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24/03/2014

Géolocalisation: des millions de portables espionnés par la NSA (journal) et Boeing 777 détourné !

Une preuve de plus qu'ils se moquent de nous et que le Boeing 777 est un acte délibéré, et qu'il a bien été détourné aux intérêts US/US sionistes, dans l'objectif de maquiller l'avion, de le charger en bombe nucléaire chimique afin de commettre un attentat. Ensuite après avoir laissé passer le temps, ils viendront nous inventer qu'ils auront retrouvé des débris de l'avion !

Comment se fait-il que de la NSA n'ait pas proposé de mettre en oeuvre ses technologies pour  localiser l'avion détourné sur la base des échos des portables des passagers disparus ?

Abstention et omission volontaire de porter secours  ?

Les loups ne se mangent pas entre eux, n'est-ce pas ?

Comme vous pourrez le constater dans cet article la NSA est capable de localiser et d'écouter des millions de portables dans le monde, sauf pour ce qui concerne les portables des passagers du Boeing 777 disparu entre les 7/8 mars 2014.

Pourtant 4 jours après le détournement de l'avion, les portables des passagers continuaient encore à sonner ! La preuve ci-dessous par l'article daté du 11 mars  2014. Ce qui exclus une explosion et une submersion de l'avion que tous les radars et satellites auraient vues !

Si ce n'est pas un complot, on peut se demander ce que c'est ?

Malaysia Airlines : le mystère des téléphones qui sonnent encore

 Par Boris Manenti

 Publié le 11-03-2014 à 11h54

Les familles de passagers affirment que les mobiles des disparus sonnent encore, avant de basculer sur messagerie. Impossible si les portables étaient détruits ou immergés.

http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20140311.OBS9186/mal...

 

Géolocalisation: des millions de portables espionnés par la NSA (journal)

Dossier: Espionnage du Web par les services spéciaux américains

Géolocalisation: des millions de portables espionnés par la NSA (journal)
12:22 05/12/2013
MOSCOU, 5 décembre - RIA Novosti

L'Agence de sécurité nationale des Etats-Unis (NSA) intercepte quotidiennement les données de localisation de plusieurs centaines de millions de téléphones portables à travers le monde, ce qui permet de contrôler les déplacements de leurs propriétaires et leurs communications, écrit jeudi le Washington Post.  

Selon le journal, qui s'appuie sur les données de l'ex-agent de la CIA Edward Snowden, les bases de données de la NSA reçoivent quotidiennement jusqu'à 5 milliards de notifications concernant la géolocalisation des propriétaires des téléphones de différents pays, y compris des Etats-Unis.  

D'après le Washington Post, cet outil d'espionnage de masse ne devait initialement pas concerner les citoyens américains. Toutefois, compte tenu du volume des données reçues, des Américains se trouvant à l'étranger et à l'intérieur du pays figurent parmi les personnes suivies.  

Début juin, Edward Snowden, informaticien de 29 ans, a révélé à deux quotidiens, le Guardian et le Washington Post, l'existence d'un programme informatique secret baptisé PRISM, permettant aux Etats-Unis de surveiller des échanges par mail, messageries instantanées, téléphone et réseaux sociaux des utilisateurs aux Etats-Unis et ailleurs dans le monde. 

Ce programme permet à la NSA et au FBI d'accéder à des données concernant des personnes vivant hors Etats-Unis via neuf géants de l'Internet, dont AOL, Apple, Facebook, Google, Microsoft, PalTalk, Skype, Yahoo! et YouTube et l'opérateur téléphonique Verizon.

http://fr.ria.ru/world/20131205/199947546.html

 

NSA : Pékin indigné par l'espionnage de ses compagnies télécom par les USA

Retenez la capacité pour la NSA de localiser et d'espionner des millions de portables dans le monde !

Nous verrons pourquoi plus tard ! Retenons seulement pour l'instant que la géolocalisation des portables sert à sauver des vies en localisant les victimes d'accident par exemple ! 

 

Pékin indigné par l'espionnage de ses compagnies télécom par les USA

Dossier: Espionnage du Web par les services spéciaux américains

Pékin indigné par l'espionnage de ses compagnies télécom par les USA
19:42 24/03/2014
PEKIN, 24 mars - RIA Novosti

Pékin attend de Washington des explications au sujet des informations de presse sur l'espionnage par les services secrets américains des compagnies et des établissements d'Etat chinois et exige de cesser ce genre de pratique, a annoncé lundi le porte-parole de la diplomatie chinoise Hong Lei.

"Nous sommes sérieusement inquiets (...). La Chine a déjà émis des protestations à de multiples reprises (sur les pratiques de la NSA, ndlr). Nous appelons les Américains à s'expliquer clairement et à cesser ce genre de pratique", a déclaré le diplomate.

Et d'ajouter que les systèmes de télécommunication ne devaient pas servir à des fins de surveillance ou d'espionnage.

Selon les articles publiés samedi par le New York Times et Der Spiegel, l'Agence de sécurité nationale (NSA) américaine aurait piraté les serveurs de Huawei Technologies, espionné les communications de ses dirigeants et collecté des informations pour installer des portes dérobées sur le matériel du fabricant de réseaux chinois.

D'après les documents rendus publics par l'ancien consultant du renseignement américain, Edward Snowden, et publiés par divers médias, la NSA a mené ses propres campagnes d'espionnage, y compris par le biais de programmes destinés à pirater les équipements vendus par des fabricants chinois.

Par ailleurs, Der Spiegel rapporte que la NSA espionnait les ministères chinois du Commerce et des Affaires étrangères, ainsi que les hommes politiques du pays, dont l'ancien président chinois Hu Jintao.

http://fr.ria.ru/world/20140324/200801175.html

Journal hebdomadaire de la Voix de la Russie du 24 mars 2014

Durée : 49min 37sec | Postée : Il y a 4 heures | Chaîne : Voix de la Russie



Bienvenue pour cette nouvelle édition du journal télévisé de La Voix de la Russie. Ce rendez-vous hebdomadaire en français vous présente les actualités russes, françaises et internationales sous l’angle de la réinformation. Contrairement à une vision tronquée et manichéenne de l’information délivrée par le mainstream médiatique français, nous nous efforcerons de vous faire percevoir que la vérité n’est jamais toute entière du même côté…

Au sommaire de cette édition du 24 mars 2014 :

  1. Elections municipales en Hollandie : la république a remplacé la démocratie.
  2. Intermittents du spectacle : 1/3 du déficit des Assedic et des bataillons pour la culture de mort.
  3. De François Mitterand à François Hollande, tout le monde écoute tout le monde, et personne ne sait rien !
  4. Discours de Vladimir Poutine à la Fédération : la Russie ne sera pas un pion dans le jeu de l'OTAN.
  5. Sergeï Lavrov propose un plan pour sortir l'Ukraine de sa crise interne. Que vont faire l'Europe et les Etats-Unis ?
  6. Sanctions européennes contre la Russie : attention au retour de manivelle !
  7. Hommage à Mikhaïl Lermontov au Centre de Russie pour la Culture et la Science de Paris, à l'occasion du bicentenaire de sa naissance.
  8. L'émission "A bâton rompu" reçoit Alexandre Pouliot-Roberge, journaliste québécois et russophile.

http://www.prorussia.tv/Journal-hebdomadaire-24-mars-2014...

 

L’Ukraine en crise, un pays clé pour la construction de l’Eurasie de Poutine

Pour comprendre pourquoi il était très utile pour les US/UE Sionistes de détruire le projet de création de l’Eurasie, une idée de Poutine.

En résumé que les USA/UE/Sionistes nous imposent l’Union Européenne Nazie, OUI , mais que Poutine propose l’Union Eurasique, NON, pour ne pas qu’elle puisse concurrencer le dollar et l’euro, les deux exclusivités mortelles qui ruinent tous les peuples européens et du monde !

Il va bien falloir en sortir un jour de cette main mise sur le monde !

Rédacteur de l’article le Général Jean-Bernard Pinatel auteur de plusieurs livres sur la géopolitique :

Docteur en études politiques, Maîtrise de Sciences physique (option « Physique nucléaire »), breveté de l’École supérieure de Guerre et du Centre des Hautes Études Militaires et ancien auditeur de la 37ème Promotion de l’IHEDN, j’ai écrit plusieurs livres sur les relations internationales et la Défense :

et plusieurs articles de fond dans la Revue de Défense Nationale sur :

  • « La menace bioterroriste », novembre 2002

  • « Intelligence économique ou renseignement ? », décembre 2004.

« Russie, alliance vitale » a été traduit en langue russe et est préfacé par Sergey Karaganov, spécialiste en sciences politiques et président du Conseil de politique étrangère et de défense de Russie.

Sergey Karaganov a été conseiller présidentiel pour Boris Eltsine et Vladimir Poutine.

http://www.geopolitique-geostrategie.fr/general-jean-bern...

 

Pour comprendre comment l'Ukraine est divisée615696-lib-ukraine-regions-01.jpg

L’Ukraine en crise, un pays clé pour la construction de l’Eurasie

Publié par Jean-Bernard PINATEL, le 28 fév 2014, dans Analyses, Ukraine

Que se passe-t-il en Ukraine ?

Un Président démocratiquement élu en 2012, chassé de sa capitale par les manifestants de la place de Maïdan où l’on a vu se côtoyer des groupes paramilitaires ultranationalistes affichant des signes nazis et qui refusent l’Europe mais aussi par des citoyens de la classe moyenne (professeurs, étudiants, dirigeants de PME) qui souhaitent le rattachement à l’Union européenne. Des leaders politiques de l’Est du pays qui réclament la partition, une Crimée où stationne le flotte Russe de la Mer Noire en quasi révolte contre Kiev.

Lorsque des crises éclatent et se transforment en affrontements violents avec des morts et des blessés, il est essentiel d’analyser froidement les facteurs qui sous-tendent ces violences et il ne faut surtout pas céder à l’émotion et aux appels des éternels révolutionnaires romantiques bobos parisiens dont BHL est la caricature symbolique.

Ce qui se passe en Ukraine à des racines profondes que l’on ne découvre qu’en étudiant son histoire et qu’en resituant l’enjeu stratégique que ce pays constitue pour les États-Unis, la Russie et l’Europe.

Une histoire violente et déchirée entre l’Ouest et l’Est

L’Histoire apporte un éclairage décisif à la compréhension de ces événements. Elle montre clairement que L’État et le sentiment national ukrainien sont une création très récente. En effet, l’Ukraine, son territoire et ses habitants étaient divisés entre les Empires autrichien et russe jusqu’à la Révolution Russe de février 1917.

Dans la tourmente de la guerre civile russe et de la Première Guerre mondiale, le mouvement national ukrainien [1] profite de la chute du tsarisme, en 1917, pour mettre en place une structure gouvernementale, le Conseil central ukrainien, et pour proclamer l’indépendance de l’Ukraine. Mais celle-ci est de courte durée. Le territoire ukrainien est le théâtre de violents combats entre différentes forces politiques et leurs formations militaires : les forces nationales, l’Armée rouge, les troupes blanches antibolcheviques et les troupes étrangères. Cette première période d’indépendance est malheureusement entachée par des pogroms de masse. En fait, ceux-ci commencèrent en 1881 dans les villes d’Ukraine de l’empire Russe où vivaient de nombreux juifs mais ils culminèrent durant l’éphémère république populaire d’Ukraine (1917-1921) qui fut une période d’assassinats massifs de Juifs, tache originelle du mouvement national ukrainien.

En 1920, l’Ukraine est à nouveau partagée en quatre. Les Bolcheviks finissent par l’emporter sur les autres belligérants, et la partie ex-russe de l’Ukraine, avec Kiev pour capitale, est intégrée à l’URSS tandis que la partie ex-autrichienne, avec Lviv pour ville principale, est rattachée à la Pologne. La petite Ukraine « transcarpatique » vota son rattachement à la Tchécoslovaquie et quant à la Bucovine, sa minorité ukrainienne se résigna à son rattachement à la Roumanie. La soviétisation ne fut cependant pas qu’une période négative pour l’Ukraine. En effet, en 1928, Joseph Staline lança le premier plan quinquennal qui industrialisa la région avec notamment la construction de la plus grande centrale hydraulique d’Europe sur le Dniepr permettant l’électrification de la République et le développement d’un grand bassin métallurgique, le Donbass. Mais la collectivisation des terres agricoles provoqua, en 1933, une terrible famine que les Ukrainiens appellent l’Holodomor [2]. Ce fut la dernière grande famine d’Europe. Comme dans toute la Russie, le régime stalinien commis plusieurs milliers d’arrestations et d’assassinats, surtout d’intellectuels ukrainiens durant les Grandes Purges de 1937-1938.

Aussi, quant à l’été 1941, l’Ukraine est envahie par les armées du Reich, les Allemands sont reçus en libérateurs par une partie de la population ukrainienne. Au contraire à l’Est du pays, ils rencontrent une forte résistance de la part de la population locale qui se poursuivit jusqu’en 1944. En représailles les Allemands traquent les partisans, et brûlent des centaines de villages. Autre tâche dans l’histoire de l’Ukraine, en avril 1943, une division SS Galicie est constituée à partir de volontaires ukrainiens. Elle a notamment été engagée par les Allemands en Slovaquie pour réprimer le mouvement national slovaque. Mais les pro-occidentaux ukrainiens et les Américains ont tout fait, à la fin de la guerre, pour jeter un voile sur les atrocités commises par cette division et ne retenir que le combat anti-soviétique. Les historiens estiment que plus de 220 000 Ukrainiens s’engagèrent aux côtés des forces allemandes durant la Seconde Guerre mondiale pour combattre le régime soviétique.

En 1944, l’Armée rouge captura la plus grande partie de l’Ukraine. À la fin de la guerre, les pertes ukrainiennes s’élèvent à 8 millions de personnes dont 1,377 million de militaires de nationalité ukrainienne. Quant aux indépendantistes (présents essentiellement dans les régions ouest), ils continuèrent leur résistance armée contre l’URSS jusqu’en 1954. Ce n’est qu’en 1989 que la libéralisation du régime permit aux Ukrainiens de s’organiser pour défendre leurs droits. L’indépendance fut proclamée le 24 août 1991 et confirmée par le référendum organisé le 1er décembre 1991 : 90,5 % d’électeurs votèrent pour l’indépendance.

Les États-Unis veulent détacher définitivement l’Ukraine de la Russie et l’intégrer dans l’Union européenne et l’OTAN

Les Américains, depuis la chute du mur en 1989, n’ont qu’une seule crainte : la création d’un grand ensemble européen incluant la Russie qui leur contesterait le leadership mondial.

Alors que Georges Bush avait promis à Gorbatchev de dissoudre l’OTAN s’il liquidait de son côté le Pacte de Varsovie, il trahit sa parole. Le pacte de Varsovie dissous, les États-Unis ont maintenu l’OTAN et, depuis lors, ils n’ont cessé d’œuvrer pour faire coïncider l’Union européenne et l’OTAN [3]. J’ai été moi-même le témoin des agissements de l’ambassadeur américain à Bratislava qui distribuait des sommes considérables aux opposants du Premier Ministre, Vladimir Méciar, qui souhaitait intégrer l’Union européenne sans intégrer l’OTAN.

L’ancien conseiller national à la sécurité des États-Unis, Zbigniew Brzezinski, publia en 1997 sous le titre « Le grand échiquier » un livre où adoptant les deux concepts, forgés par Mackinder, d’Eurasie [4] et d’« Heartland », il reprenait à son compte sa maxime célèbre : « qui gouverne, l’Europe de l’Est domine l’Heartland; qui gouverne l’Heartland, domine l’Ile-Monde; qui gouverne l’île-Monde domine le Monde ». Il en déduisait « Pour l’Amérique, l’enjeu géopolitique principal est l’Eurasie ». Dans une autre publication il explicitait sa pensée [5] : « Si l’Ukraine tombait, écrivait-il, cela réduirait fortement les options géopolitiques de la Russie. Même sans les états de la Baltique et la Pologne, une Russie qui garderait le contrôle de l’Ukraine pouvait toujours aspirer avec assurance à la direction d’un empire eurasien. Mais, sans l’Ukraine et ses 52 millions de frères et sœurs slaves, toute tentative de Moscou de reconstruire l’empire eurasien menace d’entraîner la Russie dans de longs conflits avec des non slaves aux motivations nationales et religieuses. »

En janvier 2003, l’ancien ambassadeur des États-Unis en Ukraine, Carlos Pascual, fit devant le « Center for Strategic and International Studies » à Washington un exposé sur les relations entre les États-Unis et l’Ukraine. Il y posait cette question : « L’Ukraine doit-elle appartenir à la communauté euro-atlantique ? » et il y répondait sans hésitation par « oui ». John Herbst, qui remplaça Carlos Pascual comme ambassadeur en septembre 2004, souligna la même chose devant le comité du Sénat américain qui l’auditionnait à propos de sa nomination. Il qualifia alors « la garantie de l’intégration de l’Ukraine dans la communauté euro-atlantique » de but central de la politique extérieure. « Si je venais à être confirmé dans mes fonctions » assurait Herbst, « je ferai tout mon possible pour garantir que les autorités ukrainiennes donnent aux candidats à la présidence les mêmes chances et pour que les préparatifs pour l’élection, tout comme l’élection elle-même, se déroulent de façon libre et juste. Un processus électoral qui corresponde aux normes de l’OSCE et un résultat qui reflète la volonté du peuple sont décisifs pour le succès des aspirations de l’Ukraine à devenir membre de l’OTAN et à se rapprocher de l’Union européenne. »

Entre 2002 et 2004, les États-Unis ont dépensé des millions de dollars afin d’aider l’opposition ukrainienne à accéder au pouvoir [6]. Des millions de dollars provinrent aussi d’instituts privés, comme la Fondation Soros et de gouvernements européens. Cet argent n’est pas allé directement aux partis politiques. Il a servi à « promouvoir la démocratie », comme le déclare le gouvernement américain. L’argent a transité par des fondations et à des organisations non gouvernementales qui conseillèrent l’opposition, lui permettent de s’équiper avec les moyens techniques et les techniques publicitaires les plus modernes. Un câble américain du 5 janvier 2010, publié sur le site Wikileaks (réf. 10WARSAW7), montre l’implication de la Pologne dans la transition et l’effort démocratique des anciens pays de l’Est. Le rôle des ONG y est notamment exposé. Les câbles Wikileaks témoignent de l’effort constant et de la volonté continue des États-Unis d’étendre leur sphère d’influence sur l’Europe de l’Est, comme en Ukraine, ces dernières années. La Pologne apparaît ainsi comme un outil au service des États-Unis, pour réformer la démocratie dans les anciennes républiques soviétiques.

Une démocratie minée par son passé

Cette histoire, déchirée entre la Russie et l’Europe, se retrouve dans les mouvements politiques qui s’affrontent dans l’Ukraine d’aujourd’hui. Tous les résultats des élections furent contestés par les perdants arguant au bourrage des urnes et à la corruption qui sévit dans chaque camp. Ainsi, les élections législatives de 2007 ont élu une chambre ingouvernable. D’un côté le parti pro-occidental de Ioulia Tymochenko et les nationalistes de « Notre Ukraine » qui ont essayé de réécrire l’histoire de l’aide au régime hitlérien [7]; de l’autre le Parti communiste et le Parti des régions pro-russe.

En 2010, les Ukrainiens étaient appelés à élire le nouveau président. C’est Viktor Ianoukovytch candidat officiel du Parti des Régions, ancien Premier ministre, qui fut élu chef de l’État, par une majorité d’Ukrainiens, déçus par Ioulia Tymochenko et des espoirs perdus de la Révolution orange de 2004. En 2012, de nouvelles élections législatives [8] donnent un avantage très clair au « parti des régions ». L’union pan-ukrainienne, héritier du bloc Ioulia Tymochenko, est le grand perdant est perd 44 députés par rapport à 2007. Selon l’OSCE, le vote s’est déroulé normalement, dans 96% des bureaux de vote.

Les forces politiques aujourd’hui en présence

Quelles sont les forces politiques en présence à l’issue du scrutin législatif de 2012 ?

Face au président Viktor Ianoukovitch du Parti des Régions, élu démocratiquement mais non sans corruption (nombreux cas de votes achetés notamment), se dresse une opposition comprenant d’une part le Bloc Ioulia Tymochenko et le Front pour le Changement d’Arseni Iatseniouk et d’autre part l’Alliance démocratique ukrainienne pour la réforme (UDAR), liée à la CDU (RFA) de l’ancien boxeur Vitali Klitschko [9] et L’Union ukrainienne « Liberté », Svoboda, leader Oleh Tyahnybok, parti d’extrême droite très implanté en Galicie. Svoboda est en réalité un parti néo-nazi portant encore, il y a quelques mois, la croix gammée nazi et essentiellement constituée à ce moment-là d’Ukrainiens de Galicie. Ce sont eux les plus déterminés que l’on a retrouvé sur la place de Maïdan, dans une opposition à Ianoukovitch et à une Russie qu’ils haïssent.

http://www.geopolitique-geostrategie.fr/img/Partis-Ukraine.png

Que va-t-il advenir de l’Ukraine ?

Quatre scénarios

Sans revenir sur le déroulement de la crise actuelle, quatre scénarios peuvent dessiner l’avenir de l’Ukraine : l’intégration à l’Union européenne, la partition, une Ukraine finlandisée et une Ukraine trait-d’union de l’Eurasie.

1) L’intégration dans l’Union européenne et dans l’OTAN. A l’heure actuelle peu de pays européens souhaitent un nouvel élargissement. De toutes les façons, même à moyen terme, l’Europe ne peut en aucun cas intégrer l’Ukraine qui ne répond, à un avenir prévisible, à aucun des critères pour permettre un élargissement :

  • critères politiques : état de droit, système démocratique stable et protection des minorités;

  • critères économiques : économie de marché viable et capacité de faire face à la concurrence à l’intérieur de l’Union;

  • assumer les obligations de l’adhésion : souscrire aux objectifs de l’union politique, économique et monétaire, reprendre l’acquis communautaire » (c’est-à-dire accepter et transposer dans la législation nationale l’ensemble du droit européen en vigueur). La corruption y est généralisée et la présence d’un puissant parti ultranationaliste, proche des partis extrêmes droite européen n’est pas fait pour rassurer les dirigeants européens.

L’Europe va-t-elle aider économiquement l’Ukraine ? L’Europe a encore beaucoup à faire pour assurer le redressement des pays de l’Union pour se disperser à l’extérieur d’autant plus que personne ne peut aujourd’hui garantir la bonne utilisation des fonds prêtés à l’Ukraine, du fait de la corruption généralisée. Les États-Unis, dont la diplomatie et la CIA sont la manœuvre en Ukraine depuis 15 ans, sont certainement prêts à aider le nouveau gouvernement mais de façon limitée car Obama a d’autres priorités. Le Président américain a donc choisi de le faire indirectement par l’intermédiaire du FMI qu’ils financent à hauteur de 42%. Ce qui suppose des efforts internes importants que le nouveau pouvoir ukrainien aura du mal à imposer à sa population. En effet, afin d’éviter un effondrement total non pas dans les prochains mois mais dans les prochaines semaines, l’Ukraine a besoin d’argent maintenant », a déclaré un cadre de l’Institut de la finance internationale qui représente quelque 450 banques à travers le globe. « Les caisses de l’État sont vides », a souligné Lubomir Mitov, économiste en chef à l’IIF pour les pays émergents en Europe, assurant que les défis économiques dans le pays étaient « gigantesques ». Après des mois de crise politique et la destitution du président Viktor Ianoukovitch, les autorités intérimaires de Kiev ont lancé un appel à la communauté internationale pour obtenir 35 milliards de dollars d’aide sur deux ans et éviter la banqueroute. Mais comme l’histoire récente le démontre, seule la Russie est prête à un effort financier de grande envergure;

2) La partition est une option qui, à l’heure actuelle, est rejetée tant à l’intérieur de l’Ukraine que par les principaux « influenceurs extérieurs ». Le cas de la Crimée sera certainement au cœur des discussions Est-Ouest car elle n’appartient pas historiquement à l’Ukraine. En effet, la presqu’île de Crimée est russe depuis le XVIIIe siècle. A la chute de l’URSS en 1991, la Crimée a obtenu un statut de république autonome au sein de la nouvelle Ukraine. L’ancienne marine soviétique fut partagée en deux mais le gros de la flotte resta largement russe (17%, Marine ukrainienne – 83%, Marine russe). Le maintien de la flotte russe à Sébastopol pour 20 ans a été entériné par un accord, signé en 1997. Cet accord fut renouvelé en 2010, entre Medvedev et Ianoukovitch, et assure un bail pour la marine russe jusqu’en 2042 (plus cinq ans, en option) en échange de rabais sur le gaz et du financement d’une partie de la dette ukrainienne. De leur coté, les États-Unis, l’UE, la Russie ne souhaitent pas actuellement la partition de l’Ukraine mais cette option n’est pas définitivement écartée si le nouveau pouvoir ukrainien n’arrivait pas à trouver une équilibre entre les diverses forces centrifuges qui s’exercent en interne comme à l’extérieur du pays.

3) L’Ukraine peut rester un État indépendant avec une indépendance plus ou moins grande, en fonction des efforts que voudront faire les Ukrainiens et les acteurs extérieurs. L’hypothèse la plus probable est une Ukraine finlandisée. Ce scénario prend en compte le caractère hétéroclite de la coalition qui a pris le pouvoir à Kiev qui regroupe des pro-européens et des ultranationalistes, la corruption généralisée, le poids de la forte minorité russophone dans l’Est du pays. Tous ces facteurs internes font penser que le nouveau pouvoir sera incapable de mener les réformes indispensables pour assurer le redressement du pays, condition première de son indépendance. Les facteurs externes vont dans le même sens : la faible détermination des Européens à mettre la main à la poche, les cartes essentielles dont dispose Poutine tant envers l’Ukraine (proximité géographique, soutien de la population russe, les tarifs préférentiels du gaz) qu’envers les États-Unis (discussions sur les armes stratégiques, Afghanistan, Iran, Syrie, etc.).

4) Une autre option, celle de l’Ukraine, catalyseur et trait-d’union de l’Eurasie. C’est l’option que je souhaite mais elle ne peut exister que si les leaders européens prennent conscience que leur vassalisation aux intérêts américains va contre l’intérêt vital de l’Europe et des Européens. Par sa situation géographique et par sa population composée d’une forte minorité de Russes et de nombreuses autres minorités issues proches de la Pologne, de la Roumanie de l’Allemagne, l’Ukraine est à la fois tournée vers l’Ouest et vers l’Est. Pour les Ukrainiens, pour l’Europe et pour la Russie, cette crise est une opportunité à saisir, en traitant le dossier ukrainien entre eurasiens et surtout en n’y associant pas les États-Unis qui n’ont aucun intérêt à ce que l’Ukraine devienne la porte orientale de l’Europe et le trait-d’union avec la Russie.

Général (2S) Jean-Bernard PINATEL

[1] Le mouvement national ukrainien apparaît au début du XIXe siècle. Le poète Taras Chevtchenko, 1814-1861, dont l’œuvre est considérée comme constitutive de la langue littéraire ukrainienne, en est la grande figure. Exilé au Kazakhstan, pour ses prises de position politiques.

[2] Elle fit jusqu’à huit millions de morts en Ukraine et dans d’autres régions de l’URSS.

[3] Une autre histoire de l’Amérique, Olivier Stone, TV Planète.

[4] Eurasie : Europe+Russie incluant la Sibérie+Asie centrale ; Heartland : Europe centrale.

[5] Traduit de : Zbigniew Brzezinski: « Die einzige Weltmacht – Amerikas Strategie der Vorherrschaft », Fischer Taschenbuch Verlag, pp.15/16.

[6] Le National Endowment for Democracy (NED) (en français, Fondation nationale pour la démocratie) est une fondation privée à but non lucratif des États-Unis dont l’objectif déclaré est le renforcement et le progrès des institutions démocratiques à travers le monde. La plus grande part de ses fonds provient du département d’État des États-Unis, avec approbation du Congrès. L’ancien directeur de la CIA, William Colby, déclarait en 1982, dans le Washington Post, à propos du programme de la NED : « Il n’est pas nécessaire de faire appel à des méthodes clandestines. Nombre des programmes qui [...] étaient menés en sous-main, peuvent désormais l’être au grand jour, et par voie de conséquence, sans controverse ». William I. Robinson, Promoting Polyarchy: Globalization, US Intervention, and Hegemony [archive], Cambridge university Press, 1996, 466 p., pp. 87-88.

[7] Le 28 avril 2009, la droite nationaliste ukrainienne a célébré l’anniversaire de la fondation, le 23 avril 1943, de la division Waffen SS «Galizien» (Halitchina, en ukrainien). La principale formation néofasciste locale, « Svoboda » (Liberté), dirigée par Oleh Tiahnibog, a fait installer à Lviv (Lwow), la capitale de la Galicie (Ukraine occidentale), avec l’autorisation de la mairie, de grands panneaux publicitaires en l’honneur de cette « division étrangère » de l’armée de la SS. Le gouvernement ukrainien d’Ioula Tymochenko pro-occidental, par la voix de son ministre de l’Intérieur, a estimé qu’il n’y avait rien d’illégal à cette initiative.

[8] Élections législatives ukrainiennes de 2012

[9] Il vient d’annoncer qu’il est candidat à la prochaine élection présidentielle.

http://www.geopolitique-geostrategie.fr/lukraine-en-crise...

 

23/03/2014

Dieudonné et Joe le Corbeau : Assignation en référé pour Joe le Corbeau : la pègre veut faire un exemple !

Pour soutenir Joe le Corbeau et la continuité de son site Croah.fr !

Pour une France libre et et indépendante qui peut dire ce qu'elle veut  !

 

Assignation en référé pour Joe le Corbeau : la pègre veut faire un exemple !

 

Non content de m’avoir mis en examen et placé sous contrôle judiciaire, la pègre sioniste, incarnée par la LICrA, me fait transmettre à mon domicile, ce mardi 18 mars, une assignation en référé par un huissier de justice.

Leur objectif est simple : censurer au plus vite et définitivement le site Croah.fr, en me condamnant par la même occasion à une lourde peine, pour avoir eu l’outrecuidance de remettre en question, par dessin ou par écrit, la légitimité de l’État d’Israël et l’influence néfaste de leurs représentants sur les institutions de notre pays, la France.

 

Pour ce faire, ils emploient toujours le même procédé : c’est celui de l’esclavagiste qui prétend que son esclave incite à la haine lorsque celui-ci refuse de se soumettre à sa domination et à sa vision de l’histoire et de la politique.

 

Le public qui me suit est de toutes les origines ethniques, confessionnelles et nationales, et je m’en réjouis. Nous sommes animés par la colère face aux injustices quotidiennes dont sont victimes la grande majorité des Français ; la seule haine que nous percevons émerge d’associations communautaristes et tribalistes qui attaquent en justice et ostracisent tout opposant politique via l’ensemble des médias de masse, où seul leur avis (celui du CRIF, de la LICrA, de l’UEJF, etc.) est considéré comme recevable. Ils menacent de mort, séquestrent, passent à tabac et tuent par le biais de leurs milices (BETAR, LDJ, Antifa…), et avec la complicité évidente de l’appareil d’État… des méthodes qui s’apparentent à celles d’une mafia très puissante et qui nous rappellent « les heures les plus sombres de notre histoire ».

 

Ce jeudi 27 mars, je serai donc entendu à 9h30 par le juge des référés à Toulouse, comme un vulgaire criminel.

 

Afin de mettre à exécution leur projet, la LICrA convoque également l’ensemble des opérateurs internet (SFR, Bouygues, Free, Orange, etc.) pour les condamner à de très lourdes amendes, dans le cas où il ne censureraient pas mon site web ; une procédure totalitaire qui fait tache dans un pays dont les « représentants » sont si prompts à donner des leçons de morale et de liberté d’expression à des pays comme la Chine ou la Russie.

 

À l’heure où les émissions télé sont de plus en plus dégradantes et avilissantes, les films, séries et jeux vidéo de plus en plus violents, à l’heure où tous les repères moraux des sociétés occidentales sont délaissés au profit des idéologies néfastes d’une poignée de milliardaires, nos institutions ne trouvent rien de mieux à faire que de m’assigner en justice afin de protéger et de satisfaire une petite minorité d’argent, tout cela pour quelques dessins et écrits potaches tournant en dérision cette mafia.

Vidéo explicative, tournée début février, à propos de ma mise en examen :

Dieudonné, Salim Laibi et Joe le Corbeau présentent croah.fr et évoquent leurs persécutions

https://www.youtube.com/watch?v=Hr6GsHsaXrI

 

Le site Croah.fr est en danger : nous vous invitons à nous soutenir concrètement en commandant les produits sur la Boutiquenelle, ou par l’ achat d’une carte postale collector dont le prix serait fixé par votre générosité, afin de nous défendre au mieux face à nos oppresseurs.

 

Quenellement vôtre !

 

Joe le Corbeau

Assignation en référé pour Joe le Corbeau : la pègre veut faire un exemple !

 

http://croah.fr/a-la-une/assignation-en-refere-pour-joe-l...