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21/06/2009

France : Les liaisons dangereuses

Édition spéciale du 19 juillet 2008
Opération Sarkozy : comment la CIA a placé un de ses agents à la présidence de la République française
par Thierry Meyssan* Analyste politique, fondateur du Réseau Voltaire, auteur de L'effroyable imposture,

Thierry Meyssan a été persécuté en France après l'élection de SARKOZY et s'est exilé au Liban depuis.

Nicolas Sarkozy doit être jugé à son action et non pas d’après sa personnalité. Mais lorsque son action surprend jusqu’à ses propres électeurs, il est légitime de se pencher en détail sur sa biographie et de s’interroger sur les alliances qui l’ont conduit au pouvoir. Thierry Meyssan a décidé d’écrire la vérité sur les origines du président de la République française. Toutes les informations contenues dans cet article sont vérifiables, à l’exception de deux imputations, signalées par l’auteur qui en assume seul la responsabilité.

La suite ici : Voltaire net


L'article en vidéos :

Sarkozy un agent de la CIA 1/2 ?

http://www.dailymotion.com/video/x9lms1_sarko-agent-de-la-cia-12_webcam


Sarkozy un agent de la CIA 2/2 ?

http://www.dailymotion.com/video/x9lmoq_sarko-agent-de-la...

 

19/06/2009

La CIA sème la panique en Iran

Vous avez dit fraude électorale en Iran ?
Voilà qui sème la panique en Iran : La CIA.

De Mossadegh à Ahmadinejad -  La CIA et le laboratoire iranien
par Thierry Meyssan*

La nouvelle d’une possible fraude électorale s’est répandue à Téhéran comme une traînée de poudre et a poussé dans la rue les partisans de l’ayatollah Rafsanjani contre ceux de l’ayatollah Khamenei. Ce chaos est provoqué en sous-main par la CIA qui sème la confusion en inondant les Iraniens de messages SMS contradictoires. Thierry Meyssan relate cette expérience de guerre psychologique.

En mars 2000, la secrétaire d’État Madeleine Albright a admis que l’administration Eisenhower avait organisé un changement de régime, en 1953, en Iran et que cet événement historique explique l’hostilité actuelle des Iraniens face aux États-Unis. La semaine dernière, lors de son discours du Caire adressé aux musulmans, le président Obama a officiellement reconnu qu’« en pleine Guerre froide, les États-Unis ont joué un rôle dans le renversement d’un gouvernement iranien démocratiquement élu » [1].

À l’époque, l’Iran est contrôlée par une monarchie d’opérette dirigée par le chah Mohammad Reza Pahlavi. Il avait été placé sur le trône par les Britanniques, qui avaient forcé son père, l’officier cosaque pro-nazi Reza Pahlavi, à démissionner. Cependant, le chah doit composer avec un Premier ministre nationaliste Mohammad Mossadegh. Celui-ci, avec l’aide de l’ayatollah Abou al-Qassem Kachani, nationalise les ressources pétrolières [2]. Furieux, les Britanniques convainquent les États-uniens qu’il faut stopper la dérive iranienne avant que le pays ne sombre dans le communisme. La CIA met alors en place l’Opération Ajax visant à renverser Mossadegh avec l’aide du chah, et à le remplacer par le général nazi Fazlollah Zahedi, jusque là détenu par les Britanniques. Il installera le régime de terreur le plus cruel de l’époque, tandis que le chah servira de couverture à ses exactions en posant pour les magazines people occidentaux.

L’opération Ajax fut dirigée par l’archéologue Donald Wilber, l’historien Kermit Roosevelt (le petit-fils du président Theodore Roosevelt) et le général Norman Schwartzkopf Sr. (dont le fils homonyme a commandé l’opération Tempête du désert). Elle reste un modèle de subversion. La CIA imagine un scénario qui donne l’impression d’un soulèvement populaire alors qu’il s’agit d’une opération secrète. Le clou du spectacle étant une manifestation à Téhéran avec 8 000 figurants payés par l’Agence pour fournir des photos convaincantes à la presse occidentale [3].

L’Histoire se répéterait-elle ? Washington a renoncé à attaquer militairement l’Iran et a dissuadé Israël de prendre une telle initiative. Pour parvenir à « changer le régime », l’administration Obama préfère jouer la carte —moins dangereuse, mais plus aléatoire— de l’action secrète. À l’issue de l’élection présidentielle iranienne, de vastes manifestations opposent dans les rues de Téhéran les partisans du président Mahmoud Ahmadinejad et du guide Ali Khamenei d’un côté, aux partisans du candidat malheureux Mir-Hossein Mousavi et de l’ex-président Akbar Hashemi Rafsanjani de l’autre. Elle traduisent un profond clivage dans la société iranienne entre un prolétariat nationaliste et une bourgeoisie qui déplore d’être tenue à l’écart de la globalisation économique [4]. Agissant en sous-main, Washington tente de peser sur les événements pour renverser le président réélu.

Une nouvelle fois, l’Iran est un champ d’expérimentation de méthodes innovantes de subversion. La CIA s’appuie en 2009 sur une arme nouvelle : la maîtrise des téléphones portables.

Depuis la généralisation des téléphones portables, les services secrets anglo-saxons ont multiplié leurs capacités d’interception. Alors que l’écoute des téléphones filaires nécessite la pose de bretelles de dérivation, donc des agents sur place, l’écoute des portables peut se faire à distance grâce au réseau Échelon. Toutefois, ce système ne permet pas d’interception des communications téléphoniques via Skype, d’où le succès des téléphones Skype dans les zones de conflit [5]. La National Security Agency (NSA) vient donc de démarcher les fournisseurs d’accès internet du monde entier pour obtenir leur concours. Ceux qui ont accepté ont été grassement rétribués [6].

Dans les pays qu’ils occupent —Irak, Afghanistan et Pakistan—, les Anglo-Saxons interceptent la totalité des conversations téléphoniques qu’elles soient émises par des portables ou qu’elles soient filaires. Le but n’est pas de disposer de retranscription de telle ou telle conversation, mais d’identifier les « réseaux sociaux ». En d’autres termes, les téléphones sont des mouchards qui permettent de savoir avec qui une personne donnée est en relation. Partant de là, on peut espérer identifier les réseaux de résistance. Dans un second temps, les téléphones permettent de localiser les cibles identifiées, et de les « neutraliser ».

C’est pourquoi, en février 2008, les insurgés afghans ont ordonné aux divers opérateurs de stopper leur activité chaque jour de 17h à 03h, de manière à empêcher les Anglo-Saxons de suivre leurs déplacements. Les antennes-relais de ceux qui ont contrevenu à cet ordre ont été détruites [7].

À l’inverse, —hormis un central téléphonique touché par erreur—, les forces israéliennes se sont bien gardées de bombarder les relais téléphoniques à Gaza, lors de l’opération Plomb durci, en décembre 2008-janvier 2009. Il s’agit là d’un changement complet de stratégie chez les Occidentaux. Depuis la guerre du Golfe prévalait la « théorie des cinq cercles » du colonel John A. Warden : le bombardement des infrastructures de téléphonie était considéré comme un objectif stratégique à la fois pour plonger la population dans la confusion et pour couper les communications entre les centres de commandement et les combattants. Désormais, c’est le contraire, il faut protéger les infrastructures de télécommunications. Durant les bombardements de Gaza, l’opérateur Jawwal [8] a offert du crédit à ses abonnés, officiellement pour leur venir en aide, de facto dans l’intérêt des Israéliens.

Franchissant un pas, les services secrets anglo-saxons et israéliens ont développé des méthodes de guerre psychologique basées sur l’usage extensif des portables. En juillet 2008, après l’échange de prisonniers et dépouilles entre Israël et le Hezbollah, des robots ont lancé des dizaines de milliers d’appel vers des portables libanais. Une voix en arabe mettait en garde contre toute participation à la Résistance et dénigrait le Hezbollah. Le ministre libanais des télécom, Jibran Bassil [9], avait déposé une plainte à l’ONU contre cette flagrante violation de la souveraineté du pays [10].

Sur le même modèle des dizaines de milliers de Libanais et de Syriens ont reçu un appel automatique en octobre 2008 leur proposant 10 millions de dollars contre toute information qui permettrait de localiser et de délivrer des soldats israéliens prisonniers. Les personnes intéressées pour collaborer étaient invitées à joindre un numéro au Royaume-Uni [11].

Cette méthode vient d’être employée en Iran pour intoxiquer la population en répandant des nouvelles choquantes, et pour canaliser le mécontentement qu’elles suscitent.

En premier lieu, il s’est agit de répandre par SMS durant la nuit du dépouillement la nouvelle selon laquelle le Conseil des gardiens de la Constitution (équivalent de la Cour constitutionnelle) avaient informé Mir-Hossein Mousavi de sa victoire. Dès lors, l’annonce, plusieurs heures plus tard des résultats officiels —la réélection de Mahmoud Ahmadinejad avec 64 % des suffrages exprimés— paraissait un gigantesque trucage. Pourtant, trois jours plus tôt, M. Mousavi et ses amis considéraient la victoire massive de M. Ahmadinejad comme certaine et s’efforçaient de l’expliquer par des déséquilibres dans la campagne électorale. Ainsi l’ex-président Akbar Hashemi Rafsanjani détaillait ses griefs dans une lettre ouverte. Les instituts de sondage US en Iran pronostiquaient une avance de M. Ahmadinejad de 20 points sur M. Mousavi [12]. À aucun moment, la victoire de M. Mousavi n’a paru possible, même s’il est probable que des trucages ont accentué la marge entre les deux candidats.

Dans un second temps, des citoyens ont été sélectionnés ou se sont fait connaître sur internet pour converser sur Facebook ou s’abonner à des fils de dépêche Twitter. Ils ont alors reçu, toujours par SMS, des informations —vraies ou fausses— sur l’évolution de la crise politique et les manifestations en cours. Ce sont ces dépêches anonymes qui ont répandu les nouvelles de fusillades et de morts nombreux ; nouvelles à ce jour non confirmées. Par un malencontreux hasard de calendrier, la société Twitter devait suspendre son service durant une nuit, le temps nécessaire à la maintenance de ses installations. Mais le département d’État des États-Unis est intervenu pour lui demander de surseoir à cette opération [13]. Selon le New York Times, ces opérations contribuent à semer la défiance dans la population [14].

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Des messages faisant état de menaces de mort,
d’irruptions des forces de l’ordre à domicile,
etc. émis par des auteurs impossibles à identifier ou localiser.

Simultanément, dans un effort nouveau la CIA mobilise les militants anti-iraniens aux USA et au Royaume-Uni pour ajouter au désordre. Un Guide pratique de la révolution en Iran leur a été distribué, il comprend plusieurs conseils pratiques, dont :
- régler les comptes Twitter sur le fuseau horaire de Téhéran ;
- centraliser les messages sur les comptes Twitter @stopAhmadi, #iranelection et #gr88 ;
- Ne pas attaquer les sites internet officiels de l’État iranien. « Laissez faire l’armée » US pour cela (sic).
Mis en application, ces conseils empêchent toute authentification des messages Twitter. On ne peut plus savoir s’ils sont envoyés par des témoins des manifestations à Téhéran ou par des agents de la CIA à Langley, et l’on ne peut plus distinguer le vrai du faux. Le but est de creer toujours plus de confusion et de pousser les Iraniens à se battre entre eux.

Les états-majors, partout dans le monde, suivent avec attention les événements à Téhéran. Chacun tente d’évaluer l’efficacité de cette nouvelle méthode de subversion dans le laboratoire iranien. À l’évidence, le processus de déstabilisation a fonctionné. Mais il n’est pas sûr que la CIA puisse canaliser les manifestants pour qu’ils fassent eux-mêmes ce que le Pentagone a renoncé à faire et qu’ils n’ont aucune envie de faire : changer le régime, clore la révolution islamique.

 Thierry Meyssan

Analyste politique, fondateur du Réseau Voltaire.

 Source : Voltaire net

 

 

17/06/2009

John KENNEDY - Discours sur les Sectes Secrètes et la Conspiration

Le Président qui disait la vérité ..... !
A lire et à écouter absolument jusqu'au bout... !!!


Le discours original prononcé par le
Président Johnn KENNEDY
Waldorf-Astoria Hotel -  New York City,
le 27 avril 1961

Pour télécharger le discours en mp3 128 kbps (17.5 Mo) :
http://web2.millercenter.org/speeches/audio/spe_1961_0427...

Le texte du discours dans sa version originale

The President and the Press: Address before the American Newspaper Publishers Association

President John F. Kennedy
Waldorf-Astoria Hotel
New York City, April 27, 1961

Mr. Chairman, ladies and gentlemen:

I appreciate very much your generous invitation to be here tonight.

You bear heavy responsibilities these days and an article I read some time ago reminded me of how particularly heavily the burdens of present day events bear upon your profession.

You may remember that in 1851 the New York Herald Tribune under the sponsorship and publishing of Horace Greeley, employed as its London correspondent an obscure journalist by the name of Karl Marx.

We are told that foreign correspondent Marx, stone broke, and with a family ill and undernourished, constantly appealed to Greeley and managing editor Charles Dana for an increase in his munificent salary of $5 per installment, a salary which he and Engels ungratefully labeled as the "lousiest petty bourgeois cheating."

But when all his financial appeals were refused, Marx looked around for other means of livelihood and fame, eventually terminating his relationship with the Tribune and devoting his talents full time to the cause that would bequeath the world the seeds of Leninism, Stalinism, revolution and the cold war.

If only this capitalistic New York newspaper had treated him more kindly; if only Marx had remained a foreign correspondent, history might have been different. And I hope all publishers will bear this lesson in mind the next time they receive a poverty-stricken appeal for a small increase in the expense account from an obscure newspaper man.

I have selected as the title of my remarks tonight "The President and the Press." Some may suggest that this would be more naturally worded "The President Versus the Press." But those are not my sentiments tonight.

It is true, however, that when a well-known diplomat from another country demanded recently that our State Department repudiate certain newspaper attacks on his colleague it was unnecessary for us to reply that this Administration was not responsible for the press, for the press had already made it clear that it was not responsible for this Administration.

Nevertheless, my purpose here tonight is not to deliver the usual assault on the so-called one party press. On the contrary, in recent months I have rarely heard any complaints about political bias in the press except from a few Republicans. Nor is it my purpose tonight to discuss or defend the televising of Presidential press conferences. I think it is highly beneficial to have some 20,000,000 Americans regularly sit in on these conferences to observe, if I may say so, the incisive, the intelligent and the courteous qualities displayed by your Washington correspondents.

Nor, finally, are these remarks intended to examine the proper degree of privacy which the press should allow to any President and his family.

If in the last few months your White House reporters and photographers have been attending church services with regularity, that has surely done them no harm.

On the other hand, I realize that your staff and wire service photographers may be complaining that they do not enjoy the same green privileges at the local golf courses that they once did.

It is true that my predecessor did not object as I do to pictures of one's golfing skill in action. But neither on the other hand did he ever bean a Secret Service man.

My topic tonight is a more sober one of concern to publishers as well as editors.

I want to talk about our common responsibilities in the face of a common danger. The events of recent weeks may have helped to illuminate that challenge for some; but the dimensions of its threat have loomed large on the horizon for many years. Whatever our hopes may be for the future--for reducing this threat or living with it--there is no escaping either the gravity or the totality of its challenge to our survival and to our security--a challenge that confronts us in unaccustomed ways in every sphere of human activity.

This deadly challenge imposes upon our society two requirements of direct concern both to the press and to the President--two requirements that may seem almost contradictory in tone, but which must be reconciled and fulfilled if we are to meet this national peril. I refer, first, to the need for a far greater public information; and, second, to the need for far greater official secrecy.

I

The very word "secrecy" is repugnant in a free and open society; and we are as a people inherently and historically opposed to secret societies, to secret oaths and to secret proceedings. We decided long ago that the dangers of excessive and unwarranted concealment of pertinent facts far outweighed the dangers which are cited to justify it. Even today, there is little value in opposing the threat of a closed society by imitating its arbitrary restrictions. Even today, there is little value in insuring the survival of our nation if our traditions do not survive with it. And there is very grave danger that an announced need for increased security will be seized upon by those anxious to expand its meaning to the very limits of official censorship and concealment. That I do not intend to permit to the extent that it is in my control. And no official of my Administration, whether his rank is high or low, civilian or military, should interpret my words here tonight as an excuse to censor the news, to stifle dissent, to cover up our mistakes or to withhold from the press and the public the facts they deserve to know.

But I do ask every publisher, every editor, and every newsman in the nation to reexamine his own standards, and to recognize the nature of our country's peril. In time of war, the government and the press have customarily joined in an effort based largely on self-discipline, to prevent unauthorized disclosures to the enemy. In time of "clear and present danger," the courts have held that even the privileged rights of the First Amendment must yield to the public's need for national security.

Today no war has been declared--and however fierce the struggle may be, it may never be declared in the traditional fashion. Our way of life is under attack. Those who make themselves our enemy are advancing around the globe. The survival of our friends is in danger. And yet no war has been declared, no borders have been crossed by marching troops, no missiles have been fired.

If the press is awaiting a declaration of war before it imposes the self-discipline of combat conditions, then I can only say that no war ever posed a greater threat to our security. If you are awaiting a finding of "clear and present danger," then I can only say that the danger has never been more clear and its presence has never been more imminent.

It requires a change in outlook, a change in tactics, a change in missions--by the government, by the people, by every businessman or labor leader, and by every newspaper. For we are opposed around the world by a monolithic and ruthless conspiracy that relies primarily on covert means for expanding its sphere of influence--on infiltration instead of invasion, on subversion instead of elections, on intimidation instead of free choice, on guerrillas by night instead of armies by day. It is a system which has conscripted vast human and material resources into the building of a tightly knit, highly efficient machine that combines military, diplomatic, intelligence, economic, scientific and political operations.

Its preparations are concealed, not published. Its mistakes are buried, not headlined. Its dissenters are silenced, not praised. No expenditure is questioned, no rumor is printed, no secret is revealed. It conducts the Cold War, in short, with a war-time discipline no democracy would ever hope or wish to match.

Nevertheless, every democracy recognizes the necessary restraints of national security--and the question remains whether those restraints need to be more strictly observed if we are to oppose this kind of attack as well as outright invasion.

For the facts of the matter are that this nation's foes have openly boasted of acquiring through our newspapers information they would otherwise hire agents to acquire through theft, bribery or espionage; that details of this nation's covert preparations to counter the enemy's covert operations have been available to every newspaper reader, friend and foe alike; that the size, the strength, the location and the nature of our forces and weapons, and our plans and strategy for their use, have all been pinpointed in the press and other news media to a degree sufficient to satisfy any foreign power; and that, in at least in one case, the publication of details concerning a secret mechanism whereby satellites were followed required its alteration at the expense of considerable time and money.

The newspapers which printed these stories were loyal, patriotic, responsible and well-meaning. Had we been engaged in open warfare, they undoubtedly would not have published such items. But in the absence of open warfare, they recognized only the tests of journalism and not the tests of national security. And my question tonight is whether additional tests should not now be adopted.

The question is for you alone to answer. No public official should answer it for you. No governmental plan should impose its restraints against your will. But I would be failing in my duty to the nation, in considering all of the responsibilities that we now bear and all of the means at hand to meet those responsibilities, if I did not commend this problem to your attention, and urge its thoughtful consideration.

On many earlier occasions, I have said--and your newspapers have constantly said--that these are times that appeal to every citizen's sense of sacrifice and self-discipline. They call out to every citizen to weigh his rights and comforts against his obligations to the common good. I cannot now believe that those citizens who serve in the newspaper business consider themselves exempt from that appeal.

I have no intention of establishing a new Office of War Information to govern the flow of news. I am not suggesting any new forms of censorship or any new types of security classifications. I have no easy answer to the dilemma that I have posed, and would not seek to impose it if I had one. But I am asking the members of the newspaper profession and the industry in this country to reexamine their own responsibilities, to consider the degree and the nature of the present danger, and to heed the duty of self-restraint which that danger imposes upon us all.

Every newspaper now asks itself, with respect to every story: "Is it news?" All I suggest is that you add the question: "Is it in the interest of the national security?" And I hope that every group in America--unions and businessmen and public officials at every level-- will ask the same question of their endeavors, and subject their actions to the same exacting tests.

And should the press of America consider and recommend the voluntary assumption of specific new steps or machinery, I can assure you that we will cooperate whole-heartedly with those recommendations.

Perhaps there will be no recommendations. Perhaps there is no answer to the dilemma faced by a free and open society in a cold and secret war. In times of peace, any discussion of this subject, and any action that results, are both painful and without precedent. But this is a time of peace and peril which knows no precedent in history.

II

It is the unprecedented nature of this challenge that also gives rise to your second obligation--an obligation which I share. And that is our obligation to inform and alert the American people--to make certain that they possess all the facts that they need, and understand them as well--the perils, the prospects, the purposes of our program and the choices that we face.

No President should fear public scrutiny of his program. For from that scrutiny comes understanding; and from that understanding comes support or opposition. And both are necessary. I am not asking your newspapers to support the Administration, but I am asking your help in the tremendous task of informing and alerting the American people. For I have complete confidence in the response and dedication of our citizens whenever they are fully informed.

I not only could not stifle controversy among your readers--I welcome it. This Administration intends to be candid about its errors; for as a wise man once said: "An error does not become a mistake until you refuse to correct it." We intend to accept full responsibility for our errors; and we expect you to point them out when we miss them.

Without debate, without criticism, no Administration and no country can succeed--and no republic can survive. That is why the Athenian lawmaker Solon decreed it a crime for any citizen to shrink from controversy. And that is why our press was protected by the First Amendment-- the only business in America specifically protected by the Constitution- -not primarily to amuse and entertain, not to emphasize the trivial and the sentimental, not to simply "give the public what it wants"--but to inform, to arouse, to reflect, to state our dangers and our opportunities, to indicate our crises and our choices, to lead, mold, educate and sometimes even anger public opinion.

This means greater coverage and analysis of international news--for it is no longer far away and foreign but close at hand and local. It means greater attention to improved understanding of the news as well as improved transmission. And it means, finally, that government at all levels, must meet its obligation to provide you with the fullest possible information outside the narrowest limits of national security--and we intend to do it.

III

It was early in the Seventeenth Century that Francis Bacon remarked on three recent inventions already transforming the world: the compass, gunpowder and the printing press. Now the links between the nations first forged by the compass have made us all citizens of the world, the hopes and threats of one becoming the hopes and threats of us all. In that one world's efforts to live together, the evolution of gunpowder to its ultimate limit has warned mankind of the terrible consequences of failure.

And so it is to the printing press--to the recorder of man's deeds, the keeper of his conscience, the courier of his news--that we look for strength and assistance, confident that with your help man will be what he was born to be: free and independent.

 

Source : http://www.jfklibrary.org/Historical+Resources/Archives/Reference+Desk/Speeches/JFK/003POF03NewspaperPublishers04271961.htm

 

Pour écouter le discours vocal :The President and the Press: President Kennedy's Address Before the American Newspaper Publishers Association, April 27, 1961.
Running time: 19:11 minutes


Le Président qui disait la vérité

Extrait du discours de J-F KENNEDY

« Mesdames et Messieurs »,

Le mot « secret » est en lui-même répugnant dans une société libre et ouverte.

Et en tant que peuple par nature et historiquement, nous nous opposons aux sociétés secrètes, aux serments secrets et aux procédures secrètes.

Parce que nous devons faire face tout autour du monde à une conspiration massive et impitoyable qui s'appuie d'abord sur des moyens déguisés permettant le déploiement de leur sphère d'influence basée sur l'infiltration plutôt que l'invasion, utilisant la subversion plutôt que les élections et l'intimidation au lieu du libre-arbitre.

C'est un système qui a nécessité énormément de ressources humaines et matérielles dans la construction d'une machine étroitement soudée et d'une efficacité remarquable. Elle combine des opérations militaires, diplomatiques, de renseignements (CIA, Mossad, etc..), économiques, scientifiques et politiques. Leurs planifications sont occultées et non publiées.

Leurs erreurs sont passées sous silence et non relayées par la presse.

Leurs détracteurs sont réduits au silence, et leur avis n'est pas sollicité.

Aucune dépense n'est remise en question, aucun secret n'est révélé. C'est pourquoi le législateur athénien Solon décréta comme crime tout citoyen de désintéressant du débat.

Je sollicite votre aide dans l'immense tâche qui est d'informer et d'alerter le peuple américain, avec la certitude qu'avec votre aide l'homme deviendra ce pourquoi il est né : Libre et indépendant.

Une autre source de son discours :

"President and the Press" Speech (April 27, 1961) - John Fitzgerald Kennedy
http://millercenter.org/scripps/archive/speeches/detail/3677


Intervention TV du président Dwight D. Eisenhower lors de son discours d'adieu, le 16 Avril 1953
Il met en garde les américains contre l'infiltration et l'influence du complexe militaro-industriel

http://www.dailymotion.com/video/x1qdr_le-complexe-militaro-industriel_news

 

Extrait du discours d'Eisenhower

Intervention TV du président Dwight D. Eisenhower lors de son discours d'adieu, où il met en garde contre ce qu'il appelle le complexe militaro industriel.

 

Bonsoir Chers compatriotes,

 

Ce soir je vous adresse un message d'adieu. Je voudrais partager quelques données avec vous.

Nous avons atteint la 6ème décennie d'un siècle qui a connu 4 conflits mondiaux impliquant de grandes nations. Notre pays a participé à 3 d'entre eux.

 

Nous avons dû développer une vaste industrie de l'armement permanente.

 

3,5 millions d'hommes pour le secteur de la défense. Son influence économique, politique et même morale se ressent dans chaque ville, chaque parlement des Etats, chaque bureau du Gouvernement.

 

Ce développement est certes nécessaire, mais nous devons aussi comprendre la gravité de ses conséquences.

 

Triste constat aujourd'hui.


« Chaque arme fabriquée, chaque guerre déclarée, chaque roquette mise à feu, signifie en fin de compte un vol envers ceux qui ont faim et qui ne sont pas nourris, ceux qui ont froid et qui ne sont pas habillés. »

 

Dans les services du Gouvernement, nous devons nous méfier d'une influence non justifiée, qu'elle soit voulue ou non, par le complexe militaro-industriel.

 

Le risque d'un accroissement funeste des abus de pouvoir existe et persistera.

 

Ne laissons jamais le poids de ce complexe mettre en danger nos libertés ou notre démocratie.

 

Seuls les citoyens vigilants et informés peuvent imposer le bon tissage entre la machine industrielle et militaire de la défense avec nos objectifs pacifistes, pour que la sécurité et la liberté prospèrent ensemble.

 

Président Dwight D. Eisenhower
16 Avril 1953

 

Source : Humanae Libertas

 

 

25/05/2009

Al Quaeda ou Al Cia ?

Les attentats du 11 septembre aux USA, un prétexte pour instaurer le Nouvel Ordre Mondial ?

Zbigniew Brzezinski . En 1997, il affirmait qu'un nouveau Pearl Harbor serait nécessaire pour faire accepter à la population les projets militaires et impérialistes américains.

Sa théorie se base sur l'idée que l'amélioration du monde et sa stabilité dépendent du maintien de l'hégémonie américaine. Toute puissance concurrente est dès lors considérée comme une menace pour la stabilité mondiale. Son unique but est de maintenir et développer l'hégémonie des États Unis d'Amérique dans le monde. Son discours est franc et direct, ce qui n'exclut pas un certain cynisme.

Al Quaeda ou Al Cia ?
http://www.dailymotion.com/video/x8u1fn_al-quaeda-ou-al-cia-y_news

Al Quaeda ou Al Cia ?
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03/12/2008

Attentats de Mumbai : Une tentative de destabilisation de l'Inde ?

Un cerveau du crime organisé a-t-il mis en scène le cauchemar de Mumbai ?
 
Confirmation du rôle du centre juif hassidique dans les récentes attaques perpétrées à Mumbai en Inde
 
Confirmation du rôle du centre juif hassidique dans les récentes attaques perpétrées à Mumbai en Inde (2)
 
Antoine Sfeïr fait le lien entre les derniers attentats de Bombay, la crise financière et le 11 septembre