ans », rapporte le Daily Mail. Reste que parmi de nombreux courriers loufoques, ceux de cet homme (un scientifique) sont crédibles.

Pendant la guerre, donc, un équipage de la Royal Air Force de retour d'une mission sur le continent aurait aperçu un ovni. Informé de l'épisode, Winston Churchill aurait décidé de le classer secret « pendant cinquante ans », en se justifiant ainsi auprès d'Eisenhower :

« Cet événement devrait être immédiatement classifié, dans la mesure où il risquerait de créer une panique massive dans la population générale [sic], et détruire la foi des gens dans l'Eglise. »

Les demandes du scientifique au Sec(AS)2 n'ont pas abouti, puisque le ministère n'a trouvé « aucune » trace de la rencontre du troisième type vécue par les pilotes britanniques. Le fonctionnaire précise au demandeur qu'avant 1967, les dossiers sur les ovnis étaient détruits au bout de cinq ans.

« A quoi rime tout ce bazar autour des soucoupes volantes ? »

En 1945, le conservateur Winston Churchill perd les élections et laisse son poste de Premier ministre au travailliste Clement Attlee. En 1951, les conservateurs gagnent et Churchill revient au pouvoir.

Entre les deux passages de Churchill au 10, Downing Street, il y a eu aux Etats-Unis des « vagues » d'observations d'ovnis aux Etats-Unis. Comme en 1947, avec Roswell et l'incident de Kenneth Arnold, qui suscite la première occurrence du terme « soucoupe volante ».

La lettre de Churchill (cliquez pour agrandir)

Le 28 juillet 1952, soit dix mois après son retour aux affaires, l'homme d'Etat envoie une lettre à son secrétaire d'Etat à l'Air. Court et clair, le courrier a été publié début 2010 avec sa réponse :

« A quoi rime tout ce bazar autour des soucoupes volantes ? Qu'est-ce que ça peut signifier ? Quelle est la vérité ? Faites-moi un rapport quand cela vous conviendra. »

Dix jours plus tard, Churchill a sa réponse. D'après l'armée de l'air britannique, « tous les incidents rapportés » s'expliquent par « l'une ou l'autre des causes suivantes :

  • phénomène astronomique ou météorologique connu ;
  • identification erronée d'avion conventionnel, de ballon, d'oiseau, etc ;
  • illusions d'optique ou aveuglements (“delusions”) psychologiques ;
  • canular délibéré. »

Pour ceux qui croient dur comme fer aux soucoupes volantes, cette réponse « a fourni les règles de base pour la plupart des réponses officielles qui sont toujours utilisées aujourd'hui ». Le site sur lequel on lit ces lignes a recensé quatre ovnis dans le ciel français en juillet.

Illustrations : photo d'un ovni supposé, prise dans le New Jersey en 1952 (Wikimedia Commons) ; Winston Churchill pendant la Deuxième guerre mondiale (Gouvernement britannique/Wikimedia Commons) ; la lettre de Churchill

09/08/2010

Rapport COMETA : Les Ovnis et la Défense

 

Le rapport Cometa.JPG

Le rapport COMETA qui conseille dans ses conclusions  :

Citation :  Même si "aucun accident, et a fortiori aucun acte hostile, n'a eu pour origine certaine, du moins officiellement, un OVNI", la persistance du phénomène, estiment-ils, devrait donner lieu à une "réflexion sur les conséquences stratégiques, politiques et religieuses qu'entraînerait une éventuelle confirmation de cette hypothèse".

Encore un rapport qui parle des conséquences religieuses.  Et de deux après les déclarations faites par Churchill concernant sa décision de classer secret défense les phénomènes OVNIS et ET.


Le vendredi 16 juillet 1999, un document très important intitulé "Les OVNIS et la défense: A quoi doit-on se préparer?" fut publié. Ce rapport de 90 pages est une étude relativement approfondie des implications du phénomène OVNI, couvrant de nombreux aspects du sujet, en insistant particulièrement sur les aspects qui concernent la Défense Nationale. Le point le plus intéressant est que les auteurs sont une association indépendante "d'experts" dont la plupart sont des anciens de l'Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale, l'IHEDN,d'autres sont ou ont été des militaires de très haut rang, et d'autres des chercheurs scientifiques de différents domaines. Avant sa diffusion dans le public, le rapport a été envoyé au président de la République Jacques Chirac et à son premier Ministre Lionel Jospin.

EN DEUX MOTS:

Dans sa conclusion, le COMETA affirme que la réalité physique des OVNIS, sous le contrôle d'êtres intelligents, est "quasi-certaine." Seule une hypothèse tient compte des données disponibles: l'hypothèse des visiteurs extraterrestres. Cette hypothèse est naturellement improuvée, mais a des conséquences de grande envergure. Les buts de ces visiteurs allégués demeurent inconnus mais doivent être le sujet de nos préoccupations.

LES MEMBRES DE COMETA:

La préface du rapport est signée par le Général Bernard Norlain de l'Armée de l'Air, ancien directeur de l'IHEDN, et il commence par un préambule par André Lebeau, ancien président du centre national pour les études de l'espace , le CNES, l'équivalent français de la NASA. Le groupe lui-même, auteur collectif du rapport, est une association d'experts, dont beaucoup sont ou ont été des auditeurs de l'IHEDN, et ils sont de plus présidés par le Général Denis Letty de l'Armée de l'Air, l'ancien auditeur à l'IHEDN.

Le sigle "COMETA" se veut signifier "COMité pour des ETudes Approfondies." Une liste non-exhaustive de ses membres est donnée au début, elle est tout à fait impressionnante. Elle inclut:

  • Le Général Bruno Lemoine, de l'Armée de l'Air (FA de l'IHEDN).
  • L'Amiral Marc Merlo, (FA de l'IHEDN).
  • Michel Algrin, Docteur en Sciences Politiques, Avocat à la Cour (FA de l'IHEDN).
  • Le Général Pierre Bescond, ingénieur en armements (FA de l'IHEDN).
  • Denis Blancher, Chef de la Police Nationale au Ministère de l'Intérieur.
  • Christian Marchal, ingénieur en Chef au Corps des Mines et Directeur de Recherche à l'Office National de la Recherche Aéronautique (ONERA).
  • Le Général Alain Orszag, Ph.D. en physique, ingénieur en armements.

Le comité exprime également sa gratitude aux contribuants extérieurs comprenant Jean-Jacques Vélasco, dirigeant le SEPRA du CNES, François Louange, président de Fleximage, spécialiste en analyse de photo, et Général Joseph Domange, de l'Armée de l'Air, délégué général de l'association des auditeurs à IHEDN.

Note:

Certains adversaires de COMETA ont affirmé que l'association ne serait "qu'un quarteron de retraités." Ce n'est pas exact. Au moment de la publication de leur rapport, la situation des membres du COMETA était:

Général Letty: en activité, PDG d'une société qu'il avait créée. Michel Algrin: avocat en activité. Pierre Bescond: Directeur général d'entreprise en activité. Dennis Blancher: commissaire principal, puis divisionnaire en activité. Jean Dunglas: consultant en activité. Général Bruno Le Moine: directeur technique de société en activité. Françoise Lépine: en activité. Amiral Marc Merlo: membre de la Fondation pour les études de Défense, en activité. Christian Marchal: directeur de recherches à l'ONERA en activité. Alain Orszag: consultant en activité.

L'ASSOCIATION:

Le Général Norlain explique dans une courte préface comment ce comité a été créé. Le Général Letty est venu le voir en Mars 1995, quand il était directeur de l'IHEDN, pour discuter son idée d'un comité sur les OVNIS. Norlain l'a assuré de son intérêt et l'a renvoyé vers l'association des auditeurs de l'IHEDN, qui lui a à son tour donné son appui. En conséquence, plusieurs membres du comité viennent de l'association des auditeurs de l'IHEDN, rejoints par d'autres experts.

Il est intéressant de rappeler ici que, il y a vingt ans, c'était un rapport de cette même association qui a mené à la création du GEPAN, la première unité pour l'étude des OVNIS au CNES.

La majeure partie des membres du comité ont ou ont tenu des fonctions importantes dans la Défense, l'industrie, l'enseignement, la recherche, ou diverses administrations centrales. Le Général Norlain exprime l'espoir que ce rapport aidera à développer de nouveaux efforts en France et à mener à l'indispensable coopération internationale.

LE RAPPORT:

Le Général Letty, en tant que président de COMETA, met en exergue le principal thème du rapport, qui est que l'accumulation des observations bien documentées nous contraint maintenant à considérer toutes les hypothèses quant à l'origine des OVNIS, particulièrement les hypothèses extraterrestres. Le comité présente alors le contenu de l'étude. La première partie comprend la présentation de quelques cas remarquables de France et d'autres pays.

Dans une deuxième partie, ils décrivent l'organisation actuelle de la recherche, en France et à l'étranger, et des études effectuées par les scientifiques mondiaux qui peuvent fournir des explications partielles du phénomène des OVNIS, selon des lois connues de la physique. Les explications globales principales sont alors passées en revue, des avions secrets jusqu'aux manifestations extraterrestres.

Dans une troisième partie, on considère des mesures à prendre concernant la Défense, basées sur l'information des pilotes civils et militaires. Des conséquences stratégiques, politiques et religieuses, si l'hypothèse extraterrestre est confirmée, sont alors discutées.

Chapitre I "Faits et témoignages":

Plusieurs des cas choisis sont bien connues par la plupart des chercheurs, et doivent seulement être mentionnées ici. (Quand des liens sont fournis, ils pointent vers la pages de mon site concernant l'observation.) Ce sont:

  • Des témoignages des pilotes français puis étrangers:
  • Des témoignages étrangers:
  • Des observations au sol:
    • Tanarive (1954) Observation d'une soucoupe volante près du sol par un pilote français, J.-P. Fartek (1979).
    • Observation rapprochée au dessus d'un site de missiles Russes par plusieurs témoins (1989).
  • Des rencontres du troisième type en France:
    • Valensole (Maurice Masse, 1965).
    • Cussac, Cantal (1967).
    • Trans-en-Provence (1981).
    • Nancy (le cas dit de "l'Amarante", 1982).
  • Des contre exemples de phénomènes qui ont été expliqués.

    Bien que le choix soit limité, il semble être suffisant pour convaincre un lecteur non informé mais d'esprit ouvert de la réalité des OVNIS.

Chapitre II "l'état des connaissances":

La deuxième partie commence par un aperçu de l'organisation de la recherche officielle sur les OVNIS en France, des premières instructions fournies à la Gendarmerie en 1974 pour l'enregistrement des rapports, à la création du GEPAN en 1977, de son organisation et de ses résultats, y compris la collection de plus de 3.000 rapports de la Gendarmerie, des études de cas, et des analyses statistiques.

Il examine alors des accords passés par le GEPAN et, plus tard, le SEPRA, avec l'Armée de l'Air et l'Armée de Terre, l'aviation civile et d'autres organismes, tels que les laboratoires civils et militaires, pour l'analyse des échantillons et des photographies.

Concernant les méthodes et les résultats de SEPRA, on nous rappelle quelques cas célèbres (Trans-en-Provence, l’Amarante), et l'accent est mis sur des catalogues des cas, notamment des pilotes (le catalogue de Weinstein), et les observations conjointes radar/visuelles rapportées dans le monde entier.

Une note historique apparaît ici avec une citation de la lettre célèbre du Général Twining, de Septembre 1947, qui avait alors déjà affirmé la réalité des OVNIS.

Le chapitre suivant, titré "OVNIS: Hypothèses et essais de modélisation") discute de quelques modèles et hypothèses qui sont à l'étude dans plusieurs pays. Des simulations partielles ont été déjà faites pour la propulsion des OVNIS, basées sur des observations d'aspects tels que vitesse, mouvements et accélérations, pannes de moteur des véhicules voisins, et paralysie des témoins. Un modèle est la propulsion magnétohydrodynamique, déjà examinée avec succès dans l'eau, et qui pourrait être réalisé dans l'atmosphère avec les circuits supraconducteurs, dans quelques décennies. D'autres études sont brièvement mentionnées concernant la propulsion atmosphérique et spatiale, telle que des faisceaux de particules, l'anti-gravité, ou l'utilisation des impulsions gravitationelles planétaires et stellaires.

On suggère que les pannes de moteurs de véhicule puissent être expliqués par rayonnement micro-onde. En fait, des générateurs d'hyperfréquences de forte puissance sont à l'étude en France et d'autres pays. Une application en est les armes à micro-ondes. Les faisceaux de particules, tels que les faisceaux de protons, qui ionisent l'air et deviennent donc visibles, pourraient expliquer l'observation des faisceaux lumineux tronqués. Les micro-ondes pourraient expliquer la paralysie des témoins.

Dans le même chapitre les hypothèses explicatives globales sont ensuite étudiées. Les canulars sont rares et facilement détectés. Quelques théories non scientifiques sont rejetées, comme la conspiration et manipulation par des groupes occultes puissants. Également rejetés, les phénomènes parapsychologiques, et les hallucinations collectives. L'hypothèse des armes secrètes est également considérée comme très improbable, de même que "l'intoxication" ou l'hystérie à l'heure de la guerre froide, ainsi que les phénomènes naturels.

Nous sommes alors laissés avec diverses hypothèses extraterrestres. Une version a été développée en France par les astronomes Jean-Claude Ribes et Guy Monnet, basé sur le concept des "îles de l'espace" du physicien américain O’Neill, et elle est compatible avec la physique actuelle.

L'organisation de la recherche OVNIS aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne et en Russie est rapidement examinée. Aux Etats-Unis, les médias et les sondages montrent un intérêt et un souci marqués du public, mais la position officielle, particulièrement de l'Armée de l'Air, est toujours celle du démenti, plus précisément l'affirmation qu'il n'y a aucune menace à la sécurité nationale. En fait, des documents déclassifiés, publiée sous le coup de la loi de la liberté de l'information FOIA, exposent une toute autre histoire, celle de la surveillance des installations nucléaires par des OVNIS, et celle de l'étude continue des OVNIS par les militaires et les agences de renseignement.

Le rapport souligne l'importance, aux Etats-Unis, des associations indépendantes privées. Il mentionne les preuves rendues disponible dans le document "Best Available Evidence" du CUFOS, introduit en 1995 à un milliers de personnalités dans le monde entier, et le groupe de travail du Professeur Sturrock en 1997, tous les deux commandités par Laurent Rockefeller. "Best Available Evidence" a été évidemment bien accueillie par les auteurs du rapport COMETA.

Le comité note également l'apparition publique d'officiels "initiés" allégués tels que colonel Philip Corso, et conclut que son témoignage pourrait partiellement donner des indications quant à la vraie situation aux États-Unis, en dépit de ses nombreux critiques.

Le rapport décrit brièvement la situation en Grande-Bretagne, avec une mention spéciale à Nick Pope, et pose la question de l'existence possible des études secrètes poursuivies en commun avec les services américains. Il mentionne aussi bien la recherche en Russie, et la publication de l'information, notamment par le KGB en 1991.

Chapitre III "Les OVNIS et la défense":

Dans la troisième partie le rapport déclare que s'il est vrai qu'aucune action hostile n'a pour le moment eu lieu, au moins quelques actes d'intimidation ont été enregistrés en France (le cas du Mirage IV, par exemple). Puisque l'origine extraterrestre des OVNIS ne peut pas être éliminée, il est donc nécessaire d'étudier les conséquences de cette hypothèse au niveau stratégique, mais également aux niveaux politiques, religieux et médiatique.

Le premier chapitre de la partie III est consacré aux stratégies éventuelles et il commence par des questions fondamentales. Que faire si les OVNIS sont extraterrestres? Quelles intentions et quelle stratégie pouvons-nous déduire de leur comportement?

De telles questions ouvrent la partie la plus ouverte à la controverse du rapport. Des motivations possibles des visiteurs extraterrestres sont explorées ici, comme la protection de la planète Terre contre les dangers de la guerre nucléaire, suggéré par exemple par les survols répétés des emplacements de missile nucléaires. Le comité s'interroge sur les répercussions possible sur le comportement, officiel ou non, de différents nations et se concentre sur la possibilité de contacts secrets favorisés qui pourraient "être attribués aux Etats-Unis." L'attitude des États-Unis est vue comme "extrêmement étrange" depuis la vague de 1947 et l'événement de Roswell. Depuis cette époque, une politique du secret croissant semble avoir été appliquée, qui pourrait être expliquée par la protection à tout prix d'une supériorité technologique militaire à acquise par l'étude des OVNIS.

Ensuite, le rapport aborde la question "quelles mesures devons-nous prennent maintenant?" Au minimum, quelle que soit la nature des OVNIS, elles exigent "la vigilance critique," en particulier concernant le risque "de manipulations de déstabilisation." Une sorte de "veille cosmique" devrait être appliqué par les élites, au niveau de la nation et au niveau international, afin d'empêcher quelque surprise choquante, interprétation incorrecte et manipulation hostile.

Au plan National, le COMETA demande le renforcement du SEPRA, et recommande la création d'un comité au niveau le plus élevé du gouvernement, chargé du développement des hypothèses, de la stratégie, et de la préparation des accords coopératifs avec l'Europe et d'autres pays étrangers. Une autre étape serait que les états Européens et l'Union Européenne entreprennent une action diplomatique concertée envers les Etats-Unis dans le cadre des alliances politiques et stratégiques.

Une question principale de rapport est "pour quelles situations devons nous être préparés?" Il mentionne des scénarios tels qu'une prise de contact par les extraterrestres; la découverte d'une base extra-terrestre sur Terre; une invasion (considérée comme improbable) et des attaques localisées ou massives; des manipulations ou désinformations délibéré visant à déstabiliser d'autres états.

Le COMETA consacre une attention particulière "aux implications aéronautiques," avec des recommandations détaillées a visant divers personnels, tel que des personnels aériens, les contrôleurs radar, les météorologues et des ingénieurs. Il fait également des recommandations aux niveaux scientifiques et techniques, destinés à développer la recherche avec des avantages potentiels pour la défense et l'industrie. Le rapport explore aussi les implications politiques et religieuses liées aux OVNIS, en utilisant comme modèle la perspective de notre propre exploration de l'espace: Comment le ferions-nous, comment réaliserions nous des contacts avec des civilisations moins avançées?

Une telle approche n'est pas nouvelle pour les lecteurs bien informés de la littérature ufologique abondante, mais elle a une valeur spéciale ici, étant traité sérieusement à un tel niveau. Les implications pour les médias et l'opinion publique ne sont pas négligées, avec les problèmes de la désinformation, de la crainte du ridicule, et de la manipulation par certains groupes.

Dans sa conclusion, le COMETA affirme que la réalité physique des OVNIS, sous le contrôle d'êtres intelligents, est "quasi-certaine." Seule une hypothèse tient compte des données disponibles: l'hypothèse des visiteurs extraterrestres. Cette hypothèse est naturellement improuvée, mais a des conséquences de grande envergure. Les buts de ces visiteurs allégués demeurent inconnus mais doivent être le sujet de nos préoccupations.

Dans ses recommandations finales, le COMETA insiste encore une fois sur les nécessités suivantes:

  • Informer les preneurs de décisions et les personnes ayant des hautes responsabilités.
  • Renforcer les moyen d'enquêter et d'étudier du SEPRA.
  • Considérer si les agences s'occupant de surveillance spatiale considèrent les détections d'OVNIS.
  • Créer un comité stratégique au plus haut niveau de l'Etat.
  • Prendre des mesures diplomatiques pour une collaboration avec les Etats-Unis sur cette question importante.
  • Etudier les mesures d'urgence à mettre en place.

Finalement le document est accompagné de sept annexes intéressantes qui valent la peine d'être lues même par des ufologues chevronnés:

  • Les détections radar en France.
  • Les observations par les astronomes.
  • La vie dans l'Univers.
  • La colonisation de l'espace.
  • Le cas Roswell et la désinformation.
  • L'ancienneté du phénomène OVNI et des éléments pour une chronologie.
  • Des réflexions variées sur les aspects psychologiques, sociologiques et politiques du phénomène OVNI.

LA CONCLUSION:

RESUME de l'IHEDN sur le rapport COMETA:

Le texte de Cometa, association regroupant d'anciens auditeurs de l'Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale (IHEDN) et présidée par Denis Letty, général de l'armée de l'air, reprend une série de témoignages accumulés sur l'apparition d'étranges phénomènes, tant dans le monde qu'en France.

"L'hypothèse extraterrestre, en déduisent les auteurs du rapport, est de loin la meilleure hypothèse scientifique; elle n'est certes pas prouvée de façon catégorique, mais il existe en sa faveur de fortes présomptions, et si elle est exacte, elle est grosse de conséquences."

Même si "aucun accident, et a fortiori aucun acte hostile, n'a eu pour origine certaine, du moins officiellement, un OVNI", la persistance du phénomène, estiment-ils, devrait donner lieu à une "réflexion sur les conséquences stratégiques, politiques et religieuses qu'entraînerait une éventuelle confirmation de cette hypothèse".

Le général Bernard Norlain, ancien directeur de l'IHEDN, souligne, dans sa contribution au dossier, que "des problèmes concrets se posent, qui appellent une réponse en termes d'action".

http://www.ufologie.net/htm/cometaf.htm


Complément :

Cometa.pdf (Objet application/pdf)

Les OVNIS vus de près: le rapport du COMETA

Les OVNIS vus de près: le SEPRA

Site de Jean-Pierre Petit, astrophysicien

Dailymotion - UFO-SCIENCE - une vidéo Hi-Tech et Science

UFO-SCIENCE

26/07/2010

Chine : inondations dévastatrices

Les inondations qui ont frappé le sud-ouest du pays ont fait au moins 1.100 morts ou disparus.

Au total, plus de 100.000 personnes, menacées par la crue d'un affluent du Yangtsé ont été évacuées au Sichuan.

Selon les médias, des pluies diluviennes ont fait déborder subitement la rivière Jialing, un des plus importants affluents du fleuve le plus long de Chine, dont les eaux gonflaient dangereusement.

Vidéo

Le Premier ministre chinois, Wen Jiabao, a mis en garde samedi contre une aggravation de la situation dans les provinces en aval du fleuve. La Chine, qui se trouve en pleine saison des typhons, fait face cette année à ses pires inondations en une décennie.

Le barrage des Trois Gorges, le plus grand du monde, construit sur le Yangtsé dans la province du Hubei et en service depuis 2006, suscite quelques inquiétudes. Les réservoirs de cette installation hydroélectrique gigantesque recevaient vendredi 34.000 m3 d'eau par seconde, contre 70.000 m3/seconde plus tôt dans la semaine, selon les autorités. Le niveau d'eau du barrage avait atteint son plus haut point de l'année, à la marque de 159 mètres. Le maximum se situe à environ 175 mètres.

Inondations catastrophiques en Chine

http://info.france2.fr/monde/inondations-catastrophiques-...

01:17 Publié dans Cataclysmes, Environnement, Nature, International | Lien permanent | |  del.icio.us | |  Imprimer | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

20/07/2010

Le CFR annonce une « Troisième guerre du Liban »

Article placé le 20 juil 2010, par Agata Kovacs (Genève)

Dans un rapport publié sur son site internet, le Council on Foreign Relations annonce l’imminence d’une troisième guerre du Liban et exonère par avance Israël de toute responsabilité.

cfr

Quatre ans après un conflit dévastateur de 34 jours – qui coûta la vie à plus de 1200 Libanais – une série d’accrochages et de violations flagrantes de la résolution 1701 de l’ONU par Israël, survenues ces dernières semaines, laissent présager une reprise imminente des combats entre le Hezbollah et l’armée de l’Etat hébreu.

La semaine dernière, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a tenté d’intervenir, en dénonçant « les survols quasi quotidiens du territoire libanais par les forces aériennes israéliennes  qui constituent des violations de la souveraineté libanaise qui doivent immédiatement cesser ». Le Secrétaire général a également exhorter Israël à « accélérer sans plus tarder » le retrait se ses forces « de la partie nord du village de Ghajar et de la zone limitrophe au nord de la Ligne Bleue » qui délimite la frontière entre les deux Etats. (1)

Rapport du CFR

Ces tensions surviennent alors que le Council on Foreign Relations (CFR) vient de publier un rapport dans lequel il annonce l’imminence d’une troisième guerre du Liban. Il n’est pas inutile de rappeler ici que si le CFR – présidé par le milliardaire David Rockefeller, qui est également le fondateur du Groupe Bilderberg et de la Commission Trilatérale – se présente comme un « think-tank non partisan ayant pour but d’analyser la politique étrangère américaine et la situation politique mondiale », il est en réalité une organisation opaque qui régit des intérêt financiers internationaux liés à l’idéologie mondialiste néolibérale (lire à ce sujet notre article du 10 mai dernier ).

Le document de neuf pages, que nous reproduisons en fin d’article, indique qu’il y a un « danger croissant de la reprise de la guerre entre Israël et le Hezbollah. Depuis le dernier conflit entre ces deux parties au Liban, pendant l’été 2006, le Hezbollah n’a cessé de se réarmer et son arsenal est maintenant plus puissant, tant en quantité qu’en qualité. Israël ne peut que constater que la menace faite à sa sécurité nationale est devenue intolérable ». Une attaque préventive serait donc légitime, selon ce rapport.

Le CFR n’apporte pas la preuve du réarmement de la milice chiite. Il se base uniquement sur des rapports du renseignement israéliens et d’autres rumeurs d’officines et relais de désinformation. Néanmoins, après les crimes de guerre perpétrés par l’Etat hébreu en 2006, dénoncés par Amnesty International (2), la réorganisation militaire du Hezbollah semble pour le moins légitime, puisque qu’elle est sa seule garantie de survie, ainsi que celle du peuple libanais.

Le rapport de l’agence mondialiste prétend également que « l‘Iran pourrait pousser le Hezbollah à attaquer Israël, afin de faire diversion sur la pression internationale à propos de son programme nucléaire. » Dans tous les cas, « le Hezbollah arguerait probablement du fait qu’il répondait au survols israéliens du territoire libanais. »

La logique du CFR nécessiterait quelques éclaircissements, car on voit mal comment une attaque du Hezbollah sur Israël permettrait à l’Iran de faire diversion sur quoique ce soit. C’est même le contraire qui ne manquerait pas de se produire en pareil cas. Par ailleurs, l’histoire récente du Proche Orient démontre que c’est l’Etat juif qui a toujours su trouver quelques prétextes fallacieux pour agresser ses voisins. Mais on voit bien ou veut en venir le CFR, qui n’hésite pas a exonèrer par avance Israël de toute violation des résolutions de l’ONU en affirmant que « dans tous les cas, le Hezbollah arguerait probablement du fait qu’il répondait aux survols israéliens du territoire libanais pour entrer en guerre. » Pour l’organisation de M. Rockefeller, il  serait bien sûr tout à fait intolérable que les libanais réagissent aux provocations quotidiennes de Tsahal. Ils doivent se soumettre en silence. Dans la foulée, le CFR ne manque pas de promulguer quelques conseils à l’État hébreu, comme par exemple « d’attaquer des équipements et des dépôts d’arme en Syrie » et pourquoi pas en Iran pendant qu’on y est ?

Il est impossible de dresser une liste des contres vérités promulguées par ce document tant elle sont nombreuses. En fait, pour établir un travail complet, il faudrait revenir sur chacune des phrases qui y figurent. Les conclusions de ce rapport sont sans équivoque : La diplomatie étasunienne ne réussira pas à empêcher cette guerre (en a-t-elle l’intention ?), et elle devrait d’ores et déjà se concentrer sur la future… reconstruction du Liban. David Rockefeller a-t-il déjà négocié les contrats ?

Ce même David Rockfeller qui indiquait sans complexe dans Newsweek le 1er février 1999 : « Quelque chose doit remplacer les gouvernements, et le pouvoir privé me semble l’entité adéquate pour le faire ». Et encore, huit ans plus tôt : « La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers est assurément préférable au principe d’autodétermination des peuples ».

Pour des agences mondialistes comme le CFR, Bilderberg ou la Commission Trilatérale, nos vies, comme celles des ennemis qu’ils nous fabriquent, est un business. Ce n’est pas de leur Nouvel ordre mondial dont nous avons besoin, et encore moins de leurs Nouvelles guerres, mais d’un monde débarassé de leur présence néfaste.

Agata Kovacs, pour Mecanopolis

Télécharger le rapport du Council on Foreign Relations

Merci à Julien de nous avoir fait parvenir ce document

Notes :

1. Lire le communiqué de l’ONU

2. Article du Monde diplomatique

Vladimir Poutine et l’Empire eurasiatique de la Fin, par Jean Parvulesco

La parution du dernier livre de Jean Parvulesco, La confirmation boréale, est un évènement majeur, totalement occulté par les « médias autorisés ». Pour tous ceux qui veulent comprendre le monde – celui dans lequel nous sommes et celui vers lequel nous nous dirigeons – cet ouvrage sera incontournable.

C’est avec l’aimable autorisation des Editions Alexipharmaque que nous vous présentons, en exclusivité, un chapitre entier de La confirmation boréale.

Mecanopolis

oeil

Que l’on en soit réellement conscients ou pas, nous nous trouvons à présent sur la ligne du partage des eaux de la « grande histoire », soudain proche de son terme : quelque chose y prend fin définitivement, et quelque chose d’autre va bientôt s’y passer, abyssalement, quelque chose d’absolument nouveau.

La terreur sournoise et dégradante exercée, à l’échelle planétaire, par la subversion suractivée de la conspiration mondialiste qu’arme, justifie et n’en finit plus d’imposer sa doctrine du « politiquement correct » soi-disant démocratique, atteint, à l’heure présente, les ultimes limites dé l’insupportable, du cauchemar permanent et total. Arrivant, ainsi, en ces extrémités, à ce paroxysme final de l’affirmation active, des impositions subversives et totalitaires de la conspiration mondialiste en place et de sa terreur démocratique incapacitante, l’histoire mondiale semble s’être momentanément arrêtée dans sa marche, comme auto-immobilisée dans l’attente de l’instant fatal où il lui faudra basculer, inéluctablement, dans un état absolument contraire à celui de son actuel blocage négatif total, changer entièrement de sens.

Car une nouvelle forme spécifique de changement est à présent apparue dans le devenir visible de l’histoire mondiale, une nouvelle forme ontologique d’action directe dans le cours immédiat de l’histoire, qui implique et décide, à terme, quand l’heure en vient, l’auto-destitution aussi totale qu’instantanée, sans la moindre intervention extérieure, de toute situation de pouvoir fondamentalement constituée, s’affirmant politiquement et fût-elle apparemment inexpugnable en ses assises du moment : ce qui semblait ainsi devoir durer indéfiniment, disparaîtra alors d’une mystérieuse manière soudaine, sans laisser de trace, effacé à jamais du courant de l’histoire ; comme si rien il n’y avait eu.

Comprendre ce qui fait avancer l’histoire par en-dessous…

C’est que, lors de ses grands changements, lors de ses grands tournants décisifs, imprévisibles, soudains, l’histoire se trouve forcée de muer, de se transformer de par le mystère même de ses propres profondeurs irrationnelles, mystère en action que seules mènent, depuis l’invisible, les décisions révolutionnaires occultes de la Divine Providence toujours là, toujours dissimulée derrière les événements immédiatement visibles. Comprendre l’histoire dans sa marche, ce n’est pas en pénétrer les raisons objectives, qui ne sont jamais que des apparences arrangées, mais ne pas méconnaître l’identité abyssale de ce qui la mène et fait avancer vraiment, par en-dessous, suivant un dessein providentiellement conçu et conduit d’en dehors des temps.

Ainsi en avait-il été de la fin abrupte du communisme soviétique et de l’ensemble de ses conspirations subversives de dimensions planétaires : sans la moindre intervention visible venant de l’extérieur de ce qui était en train de se passer au moment décisif, sans absolument aucune raison objective, à l’heure prévue – et que personne n’attendait, parce qu’il s’agissait d’une heure occulte, supra-historique – il s’en était produit comme un brusque effondrement total, de l’intérieur de celui-ci, comme un soudain éclair noir, annulant tout, et la plus grande puissance politico-militaire du monde a cessé d’exister, s’est trouvée comme aspirée par le néant qu’elle portait secrètement en elle, instantanément. Et tout à fait définitivement, sans trêve ni recours.

L’histoire démocratique de l’Europe est morte

Or cette même nouvelle structure ontologique d’auto-destitution instantanée, mystérieuse dans ses apparences, vient également de frapper l’ensemble de l’actuelle situation politique européenne. Disparues, dans le néant de leur propre auto-destitution, les toutes-puissantes démocraties chrétiennes italienne et allemande, tout comme semble s’être évanoui le grand rêve impérial européen du « gaullisme de la fin » et, en France aussi, le vaste mouvement de mobilisation populaire qu’avait mis en place le Front National, ainsi que le Parti Communiste lui-même, éclaté, de l’intérieur, en des morceaux disparates. Alors que, sous les apparences mêmes de leur pouvoir, à l’heure présente inconditionnellement encore en place – en France, en Allemagne, en Italie – la social-démocratie, sous-traitance locale de la conspiration mondialiste, installée partout en Europe, ainsi qu’en Grande Bretagne, se trouve malgré tout, elle-même, désormais, à la merci du brusque mouvement sismique des profondeurs qui va la renvoyer, d’un moment à l’autre, à son trou noir d’origine. Ainsi, de Bucarest à Lisbonne, un immense désert vide, calciné, morne, immobile, « suintant des maléfices secrets, imprévisibles », s’étend au comble de la désolation, au comble de l’impuissance. L’histoire démocratique de l’Europe est morte, qui est en train de devenir sa propre fosse commune.

Or c’est bien au-dessus de cette fosse commune déliquescente que va devoir se lever, bientôt, et de quelle manière inattendue, l’immense tourbillon de feu de l’entreprise révolutionnaire grand-européenne de salut et de libération visant à mettre en piste, politiquement et historiquement, ce qu’il est déjà convenu d’appeler l’Empire Eurasiatique de la Fin.

Car, si, désormais, en ces temps d’interrègne, sans heure ni espérance ni plus aucune attente légitime, quand l’évidence de l’abdication politique de l’Europe fait fonction d’un champ d’épandage final, seule risque encore d’avoir cours, précisément, l’ontologie de l’auto-destitution instantanée de cet ensemble politique en situation terminale – ainsi que cela s’était déjà vu avec l’auto-destitution politique de l’Union Soviétique, ou avec le mystérieux évanouissement sur place des démocratie chrétiennes européennes – il n’est pas moins certain que le mouvement dialectiquement contraire, celui d’une ontologie de renversement total et de reconstitution abyssale, d’une soudaine remontée paroxystique de l’Être originel, d’une émergence de renversement absolu et de recommencement absolu d’une situation apparemment fermée sans recours puisse également avoir, lieu, à tout instant. Et tout faire basculer, d’un seul coup.

Un prochain basculement

Aujourd’hui, partout, dans l’espace intérieur propre de la plus Grande Europe, de l’Europe en tant qu’avant-garde révolutionnaire du Grand Continent Eurasiatique, le feu du retour à l’être, du redressement politique révolutionnaire de l’ensemble du continent couve souterrainement, se maintient envers et contre tout, clandestinement disponible dans l’attente de cette « émergence de renversement absolu et de recommencement absolu » qui doit marquer le prochain basculement de l’actuelle situation politique européenne en son propre contraire. Cela, c’est bien la dialectique agissante de la nouvelle forme d’intervention ontologique dans l’histoire qui l’exige, à travers son double commandement de l’auto-destitution du passé, des formes condamnées et déjà révolues, et de la mobilisation abyssale de ce qui, soudain, sera appelé à donner son nouveau visage à l’avenir déjà, secrètement, en marche.

Du projet océanique fondamental de l’Amiral Gorchkov

En conclusion à un travail de recherche politico-révolutionnaire que je faisais paraître, en 1976, sous le titre de La ligne géopolitique de l’URSS et le « projet océanique fondamental » de l’Amiral G. S. Gorchkov, j’avais placé, prophétiquement – à présent je m’en rends compte – les lignes suivantes, dont l’actualité me paraît tout à fait saisissante, plus que jamais immédiatement opératoire :

« C’est sous le jour de cette conception intériorisante de l’histoire qu’il faudra savoir – savoir d’avance, tout est là – qui, en Union Soviétique, finira par l’emporter, à l’heure voulue, sur l’autre camp, implacablement, pour s’engager aussitôt à changer – dans un sens ou dans l’autre – la direction et jusqu’à la face même de l’histoire du monde. Aujourd’hui comme hier, tel est le but unique : changer la face du monde. Cependant, dans la perspective du but unique, lequel des deux camps l’emportera sur l’autre? Celui qui saura laisser apparaître, en son sein, la volonté de destin de l’homme providentiel, qui sera, aussi, l’homme de la dernière bataille. Quand viendra-t-il, celui-là ? Inéluctablement, à l’heure prévue. »

Or c’est très précisément l’apparition – l’avènement – de ce que j’appelais, alors, l’« homme providentiel » que, aujourd’hui que les temps sont prêts, va devoir provoquer le basculement final de l’actualité politique européenne immédiate dans le sens de son retour révolutionnaire à l’Être, fournir – au-delà de l’actuel désastre de celle-ci – sa forme ontologique décisive à un autre recommencement total de l’histoire et de la conscience politique européennes, de leurs structures d’affirmation et de présence agissante propres, renouvelées depuis leurs profondeurs originelles retrouvées.

Car c’est un fait : la déflagration révolutionnaire finale est à présent prête à éclater. Partout en Europe, des « groupes géopolitiques » de conscience et d’intervention politique clandestine impériale grand-européenne, agissant déjà sur des dimensions continentales eurasiatiques, se trouvent à l’affût de l’imminent changement de l’histoire proche de sa fin, changement qui est en train de s’amorcer souterrainement et dont ces « groupes géopolitiques » mobilisés sur place constituent la masse explosive, à laquelle l’apparition de l’« homme providentiel », du nouveau « concept absolu » de l’histoire arrivant à son point critique suprême, apportera le détonateur prédestiné.

La définition idéologico-doctrinale de ce changement annoncé, on peut la trouver, exhaustivement arrêtée, dans un récent document émanant d’une des centrales opérationnelles à l’œuvre, à demi-clandestinement, de ce vaste mouvement politique souterrain, dont celle-ci représente une des actuelles instances décisives d’affirmation révolutionnaire immédiate. De cette définition idéologico-doctrinale, en voici donc, ci-dessous, le document faisant état de son projet opérationnel de base, document connu plus ou moins confidentiellement sous le titre de « Pacte Impérial Eurasiatique ». Je cite, textuellement.

Un document fondationnel : « Le Pacte Impérial Eurasiatique »

« C’est de la confrontation de nos doctrines impériales et catholiques avec la réalité politico-historique actuelle, directe, à laquelle celles-ci s’adressent révolutionnairement, qu’il va en résulter, dialectiquement, l’émergence finale du Grand Empire catholique constituant notre objectif ultime, l’Imperium Ultimum, du Regnum Sanctum, qui devra comporter, en principe, trois stades opérationnels, trois étapes édificationnelles prévues.

Le premier de ces trois stades opérationnels, celui de l’acte même de la mise en piste du projet impérial final, concernera la création de l’axe Paris-Berlin-Moscou, pôle européen grand-continental impérial à venir. Ne devant pas comporter d’intégration politique à proprement parler de la France, de l’Allemagne et de la Russie, l’axe Paris-Berlin-Moscou n’aura qu’une première fonction de mise en convergence définitive et totale de la communion de destin – de la prédestination – des trois pays du pôle fondationnel grand-continental mobilisés en avant par une même vision impériale irrévocable, par la décision du Pacte Fondamental.

Le deuxième des trois stades opérationnels de l’IMPERIUM ULTIMUM vers la réalisation effective de l’Empire Eurasiatique de la Fin, constitué par l’intégration politico-historique totale de l’Europe de l’Ouest et de l’Est, de la Russie et de la Grande-Sibérie, de l’Inde et du Japon.

Une deuxième Guerre de Sécession

Quant au troisième stade opérationnel de l’édification révolutionnaire impériale catholique de ce monde et de son histoire finale, il devra inclure, aussi, après la réduction définitive de la conspiration démocratique mondialiste menée par la « Superpuissance Planétaire des États-Unis » et la libération révolutionnaire de celle-ci, la double instance géopolitique intégrée des deux Amériques, l’Amérique du Sud et l’Amérique du Nord. Le troisième stade impérial de l’histoire finale du monde sera celui de l’apparition de l’Archipel Planétaire unifié, entité suprahistorique, transcendantale, placée sous la lumière révélatrice, parousiale, du REGNUM SANCTUM.

Aussi la conspiration mondialiste de la Superpuissance Planétaire des États-Unis devra-t-elle prendre fin en s’auto-dé-truisant elle-même, dans les termes d’une guerre civile continentale qui sera la répétition à rebours de la Guerre de Sécession américaine, de son propre acte fondationnel des origines (1861-1865).

Lors de cette seconde Guerre de Sécession, ce sera la majorité nationale oppressée de la Superpuissance Planétaire des États-Unis, sa majorité « sudiste », traditionnelle et spiritualiste, catholique, d’héritage européen en continuité, qui va devoir l’emporter, irréversiblement, sur la partie « nordiste », anti-traditionnelle, gauchiste et matérialiste du continent nord-américain.

Et ce sera la mission prédestinée de l’Amérique du Sud qui, entre temps, sous l’impulsion révolutionnaire de l’Argentine et du Chili, aura déjà su faire, accomplir sa propre intégration continentale, que de soutenir, politiquement et stratégiquement, l’effort de la majorité nationale, « sudiste », des États-Unis dans son entreprise de nettoyage révolutionnaire final du continent nord-américain lors de la deuxième Guerre de Sécession.

Et c’est ainsi qu’à la fin de l’histoire actuelle de ce monde et au-delà de celle-ci, l’Archipel Planétaire dans sa totalité géopolitiquement intégrale va se trouver identifié, d’une manière transcendantale, supra-historique, avec le concept agissant du Grand Empire Catholique de la Fin, avec le Regnum Sanctum. C’est en cela aussi que nous reconnaissons, et affirmons tout haut, la mission, la prédestination révolutionnaire transcendantale de notre propre génération choisie pour qu’elle prenne sur elle d’accomplir le changement apocalyptique de ce monde, suivant un dessein conçu dans l’invisible. »

Le « signe du départ » : l’apparition d’un nouveau « concept absolu », d’un nouvel « homme providentiel »

Ce sont donc les « groupes géopolitiques » de l’ensemble révolutionnaire grand-européen en situation souterraine qui constituent, à l’heure présente, le dispositif d’émergence, déjà en place, du futur mouvement de basculement sismique, du futur renversement ontologique du sens de l’histoire actuelle à son terme final. Renversement qui marquera le nouveau recommencement révolutionnaire de la nouvelle histoire mondiale s’apprêtant à faire sa soudaine apparition. Laquelle, pour apparaître, n’attend plus que le « signal du départ » de son nouveau destin, l’événement fondamental qui sera celui de l’avènement-là du « concept absolu », de l’« homme providentiel », dans lequel il lui est demandé de s’incarner pour qu’elle puisse agir au niveau de l’histoire visible, encristalliser brusquement, en polariser suractivement sa nouvelle identité révolutionnaire à venir, ou plutôt qui est déjà en train de nous en venir.

Or, avec l’accession de Vladimir Poutine à la magistrature politique suprême de la « Nouvelle Russie », le « concept absolu » de la nouvelle histoire mondiale déjà souterrainement en cours, l’« homme providentiel » du recommencement abyssal de celle-ci, vient assez mystérieusement d’apparaître à la lumière du jour, et faire de par cela même que tout se jette, brusquement, en avant vers cette Totale Weltrevolution dont secrètement nous attendions tous, et depuis si longtemps, la venue définitive, l’« affirmation polaire de la fin ».

Poutine : émanation des conseils secrets des Forces Armées ?

Mais qui est, en fait, Vladimir Poutine? Vladimir Poutine, c’est avant tout et très essentiellement l’émanation directe des conseils secrets révolutionnaires permanents des Forces Armées de l’Union Soviétique, qui se cherchaient, et qui guettaient l’occasion de faire surface, de franchir la ligne du passage à l’histoire visible, active, depuis déjà les années 1948-1952, quand il y avait eu les premières manifestations de taille de leur action, de leur présence combattante, de leur volonté d’affirmation politique propre, non pas contre l’État Soviétique, mais confidentiellement au sein même des structures de pouvoir propres de celui-ci. C’est depuis lors que l’on a pu parler d’une doctrine national-révolutionnaire immanente des Forces Armées de l’Union Soviétique, doctrine qui est allée en se précisant d’une manière de plus en plus décisive à partir des années soixante, et dont les thèses géopolitiques de base se sont trouvées confidentiellement soutenues par L. I. Brejnev et, par la suite, ouvertement – ou presque – par Y. V. Andropov.

Chtemenko et Ogarkov

Deux personnalités militaires de tout premier plan passent pour avoir été, et restent encore des représentants emblématiques de pointe de la doctrine politico-militaire immanente des Forces Armées Soviétiques, doctrine globale, à demi-clandestine, ou plutôt implicite, mais, dans son temps, de plus en plus active et suractivante là où elle parvenait à agir, et qui, aujourd’hui, est en passe de devenir, effectivement, et tout à fait à découvert cette fois-ci, la doctrine géopolitique officielle de la « Nouvelle Russie ». Ces deux personnalités militaires soviétiques, sont l’ancien chef du CRU et, par la suite, de l’État-major Général des Forces Armées de l’URSS, ainsi que ultérieurement, commandant en chef des forces du Pacte de Varsovie, le Général-Colonel S. M. Chtemenko, et le Maréchal N. V. Ogarkov qui, lui aussi, tout comme le Général-Colonel S. M. Chtemenko, devait accéder, quelques années après, à la tête de l’État-major Général des Forces Armées soviétiques. C’est en tant que chef de l’État-major Général des Forces Armées de l’URSS que le maréchal N. V. Ogarkov avait tenté, et failli même réussir, une prise de contrôle totale de la direction politique de l’URSS par les Forces Armées, ayant finalement échoué à cause de la contre-conspiration rivale, qui allait amener au pouvoir, à travers le secrétariat général du Parti Communiste, Mikhaïl Gorbatchev, pour aboutir, en dernière instance, à l’auto-destitution politique irréversible de l’ancienne Union Soviétique.

Dans son livre capital, qui avait définitivement compté pour toute une génération de chercheurs, GRU, le plus secret des services soviétiques, 1918-1988 (Stock, Paris 1988), Pierre de Villemarest appelait le général-colonel S. M. Chtemenko « un des premiers géopoliticiens de l’URSS, peut-être même le premier de tous ». Aussi, sur le général-colonel S. M. Chtemenko, Pierre de Villemarest écrira-t-il que celui-ci « appartient à un clan d’officiers supérieurs, certainement « soviétiques », mais avant tout grand-russiens d’esprit, et parfaitement expansionnistes. » Et aussi : « Pour cette caste, l’URSS est un empire appelé à dominer le continent eurasiatique, non seulement de l’Oural à Brest, mais de l’Oural à la Mongolie, de la Centre-Asie à la Méditerranée. » Et ensuite : « Sur ce dernier point, Chtemenko est en effet l’homme qui a proprement inventé, de 1948 à 1952, non l’invasion éventuelle de l’Afghanistan, mais son absorption lente par interpénétration économique continue, avec subversion assortie. Et, parallèlement, l’irruption de l’URSS dans les capitales arabes, à Beyrouth, Damas, Le Caire, Alger. Fin 1948, il exposait déjà qu’à l’intersection de l’Orient et de l’Asie, l’Afghanistan offrait le moyen stratégique de couvrir les flottes que commençait à développer l’amiral Serge Gorchkov – un de ses amis personnels – pour déboucher de la Mer Noire vers la Méditerranée. » La puissance visionnaire de la géopolitique d’avant-garde du général-colonel S. M. Chtemenko nourrit, encore aujourd’hui, la démarche active des positions géopolitiques armant les bases idéologiques révolutionnaires de la « Nouvelle Russie » dont Vladimir Poutine incarne et assume les destinées, le projet impérial grand-continental eurasiatique et la mission eschatologique finale.

En allant donc à l’essentiel, on peut effectivement avancer que, par dessus l’état de fait du régime soviétique en place, et néanmoins de l’intérieur même de celui-ci, la doctrine politico-militaire immanente des Forces Armées de l’URSS comportait une double perspective opérationnelle intérieure, à la fois géopolitique et transcendantale. Sa doctrine géopolitique comprenait le projet fondamental d’une intégration politique finale, « totale », « impériale », du grand continent eurasiatique dans son ensemble, alors que sa doctrine transcendantale ne faisait que reprendre, renouveler les grands objectifs supra-historiques du tsarisme et d’une certaine conception visionnaire eschatologique, « polaire », de la prédestination spirituelle salvatrice finale, « apocalyptique », de la plus Grande Russie.

Militarisation intégrale et mobilisation générale permanente

Ainsi, quand, vers la fin des années soixante, le maréchal N. V. Ogarkov, alors chef de l’État-major Général de l’URSS, lançait l’appel – et tentait d’en imposer la doctrine – de la « militarisation intégrale » et de la « mobilisation générale et permanente » de l’appareil de production industrielle et de l’économie soviétique dans son ensemble, le tout petit nombre de ceux que l’on dit « au courant des choses qu’il ne faut surtout pas savoir » – « tout petit groupe » présent, et confidentiellement à l’œuvre en URSS aussi bien qu’en Europe de l’Est, ou en Europe de l’Ouest – n’avait pas manqué de comprendre que l’« Ordre Secret » s’apprêtait à passer à l’offensive finale, décisive, l’« Ordre Secret » de la grande conspiration immanente des Forces Armées soviétiques en place, agissant au cœur même du pouvoir soviétique, qu’elles comptaient changer de l’intérieur. D’où, alors, presque sur le coup même, le limogeage du maréchal N. V. Ogarkov, rentré provisoirement – mais ne faut-il pas plutôt dire subversivement – dans l’ombre, en attendant la suite. Car l’heure, il faudrait bien le croire, n’en était pas encore tout à fait venue de cette « offensive finale » ni, surtout, de ce que celle-ci eût impliqué et, du coup, rendu irréversible sur le plan encore non entamé des grandes stratégies politico-militaires soviétiques renouvelées par la reprise à découvert de la ligne grand-continentale eurasiatique.

Or, si tout cela n’avait pas pu se faire à ce moment-là, c’est très certainement à présent que cela va devoir se faire, à travers tout ce que signifie la prise du pouvoir, à Moscou, par Vladimir Poutine et le grand renversement révolutionnaire que celle-ci implique depuis les profondeurs.

Retrouver les principes suractivants de l’Empire russe

Cette évidence est fondamentale pour ce qui est là, réellement, en jeu : la thèse immédiatement opérationnelle de la mobilisation totale, de la « mobilisation révolutionnaire » des structures politico-administratives, sociales et culturelles, voire religieuses de la Russie en vue d’un « grand dessein » supra-historique, constituait le noyau central de la doctrine révolutionnaire immanente des Forces Armées russes d’hier et d’aujourd’hui, retrouvant ainsi les principes suractivants de l’Empire Russe des origines, suivant son identité missionnaire, « romaine, impériale », de ses premiers débuts en armes, suivant son « identité abyssale, occulte », « polaire ».

Or c’est bien de cette vision politico-historique visionnaire et de ses grandes thèses opérationnelles géopolitique et transcendantales que Vladimir Poutine est, lui, aujourd’hui, l’héritier, le porteur direct, l’« homme providentiel » appelé à une tâche prédestinée, qu’il lui appartiendra de mener jusqu’au bout.

Et c’est bien dans la lumière révolutionnaire de cette vision qu’il s’agit à présent de situer le véritable sens, tout le sens des récentes déclarations de Vladimir Poutine concernant la mission prédestinée des Forces Armées russes dans le travail de redressement et de salut révolutionnaire de la Russie et partant de l’ensemble du grand continent eurasiatique en tant qu’Empire Eurasiatique de la Fin que lui, Vladimir Poutine, se sait tenu d’assumer, d’une manière inspirée, et sans plus tarder. Car les portes du destin se sont refermées sur lui, et il faudra qu’il fasse ce qu’il incombe désormais de faire. Sans la moindre hésitation.

L’ombre protectrice des Forces Armées

En effet, Vladimir Poutine, le « De Gaulle russe », déclarait récemment que le redressement de la société russe, « actuellement au bord de l’abîme », passe, pour lui, par une réorganisation générale, en profondeur, du pays dans son ensemble, axée sur la priorité d’urgence accordée aux Forces Armées et à leur modèle d’agencement et de fonctionnement structurel, qui doivent devenir l’ossature organisationnelle du renouveau révolutionnaire de la « Nouvelle Russie », le noyau agissant de la naissance même des « temps nouveaux », l’expression des « temps nouveaux » étant en passe d’apparaître comme une rengaine obsessionnelle des bouleversements en cours ou à venir, le nouveau mot de passe. Et cela à telle enseigne que la future reprise industrielle de la Russie devra se trouver soutenue, dans un premier temps, sur l’exploitation suivie, intensive, du fonds des « technologies spéciales d’avant-garde » dont disposeraient actuellement les Forces Armées.

Induire une conception hautaine et « romaine » de l’État

Ainsi l’ombre protectrice de celles-ci s’étend-elle à nouveau sur l’ensemble de la société russe : les « nouveaux temps » de Vladimir Poutine viennent de ramener l’obligation formelle de la préparation militaire à l’école, et celle-ci suivie de près par les nominations en masse de militaires aux postes-clefs, aux postes stratégiques du renouvellement, de la réorganisation de la situation politico-administrative, sociale, économique et industrielle de la Russie ainsi poussée vers l’ère des changements accélérés, vers son abrupte « normalisation ». Reconstituer l’État, refaire et imposer une continuité, une volonté, une conception hautaine, « romaine » de l’État, tel semblerait être le but principal et immédiat de Vladimir Poutine, qui, par ailleurs, entretient le culte du secret, du non-dévoilement de ses plans d’action (culte du secret révélateur d’une ancienne habitude impériale russe, reprise en continuité par le pouvoir soviétique).

D’autre part, on n’ignore pas l’influence directe et profonde exercée, sur les milieux proches du groupe de commandement politico-militaire personnel de Vladimir Poutine, par le « manuel de géopolitique » impériale grand-européenne, eurasiatique et « transcendantale », « polaire », d’Alexandre Douguine, conseiller politique du Président de l’Assemblée Nationale de la Russie, chargé plus particulièrement de la direction active de la « cellule géopolitique » de celle-ci, entité responsable de la définition des grandes lignes de force géopolitiques actuelles et à venir de cette « Russie naissante » dont Vladimir Poutine entend forger les nouvelles destinées révolutionnaires.

Aussi l’importance qu’Alexandre Douguine et ses conceptions géopolitiques impériales eurasiatiques sont en train de gagner actuellement auprès du groupe de commandement politico-militaire de Vladimir Poutine apparaît-elle comme extrêmement significative, lourde de promesses d’avenir, parce que la pensée de notre camarade Alexandre Douguine est celle, précisément, de l’ensemble de nos « groupes géopolitiques » actuellement en action, les positions de combat et les thèses opérationnelles d’Alexandre Douguine sont les mêmes que celles avancées par le « Pacte Impérial Eurasiatique » cité déjà dans lé courant du présent article. Là, une boucle est bouclée, qui va profondément marquer les futures destinées politico-spirituelles du continent eurasiatique, et plus particulièrement de la plus Grande Europe.

Les anciennes républiques musulmanes d’URSS : une chaîne d’instabilité sur laquelle il ne faut pas céder

Il est d’autre part certain que si Vladimir Poutine a choisi d’axer sa propre prise de pouvoir politique sur le problème d’un règlement intégral et définitif du conflit de Tchétchénie, il avait parfaitement compris que, céder en Tchétchénie, ce serait devoir céder, ultérieurement, sur toute la ligne face au permanent complot suscité par la conspiration mondialiste, à travers la Turquie et derrière les manigances de l’islamisme fondamentaliste, sur le flanc méridional du continent eurasiatique, tout le long de la chaîne d’instabilité des républiques islamistes de l’ancienne Union Soviétique. Dans mon for intérieur, j’ai décidé que ma mission, que ma mission historique consisterait à régler le problème du Caucase-Nord, affirmait Vladimir Poutine dans un entretien avec la revue Kommersant de Moscou.

Or, si, comme il n’arrête pas de le dire, pour Vladimir Poutine, la guerre de Tchétchénie, guerre de déstabilisation et d’infiltration aux objectifs essentiellement subversifs, représente la ligne d’opposition de l’Islam et de la Chrétienté, il ne pouvait pas non plus ne pas comprendre, aussi, que, dans une guerre de religions, il s’agit de la confrontation irréductible de deux religions qui ne saurait prendre fin que par l’abdication de l’une devant l’autre de ces religions, et par conséquent d’une guerre totale.

Mais ce n’est certes pas là seulement la raison pour laquelle Vladimir Poutine ne cesse d’accentuer la nécessité de l’intégration à part entière de l’orthodoxie dans le bloc actuel du patrimoine révolutionnaire de la « Nouvelle Russie ». C’est qu’en même temps qu’il n’y a pas d’Empire sans une religion d’Empire, que l’acte fondationnel de la création – ou du renouvellement – d’un Empire ne saurait être que d’une nature exclusivement religieuse. Et que la grande mission eschatologique finale de la « Nouvelle Russie » se doit d’être, en dernière analyse, une mission religieuse.

Dans l’entretien déjà cité avec la revue Kommersant, Vladimir Poutine déclarait, aussi, que, quelques années après la mort de sa mère, qui l’avait fait baptiser clandestinement dans la religion orthodoxe, celle-ci lui avait donné sa croix de baptême, pour que, lors d’un voyage qu’il lui avait fallu faire en Israël, il la fasse bénir « sur le tombeau du Christ ». Et, ajoute-t-il, « pour ne pas la perdre, je l’ai mise autour de mon cou. Et, depuis, je l’y ai gardée. »

De toutes les façons, la « Russie Nouvelle » doit absolument se souvenir, sans cesse, qu’elle doit le miracle inconcevable de sa brusque libération du communisme, « comme par enchantement », au fait que, en communion avec tous les Évêques du monde, le Pape Jean Paul II avait consacré la Russie au Cœur Immaculé de Marie, suivant le vœu et la promesse sous condition qu’avaient prononcés la Vierge Marie lors de son apparition à Fatima, au Portugal, en 1917, l’année même où la Russie sombrait dans le cauchemar halluciné, dans le cauchemar sanglant et sombre de soixante-dix années de terreur communiste.

Mais il y a plus. Suivant la prophétie de Saint Maximilien Kolbe, le martyr de la charité d’Auschwitz, pour que la « Nouvelle Russie » puisse être vraiment au rendez-vous de ses retrouvailles prévues avec ses plus grandes destinées à venir, il faudrait que, sur la plus haute tour du Kremlin, l’Étoile Rouge soit remplacée par une statue votive de la Vierge Marie, symbole annonciateur du Regnum Mariae. Ce n’est qu’un symbole, mais c’est sans doute de ce symbole que dépend entièrement l’avenir eschatologie de la Russie et partant de l’ensemble impérial du grand-continent eurasiatique Cela, je ne sais pas si Vladimir Poutine le sait. Mais il faudra le lui faire savoir.

Pour le moment, la somme maximale des efforts à déployer par les « groupes géopolitiques », et par les formations politiques européennes que ceux-ci pourraient influencer, doit concerner la mise en piste de l’axe Paris-Berlin-Moscou. En même temps, si la plus Grande Europe est, désormais, à cause de la Russie, à la fois catholique et orthodoxe, il faudra s’empresser d’arriver à une réintégration des deux religions, catholique et orthodoxe, revenir en arrière jusqu’aux temps où leur séparation n’avait pas été consommée. Ce qui à présent paraît impossible, une volonté transcendantale le fera, soutenue par certaines centrales occultes à l’œuvre, et par la sainteté.

Jean Parvulesco

Publié en exclusivité sur Mecanopolis avec l’aimable autorisation des Editions Alexipharmaque.

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