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11/09/2010

L'homme superlumineux et la médecine superlumineuse par le Pr Régis Dutheil

Quand vous aurez lu ces livres, comme ceux que nous vous  avons proposés dans des articles précédents, vous n'aurez plus aucun doute sur le fait que nous soyons tous des êtres de Lumière en incarnation, venus vivre des expériences terrestres et toujours en évolution.

La théorie du Pr Régis DUTHEIL repose notamment sur l'existence de particules supralumineuses appelées les tachyons, qui nous arrivent à partir d'un espace supralumineux, parallèle à celui que nous connaissons, là où l'espace temps n'existe pas, et où tout est inscrit au temps présent: le passé, le présent, l'avenir. Ce qui correspond aux grandes mémoires akachiques de l'Univers.

Cette théorie a été reprise et complétée par le Pr Jean-Pierre Garnier Mallet qui a développé sa théorie sur le dédoublement du temps, et qui a écrit notamment, le livre : Le Double comment ça marche ? Ce qui revient à dire que la séparation d'avec notre source lumineuse créatrice n'est qu'une illusion.

 

Présentation de l'éditeur

L’hypothèse ? Il existe un univers complémentaire et symétrique au nôtre, où les vitesses sont toujours supérieures à celle de la lumière. Une hypothèse qui rejoint les intuitions de certains philosophes de l’Antiquité et bouleverse les notions de naissance et de mort. Pour la première fois sont réunies les approches philosophiques les plus anciennes et les dernières découvertes de la physique moderne.

Quatrième de couverture

Grâce aux nouveaux accélérateurs de particules, les physiciens arrivent à propulser des particules à une vitesse proche de celle de la lumière. A ces vitesses extrêmes, les lois qui régissent notre univers n'ont plus cours. Ces travaux en physique fondamentale ont conduit le Pr Régis Dutheil à construire un modèle rendant compte de la complexité de notre monde. L'hypothèse ? Il existe un second univers complémentaire et symétrique au nôtre, où les vitesses sont toujours supérieures à celle de la lumière. Dans cet univers, notre notion de temps n'existe plus puisqu'on peut se déplacer de manière instantanée dans le passé, le présent ou le futur. Cet univers, qu'il a baptisé " espace-temps superlumineux ", n'est constitué que d'informations et de conscience : toutes les informations (passé, présent, futur) et la conscience de toute l'humanité. Une hypothèse qui rejoint les intuitions de certains philosophes de l'Antiquité et bouleverse les notions même de naissance et de mort. 


10/09/2010

Pour changer le monde découvrons qui nous sommes vraiment !

Acceptons ce que nous sommes pour nous changer et changer le monde.

C'est ce que nous explique James Redfield au cours de la série de ces manuscrits passionnants.

À l'origine, un manuscrit fabuleux rédigé six cents ans avant J.-C. et une prophétie : notre société va subir un grand bouleversement. Intrigué, le héros de cette histoire s'envole pour le Pérou à la recherche du mystérieux grimoire, objet de toutes les convoitises, qui va transformer sa vie. Commence alors une aventure magique et enchanteresse, une dangereuse initiation: une quête en neuf étapes qui le mène du sommet des Andes au cœur de la forêt amazonienne sur la voie des révélations de la vie. Quand, au terme de son périple, le héros découvre le vrai sens de son existence, c'est notre propre quête qui débute. Pour James Redfield, si nous restons attentifs et savons percevoir le grand mystère de l'existence, nous nous apercevrons que nous avons été judicieusement placés, à l'endroit adéquat... pour changer quelque chose en ce monde.

Dans l'ordre chronologique de lecture.

 La prophétie des Andes
Et si les coïncidences révélaient le sens de la vie

La dixième prophétie
L'accomplissement des neuf révélations et la découverte des clés de l'après-vie

L'expérience de la dixième prophétie

La vision des Andes
Intégrez vos expériences mystiques dans la vie quotidienne

Les leçons de vie de la prophétie des Andes
Découvrez votre mission sur terre

Le secret de Shambhala
La onzième prophétie révélée

Et les hommes deviendront des dieux
Éveillez votre potentiel spirituel


 

 

 

 

Notre capacité à changer le monde réside en nous !

et dans notre volonté à vouloir le changer.

Les élites et les religieux l'ont bien compris. Les uns pour pratiquer la division entre les familles et les peuples, pour nous empêcher de nous rassembler et de rassembler nos énergies, et les religions en inventant le baptême des masses, afin de créer une égrégore d'énergies qui est favorable à leur développement. Surtout lorsque certaines religions demandent à leurs fidèles de prier pour leurs chapelles et qu'elles s'octroient le titre de sainte église universelle.


Voilà ce que nous sommes réellement. Des antennes ou capteurs d'énergies que nous pouvons transformer et transmettre autour de nous. Ces énergies libres, renouvelables et durables sont  en nous. Ces énergies inépuisables nous les puisons directement dans l'Univers qui les tient gratuitement à notre disposition et il suffit d'apprendre à les demander.


Quand allons-nous nous rassembler pour demander ces énergies afin de créer une égrégore mondiale de lumière pour changer le monde et le recréer nouveau ?

 

Projet Conscience Globale : des liens avec des évènements planétaires majeurs existent

Le Projet Conscience Globale (Global Consciousness Project ou GCP) est un programme scientifique hors du commun. Depuis douze ans, une équipe installée dans un laboratoire de l’université de Princeton recueille et traite les données qui lui parviennent d’un réseau de générateurs de nombres aléatoires (Gnfl) répartis sur la planète. Qu’observent-ils? Des déviations en lien avec des événements planétaires majeurs!


 
Les générateurs de nombres aléatoires (GNA) sont des dispositifs électroniques couplés à des ordinateurs qui simulent la production de hasard, en utilisant un processus quantique qui équivaut à quatre cents lancers à pile ou face par seconde. Un GNA « produit » donc du hasard en générant autant de piles (ou 0) que de faces (ou l) pendant une période donnée. En temps normal, on obtient autant de 0 que de 1 et cela se traduit par une ligne de base qui sépare les données en deux parties égales. Dans les années 1970, des chercheurs du laboratoire PEAR (Princeton Engineering Anomalies Research) ont utilisé ces dispositifs pour savoir si un individu était capable de les influencer, en déviant la ligne du hasard. À leur grande surprise, ils ont réalisé que c’était bien le cas. Ils ont alors émis l’hypothèse qu’un groupe se concentrant aurait    ^ une influence encore plus forte - ce qui fut également confirmé -, puis que l’effet devrait être d’autant plus fort que les membres seraient nombreux. Placés dans des stades lors de rencontres sportives, ou dans des salles de concert, les GNA ont montré une déviation plus marquée. Mais cette fois, l’effet se produisait à l’insu des participants !

Lady Di
C’est ce même principe qu’utilise le GCP, sauf qu’au lieu d’avoir un GNA, il y en a aujourd’hui soixante-cinq répartis dans le monde entier. À la suite de ces résultats préliminaires, l’équipe du GCP a émis l’hypothèse que des événements importants dans le monde pouvaient générer une conscience  de  groupe  capable d’interférer avec les GNA.

Aussi farfelu que cela puisse sembler, ils ont fait la prédiction que les funérailles de Lady Di en 1997 allaient générer un tel effet en mobilisant l’attention, et l’émotion, d’un grand nombre de personnes. Et ce fut le cas! Compte tenu des remarques et des critiques reçues, l’équipe du GCP n’a cessé d’affiner sa méthode et en particulier le traitement statistique des données. « Nous faisons cela depuis plus de douze ans, a expliqué Roger Nelson lors de sa présentation à la journée IMI-PA. Donc il est clair que nous nous assurons qu’il s’agit bien de science, en particulier en matière de traitement des données. »

11 -Septembre
Le principe consiste à faire la prédiction qu’un événement choisi produira une déviation dans la moyenne des données issues du réseau de GNA, au cours d’une période dont on détermine précisément le début et la fin. En effet, il ne s’agit pas de piocher dans les données et de relier toute déviation observée à un événement car - et c’est la critique la plus fréquente - il se produit à chaque instant dans le monde des événements qui mobilisent l’attention de nombreuses personnes. « Cette remarque est justifiée, estime Roger Nelson. Mais ce que nous faisons consiste en fait à prêever des échantillons parmi ces événements et à les tester, » Comme on pourrait s’y attendre, l’événement qui a généré la déviation la plus importante s’est produit le 11 septembre 2001*. Une forme de conscience collective se serait-elle manifestée ce jour-là? Pour ceux qui sont ouverts à une telle idée, cela n’aurait rien d’étonnant tant les événements de cette journée ont marner les « esprits » et ont généré non seulement une atte-massive, mais aussi une émotion considérable.

Tsunami de 2004
Car l’équipe de Roger Nelson a constaté que le degré d’implication émotionnelle était un facteur clé. Ainsi les événements qui produisent les résultats les plus significatifs ont une composante émotionnelle forte: le tsunami de l’océan Indien en 2004, les tremblements de terre, les attentats, mais aussi l’élection d’Obama.
En cherchant plus en détail, Nelson et son équipe remarquent que la nature de l’émotion en jeu conduit à une différence significative. Ainsi, les émotions impliquées lors des Jeux olympiques ou la Coupe du monde de football ne sont pas les mêmes que lors d’une méditation mondiale par exemple… S’agit-il de joie, de peur, de colère ? Eh bien c’est lorsque l’événement entraîne un sentiment partagé de compassion que l’effet est le plus marqué, explique Roger Nelson. « Ce résultat est emblématique de tout ce que le programme semble montrer, poursuit-il. À savoir qu’il existe une connexion forte entre les individus. »
Le hasard hors de cause
La synthèse des résultats de douze ans de mesures est parlante : trois cent vingt-quatre tests formels ont été réalisés sur des événements de plus ou moins grande importance à l’échelle mondiale. La déviation par rapport à la moyenne des données, donc par rapport à la ligne du hasard, est statistiquement significative au point qu’il y a une chance sur un milliard pour que le résultat global soit dû au hasard ! Bien sûr, il est à ce jour impossible d’expliquer ces observations en l’absence d’un modèle scientifique qui inclurait la conscience comme ayant une réalité, ou en tout cas une influence, au plan physique.

Modifier notre évolution ?
Plusieurs chercheurs réfléchissent aujourd’hui à un tel modèle, comme nous le verrons dans les pages suivantes. « De mon point de vue, ces résultats sont une extension des observations faites lors des expériences de parapsychologie, conclut Roger Nelson. Tout d’abord, ils amènent à penser que la conscience est une réalité et qu’elle peut affecter le cours des choses. En second lieu, on peut penser qu’elle n’est pas localisée dans le cerveau, et même que son influence est non locale, c’est-à-dire indépendante de la distance. Un dernier point, plus spéculatif, est que la conscience serait créative, dans le sens où elle pourrait influencer le cours de la réalité. On pourrait alors modifier ce que nous sommes et notre propre évolution par la conscience que nous avons de la réalité. »

*Le plus étonnant est peut-être que la déviation commence à se manifester juste avant le premier crash !

Source NEXUS Octobre 2010


29/01/2010

« HAARP - Un système d’armement modifiant le climat »

Ci-dessous un rapport pour le moins édifiant de la Commission européenne des affaires étrangères, de la sécurité et de la politique de défense (rapport A4-0005/99 en date du 14 janvier 1999) sur les expériences menées par les Etats-Unis via le projet HAARP (High Frequency Active Auroral Research Project).

La mise en lumière de ce document officiel est plus que jamais nécessaire alors que l’on semble si préoccupé de la protection de l’environnement, de la prolifération nucléaire et qu’il y a peu Barack Obama recevait le prix Nobel de la paix.

« HAARP - Un système d’armement modifiant le climat »
Le 5 février 1998, la sous-commission sécurité et désarmement du Parlement a procédé à une audition portant notamment sur HAARP. Des représentants de l’OTAN et des États-Unis avaient été conviés à la réunion. Ils ont toutefois choisi de ne pas venir. La sous-commission a déploré que les États-Unis n’aient envoyé aucun représentant à l’audition et qu’ils n’aient pas saisi l’opportunité de faire des commentaires sur le matériel présenté(24).
HAARP est un programme de recherche sur le rayonnement à haute fréquence (High Frequency Active Auroral Research Project). Il est conduit conjointement par l’armée de l’air et la marine des États-Unis et par l’Institut de géophysique de l’université d’Alaska à Fairbanks. Des tentatives analogues ont lieu en Norvège, dans l’Antarctique, mais aussi dans l’ex-Union soviétique(25). HAARP est un projet de recherche utilisant un équipement terrestre, un réseau d’antennes. Chacune est alimentée par son propre émetteur pour réchauffer des parties de l’ionosphère(26) au moyen d’ondes radio puissantes. L’énergie ainsi générée réchauffe certaines parties de l’ionosphère, ce qui crée des trous dans l’ionosphère et des "lentilles" artificielles. HAARP peut avoir de multiples applications. La manipulation des particularités électriques de l’atmosphère permet de contrôler des énergies gigantesques. Utilisée à des fins militaires contre un ennemi, cette technique peut avoir des conséquences terribles. HAARP permet d’envoyer à un endroit déterminé des millions de fois plus d’énergie que tout autre émetteur traditionnel. L’énergie peut aussi être dirigée contre un objectif mobile, notamment contre des missiles ennemis.
Le projet améliore la communication avec les sous-marins et permet de manipuler les conditions météorologiques mondiales. Mais l’inverse, perturber les communications, est également possible. En manipulant l’ionosphère, on peut bloquer la communication globale tout en conservant ses propres possibilités de communications. La radiographie de la terre sur une profondeur de plusieurs kilomètres (tomographie terrestre pénétrante) à la fin de découvrir les champs de pétrole et de gaz, mais aussi les équipements militaires sous-terrains, et le radar transhorizon qui identifie des objets à grande distance au-delà de la ligne d’horizon sont d’autres applications du système HAARP.
Depuis les années 50, les États-Unis procèdent à des explosions nucléaires dans les ceintures de Van Allen(27) afin d’examiner les effets des impulsions électromagnétiques qu’elles déclenchent sur les communications radio et le fonctionnement des équipements radars. Ces explosions ont généré de nouvelles ceintures de rayonnement magnétique qui ont pratiquement entouré la terre tout entière.
Les électrons se déplaçaient le long de lignes de champs magnétiques et créaient une aurore boréale artificielle au-dessus du pôle nord. Ces essais militaires risquent de perturber à long terme les ceintures de Van Allen. Le champ magnétique terrestre pourrait s’étendre sur de vastes zones et empêcher toute communication radio. Certaines scientifiques américains estiment qu’il faudra plusieurs centaines d’années avant que les ceintures de Van Allen retrouvent leur état initial.
HAARP peut bouleverser les conditions climatiques. Tout l’écosystème peut être menacé, en particulier dans l’Antarctique où il est fragile. Les trous dans l’ionosphère causés par les ondes radio puissantes qui y sont envoyées constituent un autre effet très grave d’HAARP. L’ionosphère est notre bouclier contre le rayonnement cosmique. L’on espère que ces trous se refermeront, mais l’expérience acquise suite à la modification de la couche d’ozone donne à penser le contraire. Le bouclier de l’ionosphère est fortement percé à plusieurs endroits.
En raison de l’ampleur de ces incidences sur l’environnement, HAARP constitue un problème global et il faudrait évaluer si les avantages que procure ce système compensent les risques encourus. Ses incidences écologiques et éthiques doivent être évaluées avant la poursuite des travaux de recherche et la réalisation d’essais. L’opinion publique ignore pratiquement tout du projet HAARP et il est important qu’elle soit mise au courant.
HAARP est lié à la recherche spatiale intensive menée depuis 50 ans à des fins clairement militaires, par exemple en tant qu’élément de la "guerre des étoiles" en vue du contrôle de la haute atmosphère et des communications. Ces travaux de recherche doivent être considérés comme extrêmement néfastes pour l’environnement et la vie humaine. Personne ne sait avec certitude ce que peuvent être les effets de HAARP. Il faut lutter contre la politique du secret en matière de recherche militaire. Il faut promouvoir le droit à l’information et au contrôle démocratique des projets de recherche militaire ainsi que le contrôle parlementaire.
Une série d’accords internationaux ("la convention sur l’interdiction d’utiliser à des fins militaires ou à d’autres fins hostiles des processus modifiant l’environnement, le traité sur l’Antarctique, l’accord établissant les principes des activités des États en matière de recherche spatiale, en ce compris la lune et d’autres corps spatiaux ainsi que la convention des Nations unies sur le droit maritime) font que HAARP est un projet hautement contestable non seulement sur les plans humain et politique mais aussi du point de vue légal. En vertu du traité sur l’Antarctique, l’Antarctique ne peut être utilisée qu’à des fins pacifiques(28), ce qui signifie que HAARP enfreint le droit international. Tous les effets des nouveaux systèmes d’armement doivent être évalués par des organes internationaux indépendants. Il faut encourager la conclusion d’autres accords internationaux afin de protéger l’environnement contre toute destruction inutile en temps de guerre.
(24) Ce paragraphe est basé sur des données émanant de l’audition.
(25) Nick Begich, expert convié à l’audition.
(26) L’ionosphère contient de gigantesques champs magnétiques protecteurs appelés ceintures de van Allen, capturant des particules chargées (protons, électrons et particules alpha).
(27) En 1958, l’US Navy a fait exploser trois bombes contenant du matériel nucléaire fissile à une altitude de 480 km au-dessus de l’Atlantique sud. Le projet dirigé par le département de la défense des États-Unis et la commission de l’énergie atomique et portait le nom de code Project Argus. Source : Dr Rosalie Bertell.
(28) Article 1, traité sur l’Antarctique.
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/haarp-un-sys...

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La fusion thermo-nucléaire artificielle n'a jamais été aussi proche

En espérant qu'avec cette nouvelle technologie laser, les "scientifiques du diable" ne participeront pas à précipiter le déséquilibre de la planète. Ils avaient déjà le LHC du Cern pour cela, et nous ne savons toujours pas ce qu'ils fabriquent avec cet engin. Et n'oublions pas que les énergies libres et propres existent depuis plus de 60 ans et qu'elles sont tenues secrètes depuis lors aux USA.

WASHINGTON - Des scientifiques américains viennent de franchir une étape clé vers le déclenchement d'une fusion nucléaire contrôlée vue comme une source potentielle d'énergie illimitée et propre, pouvant résoudre durablement les problèmes de gaz à effet de serre de la planète.

Les chercheurs du "National Ignition Facility" (NIF) ont réussi à franchir pour la première fois la barrière d'un mégajoule avec plus de 111 millions de degrés Celsius, en concentrant 192 rayons laser de grande puissance dans un tube pas plus grand qu'un taille crayon, rempli de deutérium et de tritium, deux isotopes naturels légers d'hydrogène.

Ils se sont ainsi approchés, comme jamais jusque là, très près de la température nécessaire pour déclencher la fusion thermo-nucléaire, qui se produit naturellement dans le coeur du soleil et de la plupart des étoiles.

"Le NIF a montré sa capacité à produire suffisamment longtemps l'énergie requise pour mener des expériences de fusion plus tard cette année", souligne Ed Moses, le directeur du NIF, qui fait partie du Laboratoire Lawrence Livermore en Californie.

La température produite pendant quelques milliardièmes de seconde par ce dispositif de puissants lasers occupant la surface d'un terrain de football, a produit une énergie équivalente à 500 fois celle utilisée aux Etats-Unis à tout moment. Elle est aussi trente fois plus élevée que celles obtenues jusqu'à présent par tout autre groupe de laser dans le monde.

"Franchir la barrière du mégajoule nous rapproche du déclenchement de la fusion nucléaire (...) et montre le potentiel énorme de l'un des plus grands défis scientifiques et d'ingéniérie de notre époque", a déclaré Thomas D'Agostino, le directeur du NNSA (National Nuclear Security Administration).

L'énergie nucléaire peut être libérée de deux façons: en cassant des noyaux atomiques lourds, la fission, déjà contrôlée, ou en fusionnant des noyaux très légers, la fusion. Et maîtriser la fusion de noyaux légers, tels que le deutérium et le tritium, ouvrirait la voie à des ressources en énergie quasiment éternelles.

Le deutérium est un élément qui peut-être extrait de l'eau et ses réserves correspondent à plusieurs millions d'années de consommation mondiale, relève sur son site internet le Commissariat français de l'énergie atomique (CEA).

"Si nous pouvons dompter cette source d'énergie pour avoir une planète sans carbone et déchets nucléaires radio-actif, ce sera tout simplement merveilleux", observe Ed Moses, dont les travaux sont détaillés dans la revue américaine Science datée du 29 janvier.

Aujourd'hui 87% de l'énergie consommée dans le monde provient des énergies fossiles non-renouvelables dont la combustion est la principale sources des émissions de gaz à effet de serre.

Les réserves prouvées de pétrole sont évaluées à 43 ans, à 66 ans pour le gaz naturel et à 240 ans pour le charbon, selon des estimations du CEA.

Malgré les recherches conduites dans le monde depuis les années 1950, aucune application industrielle de la fusion à la production d'énergie n'a encore abouti et son potentiel reste encore incertain.

L'espoir de voir la fusion thermo-nucléaire devenir une source d'énergie universelle à l'horizon 2050 repose principalement sur le projet Iter, qui sera vers la fin de la décennie, la plus grande installation de recherche au monde destinée à prouver que la fusion est possible.

En construction en France, Iter lancé en 2006, est un vaste projet expérimental de dix milliards de dollars réunissant Union européenne, Japon, Chine, Russie, Etats-Unis, Corée du Sud et Inde.

(©AFP / 28 janvier 2010 22h37)

http://www.romandie.com/ats/news/100128213713.100n4gi8.asp


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