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09/10/2008

Crise financière : L'Europe cherche ses remèdes anticrise

Le plan de sauvetage dévoilé par Gordon Brown accélère la réflexion des Vingt-Sept.

C'est un coup de tonnerre qui a éclaté hier en Europe. Sur fond de débandade incontrôlable des marchés boursiers, le gouvernement britannique a dévoilé un gigantesque plan de sauvetage de son secteur financier. Londres prévoit de recapitaliser ses banques à hauteur de 50 milliards de livres, et surtout d'en garantir les dettes contractées sur le marché interbancaire à hauteur de 250 milliards.Il y a une semaine, la décision isolée de l'Irlande d'apporter la caution de l'État aux obligations de ses banques lui avait valu une volée de bois vert. Hier, les gouvernements européens ont félicité les uns après les autres le premier ministre britannique. Christine Lagarde a ainsi considéré que le plan Brown s'inscrivait dans la doctrine de respect des intérêts réciproques fixée samedi par le G4, et reprise depuis par l'Union européenne. L'initiative britannique stimule fortement la réflexion européenne sur les moyens à mettre en œuvre pour juguler la crise. Hier midi, Nicolas Sarkozy a promis une « réponse dans les heures » suivantes, avant de signer dans la soirée un communiqué commun avec la chancelière Angela Merkel : les actions de la France et de l'Allemagne « seront totalement coordonnées ».La réunion du G7 à Washington en fin de semaine sera aussi l'occasion de débats intensifs. Gordon Brown a écrit à ses six partenaires pour les appeler à une action concertée consistant à garantir les prêts interbancaires. De source britannique, on confirme la proposition de généraliser une formule de garantie publique des emprunts de court et moyen terme des banques, de façon « à restaurer la confiance et donc la liquidité ». Henry Paulson a-t-il saisi la balle au bond ? Le secrétaire américain au Trésor a en tout cas appelé de ses vœux le « renforcement des efforts collectifs » des membres du G7, voire du G20. Garantir les dettes bancaires serait un pas majeur dans l'arsenal de moyens déployés par les autorités depuis le début du mois de septembre. Au niveau des Vingt-Sept, c'est l'élaboration d'« un plan européen de financement » qui était évoquée hier sans plus de précisions.« Nous sommes en train de construire une doctrine européenne », juge le président de la Commission, José Manuel Barroso, avec, pour principal objectif, « d'injecter de la crédibilité sur les marchés ». L'Espagne a décidé mardi la création d'une enveloppe de 30 milliards d'euros destinée à relancer le crédit aux entreprises et aux particuliers. L'Italie a soupesé l'idée d'un fonds de soutien à ses banques, avant d'opter pour une intervention « au cas par cas ». Rome s'est dit hier soir prêt à entrer au capital d'institutions qui seraient en difficulté.En France, François Fillon a annoncé hier la création d'une « structure juridique » susceptible de prendre des participations « temporaires » dans les banques en difficulté. Cette société à 100 % détenue par l'État « permettra de mettre en œuvre notre stratégie qui consiste, au cas où une banque serait en difficulté, à la recapitaliser, à en maîtriser la stratégie et la gestion, à la redresser et à remettre les participations de l'État sur le marché lorsque les circonstances le permettront », a précisé le premier ministre.Paris crée une société ad hocBercy a déposé les statuts de cette société, la SPPE (Société de prise de participation de l'État), en fin de semaine dernière et lui a déjà transféré la participation prise dans Dexia. Dans l'entourage du premier ministre, on insiste sur le fait que l'opération ne coûtera rien au budget et que cela revient finalement à « une opération de trésorerie » de l'État. De fait, cette société est financée par l'emprunt. « Nous voulons de la sorte créer les conditions du retour de la confiance dans le système bancaire et assurer la reprise des prêts entre les banques elles-mêmes », a conclu François Fillon.

Finance : Selon le FMI, 2009 sera une année noire

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Si la France devrait connaître une croissance quasi-nulle, elle pourrait s'en sortir mieux que ses voisins européens.
Le Fonds monétaire international prévoit une année 2009 bien sombre pour l'économie mondiale, ayant nettement revu à la baisse mercredi sa prévision de la croissance mondiale, à 3% contre 3,9% dans ses prévisions de juillet. Son rapport sur les «Perspectives économiques mondiales» indique que «l'économie mondiale entre dans un tournant majeur, faisant face au choc financier le plus dangereux sur les marchés financiers développés depuis les années 1930».

Ce ralentissement devrait toucher en particulier les pays les plus développés. Alors que le FMI tablait sur une croissance de 1,4% en juillet dernier, cette prévision est rabaissée à 0,5%. Pour les pays en développement, la prévision de croissance en 2009 a été ajustée à 6,1% contre 6,7% prévus il y a trois mois.

L'inflation mondiale devrait s'établir à 3,6% en 2008 et 2% en 2009. Quant au chômage, il devrait atteindre respectivement 5,7% et 6,5%.

Le FMI prédit une récession aux Etats-Unis avec probablement deux trimestres de croissance négative fin 2008/début 2009, mais une croissance globale du PIB de 1,6% cette année et 0,1% en 2009. La zone euro ne devrait guère faire mieux, avec 1,3% cette année et 0,2% l'année prochaine. Dans le panorama établi par le Fonds, 2009 sera une année de croissance quasi-nulle en France, nulle en Allemagne ou négative en Espagne, en Grande-Bretagne et en Italie (voir tableau ci-dessous).

Dans le détail, la France devrait donc connaître une croissance de son PIB de 0,8% en 2008. En juillet, le FMI tablait sur 1,6%, tandis que la dernière évaluation du gouvernement la mesure à 1%. Pour l'année 2009, le FMI prévoit une croissance rachitique de 0,2%, bien loin des 1,4% prévus en janvier et des 1 à 1,5% sur lesquels s'est basé le gouvernement pour bâtir le budget 2009. La hausse des prix devrait se ralentir de 3,4% pour 2008 à 1,6% en 2009. Son chômage devrait en revanche progresser de 7,7% en 2008 à 8,3% l'année suivante.

La suite ici :  http://www.lefigaro.fr/economie/2008/10/08/04001-20081008ARTFIG00666-selon-le-fmi-sera-une-annee-noire-.php

Finances du Golfe: La Dégringolade S'Accélère

De Dubaï à Ryad en passant par Doha, la descente aux enfers des marchés boursiers des richissimes monarchies pétrolières s'est accélérée ce mercredi, malgré les tentatives des autorités de certains de ces pays de rassurer les investisseurs.

La dégringolade dépassait ainsi les 10% à Dubaï, ville-émirat pourtant en plein essor qui vient de lancer deux nouveaux projets immobiliers gigantesques, et approchait 9% en Arabie saoudite, premier exportateur mondial de brut au monde, et au Qatar, l'un des principaux producteurs de gaz de la planète.

Pour sa part, la Bourse égyptienne a replongé ce mercredi, son principal indice, le CASE-30, chutant de 11,8 % après trente minutes de cotations pour tomber à son pire niveau depuis deux ans, après son effondrement de 16,47% la veille en clôture.

Cette quatrième journée noire consécutive a confirmé que malgré leurs richesses en hydrocarbures, à l'origine d'excédents budgétaires colossaux et qui devraient a priori les protéger contre tout risque de pénurie de liquidités, les monarchies du Golfe ne sont pas à l'abri des retombées de la crise financière mondiale.

La Bourse de Dubaï chutait ainsi de 10,5% en cours de séance. Depuis dimanche, elle a perdu plus du quart de sa valeur.

L'ensemble du secteur de la construction perdait également 10%, alors que le secteur des finances et des investissements reculait en cours de séance de près de 12,6%.

La Bourse de Ryad, la première du monde arabe par la capitalisation, était en baisse de 8,6%, l'indice repassant sous la barre des 6.00O points pour la première fois en plus de 52 mois.

Le TASI a perdu 23% en trois jours et son niveau est inférieur de 45% à celui de la fin 2007.

Ce troisième recul consécutif de la Bourse saoudienne, qui n'avait rouvert que lundi, s'est produit malgré les assurances du vice-gouverneur de la Saudi Arabian Monetary Agency (SAMA), la banque centrale du royaume, Mohammad al-Jasser, qui a affirmé que le pays ne faisait face à aucun problème de liquidités et n'était pas exposé à la crise financière internationale.

Au Qatar, la "Doha Securities Market" a vu son indice plonger de 8,7% en cours de séance, la chute la plus importante sur une seule journée depuis plusieurs années.

A Abou Dhabi, l'autre marché financier des Emirats arabes unis, l'"Abu Dhabi Securities Exchange", cédait 5,93%, passant sous la barre des 7.000 points.

De tous les marchés du Golfe, seule la Bourse koweïtienne, la deuxième du monde arabe, parvenait à limiter la casse en contenant sa baisse à 2,5%, après une chute initiale de 2,8%.

C'est la première fois depuis plusieurs années que le Banque centrale du Koweït ne s'aligne pas sur les décisions de la Réserve fédérale américaine.


Jeudi 09 Octobre 2008

http://www.almanar.com.lb/ http://www.almanar.com.lb/

Krach financier : après avoir perdu de l'argent, ils perdent la tête !

Si les marchés financiers étaient devenus fous depuis pas mal d’années, nos gouvernements semblent aussi avoir perdu la tête dans leur tentative de renflouer tout le système. Car, à voir les mesures adoptées ces derniers jours pour faire face à la crise financière, on a l’impression que les principales puissances tentent, tels des Atlas portant sur leurs épaules toute la dette du monde, 1) de renflouer toutes les banques au bord de la faillite, 2) de garantir tous les dépôts des citoyens et 3) de se substituer aux Banques centrales et aux grandes banques pour alimenter le marché monétaire mondial dont dépendaient auparavant pour leur liquidités non seulement les banques mais aussi les entreprises ! Et plus nos chefs d’état et de gouvernement promettent, plus la terre tremble sous leurs pieds par la violence de l’onde de choc du krach financier qui se répand à toute vitesse au niveau international.

La suite ici : http://www.alterinfo.net/-Krach-financier-apres-avoir-per...

 

30/09/2008

USA : Les dessous de la crise financière ou le retour aux réalités objectives : échec du capitalisme et de l'impérialisme

La crise... tout le monde en parle. Mais les explications sont souvent incomplètes, fumeuses ou de mauvaise foi.
La vérité, c'est qu'au fond, les USA sont ruinés. Ils paient avec retard les frais de leur politique guerrière agressive sans effet économique positif (au contraire !). Acculés les USA exportent le coût de ces guerres de de ce surarmement.
Image: www.leblogfinance.com
Image: www.leblogfinance.com
Voilà que les banques ne peuvent plus trouver d'argent auprès des autres banques. Le système financier est basé sur la planche à billets US. Mais celle-ci est en panne. Pourquoi ?

On nous dit que c'est parce que les traders et les chefs de grande entreprises se font payer trop grassement. C'est vrai. Sarkozy parle de nommer les responsables et de les sanctionner. Mais combien sont-ils ? Quelques centaines ? En multipliant leur nombre par la moyenne des rémunérations, on trouve un chiffre. Il est trop faible pour expliquer la crise financière. La réponse qui consiste à incriminer un petit groupe socio-professionnel contient une toute petite parcelle de vérité. Ce n'est donc pas la vraie réponse à la question principale. Cela s'apparente à la recherche du bouc émissaire.

On nous dit aussi que les banquiers ont commis l'erreur de prêter de l'argent à des gens non solvables et à des taux variables. Faut-il sanctionner tous les banquier d'Amérique et d'Union Européenne ?
Non, parce que Cette cause aussi est fausse. En effet, les gens étaient capables de payer les mensualités de remboursement et ils ont bien commencé à payer. Mais les mensualités n'ont pas seulement augmenté rapidement - cela s'appelle « les taux d'intérêt variables » - , elles ont explosé ! C'est normal que les gens n'aient pas pu suivre. Cela ne répond donc pas au fond de la question. Alors où est le fond du problème ?

Le coupable serait celui qui a fait exploser les taux de rémunération de l'argent.
Qui est-ce ?
C'est le dollar qui a plongé par rapport aux autres monnaies internationales ; il fallait bien monter les taux d'intérêts à l'intérieur des USA pour maintenir égale la rémunération de l'argent au niveau international !