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10/10/2008

Crise financière : L'Ecureuil et la Banque Populaire officialisent leur projet de fusion

Les deux institutions financières ont donné leur accord pour négocier leur rapprochement, qui donnera naissance au deuxième groupe bancaire français.

Les groupes Caisse d'épargne et Banque populaire, déjà partenaires à parts égales dans la banque d'investissement Natixis, durement affectée par la crise financière, ont officialisé leur projet de fusion.

L'opération vise à «sécuriser non seulement la capacité commerciale, mais aussi la solidité financière» des deux groupes coopératifs, indique la Caisse d'épargne.

Doté de fonds propres de plus de 40 milliards d'euros, de 480 milliards d'épargne et de dépôts, et d'un produit net bancaire de 17,5 milliards d'euros, le nouvel ensemble donnera naissance au deuxième groupe bancaire français derrière BNP Paribas, devenue récemment la première banque de la zone euro en terme de dépôts, depuis le rachat d'une grande partie des activités de Fortis.

Selon l'AFP, Philippe Dupont, président du groupe Banque Populaire, prendra la tête du nouvel ensemble, organisé en société anonyme à directoire et conseil de surveillance. Charles Milhaud, président du directoire des Caisses d'Epargne, présiderait alors le conseil de surveillance.

L'Elysée soutient la création d'un nouveau géant français

Le patron de l'Ecureuil a déclaré dans un entretien qui sera diffusé jeudi sur Radio Classique, que le président français Nicolas Sarkozy soutient «de toutes ses forces» le projet de fusion des deux établissements mutualistes. L'Elysée «considère qu'il est important pour la France, mais aussi pour l'Europe, qu'elle puisse s'appuyer sur des acteurs bancaires de forte dimension», a t-il ajouté.

Le statut des Caisses d'Epargne etant défini par une loi, cette fusion devra passer par une modification législative. Le Comité des établissements de crédit et des entreprises d'investissement (CECEI) devra en outre s'assurer que le nouvel ensemble n'occupe pas une position dominante.

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Source : http://www.lefigaro.fr/societes/2008/10/08/04015-20081008ARTFIG00630-l-ecureuil-approuve-la-fusion-avec-les-banques-populaires-.php

Crise financière : Une bulle spéculative prête à crever

Les «Subprimes» ce n'était encore rien. Voici les «CDS». On ne parle plus de 1000 milliards, mais de 60 000 milliards de dollars prêts à sauter en l'air

Mercredi soir, le Sénat votait pour le plan de sauvetage américain, qui prévoit la mise à disposition pour les établissements financiers en crise de 700 milliards de dollars. Le monde de la finance attend maintenant de façon plus angoissée le deuxième vote de la Chambre des représentants, ce vendredi. Il sera plus difficile, car les élections sont pour le 4 novembre. Les députés craignent la réaction de leurs électeurs s'ils approuvent le plan. «S'il voit le jour, nous éviterons la chute des dominos», analyse John Roux de la banque Hottinger Groupe. «Presque toutes les grandes banques et tous les instituts financiers majeurs sont liés entre eux. Suite à la faillite de Lehman Brothers, par exemple, de nombreux autres établissements avaient immédiatement perdu plusieurs milliards de francs.»

09/10/2008

Crise financière : L'Amérique latine injecte des milliards pour affronter la crise financière

SAO PAULO (AFP) - Le Brésil, le Mexique, l'Argentine et la Colombie, les principales économies d'Amérique latine ont injecté cette semaine plusieurs milliards de dollars sur leurs marchés pour maintenir leurs économies à flot et affronter la crise financière internationale.

Plusieurs pays ont pris en outre d'autres mesures, soit unilatéralement soit dans le cadre du G20, le groupe des pays avancés et des économies en développement qui doit tenir une réunion d'urgence à Washington samedi.

Le Brésil, première puissance économique d'Amérique latine, a vu sa Bourse de valeurs et son marché monétaire plonger au début de la semaine entraînés par la crise sur les places financières internationales en dépit des assurances données par le gouvernement qui estimait le pays suffisamment à l'abri des difficultés économiques américaines.

La Banque centrale du Brésil mercredi a annoncé l'injection de 7,7 milliards de dollars sur son marché monétaire pour faire face au resserrement du crédit, et se tient prête à encore injecter trois milliards le cas échéant.

Mercredi, la Banque centrale est également intervenue à trois reprises pour vendre un montant non précisé de dollars puisés dans sa réserve de 207 milliards de dollars, pour contenir la chute de sa monnaie, le real.

Jeudi, les effets positifs de ces mesures étaient ressentis aussi bien à la Bourse des valeurs que sur le real.

Crise financière : La Bourse de Paris finit à nouveau en baisse plombée par le décrochage de Wall Street

Crise financière : Les marchés toujours pas rassurés à la veille de la réunion du G7

PARIS (AFP) - Les appels au calme des autorités monétaires se sont révélés impuissants jeudi à rassurer des marchés financiers au comportement toujours plus imprévisible, à la veille d'une réunion de crise des grands argentiers mondiaux à Washington.

Les ministres des Finances et banquiers centraux des pays du G7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni) tenteront vendredi de trouver des remèdes à la crise financière qui continue à ébranler la planète, sans qu'une issue ne se profile à l'horizon.

Fébriles, les marchés boursiers européens se sont enfoncés jeudi dans le rouge après un rebond initial, malmenés par les inquiétudes persistantes sur l'avenir du secteur bancaire.

L'électrochoc des baisses de taux concertées de six grandes banques centrales occidentales annoncées mercredi n'aura finalement pas réussi à endiguer la spirale baissière. Après une ouverture en hausse, Wall Street a fait replonger les places boursières européennes en fin de séance.

"C'est une catastrophe. Les titres des assureurs et des banques mutualistes dévissent aux Etats-Unis, ce qui entraîne toute la cote ici. Il n'y a même plus besoin d'avoir des annonces pour voir les cours plonger", a commenté, désabusé, un vendeur d'actions parisien.

En Europe, la place de Londres a terminé en recul de 1,21%, Francfort de 2,53%, Paris de 1,55%. Wall Street était orienté à la baisse vers 18H30 GMT, le Dow Jones perdant 1,58% et le Nasdaq 0,62%.

En Asie, les Bourses ont connu une accalmie. Après un plongeon historique mercredi, Tokyo a clôturé en petite baisse (0,50%), Hong Kong a gagné 3,31% et Singapour 3,40%.

Les marchés restaient nerveux malgré l'exhortation lancée mercredi soir par le président de la Banque centrale européenne (BCE), Jean-Claude Trichet: "Reprenez vos esprits!", avait-il martelé, voyant dans la baisse concertée des taux d'intérêt "un signal de confiance au marché".

La suite ici :  http://fr.news.yahoo.com/afp/20081009/tts-les-marches-tou...