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15/02/2009

Belgique : Réseaux pédophilies et tortures en prison

La Belgique et l'Europe : la communauté virtuelle des Droits de l'Homme !

LE SENAT HOLLANDAIS SE LEVE POUR MARCEL VERVLOESEM

Le dossier complet de Marcel VERVLOESEM : http://droitfondamental.eu/000-dossiers.htm

Le Sénat Hollandais annonce qu'une réunion publique a été acceptée 10 février 2009 pour débattre des tortures infligées à Marcel Vervloesem à la prison Bruges. L’intérêt de la Hollande se situe au niveau d’un directeur d’une ONG belge, sciemment condamné sur base d'un dossier incomplet, incarcéré en l'attente d'être libéré par la Cour Européenne des Droit de l'Homme, entre autre pour avoir exposé à la presse internationale "pour son propre plaisir", 100 000 photos de pornographie et torture d’enfants découvertes à Zandvoort, en Hollande.

Le dossier compte des enfants belges importés en Hollande pour la prostitution. La Belgique refuse de reconnaître les témoignages d'une ancienne victime et des passeurs d'enfants, aux télévisions belges et hollandaises qui le confirme. Elle assure que Marcel Vervloesem serait "l'unique criminel d'un dossier vide". Il a été incarcéré à la prison de Bruges le 5 septembre 2008, avec trois métastases d’un cancer laissé sans soin, dans des conditions qui ont obligé à l’amputer de chair et d'os gangrenés, provoqué la nécessité de deux opérations à cœur ouvert, et il est continuellement poussé au suicide.

La décision du Sénat hollandais a été prise suite aux menaces de sanctions de Marcel, s'il n'intervenait pas pour faire enlever de nos organes de presse Internet, la mention "tentative de meurtre" et l'enquête publique sur le Dr Van Mol, en sa qualité de médecin responsable des libérations conditionnelles pour raison de santé. Marcel avait alors été interdit de visites, de la confidentialité de ses courriers sortants et de pouvoir aller à la messe durant un mois.

Un détenu nous a téléphoné pour nous alerter, sur son propre crédit, d'une situation de danger. Il avait essayé par courrier, mais sa lettre n’est parvenue que quand il l’a envoyé à l’adresse d’un collaborateur. Il nous dit du 26 janvier 2009 :- Ce matin là, Marcel n’allait pas bien car il n’était plus au service médical, et me dit sans plus de traitement médical, plus à la hauteur des difficultés de la prison, à être maître de soi. Que faut-il faire ? Pousser un cri, un hurlement ? Cela réclame des mesures rigoureuses, car il ne faut plus le laisser dans cet état-là. Merci pour lui. Il faut le sortir d’ici.

Ironiquement, l'email du Pape était piraté, "temporairement désactivé", le temps d'aller au Conseil d'Etat pour que Marcel puisse retourner à la messe et revoir ses amis.

Il attend depuis SIX MOIS une procédure d’urgence à la Cour Européenne des Droits de l’Homme, contre une incarcération assimilée à de la torture eut égard à son état de santé. Son avocat a avisé le Ministre de la Justice qu’il se voit contraint de porter plainte contre la Belgique. La loi belge, qui donne pouvoir au tribunal de l’application des peines de libérer les prisonniers gravement malades, n’est pas applicable, du fait qu’il lui manque le paraphe royal. Le Dr Van Mol trouve Marcel en forme pour la prison !

Silence radio : les prisonniers gravement malades peuvent crever comme des chiens, entre service des soins de santé et service psycho social qui dépendent du ministère de la justice et non de la santé. La presse soutient les blocages gouvernementaux en diffusant des reportages diffamatoires sur Marcel. C’est du jamais vu en prison, où généralement, la diffamation n'est pas nécessaire pour parler des prisonniers. Même les gardiens sont choqués et tentent de le soutenir comme ils peuvent. L’un d’eux lui a dit que les diffamations étaient positives parce que cela signifie que le gouvernement est embarrassé. Un autre gardien l’avait prévenu de se méfier du service psycho social, qui sert surtout à garder le contrôle sur les prisonniers en prévenant qu’ils ne trouvent de l’assistance extérieure.

Ce 12 février, la comédie macabre se déroulait en effet au service psycho social, qui poussait à nouveau Marcel au suicide avec le sourire, exactement de la même manière qui a déjà failli réussir une demi douzaine de fois. Au bout de 1 ½ mois de vacances qui n’avaient pas permis à ce service de lui organiser un congé pénitentiaire, ils lui ont expliqué avoir travaillé depuis un mois (en vacances) pour venir à la conclusion qu'il n'y avait pas moyen de lui en donner, parce que la Cour d'Appel d'Anvers n'avait pas transmis le dossier jugé depuis un an. La prochaine étape est de lui refuser un congé pénitentiaire parce qu’il n’en a pas eu avant.

La vraie raison est que les autorités, n'avaient pas prévu que Marcel puisse survive et reparaître les cheveux blanchis, les vertèbres tassées et la voix brisée par quelques semaines de tortures. Ils essayent de le remettre sur pied, mais cette voix formidable reste brisée et témoigne de la monstruosité d'avoir incarcéré un homme dans un tel état de santé.

Par chance, nous sommes venus le jour même. Marcel restait de marbre, avec une larme au coin de l'œil. Chaque minute de la visite lui donne des forces pour survivre et il ne veut pas en perdre en s'effondrant dans l'émotion. La larme avait disparue à la moitié du misérable temps qu'il nous est permis de lui remonter le moral, vraiment trop peu pour quelqu'un de si malade. Comme l'Etat belge n'a pas beaucoup d'imagination, ils n'ont trouvé d'autre solution que de lui enlever ses droits de prisonnier avec les excuses les plus absurdes. De fait, ils cachent ce directeur d'ONG dans la prison pour les détenus les plus dangereux de Belgique, et lui ont même interdit le droit de visite, demandé selon le réglement par au moins trois journalistes.

L’Europe est malade de lois qui l’a fait paraître civilisée, mais qu’elle ne se donne pas les moyens de faire appliquer. Elle a des traités brillants qui interdisent la torture et protègent les enfants, mais le premier à avoir dénoncé le marché de photos de tortures sur les enfants en est à sa 21ième année de harcèlement de l'Etat et son 162ième jour de torture en prison.

Parlons de Guantanamo, quand le Sénat hollandais a décidé d’un débat public sur les tortures d'un citoyen belge qui a exposé l’exploitation sexuelle d’enfants en Europe, avant que le Sénat belge n'y ait songé !

Source : : http://droitfondamental.eu/001-SENAT_HOLLANDAIS_SE_LEVE_P...

 Le dossier complet de Marcel VERVLOESEM : http://droitfondamental.eu/000-dossiers.htm

14/02/2009

Uranium : le scandale de la France contaminée : Une carte et un inventaire des mines d'uranium en France

Par Jean-Luc Goudet, Futura-Sciences
L'Institut de Radioprotection et de sûreté nucléaire rend public une carte et un document complet montrant les anciens sites miniers d'extraction d'uranium en France.

Née après la seconde guerre mondiale, florissante dans les années 1980, l'industrie minière de l'uranium a ensuite progressivement décliné en France, pour cause de minerais trop pauvres donc peu rentables. En mai 2001, à Jouac, en Haute-Vienne, la dernière mine française fermait ses portes dans l'indifférence générale.

Ce n'est donc que près de huit ans plus tard que tous les citoyens français (au prix d'un accès à Internet) peuvent connaître tous les sites qui ont un jour été utilisés. L'Institut de Radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), en effet, vient de mettre en ligne une base de données, bucoliquement baptisée Mimausa (pour Mémoire et impact des mines d'uranium : synthèse et archives).

Commencée en 2003, cette base a permis de dresser l'Inventaire national des sites miniers d'uranium. Le document de plus de trois cents pages est lui aussi disponible sous la forme d'un fichier PDF (7,8 Mo).

De manière plus directe, on peut aussi consulter une carte interactive qui montre les quelque 200 sites, par région, par département ou par commune. On remarque que l'essentiel des mines se concentraient dans le Massif Central.

Source : http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/developpement-du...

L'inventaire des mines d'uranium en France
http://www.irsn.org/document/site_1/fckfiles/File/dossier...

Mines d'uranium - Le programme Mimausa sur le site de l'IRSN (Institut de Radioprotection et Sûreté Nucléaire)
http://www.irsn.fr/index.php?position=mines_uranium_mimau...

Déchets nucléaires: "Les Français sont pris pour des imbéciles"
http://www.lepost.fr:80/article/2009/02/09/1417792_dechet...

Des centaines de tonnes d’uranium sous nos pieds
http://www.france-info.com/spip.php?article251854&the...

La carte des mines d'uranium en France

carte mines uranium.jpg

 

 

 

13/02/2009

Uranium : le scandale de la France contaminée ! Pièces à conviction n°72 : France 3 - Articles et vidéos

Uranium : le scandale de la France contaminée

Pièces à Conviction n°72

En toute discrétion, dans nos campagnes, à proximité immédiate des villages ou des villes, des déchets radioactifs extrêmement dangereux ont été disséminés, ou ensevelis méthodiquement, depuis des dizaines années.

Pire encore, ils ont parfois servi à construire des routes, des parkings, et même des logements, des écoles ou des aires de jeu pour les enfants... Sans aucune mise en garde sur les risques encourus !

Car entre 1945 et 2001, la France a exploité 210 mines d’uranium sur son territoire. Elles ont produit 300 millions de tonnes de déchets radioactifs qui ont été abandonnés sans mesure de protection ou de surveillance particulière.

Qui sont les responsables ? Pourquoi ceux qui ont tenté de donner l’alerte n’ont-ils jamais été écoutés ? Pourquoi l’Etat n’a-t-il pas alerté les riverains ? Les populations sont-elles en danger ?

Elise Lucet et l’équipe de Pièces à conviction ont mené l’enquête sur ce scandale, au coeur des campagnes et des villes françaises.

 

Les reportages :

« GUEUGNON, ALERTE A LA RADIOACTIVITE »
« NOS BELLES CAMPAGNES…  DES POUBELLES RADIOACTIVES ? »
«L’OMERTA POLITIQUE »


reportages de EMMANUEL AMARA et ROMAIN ICARD
production Ligne de Mire, avec la participation de France 3

Les invités :

Jean-Louis BORLOO
Ministre de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire

Jacques-Emmanuel SAULNIER
Porte parole d’AREVA

André Claude LACOSTE
président de l’ASN (autorité de sûreté nucléaire)

 
Vidéos :
Uranium - Le scandale de la France contaminée 3/6
 
 
Articles de presse :
 
Des centaines de tonnes d’uranium sous nos pieds
 
L’enquête de France 3 sur l’uranium jette un pavé dans la mare
 
La réponse d'AREVA : URANIUM
Déchets nucléaires : Areva dénonce un reportage "calomnieux"
 
Pour en savoir plus : Le réseau sortir du nucléaire
 
Communiqué du réseau sortir de nucléaire
 
Agir contre le nucléaire : Les pétitions

31/01/2009

Medias américains : Le grand lavage de cerveau des médias américains

Le grand lavage de cerveau des médias américains.

Toujours d'actualité !!!!

Un festin de connerie et de spectacle

Par Joe Bageant
17 août 2007

Joe, prenez un paquet de canettes et asseyez-vous dans un fauteuil confortable. Je suis tellement en colère. Je suis furieuse contre l'hologramme dont vous parlez tout le temps, ce monde imaginaire créé par les médias qui contrôle nos actions et dirige nos pensées. Habituellement j'ignore l'hologramme en allumant rarement la télévision et en ne lisant les informations que sur les sites internet qui tentent d'être raisonnables. Mais bien que je sache que l'hologramme n'est que mensonge, j'ai besoin d'y retourner maintenant parce que je connais les gens sur qui on ment et qu'il n'y a pas d'autre source d'information.

Mon mari est palestinien et j'ai vécu en Jordanie en 1995-1996. Cette semaine j'ai entendu que deux gamins du lycée où j'enseignais là-bas (une école pour les étudiants doués financée par la reine Noor) sont en prison en Angleterre pour ces (je renifle, grimace et roule des yeux) attaques terroristes manquées la semaine dernière. Et ils n'ont rien fait, Joe. C'est un jeune couple avec un bébé, et tous ceux qui les connaissent ou les ont connus s'accordent à dire qu'ils ne pourraient jamais faire du mal à un autre être humain.

Mais ce n'est pas seulement cela. C'est qu'il n'y a pas de preuve du tout. Simplement aucune. Le gouvernement britannique n'a même pas essayé de s'expliquer ou de suggérer un motif.

C'est ici qu'entre l'hologramme. J'ai toujours compris ce que vous vouliez dire par ce terme, mais je n'appréciais pas tous ses aspects jusqu'à présent. C'est un hologramme parce qu'on le voit, mais qu'il n'est pas réel. On voit des voitures de police encercler la voiture d'un suspect de terrorisme et on nous dit qu'il a été poursuivi par la police.

Quand on apprend que c'est un neurochirurgien dont l'épouse et le bébé étaient dans la voiture avec lui, on pourrait penser qu'il s'est probablement rangé quand la police a semblé le vouloir, mais seulement si on est encore capable d'utiliser son propre cerveau. Après tout, son nom est Mohammed et sa femme porte un foulard, et l'hologramme nous a montré encore et encore ce qui sort de ce genre de choses. Alors peut-être qu'on va juste ignorer ce que notre cerveau essayait de dire, que les neurochirurgiens ont investi beaucoup dans leur carrière et n'ont pas de temps pour un loisir comme faire exploser des trucs, et que les jeunes mères sont farouchement protectrices de leur bébé, et par conséquent évitent les choses dangereuses comme d'avoir un mari qui devient terroriste ou de s'engager dans des poursuites en voiture avec la police.

L'analogie avec l'hologramme marche aussi en ce que les médias sont si durs à ignorer. Même quand on s'efforce de les ignorer, ils sont toujours là, à clignoter près des bords, des impressions brûlantes dont on ne peut pas vraiment se débarrasser. Quand ma belle-sœur (directrice du département d'anglais de leur lycée à l'époque, professeur d'anglais à l'université maintenant) m'a envoyé les premières informations, j'ai pensé : Qu'il est ridicule de penser que Marwa ou Mohammed soient impliqués là-dedans ! Après quelques jours à regarder dans l'hologramme à la recherche d'information, j'ai dû me demander : Est-ce que je sais vraiment ce que je sais ? Ou bien l'hologramme peut-il avoir raison ? Non qu'il y ait eu la moindre preuve présentée. Il y avait juste un tas de commentaires de voisins sur leur barbe et leur burka et le facteur disant qu'ils ne recevaient pas beaucoup de colis habituellement, mais qu'ils en ont reçu pendant un moment.

1. Diffusée en France sous le titre 24 heures chrono puis 24, cette série télévisée mettait en scène un agent anti-terroriste devant accomplir ses missions en vingt-quatre heures.

Mon sens commun m'a dit : Ooh, des trucs qui font peur. Peut-être même des vêtements pour bébé. Mais c'était si clair et confortable dans le monde de la télé et des sites d'information grand public. Je voulais presque me laisser endormir en craignant le méchant docteur et sa mystérieuse femme, mais mes souvenirs des vrais Marwa et Mohammed m'en empêchaient. Cela aurait été comme un épisode de 241 si seulement le gentil jeune docteur avait pu s'en aller et se changer en un poseur de bombes fou dans mon imagination. Mais parce que je l'ai connu autrefois, il continuait juste à redevenir le garçon de quinze ans très doux et poli qui faisait toujours le clown avec ses amis. Je me rappelle particulièrement avoir pensé qu'ils étaient comme un tas de chiots, et ce souvenir éteint l'hologramme un peu jusqu'à ce qu'il se rallume après un moment. Et Marwa, dont je me rappelle encore plus clairement, était une personne si intelligente, gentille et délicieuse que sa douceur me fait pleurer chaque fois que je la vois irradier d'une photo d'elle sur l'écran de la télévision ou de l'ordinateur.

Pourquoi tous les autres ne le voient-ils pas ?

Pendant ce temps, bien qu'aucune preuve de culpabilité n'ait été présentée, l'holo-discussion s'emballe. Comment se protéger de ces monstres ?

La plupart des commentateurs recommandent d'augmenter la sécurité et de laisser entrer moins d'étrangers, mais même les bien-intentionnés, qui disent : ils nous haïssent parce que nous avons fait des choses affreuses manquent quelque chose. Il se peut qu'ils nous haïssent ou non, mais il n'a pas été prouvé qu'ils aient fait quoi que ce soit, du moins pas cette fois. Et les Britanniques ont des précédents embarrassants d'arrestations de gens totalement innocents dans des affaires comme celle-là.

Les faits connus sur Mohammed Asha et sa femme, Marwa Da'ana, sont entièrement positifs. Bien éduqués, travailleurs, etc. Les choses horribles dites sur eux ne sont pas des faits, ni ne sont confirmées par des faits. Un jeune couple et leur fils ont été séparés, emprisonnés sans inculpation dans un pays étranger loin de leurs amis et de leurs parents.

Que pensez-vous que leurs proches ressentent ? Personne n'a eu la moindre nouvelle d'eux. Et déjà, maintenant que leur avenir soigneusement construit a été fracassé, cet hologramme s'est éteint et tout le monde se tourne vers les autres qui clignotent ailleurs.

Joe, vous êtes toujours là ? J'ai fini. Merci d'avoir écouté.

Jennifer, à Los Angeles

24/01/2009

Gaza et le droit international ?

Qu’est-ce que le droit international ?

Il est bien difficile de répondre à cette question quand on sait que finalement le droit est celui du plus fort. L’ONU est supposé faire appliquer le droit humanitaire dans les règles des conflits armés afin que les droits de l’homme soient appliqués à l’encontre des populations du territoire de Gaza, ainsi que dans tous les conflits armés ou des civils sont massacrés.

Pour légitimer son action militaire à Gaza au regard du droit international, Israël a invoqué son droit à la légitime défense. Ce droit naturel des Etats constitue l'une des deux exceptions à la prohibition du recours à la force conformément à la Charte des Nations Unies. L'autre étant l'utilisation de la force, suite à une autorisation du Conseil de sécurité de l'ONU.

En effet, dans une lettre adressée au président du Conseil de sécurité, l'ambassadeur Croate Neven Jurica, le 27 décembre 2008, la représentante d'Israël auprès de l'ONU, Mme Gabriela Shalev, a explicitement fait référence au droit de son pays à la légitime défense. En plaçant son action dans le cadre de la Charte, donc du droit international, on s'attend donc à ce que ce pays respecte toute la légalité internationale et surtout les règles pertinentes qui organisent et structurent un tel recours à la force. Parmi les principes qui s'appliquent à tout recours à la force en droit international, les deux plus importants dans ce contexte sont celui de la proportionnalité et celui dit de distinction.

C'est ce que la Haut Commissaire aux droits de l'homme, Mme Navi Pillay, a d'ailleurs rappelé à Israël dans une note en date du 28 décembre 2008, dans laquelle elle lui demandait de respecter le principe de proportionnalité, de ne pas se livrer au châtiment collectif et de protéger les civils. Le premier principe fait obligation à Israël de ne pas entreprendre des actions militaires disproportionnées par rapport aux faits invoqués comme constituant l'attaque contre laquelle il se défend légitimement. En substance, ce principe interdit de riposter, sous le couvert de légitime défense, sur une échelle et avec des moyens n'ayant aucune commune mesure avec l'attaque ayant déclenché cette riposte militaire

Le fait que l'action israélienne soit dirigée contre une entité non étatique peut ouvrir la voie à certains débats concernant les critères pour évaluer sa proportionnalité. Il n'en demeure pas moins que celle-ci doit nécessairement se circonscrire, notamment en termes de moyens de guerre utilisés et de durée de l'opération, dans un cadre qui soit raisonnable

Le principe de distinction fait fondamentalement obligation aux responsables militaires de protéger les vies et les biens civils. C'est un principe cardinal du droit international humanitaire qui s'impose à Israël. Tenant compte du constat qu'on peut faire du nombre et du statut des victimes de l'opération Israélienne à Gaza, il semble difficile pour Israël de soutenir de manière convaincante qu'il respecte scrupuleusement ce dernier principe.

Chaque belligérant a ses propres arguments pour justifier telle ou telle action militaire, par exemple pour Israël le droit à se défendre contre toute attaque sur son territoire, mais aussi le droit de tuer, qu’il s’octroie, des civils, enfants, femmes sous le prétexte que, dans un conflit, il est difficile d’éviter des morts civils quand ils sont imbriqués aux combattants dans une ville, mais aussi le droit de tuer cette même population sous le prétexte  qu’ils seraient des boucliers humains sans que de plus, il n’en apporte la preuve puisque la presse internationale indépendante n’avait pas accès.

Seulement, le Hamas, dans la bande de Gaza n’a pas le droit de se défendre à une occupation constante depuis 40 ans par ce qu’il n’est pas reconnu comme une entité Etatique légale puisque qualifié de terroriste par la Communauté internationale et par Israël. Seulement, il gère la bande de Gaza d’une façon démocratique puisqu’il a remporté les élections libres et surveillées et en tant que tel, il représente des vies et des biens quoique que l’on puisse dire.

L’agence Nationale des Nations Unies pour les Réfugiés dénonce de ce fait que Gaza, est le seul conflit au monde ou les personnes n’ont même pas eu le droit de fuir, a déclaré Antonio Guterres haut commissaire dans une déclaration appelant au strict respect des principes humanitaires dans le conflit en cours à Gaza, y compris le respect des droits universels pour ceux qui fuient la guerre et cherchent la sécurité dans d’autres Etats.

Quels points d’histoire,

En 1800, la population de la Palestine était juive à 6% environ. En 1947, en tenant compte de la vague d'émigration juive après la Deuxième Guerre mondiale, les Juifs composaient 33% de la population totale, mais n'étaient propriétaires que d'environ 6% du territoire, en dépit de leurs efforts pour acquérir le plus possible de terres des Palestiniens.

En 1947, des leaders nationalistes juifs (sionistes) réussissent à convaincre les puissances occidentales de créer un État juif au Moyen-Orient et les Nations Unies de séparer la Palestine historique entre les juifs et les non juifs. La Résolution 181, votée le 29 novembre 1949, stipule que l'État juif, qui représente 33% de la population, se verrait attribuer 53% du territoire. Quant à l'État palestinien qui compte 67% de la population, il devrait se contenter de 47% du territoire de la Palestine historique. Les Palestiniens rejettent ce plan si manifestement injuste et, pour une fois, Israël respecte une résolution des Nations Unies.

Ce n'était que le début de ce que le peuple Palestinien appelle «le désastre». L'année suivante, commence, avec l'appui de la Grande-Bretagne et des États-Unis, une série de guerres visant à élargir le territoire d'Israël, laissant les Palestiniens avec 22% du territoire et l'exode d'un nombre croissant de réfugiés. Toutefois, en 1967, après la guerre de 6 jours, le Conseil de sécurité des Nations Unies, conscient de la politique d'expansion d'Israël, condamne l'annexion de Jérusalem ainsi que la colonisation de la Cisjordanie et de la bande de Gaza. Israël, pour sa part, ignore la résolution des Nations Unies dont la mission, faut-il le rappeler, consiste à sauvegarder la paix et à empêcher que des génocides soient commis. En 2008, avec la construction par Israël d'un mur encerclant la Cisjordanie, l'État hébreu réussit à annexer 10% de plus du territoire, ne laissant que 12% au peuple palestinien, le contexte historique.

Mensonges par omission.

Vingt jours après l'invasion de Gaza, le 27 décembre, par l'armée israélienne, les médias et les politiciens continuent à occulter systématiquement le fait que c'est Israël qui a brisé le cessez-le-feu, le 4 novembre, lorsque ses forces armées ont mené plusieurs attaques qui ont causé la mort de six Palestiniens. Le Hamas n'avait pas tiré de roquettes à partir de Gaza depuis le 19 juin (date du cessez-le-feu), et a seulement recommencé ses tirs lors de l'attaque Israélienne. On feint également d'ignorer que la population de Gaza, d'environ 1,5 million de personnes, vit sous un blocus et dépend du bon vouloir d'Israël qui contrôle l'accès à Gaza et son infrastructure ?

«l'eau, la nourriture, les médicaments, les carburants, les fournitures industrielles, l'électricité, la radio et les fréquences de télévision».

En plus, depuis le début de novembre 2008, l'État hébreu censure l'information et empêche les journalistes de se rendre à Gaza. Il se réserve le droit d'intervenir militairement et continue de violer le droit international.

Comment ne pas voir que le but véritable d'Israël n'est manifestement pas d'empêcher les tirs de roquette du Hamas, mais de couper totalement Gaza de la Cisjordanie, afin de rendre à jamais impossible la création d'un État Palestinien indépendant ?

Quel nom donne-t-on à une telle politique ? Nettoyage ethnique ? Génocide ? Guerre d'extermination ?

L'existence du Hamas a, pour un temps, fait l'affaire d'Israël parce qu'il affaiblissait le Fatah d'Arafat et divisait la résistance Palestinienne. Israël n'a jamais reconnu les élections remportées par le Hamas démocratiquement, aux dires même de tous les observateurs étrangers.

Des chiffres truqués, Jérusalem Post le 23/01/09.

Le nombre de Palestiniens tués lors de l’opération Israélienne «Plomb durci» n’a pas excédé cinq ou six cents personnes, selon Lorenzo Cremonesi, correspondant du quotidien italien Corriere della sera. Cremonesi a basé son reportage sur des visites dans les hôpitaux de la bande de Gaza, ainsi que des entretiens avec les familles des victimes.

Il estime également le nombre de blessés à beaucoup moins de 5000 personnes, comme annoncé par le Hamas et répété par les Nations unies et la Croix rouge à Gaza.

«Il suffit de se rendre dans différents hôpitaux de la bande de Gaza pour comprendre que les nombres ne s’additionnent pas».

A l’hôpital européen de Rafah, l’une des installations qui devait être utilisées pour les blessés de la «guerre des tunnels», de nombreux lits étaient vides, selon Cremonesi. Une situation similaire est observée à l’Hôpital Nasser de Khan Younis, et à l’hôpital privé d’Amal où, toujours selon Cremonesi, 5 lits étaient occupés sur 150 disponibles.

Cremonesi a interviewé des Gazaouis faisant écho de l’accent mis par Israël pour expliquer que le Hamas utilisait des civils comme bouclier humain. Un des habitants se souvient avoir vu des civils à Gaza tirant sur des hommes du Hamas et du Djihad islamique en criant,

«partez, dégagez d’ici ! Vous voulez que les Israéliens nous tuent tous ? Vous voulez que nos enfants meurent sous les bombes ? Prenez vos armes et vos missiles avec vous».

«Traitres, collaborateurs, espions du Fatah, vous êtes des lâches! Les soldats de la guerre sainte vous puniront. Et de toute façon, vous mourrez tous, comme nous. Le paradis nous attend si nous nous battons contre les Juifs sionistes. Ne voulez vous vraiment pas mourir avec nous ? »,répondaient les fanatiques du Hamas.

D’autres Palestiniens ont dit à Cremonesi que des activistes du Hamas se déguisaient en infirmiers et conduisaient des ambulances. Une femme, Um Abdullah, 48 ans, a notamment expliqué que le Hamas utilisait des immeubles des Nations unies comme base de lancement de leurs roquettes. Cremonesi a par ailleurs rapporté qu’il avait rencontré des difficultés pour rassembler des preuves, la population locale étant «terrifiée» par le Hamas.

L’Etat hébreu interdit de publier l’identité des officiers de craintes à des poursuites judiciaires, L’Orient-Le-Jour.com du 22/01/09.

Israël interdit la publication de l'identité des chefs d'unité engagés dans l'offensive à Gaza contre le Hamas de crainte qu'ils soient poursuivis pour crimes de guerre, a-t-on appris hier de source militaire. Cette interdiction porte aussi bien sur les noms des officiers que sur leurs photos, selon cette source. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a réclamé mardi des poursuites contre les responsables des bombardements israéliens « totalement inacceptables » ayant touché des bâtiments onusiens à Gaza. Huit organisations Israéliennes de défense des droits de l'homme ont aussi réclamé mardi au procureur général de l'État l'ouverture d'une enquête sur la conduite de l'armée à Gaza, « au vu de l'ampleur des atteintes portées aux populations civiles ».

La France avance vers un dialogue avec le Hamas, L’Orient-Le-Jour.com du 23/01/09 .

La France a avancé vers un dialogue avec le Hamas, a estimé hier un ancien haut diplomate Français, Yves Aubin de la Messuzière, qui a déjà noué des contacts avec les dirigeants islamistes. « C'est une bonne chose, un bon pas », a-t-il déclaré à l'AFP, en réaction à la déclaration du chef de la diplomatie Française, Bernard Kouchner, qui, pour la première fois, a qualifié le Hamas Palestinien d'« interlocuteur » possible. Pour lui, le sommet de Doha, organisé la semaine dernière en présence du Hamas et de l'Iran, par le Qatar contre les modérés du camp arabe, Égypte et Arabie saoudite en tête, « montre que le Hamas n'est pas isolé ».

On se trouve devant un problème d’abus de pouvoir par la force militaire d’Israël avec l’appui des Occidentaux, qui sous le prétexte que le Hamas ne représente pas un Etat souverain, se permet d’écraser par des bombardements de toutes sortes des populations civiles et de détruire les structures de Gaza tout en contrôlant l’ensemble des moyens d’existence de cette population. Quelle que soit l’affection que l’on peut porter à Israël, l’histoire de ce conflit montre bien que c’est Israël par son hégémonie qui est l’agresseur et le terroriste sur cette Palestine dont il occupe maintenant la plus grande part de territoire.

L’ONU, n’a pas cessé de rappeler à Israël cette hégémonie, mais Israël n’en a jamais tenu compte, l’ONU n’ayant pas le pouvoir de la force militaire ne peut faire respecter le droit international. Israël peut donc se permettre tout ce qu’il veut avec la bénédiction hypocrite des occidentaux qui connaissent parfaitement les provocations d’Israël, mais ferment les yeux.

Il n’y a aucun esprit partisan ni aucun intérêt dans ce conflit, seul le droit compte que ce soit dans le cadre d’un Etat ou celui d’une population à qui on refuse depuis plus de 40 ans de constituer un Etat, c’est ce que j’ai essayé de monter.  

Lire la suite : http://anidom.blog.lemonde.fr/2009/01/23/29-gaza-et-le-droit-international/.