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13/06/2010

Flottille de la liberté : le détail que Netanyahu ignorait

par Thierry Meyssan

6 juin 2010

Comme souvent face à des enjeux importants, la presse distrait le public des vraies questions. Le traitement de l’attaque israélienne contre la Flottille de la liberté en est un nouvel exemple. Les grands médias cherchent à dire qui sont les bons et les méchants, pas à expliquer le rapport de force.


Thierry Meyssan analyse ici les vraies motivations de Tel-Aviv et d’Ankara, et dévoile le détail qui a transformé le coup de force israélien en désastre diplomatique.

Lire l'article entier ici : http://www.voltairenet.org/article165659.html

Extraits:
"L’objectif israélien, ainsi que je l’ai indiqué dans ces colonnes dès le premier jour, était de « casser la crédibilité de la Turquie », au moment où elle se rapproche de la Syrie et de l’Iran –ou, de manière plus précise, de faire tomber le gouvernement Erdoğan— et de « revendiquer le leadership du mouvement sioniste en montrant que Tel-Aviv décide et Washington entérine »

"Le gouvernement israélien a cru disposer d’une autre option : montrer à l’état-major turc que si le gouvernement civil vient aider les Palestiniens, Tel-Aviv peut en retour agiter les séparatistes kurdes ; et montrer une fois de plus, qu’adossé aux Etats-Unis, Israël est au dessus du droit international. Bref, le gouvernement Netanyahu pensait possible de pousser les militaires turcs à perpétrer un cinquième coup d’Etat.

Dans cette optique, le tandem Netanyahu-Barak a commandité à des mercenaires kurdes une attaque terroriste contre la base militaire navale d’İskenderun (au sud de la Turquie). Elle a été réalisée le 31 mai peu après 0 heures. Des roquettes ont été tirées lors de la relève la garde, tuant 7 soldats [5].

Par ailleurs, le gouvernement israélien s’est assuré d’être couvert par Washington [6]. Ainsi que l’a fait remarquer le leader libyen Mouamar Khadafi [7], il est impensable que les forces israéliennes aient lancé une opération de piraterie en Méditerranée sans en informer à l’avance la VIe flotte états-unienne, chargée de combattre la piraterie et le terrorisme dans cette zone, avec laquelle elles travaillent habituellement."

"Selon la télévision publique turque, les commandos israéliens avaient une liste de personnes à éliminer, mais la résistance des passagers ayant perturbé le plan, seul le poète Raed Salah a été atteint. Il est probable qu’au moment de donner l’ordre de l’assaut, le gouvernement Netanyahu savait que le Mavi Marmara avait été enregistré aux Comores. Les commandos croyaient donc commettre des violences en territoire comorien.
Or, les organisateurs, politiquement soutenus par les autorités turques, avaient hissé le pavillon turc et non celui des Comores. En outre, ils avaient déployé un gigantesque drapeau turc sur le flanc du cargo. Selon la jurisprudence de la Cour permanente de Justice de La Haye [10], le bateau n’était donc pas territoire comorien, mais turc. "

"Toutes les déclarations gênées de chancelleries, à Washington, à Paris et ailleurs, demandant que les faits soient établis avant qu’elles ne se prononcent sur les conséquences juridiques, portent sur ce point jamais énoncé : au moment de l’assaut, le Mavi Marmara était-il territoire comorien ou turc ? La réponse à la question est de la plus haute importance. En effet, la Turquie est membre de l’OTAN ..."

"la Turquie, signe de sa montée en puissance, vient d’utiliser le Traité de l’Atlantique Nord pour forcer la main aux Etats-Unis."

"Le parquet d’Istanbul-Bakırköy a ouvert une enquête [14]. Il a déjà fait procéder aux autopsies médico-légales et aux auditions des protagonistes turcs. Il pourrait inculper rapidement Benjamin Netanyahu et les généraux Ehud Barak et Gabi Ashkenasi pour piraterie, coups et blessures, meurtres, enlèvement et séquestration arbitraire.
Cependant, selon les éléments rassemblés, le procureur pourrait requalifier les faits en crime contre l’humanité. Dans ce cas, les prévenus ne pourraient plus voyager librement sans risquer l’interpellation..."

"La Turquie sort renforcée de cet affrontement, et avec elle le triangle qu’elle forme avec ses alliés syrien et iranien. Au passage, elle a acquis plusieurs cartes. La Justice turque va juger par contumace les ministres et généraux israéliens pour les crimes commis. La mission d’investigation de la Commission des droits de l’homme va ternir un peu plus l’image d’Israël.
Surtout, la Turquie peut jouer une seconde partie. Selon nos informations, Ankara a informé le département d’Etat que M. Erdoğan envisage de briser personnellement le blocus de Gaza, comme François Mitterrand brisa en son temps le siège de Sarajevo [15]. Il pourrait embarquer sur une flotte humanitaire affrétée par des associations et politiquement soutenue par des gouvernements, dont l’Iran, la Syrie et le Venezuela. Hassan Nasrallah, le secrétaire général du Hezbollah, a déjà appelé tous les Libanais à participer à de nouvelles initiatives. Un appel pourrait être lancé aux marins de la Méditerranée, de sorte que des centaines de bâtiments de plaisance s’y joindraient. Le tout serait escorté par la marine de guerre turque… membre de l’OTAN.


Cette perspective a effrayé Washington qui se trouve soudain une ardeur nouvelle pour convaincre Tel-Aviv de lever le blocus."

 

http://www.voltairenet.org/article165659.html

Daniel Estulin dénonce le Groupe Bilderberg au Parlement Europée n

Le journaliste d’investigation Daniel Estulin a prononcé devant la classe politique à Bruxelles un discours qui révèle l’intention de l’élite financière de détruire l’économie globale et de transformer le monde en une entreprise dont elle seule serait bénéficiaire.

estulin

Mesdames, Messieurs,

Nous sommes maintenant en mesure de changer l’Histoire. Finalement, je crois que l’humanité a un avenir. Une population un moment démoralisée et sans but est en train de sortir d’un profond sommeil. Dans ce réveil général, les gens commencent à poser les questions adéquates. Non plus « Qu’est-ce que je gagne dans tout cela? » mais « Qu’est-ce qui est juste? ». C’est un phénomène international en réponse et en réaction à une perception aiguë que le monde entier va à la catastrophe à moins que nous autres, les gens, nous ne fassions quelque chose.

J’ai écrit un livre sur le thème du groupe Bilderberg. Ce livre, d’une certaine manière, est devenu le catalyseur d’un mouvement dans le monde entier. Maintenant, nous n’avons pas beaucoup de temps, si bien que je voudrais vous expliquer ce qu’est le Bilderberg et pour quelles raisons il doit être arrêté.

Dans le monde de la finance internationale, il y a ceux qui décident des évènements et ceux qui y réagissent. Bien que ces derniers soient plus connus, plus nombreux, et plus puissants en apparence, le véritable pouvoir appartient aux premiers. Au centre du système financier global se trouve l’oligarchie financière représentée par le groupe Bilderberg.

L’organisation du Bilderberg est dynamique, en ce sens qu’elle change avec le temps, absorbe et crée de nouvelles branches pendant qu’elle se défait de celles qui sont en déclin. Ses membres vont et viennent mais, mais le système en lui-même n’a pas changé. C’est un système autoreproducteur, une toile d’araignée virtuelle tissée des intérêts financiers, politiques, économiques et industriels.

Maintenant, le Bilderberg n’est pas une société secrète, un oeil pervers qui voit tout. Ce n’est pas une conspiration, bien que certaines personnes, de manière naïve, le voient ainsi. Ce n’est pas non plus un groupe de personnes, et peu importe qu’elles soient si puissantes, qui s’assoient autour d’une table dans l’obscurité, en se tenant par la main, regardant une boule de cristal et décidant de l’avenir du monde.

C’est une réunion de personnes qui représentent une certaine idéologie.

Ce n’est pas un Gouvernement Mondial ou un Nouvel Ordre Mondial, comme beaucoup le croient à tort. En revanche, l’idéologie est celle d’une Entreprise Mondiale. En 1968, lors d’une réunion du Bilderberg au Canada, George Ball, secrétaire adjoint aux affaires économiques de JFK et de Johnson a dit : « Où trouver un fondement légitime au pouvoir de l’administration des entreprises de prendre des décisions qui peuvent affecter profondément la vie économique des nations dont les gouvernements n’ont qu’une responsabilité limitée? »

L’dée qui est derrière chaque réunion du Bilderberg est de créer ce qu’eux-mêmes nomment L’ARISTOCRATIE DE PROJET concernant la meilleure manière de gérer la planète entre élites d’Europe et d’Amérique du Nord. En d’autres termes, c’est la création d’un réseau de cartels immenses, plus puissants que n’importe quelle nation de la terre, destinés à contrôler les nécessités vitales du reste de l’humanité, évidemment de leur point de vue privilégié, pour notre propre bien et bénéfice, à nous, les classes inférieures (“The Great Unwashed” , nous appellent-ils)

La raison qui fait que les gens ne croient pas au Bilderberg et autres organisations qui oeuvrent avec et exercent un pareil contrôle sur la scène mondiale est qu’il s’agit d’un phantasme cartésien, selon lequel ce sont les intentions isolées de quelques individus, et non pas la dynamique des processus sociaux, qui modèlent le cours de l’histoire, comme le mouvement de l’évolution des idées et de certains sujets, sur plusieurs générations, voire des siècles.

Le Bilderberg est le moyen de regrouper les institutions financières qui représentent les plus puissants et les plus prédateurs des intérêts financiers. Et, en ce moment, cette combinaison est le pire ennemi de l’humanité.

Nous pouvons nous réjouir qu’aujourd’hui le Bilderberg soit devenu un sujet abordé par les media des entreprises. Non parce que ceux-ci se sont tout à coup souvenus de leurs responsabilités envers nous, mais parce que nous les avons obligé à avoir cette position inconfortable en prenant conscience que leurs présidents et premiers ministres, leurs petits rois et reines sont les marionnettes de forces puissantes opérant en coulisse.

Quelque chose nous est arrivé au milieu de l’effondrement économique général. Les gens sont en grande partie soumis à quelque chose qu’ils ne comprennent pas toujours. Mais qui les amène à agir dans leur propre intérêt. C’est ce qu’ils sont en train de faire en Grèce. C’est ce qu’ils sont en train de faire aux Etats Unis. Cela s’appelle le principe anthropique. C’est comme si un ras de marée survenait et enlevait nos peurs. Les gens, en se rendant compte que leur existence est menacée, ont perdu leurs peurs, et les Bilderberger et les autres s’en aperçoivent.

C’est peut-être pourquoi, dans un récent discours au Council of Foreign Relations (CFR) à Montréal, Zbigniew Brzezinski, l’un des fondateurs de la commission Trilatérale, a averti qu’un « réveil politique mondial », combiné avec des luttes internes de l’élite, menaçait de détourner le courant vers un gouvernement global.

Vous pouvez voir que les gens qui sont ici ont des passés politiques et idéologiques différents. Ce qui nous unit, cependant, c’est que nous sommes tous des patriotes. Et ceux qui s’opposent à nous, ceux qui travaillent pour des sociétés secrètes, qui ont vendu leur pays pour un morceau de viande, sont des traîtres. Non seulement des traîtres à leur peuple et à leur pays, mais à l’humanité toute entière.

Maintenant, [venons en à] l’objet de cette conférence de Presse, qui est le Bilderberg vers une Entreprise Mondiale.

Il y a environ six siècles et demie, l’économie de l’Europe s’est effondrée lors de ce qu’il est convenu d’appeler « l’obscurité moyenâgeuse » de l’Europe, la plus grande chute économique et démographique de l’Europe depuis la chute de l’empire romain. Ainsi, au milieu du XIV° siècle, une grande partie du pouvoir de l’oligarchie a été réduite à néant. Cette désintégration explosa en chaîne comme l’éclatement soudain de la pire bulle financière de spéculation sur la dette dans l’histoire (jusqu’à nos jours), quand les banques Bradi et Peruzzi s’effondrèrent. L’éclatement et l’effondrement de la bulle sur la dette lombarde provoqua une chute du pouvoir des familles de l’oligarchie.

Qu’est-ce que ça a à voir avec le Bilderberg?

L’histoire contemporaine a remplacé l’histoire médiévale au moment où les institutions qui distinguent spécifiquement l’histoire contemporaine de l’histoire médiévale ont été mises en place. Ce qui eu lieu en 1439 au Conseil de Florence. Quelles furent ces nouvelles institutions?

1) La conception des républiques modernes, états-nations sous domination de la loi naturelle

2) La mission principale de la promotion du progrès scientifique et technologique comme mandat donné par la république.

Ces deux idéaux constituent un élément crucial : leur existence institutionnalisée dans chaque partie de l’Europe a tout changé dans toute l’Europe, parce que ces changements institutionnels ont accéléré le rythme de l’expansion de l’humanité sur la nature, par tête et par km2. De même qu’aucun pays ne cherchait à ne pas progresser ou ne pas se développer de peur d’être rejeté désespérément.

Le premier succès est arrivé en France, sous Louis XI, qui a doublé le revenu par tête en France et a vaincu tous les ennemis de son pays. Les succès de Louis XI ont entraîné une réaction en chaîne d’efforts pour établir des états-nations sur le modèle de l’Angleterre de Henry VII.

Une autre idée-clef, qui vient du Conseil de Florence, et qui, bien plus tard, s’est répandue aux Etats Unis, est celle du principe universel de Bien-Etre Général, sur lequel toute la société moderne est basée.

Maintenant, le bien-être ne veut pas dire avoir des bonnes choses pour rien, assis sur un canapé en mangeant de la pizza, en faisant le joli coeur, en regardant la télévision, tout en attendant que le chèque du chômage arrive.

C’est une question d’immortalité. Quel est le but de l’existence de l’homme et du gouvernement? C’est de pourvoir au bein-être des générations futures. Assurer notre survie en tant qu’espèce. Le principe du Bien-Etre Général, tel qu’il est formulé en résumé dans le préambule de la Constitution Fédérale des Etats Unis, est la loi fondamentale

Quel rapport cela a-t-il avec l’actualité? Ces gens veulent un empire. C’est ça, la globalisation. Et trop de gens croient que pour avoir un empire il faut de l’argent. J’ai entendu les mots : l’Elite de l’Argent. Mais l’argent ne détermine ni la richesse ni l’économie. L’argent ne fait autre chose que circuler dans le monde. L’argent n’a aucune valeur en soi.

L’esprit humain a une influence sur l’évolution de la planète. Ainsi cela dépend de la mesure que prend d’elle même l’humanité. Ce qui nous différencie des animaux est notre capacité à découvrir des principes physiques universels. C’est ce qui nous permet d’innover, ce qui par conséquent améliore la vie des gens en augmentant le pouvoir de l’homme sur la nature.

Vous verrez, ils sont en train de détruire exprès l’économie du monde. Et ce n’est pas la première fois. Cela s’est déjà produit au XIV° Siècle au Moyen Âge : ils sont venus à bout de 30% de la population.

L’empire : à bas les gens stupides ! Ils veulent détruire les facultés créatrices de la raison.

Zero croissance, zero progrès. Club de Rome ; limites à la croissance 1973.

Projet 1980 du CFR : promouvoir la démolition contrôlée de l’économie mondiale

Bilderberg 1995 : Exiger la destruction. Comment? En détruisant exprès l’économie mondiale.

La « Grande Dépression » comme transfert de la richesse.

La « Grande Dépression » n’a pas commencé avec les capitalistes des Etats Unis. Ce fut un évènement que produisirent encore une fois les plus riches en faisant passer la richesse des gens dans les mains de ceux qui étaient déjà riches. C’est ainsi que la Bank of America a gagné des milliers de millions en exécutant des hypothèques de 1929 à 1937. Ne croyez pas une seconde que les plus riches parmi les riches seront atteints pas l’effondrement qui arrive. Les seuls qui seront atteints, ce seront nous autres.

Regardez la Grèce. Ce qu’ils essayent de faire c’est de faire s’effondrer le système, au lieu de permettre que la Grèce réorganise son système monétaire, ils sont en train d’imposer que la Grèce soit instrumentalisée, que la dette de la Grèce soit financée par l’Europe. Mais cette dette n’a aucune valeur. A mettre à la poubelle, de l’argent de monopoly. Du moment qu’on demande à l’Europe, qui traverse à son tour sa propre débâcle financière, d’absorber une dette impayable, que les Grecs, c’est certain, ne pourront jamais payer, cela signifie que l’Europe sera détruite à coup sûr. Et cela est en train de se faire, intentionnellement, puisque personne ne suivra Barroso, qui est, avec tout le respect que je lui dois, intellectuellement limité, ni Trichet qui est si bête.

Défaisons nous de la bureaucratie de Bruxelles. Licencions les tous. Ce sont tous des bons à rien, Ils sont inutiles. Ces gens n’ont jamais rien fait d’utile dans leur vie. Défaisons nous de Barroso. Il a condamné l’Histoire à l’école. Défaisons nous de cet hypocrite de Van Rompuy, non pas parce qu’il est inutile mais parce qu’il est malin et très dangereux. Ce n’est pas la première fois qu’un petit malin fraye son chemin dans l’ombre jusque dans les entrailles du pouvoir.

Vous voyez, c’est une question de leadership et une question d’immortalité. Tous les leaders de la société, spécialement en temps de crise, le sont parce qu’ils se mesurent à ce standard. Des gens comme Barroso, Van Rompuy, le président de l’Union Européenne, Jean-Claude Trichet, Dominique Strauss-Kahn, le directeur administratif du Fond Monétaire International, sont à peine à considérer comme des leaders. En réalité, c’est à peine si on peut les considérer comme des êtres humains si on considère ce que veut dire pour les Humains « Pour le Bien Supérieur de l’Humanité ».

Je ne suis pas en train de parler d’un problème scientifique, mais d’un problème moral. D’une question d’immortalité. Nous autres en tant qu’Etats Nations, en tant qu’habitants de la planète, nous croyons en l’avenir de l’humanité? Et quel avenir aurons nous dans 100 ans ou 200 ans? Ou qu’en sera-t-il de nous dans 10 000 ans? Avons nous le droit de rêver? Si nous pouvons avoir le sentiment d’un but en étant ici, alors les mauvais ne peuvent l’emporter.

Par exemple, ils nous ont dit qu’il fallait sauver l’euro. Que la chute de l’euro entraînerait celle de l’Union Européenne. C’est un mensonge. Au lieu d’une union monétaire européenne faible et fonctionnant mal, nous revenons aux républiques états-nations indépendants. L’Europe de nos ancêtres.

« La diversité culturelle est non seulement le sceau du progrès, mais une garantie de sécurité contre l’extinction humaine » Une fois né, le concept d’état nation ne meurt pas, il attend seulement qu’apparaissent des êtres humains sages et de valeur pour le défendre, pour perfectionner le concept. Nous devons être une fraternité de nations, de nations souveraines – unies par le but commun de l’humanité. Jusqu’à ce que nous puissions amener l’humanité à l’Age de Raison, l’Histoire sera en réalité construite non par la volonté du gros de l’humanité, mais par le petit nombre de ceux qui, avec des intentions bonnes ou mauvaises, dirigent le destin de l’homme, comme un troupeau de vaches est mené aller et retour dans les prés, et, à l’occasion, aussi à l’abattoir.

Publié sur Mecanopolis le 10 juin 2010

Source originale : Pyjamasur.com

07/06/2010

La mort des sols, Claude et Lydia BOURGUIGNON

L'ortie, fée de la résistance en playlist :

http://www.dailymotion.com/playlist/xyauj_tchels0o_l-orti...


Site de Claude et Lydia BOURGUIGNON :

http://www.lams-21.com

 

Les assassins économiques

John Perkins : La corporatocratie est ce groupe d'individus qui administre nos plus grosses corporations et ils agissent réellement comme les empereurs de cet empire. Ils contrôlent nos médias, soit par la possession directe ou par la publicité. Ils contrôlent la plupart de nos politiciens car ils financent leurs campagnes, soit au travers des corporations ou par des contributions personnelles qui émergent des corporations. Ils ne sont pas élus, ils ne remplissent pas un mandat, ils ne rendent de compte à personne, et, au sommet de la corporatocratie, vous ne pouvez distinguer si la personne travaille pour une société privée ou le gouvernement car ils font toujours un mouvement de va-et-vient. Donc, vous avez un type qui est, un moment, le président d'une grosse société en bâtiment, comme Halliburton, et, le moment suivant, il est le vice-président des États-Unis, ou le président qui était dans les affaires pétrolières.


Les assassins économiques - 1/2

http://www.dailymotion.com/video/xc4n0n_les-assassins-eco...

 


John Perkins : Nous, assassins économiques, sommes les réels responsables dans la création du premier véritable empire global et nous travaillons de plusieurs façons différentes. Mais, peut-être que la plus commune est que nous identifions un pays détenant des ressources, comme le pétrole. Alors, nous arrangeons un énorme prêt pour ce pays auprès de la banque mondiale ou l'une de ses organisations sœurs mais l'argent ne va jamais réellement au pays. Il est plutôt utilisé par nos grosses corporations pour construire des projets d'infrastructure dans ce pays. Centrales énergétiques, parcs industriels, ports... Des choses qui profitent à quelques personnes riches de ce pays, en plus de nos propres corporations, mais certainement pas à la majorité des gens du tout. Dans tous les cas, les gens, l'ensemble du pays conserve une dette énorme. C'est tellement une grosse dette qu'ils ne peuvent payer, et ça fait parti du plan... Ils ne peuvent pas la rembourser!


Les assassins économiques - 2/2

http://www.dailymotion.com/video/xc4n67_les-assassins-economiques-2-2_webcam



L'"Etat" voyou ne veut pas de paix, c'est pas moi qui le dit

http://www.dailymotion.com/video/xdk6bj_l-etat-voyou-ne-v...