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22/10/2011

Une mégatempête solaire pourrait endommager les satellites

Voilà ce qui nous attend en cas de mégatempête solaire Et c'est ce qui nous pend au nez pour bientôt.

Une mégatempête solaire pourrait endommager les satellites

Info rédaction, publiée le 21 septembre 2011
 

http://www.lepouvoirmondial.com/media/00/00/3633476076.jpg

 

Selon une étude qui vient d'être réalisée, les satellites bien que conçus pour résister aux explosions solaires pourraient ne pas être assez solides pour supporter une grosse tempête solaire.

Si l'atmosphère terrestre était frappée par une violente attaque d'énergie et de particules solaires, elle serait inondée d'un flot d'électrons de haute énergie atteignant presque la vitesse de la lumière, si l'on en croit une récente étude basée sur un modèle informatique. Or, ces travaux ont révélé qu'un tel scénario bloquerait totalement les satellites situés à basse altitude qui ne seraient pas en mesure de refonctionner avant des dizaines d'années. Selon le géophysicien Yuri Shprits, auteur principal de l'étude, la majeure partie des satellites actuellement en orbite seraient même définitivement perdus dans le cas où une violente tempête solaire surviendrait.

En effet, les chercheurs ont établi que si les satellites sont en mesure de faire face à des tempêtes solaires, ils ne pourraient supporter des mégatempêtes. Heureusement, à l'heure actuelle, aucune "précipitation" solaire de ce type n'a jamais été observée mais elles existent bel et bien, estiment les scientifiques. Celles-ci seraient composées d'électrons et de particules qui, propulsés par le Soleil, prendraient de la vitesse après avoir pénétré à l'intérieur de la ceinture de radiations de Van Allen qui contient une grande densité de particules énergétiques.

La simulation effectuée au cours de l'étude a pris en compte une tempête solaire supérieure à celle de 2003 baptisée Halloween et a démontré que si une accélération d'électrons est normalement impossible avec ce type de tempêtes, elle deviendrait possible avec une mégatempête qui franchirait ce rideau protecteur et aboutirait à une prise de vitesse des particules. Plusieurs années seraient alors nécessaires pour que la densité d'électrons recouvre son état initial.

Une longévité réduite d'un facteur dix

Or, protéger les satellites amenés à traverser ces zones serait à la fois très complexe et très cher. "Ce que nous avons conclu de nos calculs, c'est qu'une très forte tempête diminuerait la durée de vie d'un satellite en orbite terrestre basse d'un facteur de dix", a précisé Yuri Shprits. Il explique également que les électrons de haute énergie "pénétreraient le blindage, se déposeraient sur les semi-conducteurs où ils pourraient causer des surtensions électriques, endommageant les systèmes électroniques", rapporte le National Geographic. D'où un impact considérable sur leur fonctionnement et leur longévité. 

D'après l'étude, les satellites les plus affectés seraient ainsi les satellites météo, de communication et militaires, car la plupart d'entre eux passent à travers la ceinture intérieure de Van Allen.

http://www.maxisciences.com/temp%EAte-solaire/une-megatempete-solaire-pourrait-endommager-les-satellites_art17133.html

 

21/10/2011

Anomalies magnétiques! Des avions foudroyés...

Conséquences de l'arrivée de la Planète X ou Nibiru, accompagnée de la comète Elenin, 10 avions de la compagnie Finnair ont été foudroyés en plein vol !

Vous feriez mieux de vous abstenir de prendre l'avion car personne ne viendra vous prévenir ni instaurera les liens pour vous entre les perturbations géomagnétiques et les accidents d'avions.

Une preuve de plus que la Terre est bien en train d'inverser ses pôles magnétiques.


Jeudi 20 octobre 2011

cover vendeur-journaux

 

La foudre frappe dix avions en plein vol

La foudre a frappé 10 avions de la Finnair dans la nuit de mercredi à jeudi au-dessus de la Finlande, obligeant certains d'entre eux à faire demi-tour vers Helsinki où plusieurs vols prévus dans la matinée ont été retardés ou annulés, a annoncé la compagnie finlandaise.

 

http://lci.tf1.fr/filnews/monde/la-foudre-frappe-dix-avio...

B-calendrier-maya-completDav  2012 un nouveau paradigme"

Elenin de retour! Fin du suspens...

Nous avions bien dit qu'Elenin était toujours là !

Détruite ou pas elle a continué à exercer son influence électrique et électromagéntique sur la Terre et sur les autres planètes de notre système solaire.

Et comme elle existe toujours et que selon certains articles elle accompagnerait la Planète X ou Nibiru, que nous ne pouvons pas voir avec nos yeux mais avec des filtres infra-rouges,  la polémique s'arrête là !


Mercredi 19 octobre 2011

Le 19 octobre 2011

Par Elenin11

 

Enfin, la nouvelle est tombée ! La Nasa confirme le 7 octobre 2011, dans un bref communiqué sur le site de STEREO, avoir détecté la comète C/2010 X1 (Elenin) grâce au satellite STEREO A HI-2 dans la période du 16 au 26 septembre 2011 :

http://stereo.gsfc.nasa.gov/gallery/item.php?id=stereoima...

 

Voici le commentaire de la Nasa à propos de la vidéo déroulée sous forme de photo élargie de la période du 16 au 26 septembre sur laquelle Elenin se trouve à plusieurs endroits:

 

detectioneleninconfirme.jpg

 

« Si on regarde attentivement, trois petits satellites du soleil peuvent être aperçus dans cette vidéo zoomée et magnifiée du télescope HI-2 de STEREO Ahead. Celle qui est la plus facile à voir est la comète 45P/Honda-Mrkos-Pajdusakova sur le côté gauche de la vidéo.

Elle bouge très lentement, et pouvait avoir été prise pour un défaut de caméra si elle n’eut pas soudainement produit une belle et très active queue de comète en réponse au vent solaire qui vint à ce moment.

 

Juste en-dessous de la comète 45P se trouve l’astéroïde Vesta, en mouvement visible dans le sens opposé au fond du ciel. Le troisième objet est notre bonne vielle amie la comète Elenin, bougeant de la droite vers la gauche en passant par l’axe vertical. La comète Elenin a perdu énormément en brillance depuis fin août et n’est plus visible sur de nombreux télescopes, incluant HI-2 sur STEREO Behind. Elle est à peine visible sur STEREO Ahead HI-2. »

Ce commentaire concerne la période où Elenin était impossible à voir au télescope depuis la Terre. Mais le plus important est d’avoir une confirmation de la NASA de la survie d’Elenin, ainsi que je l’avais prévue contre l’avis de la majorité des astronomes en culotte courte, et de leurs perroquets pleins de fiel dans la bouche.

Mais ce n’est pas tout. Jean-François Soulier, astronome travaillant avec un télescope de 255 mm, dont les rapports peuvent être suivis ici :

http://6888comete.free.fr/fr/RAPPORT%20MPC%20FRANCE%20C10...

est un spécialiste des comètes :

http://6888comete.free.fr/fr/dossierscometesfrance.htm

 

Il a pris de nombreux clichés confirmant, de son côté, la présence d’Elenin le 15 octobre 2011. Cette fois, on la voit mieux, bien que la pleine lune venait d’avoir lieu le 12 octobre, apportant ainsi une pollution lumineuse conséquente :

 

http://6888comete.free.fr/fr/imageC2010X1eleninfrance.htm

 

eleninparjfsoulierle15o.jpg

 

 

Souvenez-vous de la courbe des magnitudes d’Elenin au cours de son orbite de proximité (les différents points noirs représentent les différentes observations) :

 

mag1.gif

 

La toute première image que prit Jean-François Soulier d’Elenin date du 30 janvier 2011 où Elenin était un point à peine visible dont la magnitude ne dépasse pas 19 (voir le graphique ci-dessus). A cette époque, elle se trouvait à 2,95 UA de la Terre et était déjà active avec sa chevelure :

 

eleninparjfsoulierle30j.jpg

 

Comparez maintenant cette photo d’Elenin – AVEC sa chevelure à environ 3 Unités Astronomiques de nous le 30 janvier 2011 – avec celles de Francis Walsh d’Elenin – SANS chevelure à environ 0,23 UA de nous le 14 octobre 2011 – sachant que la chevelure d’une comète fait quelques milliers de kilomètres de largeur et que le noyau ne fait que 4 kilomètres de diamètre. Les deux télescopes sont de 25 cm environ. Nous voyons tout de suite que les images du 14 octobre 2011 sont conformes à ce qu’on doit attendre de la taille et de la luminosité d’Elenin.

Pour mémoire, voire l’article du 14 octobre 2011 à propos de la survie d’Elenin après son périhélie :

http://leveil2011.syl20jonathan.net/?p=5156

 

La photo 19 de Francis Walsh du 14 octobre :

 

diapositive19.jpg

 

En conclusion, nous avons la confirmation par la NASA qu’Elenin a bien survécu à son périhélie. Nous avons aussi la confirmation d’un astronome amateur français, Jean-François Soulier. Il encadre de nombreux camps d’astronomie et travaille dans plusieurs observatoires : Puimichel, CERGA (CNRS), la Sorbonne (Société Astronomique de France ). Nous avons également la confirmation de Francis Walsh grâce à qui j’ai pu identifier C/2010 X1 (Elenin) dans les clichés de 18 à 27 de la série de photos du 14 octobre 2011.

Mais malgré cela, les debunkers Leonid Elenin (découvreur de la comète du même nom) et Kevin Heider sur le site spaceobs.com, et des dizaines d’autres perroquets, continuent de faire semblant qu’Elenin n’existe plus, qu’elle s’est désintégrée. Leur problème est qu’ils ont tellement affirmé que tel était le cas, qu’il leur devient impossible de faire le grand écart et avouer leur erreur du haut de leur orgueil.

Le problème, au fond, c’est qu’il ont aussi affirmé et répété inlassablement qu’Elenin ne représentait aucun danger, et ce contre l’évidence même de la statistique selon laquelle Elenin n’avait qu’une chance sur 550 milliards d’être alignée par hasard dans l’ombre de la Terre deux fois, les jours (+/- 1 jour et +/- 3 jours respectivement) où eurent lieu deux des sept plus gros séismes jamais enregistrés sur la Terre, en suivant une loi mathématique de croissance des magnitudes corrélative à la décroissance des distances.

Elenin s’est comportée comme un condensateur se déchargeant par le « câble » que constitue la queue de magnétosphère terrestre dans sa partie nocturne, servant ainsi de diélectrique au condensateur « Elenin ». Bref, Elenin a émis deux fois un « éclair » puissant dans le plasma qui s’éloigne de nous côté nuit. Elle le refera très certainement bientôt.

Le prochain alignement en opposition, c’est-à-dire dans la même configuration que nous avons déjà connue pour les séismes du Chili (8,8) en février 2010 et au Japon (9,2) en mars 2011, aura lieu le 22 novembre 2011. C’est la date autour de laquelle pourrait se produire le séisme le plus violent qu’ait jamais connu l’actuelle humanité puisqu’il est évalué à 9,8 sur l’échelle des magnitudes des moments en vertu de la théorie des comètes électriques.

Cette théorie des comètes électriques vient tout juste d’être admirablement confirmée par la Nasa en affirmant la présence d’Elenin après le périhélie en dépit de l’absence évidente de chevelure et de queue ionique. En effet, dans la théorie standard de la boule de glace sale, Elenin aurait due disparaître puisque son noyau était censé être sublimé entièrement par le vent solaire et les différentes éjections de masse coronale du mois de septembre jusqu’à épuisement de la matière volatile devant constituer, supposait-on, l’ensemble du noyau. Or, il n’en fut rien. Le noyau demeure sans chevelure. Cela signifie que la partie solide du noyau est intacte et que sa charge électrique demeure une menace.

 

Elenin est une comète UNIQUE en raison de sa très faible inclinaison (quasi-coplanaire, et co-axiale au moment de l’alignement), de sa charge électrique importante (orbite de 11.800 ans pour se charger) et de l’étrange corrélation entre son dernier passage (nous estimons que l’excentricité est égale à 1 compte tenu d’une approximation de calcul ne tenant pas compte de l’influence gravitationnelle de Saturne en 2009 gonflant l’excentricité annoncée à 1,000028) et la disparition de l’Atlantide et de la fin brutale de l’Ere Glaciaire, il y a justement 11.800 ans environ. Un schéma (en anglais) résume le propos de l’étendue du risque :

 

diapositive34.jpg

 

 

Source:  "l'éveil 2011"

B-calendrier-maya-completDav  "2012 un nouveau paradigme"

La Lune a changé d'orbite et inversé ses pôles ! La faute à la Planète X ou Nibiru ?

Anomalies géomagnétiques...où en sommes nous?

Un article très intéressant avec des références scientifiques que nous avons rajoutées après quelques recherches complémentaires.

Nous avions remarqué nous-mêmes au cours du mois d'août que la Lune avait changé son orbite et sa position au niveau de son lever qui est devenu très chaotique et inhabituel. Une preuve de plus que la Terre est bien en train s'inverser ses pôles magnétiques.

Les scientifiques américains et italiens imputent les anomalies lunaires et son changement d'orbite à l'approche de la Planète X, Nibiru, Nemesis ou Tyché.

Voir les deux fichiers en anglais ci-dessous de l'étude réalisée en février 2011 par l'Université de Cornell aux USA et en mars 2011 par l'institut de recherche (MIUR), à Bari (BA), en Italie.


On the anomalous secular increase of the eccentricity of the orbit of the Moon
http://arxiv.org/abs/1102.0212v6

Le fichier en PDF : On the anomalous secular increase of the eccentricity of the orbit of the Moon
http://arxiv.org/PS_cache/arxiv/pdf/1102/1102.0212v6.pdf

Le rapport de l'institut de recherche (MIUR), à Bari (BA), en Italie en PDF à télécharger : ICI





Mercredi 19 octobre 2011

Anomalies géomagnétiques...où en sommes nous?


La confirmation qu'il y a actuellement un déplacement des pôles nous vient de l'université de Cornell - USA,

Il semble qu'il y ait du nouveau dans le système solaire, concernant la lune.

Comme vous le savez, en 28 jours, la lune fait une rotation sur elle-même, et elle fait aussi une rotation autour de la terre en 28 jours. C'est pour cela qu'on voit toujours le même côté de la lune , et ce depuis des millénaires.


Or, la lune commence maintenant à nous montrer d'autres régions.
La vidéo qui suit démontre que la lune ne fait plus sa rotation en 28 jours, puisque d'autres régions apparaissent maintenant.

Moon Orbit Wrong Cornell University
 
 
Commentaires en Anglais sous la vidéo :
 
Moon Orbit Wrong Cornell University associate Lorenzo Lorio, Has Researched i'm sure because of public outcry & observations made by You, my Friends, Visitors & others on the Internet and Concluded that Indeed there Is Something Wrong With The Sun Moon & Earth. Taking into account a possible Planet X Saying, "A potentially viable Newtonian candidate would be a trans-Plutonian massive object like Planet X" Cornell University tells us that

Quote: "On the anomalous secular increase of the eccentricity of the orbit of the Moon. The present-day models of the dissipative phenomena occurring in the interiors of both the Earth and the Moon are not able to explain it. A recent analysis ( Prior1st Feb 2011 (Netlethe) ) of a Lunar Laser Ranging (LLR) data record spanning 38.7 yrs, revealed an anomalous increase of the eccentricity of the lunar orbit.

A potentially viable Newtonian candidate would be a trans-Plutonian massive object (Planet X/Nemesis/Tyche) since it, actually, would affect e with a non-vanishing long-term variation. " Unquote.

Thank You for participating & submitting your reports.

By: Lorenzo Lorio, through Cornell University

General Relativity and Quantum Cosmology

TITLE: "On the anomalous secular increase of the eccentricity of the orbit of the Moon"

(Submitted on 1 Feb 2011 (v1), last revised 21 Feb 2011 (this version, v3)
Google the above TITLE, and find more info.
Abstract::
A recent analysis of a Lunar Laser Ranging (LLR) data record spanning 38.7 yr revealed an anomalous increase of the eccentricity of the lunar orbit amounting to de/dt_meas = (9 +/- 3) 10^-12 yr^-1.

The present-day models of the dissipative phenomena occurring in the interiors of both the Earth and the Moon are not able to explain it.

We examine several dynamical effects, not modelled in the data analysis, in the framework of long-range modified models of gravity and of the standard Newtonian/Einsteinian paradigm.

It turns out that none of them can accommodate de/dt_meas. Many of them do not even induce long-term changes in e; other models do, instead, yield such an effect, but the resulting magnitudes are in disagreement with de/dt_meas.

In particular, the general relativistic gravitomagnetic acceleration of the Moon due to the Earth's angular momentum has the right order of magnitude, but the resulting Lense-Thirring secular effect for the eccentricity vanishes.

A potentially viable Newtonian candidate would be a trans-Plutonian massive object (Planet X/Nemesis/Tyche) since it, actually, would affect e with a non-vanishing long-term variation.

On the other hand, the values for the physical and orbital parameters of such a hypothetical body required to obtain the right order of magnitude for de/dt are completely unrealistic.

Moreover, they are in neat disagreement with both the most recent theoretical scenarios envisaging the existence of a distant, planetary-sized body and with the model-independent constraints on them dynamically inferred from planetary motions.

Thus, the issue of finding a satisfactorily explanation for the anomalous behaviour of the Moon's eccentricity remains open.

*1. Dissipative Phenomena

"Frictional and dissipative terms of the Schrödinger equation are studied. A proof is given showing that the frictional term of the Schrödinger-Langevin equation causes the quantum system to lose energy. General expressions are derived for the frictional term of the Schrödinger equation."

Web-Search: "dissipative phenomena"

PDF Link & much info
http://arxiv.org/list/physics.space-ph/recent
 

Et la vidéo suivante démontre que l'orbite lunaire par rapport à la terre a été modifiée, puisqu'elle se présente à nous sous un angle différent.

What's up with the MOON? 1-7-11

Donc, la lune a modifié sa rotation - et son orbite.
Le mouvement est très lent, mais bien réel, et devrait s'amplifier avec le temps. Plus le temps passera et plus ce sera évident que la lune a modifié sa rotation , et peut-être aussi son axe de rotation. (pole shift)

Si cela arrive à la lune qui est beaucoup plus petite que la terre, il est donc tout à fait plausible de penser que la terre elle aussi est affectée . En effet, la terre étant beaucoup plus massive, le mouvement sera donc plus lent. Donc (pole shift) pour la terre aussi.

Je ne suis pas un scientifique ni un astronome amateur, n'ayant même pas de télescope , mais si je me fie aux rares sources qui sont sur internet, dont la vidéo youtube un peu plus haut, je crois bien que dans les prochains mois il deviendra évident que la terre va elle aussi modifier son axe de rotation.
 
 
 

18/10/2011

Nous devons la théorie sur la relativité à un Français, Jules-Henri Poincaré - L'Escroquerie d'Einstein: la Relativité de Poincaré

Voilà comment on nous enfume depuis des décennies.

Pour quelles raisons légitimes un français ne devait-IL pas être reconnu comme étant le découvreur de la théorie de la relativité ?
Rendons à César ce qui appartient à César, ce qui n'enlève en rien les travaux d'Einstein.
 

L'Escroquerie d'Einstein : la Relativité de Poincaré
(Radio Courtoisie, 1991/05/08)
 

 
Scoop énorme : Albert Einstein aurait pompé toute la "Théorie de la Relativité" à un Chercheur-Mathématicien français !
Il s'appelle Jules-Henri Poincaré (1854-1912), cousin germain du Président français Raymond Poincaré, il aurait tout découvert, formalisé et publié juste avant son homologue apatride. Einstein n'aurait fait que le lire puis, après la mort de Poincaré en 1912, les mass média américains auraient lancé l'apatride comme on lance une vedette de la Star Academy.

Les explications par Dean Mamas, Docteur en physique nucléaire, américain d'origine grecque, militant pour la réhabilitation de Poincaré.

Date: Mercredi 8 Mai 1991.
Invité: Dean Mamas; présence de Roger Holeindre, Nicolas Portier & Jean-François Touzet.
Présentation: Serge de Beketch.
Emission: Le Libre Journal.
Source: Radio Courtoisie.
 
Quelques références complémentaires :

La Relativité, Poincaré et Einstein, Planck, Hilbert : Histoire véridique de la Théorie de la Relativité

Présentation de l'éditeur

" A l'aube du vingtième siècle, un jeune homme de vingt-six ans révolutionne la Physique malgré l'opposition de tous les vieux savants. " Depuis cent ans cette belle légende fait rêver bien des étudiants ravis de voir pour une fois un jeune l'emporter sur les vieux... Mais ce n'est qu'une image d'Epinal bien éloignée de la réalité. Il est vrai que la réalité est proprement incroyable. Il est aujourd'hui de plus en plus souvent reconnu que Henri Poincaré et Hendrik Antoon Lorentz sont les véritables fondateurs de la théorie de la Relativité et que l'" article fondateur " d'Albert Einstein, en 1905, est une compilation de leurs travaux. Mais on s'est longtemps demandé comment tout cela avait été possible. Il est probable que, dans une période normale, un tel secret partagé par tant de gens n'aurait pas tenu bien longtemps. Mais la " Belle Epoque " n'est pas une période normale, c'est une époque de nationalisme déchaîné dont il nous est difficile de nous faire une idée. Pour les scientifiques allemands de l'Université de Gtittingen il n'était pas pensable de laisser à un Néerlandais, et surtout à un Français, le bénéfice d'une découverte fondamentale sur laquelle ils travaillaient depuis des années ! Il fallait absolument que cette découverte revienne à l'Allemagne. Einstein n'est pas le vrai coupable, il n'est qu'un rouage dans une machination dont le principal responsable est le mathématicien David Hilbert qui jalousait Poincaré au-delà de toute raison et qui a réussi à entraîner dans cette occultation délibérée le physicien Max Planck et son journal scientifique les Annalen der Physik. Les savants français ont eu leur part de responsabilité. Peu d'entre eux ont lu et compris les travaux de Poincaré, aucun ne l'a défendu. Bien entendu ce bouleversement de l'histoire de la Science est très solidement étayé comme il se doit. Tous les documents nécessaires ont été soigneusement recherchés et traduits, et l'on va de surprise en surprise... " L'authentique historiographie brise sans ménagement les images d'Epinal ; elle remplace les stéréotypes et les préjugés par des faits réels, extraits patiemment des archives " (Emmanuel Leroy-Ladurie). Jules Leveugle a gardé de ses études scientifiques un intérêt constant pour l'histoire des sciences car " on ne comprend bien que ce dont on connaît l'histoire "... et la méthode scientifique ne consiste t-elle pas à remettre en question même ce qui paraît bien établi ?


Henri Poincaré et la relativité

http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Poincar%C3%A9#Poincar.C3.A9_et_la_relativit.C3.A9


Poincaré et la Relativité

Christian Marchal 
Direction Scientifique Générale
Office National d'Etudes et de Recherches Aérospatiales
BP 72, 92322 Châtillon cedex, France
 
Document papier communiqué par G. Hoynant,
 mis sous forme informatique par J. Fric,
 vérifié par G.Hoynant

Avant-propos

En Avril 1994 la Jaune et la Rouge publia une étude de Jules Leveugle intitulée «Poincaré et la Relativité » (Réf 7), étude dans laquelle ce polytechnicien présente les documents qui soulignent la participation prépondérante de Henri Poincaré à la genèse de la Relativité.

Cette question a soulevé un grand intérêt et provoqué un abondant courrier, c'est pourquoi elle est abordée de nouveau avec ses récents développements et avec un point de vue plus large retraçant le lent cheminement de la pensée scientifique : la route n'était ni évidente ni facile.

Résumé :

Les équations électromagnétiques de Maxwell et les vieilles notions newtoniennes de temps absolu et d'espace absolu étaient contradictoires avec l'impossibilité de la détection du mouvement absolu de la Terre.

Cette situation conduisit Henri Poincaré à considérer que le temps absolu, l'espace absolu et « l'éther » correspondant sont artificiels et n'existent pas réellement.  Les modifications des systèmes de références inertiels ne suivent pas les règles de Galilée mais celles de la transformation de Lorentz, lesquelles peuvent être déduites du principe de relativité de Poincaré de 1904.

Malheureusement la santé de Poincaré était mauvaise ; il devint cancéreux en 1909 et mourut en 1912.  Il est heureux que son travail de pionnier ait été poursuivi par Einstein qui popularisa la Relativité.

Pour quelles raisons Poincaré est-il si ignoré et Einstein si célèbre?  Essentiellement à cause des divisions et des oppositions de la société française.  Les physiciens refusaient d'admettre que Poincaré, ce prodigieux mathématicien, était aussi l'un d'entre eux... et sa parenté avec son cousin germain Raymond Poincaré, homme politique de premier plan, n 'était pas faite pour calmer les esprits.

La théorie de la Relativité est le résultat d'une très longue maturation des connaissances et des idées de l'humanité confrontée aux propriétés de la matière, de l'énergie, de l'espace et du temps.

Commençons avec l'état de cette confrontation dans la seconde moitié du XIX' siècle.

Les cinq principaux éléments sont alors les suivants

1) La relativité galiléenne.

Pendant des siècles on a cru que la force était proportionnelle à la vitesse : vous poussez sur un objet et il se déplace, vous cessez de pousser et il s'arrête.  Il faut des observations difficiles et une réflexion poussée sur les frottements pour comprendre qu'en l'absence de force le mouvement reste rectiligne et uniforme (Galilée, Descartes) et que la force est proportionnelle à l'accélération (Newton).

Le motif réel de Galilée était la compréhension du mouvement orbital de la Terre celle-ci ne perd pas son atmosphère et ses océans le long de son orbite ! Galilée avait besoin de ce que nous appelons aujourd'hui la relativité galiléenne : « Une expérience de mécanique donne les mêmes résultats dans un laboratoire fixe et dans un laboratoire en mouvement rectiligne et uniforme », soit en termes pratiques : vous pouvez boire votre café comme d'habitude aussi longtemps que votre avion vole d'un mouvement rectiligne et uniforme sans être secoué par le vent ... (1)

2) Le mouvement de la Terre.

Copernic et Galilée n'avaient pas de preuves physiques du mouvement de la Terre et c'est pourquoi Copernic présentait son travail comme une hypothèse tandis que Galilée était plus affirmatif. Fort heureusement, au milieu du XIX° siècle, ce mouvement était fermement établi sur ses trois preuves classiques : l'aberration des étoiles (Bradley, 1727), la parallaxe des étoiles (Bessel, 1840) et le pendule de Foucault (1851).

 

3) Le temps absolu ou « newtonien ».

« Tempus absolutum verum et mathematicum... »

« Le temps absolu, vrai et mathématique, par sa nature même indépendant de toutes les autres grandeurs, coule uniformément et sera désigné par le mot durée.

Le temps relatif, apparent et vulgaire, est la mesure, plus ou moins précise, subjective et toute extérieure, de la durée par les mouvements des astres, dont on se sert habituellement au lieu du vrai temps, comme l'heure, le jour, le mois, l'année ». (Newton, Philosophia Naturalis Principia Mathematica, 2° édition, Cambridge, 1713).

A l'époque de Newton, et même deux siècles plus tard, aucune horloge n'était capable de révéler les petites différences liées aux effets relativistes.  Il était donc très naturel de supposer l'existence du « temps absolu », ce paramètre essentiel de tant de lois physiques, et la définition newtonienne apparaissait alors essentiellement comme un avertissement « attention, la rotation de la Terre n'est peut-être pas tout à fait régulière ».

4) L'espace euclidien absolu et la notion de force.

La loi de l'inertie : accélération = force / masse est valable seulement dans les référentiels « galiléens » ou « inertiels » qui ne tournent pas et dont les mouvements relatifs sont rectilignes et uniformes.

Dans la seconde moitié du XIX° siècle les géométries non-euclidiennes de Lobatchevsky, Bolyai et Riemann étaient considérées comme des curiosités mathématiques sans grand intérêt et chacun considérait l'espace physique comme euclidien.

Le fantastique succès de la théorie newtonienne de l'attraction universelle confortait toutes ces notions.  Cette théorie ne conduisait-elle pas à une description remarquablement précise des mouvements planétaires et n'avait-elle pas permis la découverte de Neptune (1846) après les longs calculs de Leverrier et d'Adams ?

En 1850, toutes les lois de la mécanique étaient en accord avec la relativité galiléenne, elles étaient conservées par les transformations ordinaires de référentiels galiléens, par exemple par l'expression classique:

(1)                    x1 = x - Vt   vitesse V constante du second référentiel par rapport au premier.

                        y1 = y ; z1=  z ; t1 = t: temps absolu.

 

5) Les équations de l'électromagnétisme (Maxwell 1864).

Les équations de Maxwell représentent un progrès majeur de la connaissance de la matière, sans doute un progrès aussi important que celui de la loi de l'attraction universelle.  Elles sont cependant la source des difficultés : elles ne sont pas conservées dans les transformations galiléennes des référentiels.

Considérons leur expression la plus simple dans le vide.  Le vecteur champ électrique E et le vecteur induction magnétique B sont liés par les quatre équations suivantes

(2) div E = 0 ; div B = 0 ; rot E  = - B /t ; rot B = m0e0E / t avec :

m0 = perméabilité magnétique du vide = 4p. 10-7  Henry par mètre.

e0 = permittivité du vide = 8,854 187 82  10-12Farad par mètre.

Les solutions les plus simples sont les ondes planes, par exemple celles se propageant dans la direction de Ox :

u = x - ct ; avec c = (m0e0) -1/2 = 299 792 458 m / s

 (3)               E = [ 0 , cf(u) , cg(u) ];                        B= [0 , - g(u) , f(u) ]

 f(u) et g(u) sont des fonctions continûment dérivables arbitraires.

Donc, dans le système de référence Oxyzt approprié dans lequel les équations (2) de Maxwell sont valables, les ondes planes se déplacent avec la vitesse c, la vitesse des ondes électromagnétiques.  Cette vitesse fut aussi reconnue comme la vitesse de la lumière après les expériences de Hertz sur les similitudes entre lumière et électromagnétisme.

Malheureusement la transformation galiléenne (1) ne conserve pas la vitesse c, nous devons donc choisir entre les deux possibilités suivantes :

A)           Ou bien les équations de Maxwell sont rigoureuses par rapport à un référentiel particulier Oxyzt et seulement approchées dans les référentiels en mouvement lent (comme ceux de nos laboratoires terrestres).

B)           Ou bien les équations de Maxwell sont rigoureuses pour tous les systèmes de références inertiels et la relativité peut être étendue de la mécanique à l'électricité et à l'optique.  Mais il y a un prix à payer : les notions de temps et d'espace absolus doivent être abandonnées car elles sont contradictoires avec l'invariance de la vitesse de la lumière.

Le temps absolu newtonien semblait si évident que l'hypothèse A fut immédiatement adoptée.  Le référentiel hypothétique Oxyzt prit une consistance concrète avec l'invention de «l'éther », milieu très léger et très subtil, censé jouer pour la lumière et l'électromagnétisme le rôle de l'air pour le son.

L'étape suivante était évidemment la recherche des propriétés de l'éther et la détermination du mouvement « absolu » de la Terre, c'est à dire de son mouvement par rapport à l'éther, par des expériences appropriées d'optique ou d'électromagnétisme.

L'expérience de Fizeau (mesure de la vitesse de la lumière dans un courant d'eau, 1851) et celle d'Airy (mesure de l'angle d'aberration dans un télescope plein d'eau, 1871) semblaient montrer un « entraînement partiel de l'éther » par les milieux transparents.

En utilisant toutes sortes d'idées et d'équipements, un grand nombre d'expérimentateurs (Trouton et Noble, Lodge, Kennedy et Thorndyke, etc.) essayèrent d'étudier les propriétés de l'éther et de déterminer le mouvement absolu de la Terre, mais sans succès.

Les expérimentateurs les plus célèbres sont Michelson et Morley.  Leur expérience (1887) fut incapable de détecter une anisotropie de la vitesse de la lumière en dépit d'une précision dix fois surabondante.

Il est heureux que le mouvement de la Terre ait été fermement établi dans l'esprit des scientifiques de ce siècle.  Deux siècles auparavant l'explication la plus simple aurait été : la Terre ne bouge pas...

Pendant que ces expériences étaient faites, les théoriciens obtenaient un certain nombre de résultats intéressants.

Lorentz et Fitzgerald notèrent qu'une contraction appropriée par le « vent d'éther » peut expliquer l'isotropie apparente de l'expérience de Michelson et Morley.

En 1887, Voigt obtint une transformation de coordonnées conservant les ondes planes et les ondes sphériques de Maxwell.

En 1895, Lorentz nota que le premier ordre de la transformation de Voigt conserve le premier ordre des équations de Maxwell.

Larmor donna le deuxième ordre un peu plus tard.

Dans son grand mémorandum de Mai 1904 (réf 1), Lorentz donna une extension de la transformation de Voigt préservant les équations de Maxwell dans le vide.

Les plus grands progrès sont dus au mathématicien, physicien et philosophe Henri Poincaré, qui était un ami de Lorentz.  Ils échangèrent de nombreuses lettres scientifiques à partir de 1895 et améliorèrent pas à pas leurs analyses.

Les progrès successifs dus à Poincaré sont les suivants

A)   Dans le livre La science et l'hypothèse (1902), pages 111, 245 et 246 (réf.2):

Il  n'y a pas d'espace absolu et nous ne concevons que des mouvements relatifs.

Il n'y a pas de temps absolu ; dire que deux durées sont égales, c'est une assertion qui n'a par elle-même aucun sens et qui n'en peut acquérir un que par convention.  Non seulement nous n'avons pas l'intuition directe de l'égalité de deux durées, mais nous n'avons même pas celle de la simultanéité de deux événements se produisant sur des théâtres différents.

Peu nous importe que l'éther existe réellement, c'est l'affaire des métaphysiciens ... un jour viendra sans doute où l'éther sera rejeté comme inutile ... Ces hypothèses ne jouent qu'un rôle secondaire.  On pourrait les sacrifier ; on ne le fait pas d'ordinaire parce que l'exposition y perdrait en clarté, mais cette raison est la seule. ( 2)

B) Le congrès scientifique mondial de Saint-Louis (Missouri, Septembre 1904).

Henri Poincaré est invité à présenter une conférence générale sur « L'état actuel et l'avenir de la Physique mathématique »(réf. 11).  Il ajoute audacieusement le « principe de relativité » au cinq principes classiques de la Physique :

« Le principe de relativité, d'après lequel les lois des phénomènes physiques doivent être les mêmes pour un observateur fixe et pour un observateur entraîné dans un mouvement de translation uniforme, de sorte que nous n'avons et ne pouvons avoir aucun moyen de discerner si nous sommes, oui ou non, emportés dans un pareil mouvement ». ( réf 11 page 306 et ( 3 ) ).

Ce principe était bien sûr essentiellement basé sur les résultats négatifs des expériences de cette époque sur l'éther.  La plus grande partie de la conférence est consacrée à la défense du nouveau principe et Henri Poincaré conclut : « Ainsi le principe de relativité a été dans ces derniers temps vaillamment défendu, mais l'énergie même de la défense prouve combien l'attaque était sérieuse ... Peut-être devrons nous construire toute une mécanique nouvelle que nous ne faisons qu'entrevoir, où l'inertie croissant avec la vitesse, la vitesse de la lumière deviendrait une limite infranchissable ». (réf 11, page 324).

C) La note à l'Académie des sciences de Paris (5 Juin 1905, publiée le 9 Juin 1905, réf 3).

Poincaré écrit à nouveau le principe de relativité et analyse le « changement de variables» présenté par Lorentz dans son mémorandum (réf 1).  Il simplifie la présentation de ce changement et lui donne son nom actuel : « Le point essentiel, établi par Lorentz, c'est que les équations de l'électromagnétisme ne sont pas altérées par une certaine transformation que j'appellerai du nom de Lorentz.. » (plus tard, en 1914, Lorentz corrigera cette affirmation : "je n'ai pas indiqué la transformation qui convient le mieux.  Cela a été fait par Poincaré et ensuite par M. Einstein et Minkowski."(réf 10, page 295))

Poincaré remarque que la théorie de la relativité implique l'existence d'ondes gravifiques » ou ondes gravitationnelles se déplaçant à la vitesse de la lumière.  Cependant ses recherches ultérieures sur ce sujet ne furent pas couronnées de succès.

Poincaré note enfin que la transformation de Lorentz et les transformations associées sont les éléments d'un « groupe » au sens mathématique du mot (aujourd'hui le groupe de Poincaré, dont celui de Lorentz est un sous-groupe).  Cela lui permet de donner la valeur du coefficient l utilisé par Lorentz dans sa transformation : ce coefficient est égal à l'unité.

Les groupes ont des invariants et Poincaré trouvera l'invariant de son groupe : la quantité L ²- c² T² où L représente l'intervalle de longueur et T l'intervalle de temps.  Quelques années plus tard Minkowski présentera ce même invariant sous la célèbre forme différentielle : c ² dt² - dx² - dy²- dz² = c² ds²

Le paramètre s est le " temps propre " , lequel étant un paramètre physique donné par les horloges de bord du véhicule étudié, doit évidemment avoir la même valeur dans tous les référentiels.

Il faut comprendre que le second temps, t', apparaissant dans la transformation de Lorentz a le même caractère physique que le premier, à cause de l'inexistence de l'éther et du temps absolu, et à cause de la parfaite symétrie de la transformation.  Poincaré avait déjà donné un sens physique à ce temps t' en synchronisant les horloges avec des signaux lumineux, grâce à l'invariance de la vitesse de la lumière (réf.4).

Il est essentiel de noter que la transformation de Lorentz est une conséquence directe du principe de relativité et n'exige pas l'invariance de la vitesse de la lumière (voir annexe).

D) Le dernier travail fondamental de Poincaré sur la relativité est son étude « sur la dynamique de l'électron » dans laquelle il démontre et développe les idées de sa note à l'Académie (réf. 5, Juillet 1905, publiée en Janvier 1906).

L'expression de la transformation du champ électromagnétique est impressionnante l'électromagnétisme apparaît comme la mariage de l'électrostatique et de la relativité.

La théorie de Lorentz et Poincaré conduit donc au caractère relatif de l'espace et du temps physiques, elle est en accord avec le principe de relativité, avec les équations de Maxwell non seulement dans le vide mais aussi ailleurs, avec les expériences sur l'éther (Fizeau, Airy, Michelson, etc.) et avec les résultats classiques de l'électromagnétisme tels qu'ils furent découverts par les pionniers : Coulomb, Ampère, Volta, Laplace, Gauss, Oersted, Faraday ... La théorie de la relativité restreinte était dès lors complète.

Pendant ce temps, Einstein prépare et publie son premier et plus célèbre travail sur la relativité : Zur Elektrodynamik der bewegten Körper (réf 6).  Ce travail fut présenté sans aucune référence et est pour cette raison considéré par certains auteurs comme une compilation des travaux précédents (réf 7). 1L'idée de base d'Einstein est l'invariance de la vitesse de la lumière (ce qui oblige les photons à avoir une masse nulle).

Einstein est conduit au principe de relativité.  Il obtient tous les résultats décrits par Poincaré.  Il mentionne même que les transformations de Lorentz et les transformations associées forment un groupe, mais ne fait aucun usage de cette propriété.

Einstein était-il au courant des travaux de Poincaré ? Ceci est une question difficile.

D'une part il écrit en 1955 dans une lettre à Carl Seelig:

« Il n' y a pas de doute que, si nous regardons son développement rétrospectivement, la théorie de la relativité restreinte était prête à être découverte en 1905.  Lorentz avait déjà observé que, pour l'analyse des équations de Maxwell, les transformations qui porteront plus tard son nom sont essentielles et Poincaré avait été encore plus loin.

En ce qui me concerne, je ne connaissais que les travaux importants de Lorentz de 1895 : La théorie électromagnétique de Maxwell et "Versuch einer theorie der elektrischen und optischen Erscheinungen in bewegten Körpern" mais je ne connaissais ni les travaux ultérieurs de Lorentz ni les investigations correspondantes de Poincaré.

Dans ce sens mon travail de 1905 était indépendant » (réf 8, page 11).

Mais d'autre part:

A) Le travail d'Einstein en 1905 sur la relativité contient les mêmes résultats que celui de Poincaré y compris la propriété de groupe pour les transformations de Lorentz et les transformations associées.  Cette notion de groupe mathématique était alors très nouvelle et pratiquement ignorée chez les physiciens, Einstein n'en fait aucun usage.

B) Einstein n'a évidemment pas pu utiliser le travail de Poincaré de Juillet 1905 pour écrire son propre texte, mais la Note à l'académie du 5 Juin 1905 est arrivée à Berne, à temps, le 12 ou le 13 Juin, et la lire faisait partie de son travail ordinaire.  On peut d'ailleurs remarquer qu'Einstein résumait régulièrement pour les Annalen der Physik les travaux de physique les plus intéressants, y compris ceux parus dans les comptes rendus de l'Académie des Sciences de Paris (voir par exemple la référence 18, avec entre autres l'analyse du travail de M. Ponsot, CR.140, S pages 1176-1179, 1905).

C) Selon ses amis Maurice Solovine et Carl Seelig, Einstein avait lu le livre de Poincaré La Science et l'hypothèse (pas de temps absolu, pas d'espace absolu, pas d'éther ... ) pendant les années 1902-1904.  Ce livre fut discuté à leur cercle de lecture « Académie Olympia » durant plusieurs semaines (réf. 8, pages 129 et 139 ; réf. 9, page VIII et réf. 17, page 30).

On avance parfois qu'il arrive que les découvertes soient faites par plusieurs personnes en même temps (en d'autres termes : Poincaré et Einstein pourraient bien avoir obtenu les mêmes résultats indépendamment).  Cependant même si ceci est souvent vrai dans les recherches ordinaires - l'exemple le plus frappant étant celui de Gray et de Bell déposant le même jour, à plusieurs centaines de kilomètres l'un de l'autre, leur brevet sur l'invention du téléphone - ce n'est jamais le cas pour les bouleversements de la science lesquels suscitent immédiatement l'opposition: Copernic était seul, Képler était seul, Galilée était seul, Darwin et Wallace étaient seuls, Pasteur était seul, Freud était seul et tous furent ou bien ignorés, ou bien même combattus et persécutés.

Néanmoins, même si le principe de relativité doit être appelé principe de Poincaré, et même si Einstein n'est pas le premier, nous lui devons non seulement la relativité générale de 1916 mais aussi une magnifique vulgarisation de la relativité restreinte.  Ceci est très heureux car la santé de Poincaré était mauvaise et il ne survécut guère à son travail de géant, il fut frappé du cancer en 1909 et mourut en 1912 à l'âge de 58 ans.

La mauvaise santé de Poincaré et l'absence de référence dans le travail d'Einstein sur la relativité en 1905 ne sont évidemment pas les seules raisons pour lesquelles Poincaré est si ignoré et Einstein si célèbre.

Si un grand physicien comme Paul Langevin (qui discuta des derniers développements de la Physique avec Poincaré, son ancien professeur, durant les semaines de leur voyage au congrès de Saint-Louis en 1904), si Langevin avait défendu Poincaré l'évidence aurait été immédiatement reconnue.

Si Poincaré avait eu la possibilité de publier dans un grand journal de physique, comme les Annalen der Physik d'Einstein, il aurait eu une grande audience.  Mais il ne trouva que le Rendiconti del Circolo Matematico di Palermo pour son travail majeur de Juillet 1905 ... un petit journal de mathématiques qui n'était pas connu parmi les physiciens.

Il peut sembler incroyable que Poincaré ait eu tant de mal à publier dans un journal de physique, mais les physiciens de cette époque refusaient de considérer que ce prodigieux mathématicien était aussi l'un des leurs.  Encore aujourd'hui, certains physiciens croient que le caractère physique des variables x' et t' de la transformation de Lorentz n'a pas été suffisamment souligné par l'auteur du principe de relativité ! (réf. 20).

Il faut dire que Poincaré joue de malchance, son travail Sur la dynamique de l'électron n'est pratiquement pas connu avant les années trente et entre-temps la science et le vocabulaire scientifique ont fantastiquement changés.  Tandis que, d'une traduction à l'autre, le texte d'Einstein est constamment réactualisé ... En conséquence la comparaison des deux textes est apparemment édifiante.  Le texte de Poincaré est difficile à lire et certains lecteurs en arrivent même à se demander si Poincaré à vraiment compris la relativité... Il faut attendre le tout récent travail d'un éminent physicien russe, l'académicien Anatoly Logunov, pour que Poincaré soit lui aussi traduit en langage scientifique moderne, en russe tout d'abord puis en anglais et en français (réf 16).  Alors tout devient clair, nul ne peut plus soutenir que Poincaré ne savait pas ce qu'il faisait ou qu'il n'avait pas vraiment compris...

Par dessus tout cela une histoire typiquement française : La plupart des professeurs d'Université du début du siècle étaient politiquement de gauche à cette époque de dures confrontations (affaire Dreyfus, séparation de l'Eglise et de l'Etat ... ). Ils refusèrent de soutenir Henri Poincaré assimilé à son cousin Raymond, l'un des chefs de la droite et le futur Président de la République ... De quelques bords qu'ils soient la passion politique des Gaulois, et les excès qui en résultent, ont toujours étonné les étrangers.

Henri Poincaré n'était pas homme à se mettre en avant.  Il avait attribué à Lorentz plus que sa part, ce qui fut loyalement refusé par celui-ci.  Il avait appelé « fonctions fuchsiennes », fonctions du professeur Fuchs, des fonctions pour lesquelles il avait fait plus des deux tiers du travail...

En fin de compte l'amitié de Lorentz le sauva.  En 1921, après le triomphe de l'éclipse de Soleil de 1919, le comité Nobel se réunit avec pour première pensée : « Nous devons donner le prix Nobel à Einstein pour la relativité ». Mais Lorentz, prix Nobel de physique 1902, proteste : « Ce n'est pas juste ! » et il publie la notice sur la vie de Poincaré qu'il avait écrite en 1914 (ré£ 10, page 298)... «Je n'ai pas établi le principe de relativité comme rigoureusement et universellement vrai.  Poincaré au contraire a obtenu une invariance parfaite des équations de l'électrodynamique et il a formulé le «postulat de relativité», termes qu'il a été le premier à employer ».

Embarrassé, le comité Nobel décide de prendre le temps de réfléchir et, après quelques mois, donne finalement le prix Nobel à Einstein mais pas pour la relativité... pour l'effet photoélectrique !

Ainsi, en dépit de sa modestie et de sa timidité, Henri Poincaré doit être considéré non seulement comme un excellent philosophe de la science et l'un des plus grand mathématiciens ; il est aussi un physicien de tout premier plan (électromagnétisme et radio, optique, fluorescence, théorie cinétique des gaz, théorie des quanta, etc.), le père du principe de relativité et le fondateur de la relativité restreinte.

(1) Pour ce principe et quelques autres réflexions philosophiques fondamentales, Galilée est considéré par les scientifiques comme l'un des pères fondateurs de la science moderne tandis que le public le connaît surtout à cause de son procès de 1633.  Notez cependant l'ironie et la chance historique : c'est parce qu'il était condamné à la résidence surveillée dans sa maison de campagne à Arcetri près de Florence, qu'il a trouvé le temps nécessaire à la réflexion philosophique.  Sinon il serait probablement resté le professeur très occupé et le polémiste ardent et parfois injuste qu'il avait été toute sa vie.

 (2) Au cours du vingtième siècle de nombreux physiciens reprocheront à Henri Poincaré de n'avoir pas condamné plus explicitement et plus définitivement la notion d'éther.  Mais cela n'était pas si évident et Einstein lui-même dira encore bien plus tard, en 1920, dans la conclusion de sa conférence de Leyde : « En résumant, nous pouvons dire : D'après la théorie de la relativité générale, l'espace est doué de propriétés physiques ; dans ce sens par conséquent un éther existe.  Selon la théorie de la relativité générale un espace sans éther est inconcevable, car non seulement la propagation de la lumière y serait impossible, mais il n'y aurait aucune possibilité d'existence pour les règles et les horloges, et par conséquent aussi pour les distances spatio-temporelles dans le sens de la physique.  Cet éther ne doit cependant pas être conçu comme étant doué de la propriété qui caractérise le mieux les milieux pondérables, c'est à dire comme constitué de parties pouvant être suivies dans le temps : la notion de mouvement ne doit pas lui être appliquée »(réf . 19).

(3) Il est étonnant que cette toute première expression du principe de relativité à son niveau véritable ne soit pas mentionnée en référence 12 par ailleurs très intéressante et bien documentée.  Je ne l'ai pas trouvée non plus en référence 13 en dépit de sa présence en référence 14 et aussi dans la fameuse Encyklopädie der mathematischen Wissenchaften (réf 15).

Références

 

1     Lorentz H.A. Electromagnetic phenomena in a system moving with any velocity less than that of light.  Proc.Royal Acad.  Amsterdam, 6, page 809, 1904.

2     Poincaré H. La Science et l'hypothèse.  Edition Flammarion, Paris, 1902.

3     Poincaré H. Sur la dynamique de l'électron.  Comptes rendus AcadSci.  Paris, 140, pages 1504-1508, 5 Juin 1905.

4     Poincaré H. La mesure du temps.  Revue de métaphysique et de morale. 6, pages 371384, 1898.

5     Poincaré H. Sur la dynamique de l'électron.  Rendiconti del Circolo Matematico di Palermo, 21, pages 129-175, reçu le 23 Juillet 1905, publié en Janvier 1906.

6     Einstein A. Zur Elektrodynamik der bewegten Körper.  Annalen der Physik, 17, pages 891-921, reçu le 30 Juin 1905, publié le 26 Septembre 1905.

7     Leveugle J. Poincaré et la relativité.  La Jaune et la Rouge, pages 3 1-5 1, Avril 1994.

8     Miller A.I. Albert Einstein's Special Theory of Relativity.  Ed.  Addison-Wesley Publishing Company Inc.  ReadingMass., 198 1.

9     Solovine M. Lettres à Maurice Solovine.  Ed.  Gauthier-Villars, Paris, 1956.

10   Lorentz H.A. Deux mémoires de Henri Poincaré dans la Physique mathématique.  Acta Matematica, 38, pages 293-308, 192 1.

1 1  Poincaré H. L'état actuel et l'avenir de la physique mathématique.  Bulletin des Sciences Mathématiques, 28, 2° série (réorganisé 39-1), pages 302-324, 1904.

12   Tonnelat M.A. Histoire du principe de relativité.  Ed.  Flammarion, Paris, 1971.

13   Ginzburg V.L. On the theory of relativity.  Ed.  Nauka, Moscow, 1979.

14   Bol'shaia Sovetskaia Entsiklopedia. Great Soviet Encyclopedia-A translation of the third edition.  Volume 18, Macmillan Inc., New-York, Collier Macmillan Publishers.  Relativity, Theory of, page 653, 1974.

15   Pauli W., Kottler F. Encyclopädie der mathematsichen Wissenchaften.Leipzig Verlag und Druck von B G Teubner.  Relativitätstheorie V-2, pages 545-546 (1904-1922)Gravitation und Relativitätstheorie VI-2-2, page 171 (1922-1934).

16   Logunov A. A. On the articles by Henri Poincaré: « On the dynamics of the electron » Publishing Dept of the Joint Institute for Nuclear Research, Dubna, 1995. Sur les articles de Henri Poincaré : « Sur la dynamique de l'électron ». Le texte fondateur de la Relativité en langue scientifique moderne.  Publication ONERA 2000-1, pages 1-48, 2000.

1 7  Merleau-Ponty J. Einstein.  Ed Flammarion ISBN, page 30, 1993.

1 8  Einstein A.Beiblâtter zu der Annalen der Physik. 29, N' 18, pages 952-953, 1905.

1 9  Einstein A. L'éther et la théorie de la relativité.  Conférence faîte à Leyde (Pays-Bas) le 5 Mai 1920.  Traduction en français par Maurice Solovine et M.A. Tonnelat dans: Albert Einstein, Réflexions sur l'électrodynamique, l'éther , la géométrie et la relativité.  Collection « Discours de la méthode », nouvelle édition, Gauthier-Villars éd. 55 Quai des Grands Augustins, Paris 6è, page 74,1972.

20   Darrigol 0.  Henri Poincaré 's criticisme of Fin de Siècle electrodynamics Studies in History and Philosophy of modem Physics, pages 1-4, April 1995.

 

Les références 3, 5 et 10 apparaissent aussi dans les "Oeuvres de Henri Poincaré",

respectivement tome 9, pages 489-493 ; tome 9, pages 494-550 et tome 11, page 247-261; Gauthier-Villars éditeur, Paris, 1956.

Annexe

La transformation de Lorentz

Recherchons la transformation de Lorentz le long de deux axes Ox et O'x' glissant l'un sur l'autre avec la vitesse relative constante V.

___________________________________________O'___________________________> x'                              

______________________O______OO'= V_____________________________________> x                                                                                                                                                                                            x

Afin d'obtenir une symétrie parfaite entre les deux référentiels retournons l'axe O'x'.

x'<_________________________________________O'________________

________________________O_____________________________________> x

L'homogénéité conduira à une transformation linéaire et si nous choisissons t = t' = 0 en O et O' quand ils se croisent, les transformations (x, t) ® (x', t') et (x', t')® (x, t) seront données comme suit avec huit constantes appropriées A à D'

 

(4)                                x' = Ax + Bt                     t' = Cx + Dt

                                    x = A'x' + B't'                   t = C'x' + D't'

Le principe de relativité et la symétrie conduisent à:

(5)             A = A'           B = B'          C = C'            D = D'

De plus en O' nous avons x' = 0 et x = Vt, donc x' = Ax + Bt entraîne AV + B = 0, de même x = Ax' + Bt' et t = Cx' + Dt' entraînent B = DV, et donc D = -A.

Enfin la cohérence exige:

(6)          x = Ax' + Bt' = A(Ax + Bt) + B(Cx + Dt) = (D' + CDV)X t = Cx' + Dt' = C(Ax + Bt) + D(Cx + Dt) ='(D' + CDV) t

donc D² + CDV = 1, soit: C = (1 - D²) / DV.

La transformation (x, t) -> (x', t') devient donc

(7)             x' = -Dx + DVt                   t' = [(l - D²) / DV]x + Dt

La seule inconnue restante, D, est une fonction de la vitesse V et peut être déterminée par la comparaison de plusieurs vitesses.

Retournons à nouveau O'x' et considérons trois axes Ox, O'x' et O"x" de même sens.

                                                                               __O"____________________________>x"                                                                     

                                                       OO"=V"t,         O'O" = V't                                                                                                           

____________________________________O'__________________________________>x'

                                                       OO' = Vt

__________________________O_____________________________________________>x

La relation (7) devient, avec le signe opposé pour x'

(8)             x' = D(x - Vt)                   t'= [(l - D ²) / DV]x + Dt

 

et pareillement, avec D' pour V' et D" pour V "(ce nouveau D' est indépendant de celui de (4)-(5), lequel n'est plus utilisé après (5)) :

(9)                    x"= 'D'(x'- V't');    t" = [(l - D'²)/D'V']x' + D't'

(10)                  x"= D"(x - V"t);    t" = [(l - D"²)/ D"V"]x + D"t

Eliminons alors x' et t' en (8) et (9), nous obtenons une autre expression de (10)

(11)               x"={DD'+[D'V'(D² - 1) / DV] }x - DD'(V + V')t

t"={[(D - DD'²) / D'V'] + [(D'- D² D') / DV]} x + { DD'+ [DV(D'²-1)  /D'V']} t

L'identification de (10) et de (11) conduit aux quatre égalités suivantes

(12)               D " = DD' + [D'V'(D²-1) / DV]

(13)              D"V "= DD'(V + V')

(14)               (1 - D"² ) / D"V"= [(D - DD'²) /D'V'] + [(D'- D²D') / DV]

(15)               D"= DD' + [DV(D'²- 1) / D'V'] 

Donc, avec (12) et (15):

16)                D"- DD' = D'V'(D²- 1) / DV = DV(D'² - 1) / D'V'

La dernière égalité permet de définir la quantité K par:

(17)               K=D² V² / (D ²-1) = D'²V'² / (D'² - 1)

 

            La quantité K à la même valeur pour deux vitesses arbitraires (et leur D correspondant), elle est donc constante pour toutes les vitesses.  D'autre part le cas V = 0 donne x = x' et t = t',

donc     D = 1 en (8), il nous faut donc choisir la solution positive de (17)

(18)                                     D= (1-V²/K)-1/2

On obtient ainsi, avec (8), la transformation (x, t)®(x', t) et Poincaré l'étend sans difficulté à la transformation générale (x, y, z, t) ® (x', y', z', t').

(19) x'=(x-Vt) (1-V²/K)-1/2 ; y'=y ; z'=z                      t'=[(t-(Vx/K)] (1-V²/K)-1/2

Il reste à déterminer la constante K qui donne la transformation (1) de Galilée si elle est infinie et la transformation de Lorentz ordinaire si K = c2.  Bien entendu ces deux transformations sont très voisines lorsque le rapport V/c est faible.

La constante K ne peut être négative (il deviendrait possible de remonter dans le temps) et sa racine carrée apparaît comme une vitesse limite indépassable.  Ceci est confirmé

par la racine carrée (1-V²/K)1/2 et aussi par la composition des vitesses déduite de (12) et (13):

(19)   V" = (V+V')/ [1 + (VV'/ K)]       soit avec ÖK = k

(19)    (k-V")/(k+V") = [(k-V)/(k+V)].[(k-V')/(k+v')]     

donc êV ê et êV' ê < k entraînent êV" ê < k.

Très naturellement Poincaré et Lorentz ont choisi K = c², ce qui s'accorde avec l'invariance de la vitesse de la lumière et avec la conservation des équations de Maxwell dans les référentiels inertiels.  On peut cependant remarquer que, si nécessaire, il reste possible que K soit très légèrement supérieur à c² . Les photons auraient alors une masse très petite mais non nulle, et leur vitesse, la vitesse de la lumière, serait une fonction très légèrement croissante de leur énergie et tendrait vers ÖK quand leur énergie augmenterait indéfiniment.

Fin de l'annexe
http://www-cosmosaf.iap.fr/Poincare.htm