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16/07/2010

Sarkozy : Comment il en est arrivé là ?

A la Une du NouvelOBS : http://hebdo.nouvelobs.com

N°2384 - 14/07/2010

Comment il en est arrivé là

Au lendemain de son élection, il prétendait incarner la rupture et faire entrer la France dans une ère nouvelle. Aujourd'hui, l'hyperprésident paraît avoir perdu la main au point que même certains de ses amis s'en inquiètent. Retour sur les sept péchés capitaux de ses premières années de mandat

  • Comment il en est arrivé là
  • Une impopularité historique
  • La revanche de Plenel

Comment il en est arrivé là


Comment il en est arrivé là

Au lendemain de son élection, il prétendait incarner la rupture et faire entrer la France dans une ère nouvelle. Aujourd'hui, l'hyperprésident paraît avoir perdu la main au point que même certains de ses amis s'en inquiètent. Retour sur les sept péchés capitaux de ses premières années de mandat

Depuis plusieurs jours, on le pressait d'intervenir. Il faut que tu parles, lui disaient Copé et Raffarin. L'indignation provoquée par les cigares de Christian Blanc ou l'extension sans permis de la maison d'Alain Joyandet, le malaise créé par le mélange des fonctions - ministre et trésorier de l'UMP - d'Eric Woerth, dont la femme était gestionnaire d'une partie de la fortune de Liliane Bettencourt, c'en était trop ! Comment ne pas voir que le fossé entre le pays et le président se creusait dangereusement ? Comment ne pas comprendre que l'exaspération des Français, durement frappés par la crise, était d'autant plus grande que les élus - les élites - paraissent déconnectés de la réalité.

Et pourtant Nicolas Sarkozy continuait de se taire. Comme s'il attendait la fin de la Coupe du Monde de Football. Ou la publication du rapport sans surprise de l'Inspection générale des Finances, favorable à Woerth. Il a fallu qu'il soit personnellement mis en cause dans l'affaire Woerth-Bettencourt par l'excomptable de la milliardaire - même si celle-ci a quelque peu édulcoré ses déclarations devant les policiers quarante-huit heures plus tard - pour que le président se décide enfin à s'adresser aux Français.

Las ! Il lui aurait fallu beaucoup de talent, ce lundi 12 juillet sur France 2, pour remonter le courant. Les dégâts sont considérables : 1) un fossé abyssal entre le peuple et le pouvoir ; 2) un rejet massif de sa personne dont témoigne sa cote de popularité en chute libre. 26% seulement souhaitent lui voir jouer un rôle dans l'avenir, d'après la dernière enquête TNS Sofres, un record sous la Ve République. Quant au sondage réalisé deux jours avant l'intervention présidentielle par l'institut LH2 pour Nouvelobs.com, 63% des Français y disent avoir une opinion négative de lui en tant que président de la République et seuls 7% ont une opinion très positive ; 3) une majorité parlementaire en état de rébellion, si l'on en juge par le dernier exploit de Jean-François Copé. La semaine dernière, le président du groupe UMP et ses troupes, alignés sur la position du Medef, ont voté contre un amendement du gouvernement négocié avec la CFDT instituant le dialogue social dans les toutes petites entreprises.

Au-delà du coup de pied de l'âne à Eric Woerth, qui le défendait - à la veille de la réforme des retraites ! -, c'est plus qu'un bras d'honneur à Sarkozy : « Un acte d'une extrême gravité », selon un dirigeant de la majorité. Les députés n'en sont pas encore à refuser de voter le budget ou la loi de financement de la Sécurité sociale, mais ils n'en font plus qu'à leur tête. Comme s'ils avaient déjà intégré la déliquescence du pouvoir, comme s'ils avaient déjà fait une croix sur la réélection du président sortant en 2012. De ce point de vue, la défaite, dimanche dernier, de Jean-Frédéric Poisson, candidat UMP à la législative partielle des Yvelines dans l'ancienne circonscription de Christine Boutin, n'est pas de nature à apaiser leurs doutes.

Comment Nicolas Sarkozy, élu avec 53% des voix en mai 2007, a-t-il pu en arriver là trois ans tout juste après son élection ? Comment l'hyperprésident, maître absolu de sa majorité qui se vantait de débaucher à gauche, peut-il sembler aujourd'hui aussi démuni et impuissant ? Revue de détail.

1 Comment il n'est jamais entré dans l'habit présidentiel
Trois ans après son accession triomphale à l'Elysée, Nicolas Sarkozy n'incarne toujours pas la fonction présidentielle telle que l'imaginent les Français. Au moindre dérapage sur le terrain des convenances ou de la morale, qu'il soit de son fait ou de celui d'un membre du gouvernement, le président de la République est immanquablement ramené à son péché originel : la réception au Fouquet's le soir de son élection et l'escapade avec Cécilia sur le yacht de Bolloré au large de l'île de Malte.

En politique comme ailleurs, c'est la première impression qui compte. Sarkozy a eu beau gérer avec opiniâtreté la présidence de l'Union européenne, être plus prompt qu'Angela Merkel à anticiper les conséquences de la crise financière, rien n'y fait. Aux yeux des Français, un président tout juste élu ne doit pas embarquer sur le bateau d'un milliardaire. A elle seule, cette faute en dit long sur sa conception du pouvoir et sur l'absence de distance avec les décideurs économiques. Sarkozy eût mieux fait de s'en tenir à l'idée qu'il avait envisagée un court moment : une retraite au vert dans un monastère !

Loin, bien loin de l'image traditionnelle d'un président arbitre et rassurant, Sarkozy a au contraire inquiété les Français par sa fébrilité, son comportement agressif (le fameux «Casse-toi pauv'con» au Salon de l'Agriculture), son sans-gêne, son mépris des usages et, tout simplement, son absence de savoir-vivre. Même les plus laïcards ont été choqués par son attitude au Vatican, lorsque, reçu par le pape Benoît XVI, il continuait d'envoyer des textos. Même lorsqu'il se veut aimable, sa familiarité, sa manière de toujours toucher son interlocuteur, son côté tactile, heurtent.

Après l'hiver horribilis 2007-2008 et sa période « bling-bling », Sarkozy, qui avait déjà renoncé aux lunettes noires avant son élection, avait enlevé sa Rolex. Mais il n'a pas convaincu pour autant qu'il était entré pour de bon dans l'habit présidentiel. Au mois d'avril, sonné par le résultat calamiteux des élections régionales, il a modifié son attitude en public. Trop tard ! Pendant près de trois ans, il a donné l'image de l'homme pressé. Il s'est trop souvent adonné à sa pratique favorite du « voyage éclair », que ce soit en France ou à l'étranger. Au risque de provoquer des incidents diplomatiques et/ou de froisser les chefs d'Etat ou de gouvernement, comme ce fut le cas en Inde où il se rendit pour quarante-huit heures montre en main, à la fureur des autorités de ce grand pays émergent qui l'attendaient pour une visite d'Etat d'au moins trois jours.

C'est que Sarkozy est d'abord un président qui répugne à se forcer. Il déteste les réceptions officielles, pince-fesses et autres cocktails dont il s'échappe aussitôt que possible. Il a les diplomates en horreur. Il se méfie des militaires, notamment des gendarmes, dont il a réduit le nombre à l'Elysée au profit de la police.

C'est dire que la suppression de la traditionnelle garden-party du 14-Juillet à l'Elysée ne lui a pas beaucoup coûté. Elle l'ennuyait et il prenait la poudre d'escampette dès que possible, là où Chirac prenait tout son temps. Audelà du symbole et du message envoyé aux Français sur les économies effectuées au plus haut niveau de l'Etat, Sarkozy s'est aussi débarrassé d'une corvée.

2 Comment il a brouillé la notion même de réforme
La « rupture » ! Le quinquennat de Nicolas Sarkozy devait être marqué par des réformes permettant de faire entrer le vieux pays qu'est la France dans la modernité. Aujourd'hui, même à droite, ils sont nombreux à juger que le compte n'y est pas. Dire que rien n'a été fait serait excessif : même si certains spécialistes ont souligné ses limites lors de son adoption, l'autonomie des universités est ainsi en passe d'entrer dans les moeurs. La gauche ne la remettra pas en cause. Egalement bienvenue : la possibilité pour les citoyens de saisir le Conseil constitutionnel sur la conformité des lois.

Mais, globalement, personne sauf le président lui-même, ne croit qu'une véritable « rupture » soit engagée depuis 2007. A cela deux raisons : Sarkozy s'est révélé être le spécialiste des vraies-fausses réformes. Deux exemples. La réforme des régimes spéciaux de retraite, d'abord. Elle était censée aligner le régime des salariés des transports sur celui des autres salariés. A la sortie, au-delà de l'affichage, ces régimes sont encore plus... spéciaux - et onéreux ! «Nicolas a eu peur que son quinquennat soit plombé dès le départ», confiait Fillon après l'épisode. Idem pour le service minimum, toujours dans les transports. Sarkozy en avait promis un «vrai» : en fait, il s'est contenté de compléter le dispositif de prévention des conflits mis en place par le gouvernement Raffarin.

Sarkozy est aussi un piètre réformateur parce qu'il vit dans l'illusion qu'il lui suffit de parler pour que la France change. Depuis 2007, il accumulé les annonces, mais s'est montré beaucoup moins attentif au niveau du service après-vente. Il a aussi dévalorisé la notion de réforme en faisant passer trop de lois d'actualité, inspirées par des faits divers sanglants. «Grand diseux, petit faiseux» : c'est parce que son entourage est conscient qu'il est tombé dans ce travers que le chef de l'Etat a raréfié ses apparitions médiatiques depuis les élections régionales, en se concentrant sur une grande réforme : celle des retraites.

Son ami Alain Minc veut croire qu'en faisant, de façon brouillonne, quantité de mini-réformes, Sarkozy a quand même rempli son contrat. «La France n'a pas besoin de Grand Soir», assure l'essayiste. Selon lui, il faudra juger le réformisme présidentiel à l'aune du rebond de la France après la crise. Au regard des - mauvais - chiffres de la croissance au premier trimestre 2010, l'élève Sarkozy n'est pas bien parti.

3 Comment il s'est enlisé dans la crise
C'est un cadre supérieur d'une entreprise agroalimentaire qui l'affirme : «Je ne comprends pas ! Nous, nous avons pris des mesures, dès le début de la crise, pour réduire nos dépenses. Ce fut douloureux. Pourquoi Sarkozy prend-il maintenant seulement le tournant de la rigueur ?» En 2007, cet homme a voté pour Nicolas Sarkozy. Aujourd'hui, il s'interroge.

Peu après l'arrivée du chef de l'Etat à l'Elysée, son Premier ministre ose parler de la «faillite » de la France. On le prie de remballer ce vilain mot. Jacques Chirac s'était certes endormi sur les déficits. Mais en sept mois, le nouveau président n'a pas arrangé les choses en arrosant les plus aisés, avec son « paquet fiscal » de 14 milliards d'euros : défiscalisation des heures supplémentaires, allègement des droits de succession... Pendant sa campagne, il tablait sur une croissance comprise entre 2% et 2,5%. Las. Au deuxième trimestre 2007, elle n'affiche qu'un petit 0,3% ... Bref, Nicolas Sarkozy a tout faux. Il sait que le principal moteur de l'augmentation de l'activité économique, c'est la consommation, avant l'investissement et les exportations. Il a simplement feint d'oublier ce qu'apprennent les étudiants en économie : quand on aide les plus riches, ils épargnent ou achètent des Aston Martin...

Quand arrive la crise, il joue la relance, à juste titre. Mais ne change en rien son dispositif fiscal. Mieux, il en rajoute avec la baisse de la TVA pour les restaurateurs, un cadeau qui coûte près de 3 milliards, mais ne crée qu'une poignée d'emplois. Résultat : cette année, la dette publique s'est envolée comme les déficits publics. La faute au manque de recettes, plaide le gouvernement. Faux, répond la Cour des Comptes. Selon elle, la crise explique aux trois quarts la dérive des finances publiques. Le reste ? « La conséquence d'une insuffisante maîtrise des dépenses et de mesures prises avant la crise. »

Aujourd'hui, ce sont les marchés et Bruxelles qui somment la France de prendre le tournant de la rigueur. Au plus mauvais moment. Selon la plupart des économistes, la croissance, déjà faible, va stagner. Coupés, les crédits destinés à la relance, contre l'avis de la majorité des chefs d'entreprise. Taxés, les classes moyennes et les plus démunis, au grand dam des organisations syndicales. Confortés, en revanche, les restaurateurs. Le budget de 2011 est fondé sur une croissance de 2,5%. « Une blague ! L'an prochain, elle sera de 1%, pas plus », estime Nicolas Bouzou, directeur d'Asterès. Résultat : la rigueur ne fait que commencer.

4 Comment il a cru pouvoir tout faire tout seul
C'est le dernier job qu'il s'est lui-même vanté d'exercer, devant les députés UMP réunis à l'Elysée, après la catastrophique campagne des Bleus au Mondial en Afrique du Sud : « secrétaire d'Etat aux Sports » ! Allusion au fait qu'il avait cru bon de recevoir Thierry Henry, à son retour après l'élimination de l'équipe de France, et qu'il a réclamé - et obtenu - la tête de Jean-Pierre Escalettes, le futur ex-président de la Fédération française de Football.<

Devenir président de la République : on croyait que c'était depuis toujours l'objectif de Nicolas Sarkozy. On s'est trompé. Ce boulimique de pouvoir ne s'est pas contenté d'épouser le costume de ses prédécesseurs. Il a d'abord élargi les pouvoirs de l'Elysée, sur le plan des nominations par exemple, notamment dans l'audiovisuel public. Il s'est ensuite comporté en super-cumulard : président-Premier ministre-ministre de tout, en fonction de l'actualité, et président de l'UMP, voilà le véritable titre de Sarkozy depuis 2007.

La Constitution de 1958 avait déjà fortement déshabillé Matignon. Pas assez pour Sarkozy qui a réduit son Premier ministre, François Fillon, au rang de ministre des Relations avec le Parlement. Tous ses prédécesseurs avaient gardé un lien avec leur formation d'origine, Mitterrand avec le PS, Chirac avec le RPR. Sarkozy a supprimé la fonction de président de l'UMP pour être plus sûr de l'exercer. Les petits déjeuners de la majorité, par exemple, ont été rapatriés à l'Elysée. Le président va jusqu'à récrire lui-même certains tracts que diffuse l'UMP sur l'actualité !

Les deux piliers de l'action de Sarkozy. 1) Etant le numéro un de l'exécutif, il a un droit d'intervention à tous les niveaux de la sphère publique, comme le montre par exemple les initiatives de son ex-conseiller justice, Patrick Ouart, dans le dossier Bettencourt. 2) Il fait tout mieux que tout le monde. Facilement irascible, il ne cesse de pester contre les erreurs de ses ministres ou de ses conseillers. Cet hyperprésident, dans l'abus de pouvoir permanent, est aussi un ego-président incapable de la moindre autocritique. Sa forte impopularité le laisse désemparé : ne comprenant pas pourquoi les Français n'ont pas conscience de leur la chance d'avoir à leur tête le meilleur gouvernant de la planète, il rend les médias responsables de ce décalage.

5 Comment il est devenu le petit frère des riches
Il n'aurait jamais dû y aller. Nicolas Sarkozy n'a pas fini de regretter cette soirée du Fouquet's où il a retrouvé ses amis people, chefs d'entreprise et milliardaires, pour fêter son élection. Pour quelques minutes de plaisir et de fierté, cinq ans de galère... Lui qui a toujours pris soin de parler comme les « vraies gens », d'éviter les discours technocratiques, a révélé, sitôt élu, son autre visage : plus à l'écoute des patrons influents de Neuilly que de la France d'en bas, qu'elle se lève tôt ou pas. Une image qui s'est encore durcie avec le vote du bouclier fiscal, qui plafonne les impôts à 50% du revenu et neutralise en partie les effets de l'impôt sur la fortune (ISF).

Pour les plus grandes fortunes, l'avantage a été immédiat et souvent spectaculaire. La saga Bettencourt l'a rappelé : début 2008, la troisième fortune de France a touché 30 millions d'euros du fisc. Promesse tenue pour les plus riches, quand les autres attendent toujours que l'emploi redémarre et que les heures supplémentaires arrondissent leurs fins de mois ! Et voilà que l'on va rogner sur les contrats aidés... Le contraste est terrible. Et donne un angle d'attaque facile et inépuisable à l'opposition. Au point que les parlementaires de la majorité eux-mêmes sont gênés. Rapporteur de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, Gilles Carrez affirme, après l'affaire Bettencourt : «On ne peut pas continuer avec ce système, d'un côté l'ISF, de l'autre le bouclier. Il faut en finir, supprimer l'ISF et compenser avec l'impôt sur le revenu tout en durcissant la fiscalité du patrimoine. » Il se bat d'ailleurs depuis la création du bouclier pour remettre un peu d'équité dans le dispositif, dans une alliance contre nature avec le président socialiste de la commission des Finances. Fin 2009, ils ont ainsi fait voter en pleine nuit un amendement interdisant de minorer de 40% des dividendes dans le calcul du revenu, ce qui permettait aux familles détentrices d'un portefeuille d'actions d'augmenter le chèque de ristourne du fisc. Un amendement qui n'a pas du tout plu à l'Elysée.

Convoqué sans délai, Gilles Carrez s'est pris un savon mémorable du président de la République. Pourquoi une telle colère alors qu'il s'agissait de rééquilibrer le traitement fiscal entre les revenus du travail et ceux du capital ? La veille, Nicolas Bazire, numéro deux du groupe LVMH et homme de confiance de Bernard Arnault (première fortune de France), l'un des visiteurs du soir réguliers de l'Elysée, était venu prévenir le président de la contrariété des grandes familles actionnaires...

6 Comment il a servi ses amis
Nicolas Sarkozy est trop souvent l'homme du bon plaisir. Il déteste qu'on vienne contrecarrer sa volonté. La séparation des pouvoirs lui interdisait de s'exprimer devant le Parlement ? Qu'à cela ne tienne ! Il a réformé la Constitution. Sarkozy ne s'embarrasse pas non plus de scrupules lorsqu'il décide de nommer son ami Henri Proglio, président de Veolia, à la tête d'EDF Il l'estime alors comme le seul possible à ce poste, et c'est à ses yeux la seule chose qui compte. Il passe donc outre à toutes les mises en garde, notamment à propos du très contestable cumul de fonctions et de salaires réclamé par le chef d'entreprise. Proglio ne veut pas abandonner Veolia ? Aucun problème. Il gardera les deux postes. Le chef de l'Etat fera droit à toutes ses exigences. Et il le paiera très cher.

Même cécité dans la tentative de nomination de son fils Jean à la tête de l'Epad. Avant d'opérer une marche arrière forcée sous la pression de l'opinion, des élus UMP déchaînés et - surtout - des sondages catastrophiques, il ne voyait pas non plus le problème. Pas plus qu'il n'en verra dans la nomination de Christine Ockrent à la tête de l'audiovisuel français à destination de l'étranger, France 24 et RFI, alors que son mari, Bernard Kouchner, était déjà au Quai-d'Orsay.

De ce point de vue, la nomination du fabiusien Didier Migaud à la Cour des Comptes comme successeur de Philippe Séguin, certes un beau geste, était sans doute aussi destinée à montrer qu'il ne promouvait pas que ses amis.

Dans un registre qui peut apparaître mineur, les passe-droits ou les privilèges que s'octroient généralement les hommes politiques - des gyrophares aux escortes imposantes en passant par le blocage de la circulation - sont-ils encore de mise à l'époque où les démocraties modernes de l'Europe du Nord sont citées en exemple pour y avoir mis fin ? Sarkozy, qui prônait une République exemplaire, serait bien inspiré de les suivre.

7 Comment il a désorganisé ses équipes
Difficile d'avoir une pratique politique plus traditionnelle que celle de Sarkozy. Nourri au lait du RPR, du conseil général des Hauts-deSeine et de Charles Pasqua, le jeune Sarkozy a vite compris que, pour réussir, seules valaient les recettes classiques : un parti, des militants, une assise locale solide, des réseaux, et beaucoup de clientélisme. Dans sa longue conquête du pouvoir, une seule chose valait à ses yeux : le professionnalisme et l'expérience du métier.

Arrivé à l'Elysée, le président Sarkozy a oublié tous ces préceptes. Lui qui n'avait pas de mots assez durs pour fustiger les amateurs ou les socioprofessionnels égarés en politique, n'a eu de cesse dès son élection de nommer au gouvernement des ministres issus de la société civile. Ouverture à gauche ou à la diversité oblige. Trois ans plus tard, ce sont ceux-là qui risquent de faire les frais d'un prochain remaniement. A en croire un ministre proche du président, Bernard Kouchner, Rama Yade et Fadela Amara seraient sur la sellette.

Mais décidément piètre directeur de casting, Sarkozy s'est parfois trompé plus lourdement. Notamment au ministère du Travail, pourtant un poste clé qui a vu défiler quatre ministres en trois ans ! Après Xavier Bertrand parti diriger l'UMP, Sarkozy a dû se résoudre à remplacer très vite son ami Brice Hortefeux puis son successeur Xavier Darcos par Eric Woerth. Ni Hortefeux ni Darcos n'avaient le profil : connaissance approximative des dossiers et... des syndicats. Même souci aujourd'hui, dans une moindre mesure, place Beauvau, où Hortefeux peine à s'imposer comme premier flic de France. Mais le ministère de l'Intérieur est aussi celui des élections... Et 2012 approche. La préparation de la campagne présidentielle, confie-t-on à l'Elysée, pourrait permettre au président de sauver son ami de quarante ans, plus à l'aise dans ce registre-là.

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15/07/2010

Alerte : Les banques centrales liées à la FED commencent à abandonner le dollar US

Avertissement Final Systémique !

Prenez vos dispositions dès maintenant pour retirer votre agent des banques !
Les autres abrutis de la FED et leurs cliques mafieuses ne manqueront pas de nous déclencher une nouvelle guerre atomique pour se maintenir au pouvoir mondial monétaire !
Le FMI n'a pas été créé pour rien et DSK n'en est pas le directeur pour rien !
Ouvrez les yeux et regardez ce qui se passe dans le Golfe Persique depuis le mois de juin 2010.

 


US

DANGER , RUPTURE : Voici venir l’avertissement final livré par des (whistle blowers) économistes depuis 2008.

Les banques centrales du monde « liées » à la FEDERAL RESERVE américaine commencent à abandonner le dollar US.

Le Trésor américain pourrait donc se voir "obligé" de démonétiser le dollar. Cela signifierait une perte draconienne (approx : 90%) de sa valeur marchande et un retrait éventuel programmé des dollars mis en circulation. Se réfugier dans l’Euro pourrait être une très grave erreur.


DANGER , BREAK : Here is to come the final warning delivered by (whistle blowers) economists since 2008.

The central banks of the world « connected » to the FEDERAL RESERVED start to abandon the US dollar.

The American Treasury could thus be "obliged" to demonetize the dollar. It would mean a drastic loss (approx: 90 %) of its market value and a possible programmed retreat of the dollars in circulation. To take refuge with the Euro could be a very serious mistake.



L'article en Anglais
Following the money in banking and economics
July 9, 2010, 9:23 am

Central banks start to abandon the U.S. dollar

There's mounting evidence that central bankers have little faith in the greenback these days. Can we blame them?

by Heidi N. Moore, contributor

There are those who would argue that the financial crisis was caused by over-enthusiastic worship of the Almighty Dollar. Call it brutal financial karma, but that church is looking pretty empty these days.

A new report from Morgan Stanley analyst Emma Lawson confirms what many had suspected: the dollar is firmly on its way to losing its status as the reserve currency of the world. We already knew that central banks have preferred gold to dollars, and that they're even selling their gold for cash; now, according to Lawson's data, it seems that those central banks prefer almost anything to dollars.

Lawson found that central banks have dropped their allocation to U.S. dollars by nearly a full percentage point to 57.3% from 58.1%, and calls this "unexpected given the global environment." She adds, "over time we anticipate that reserve managers may reduce their holdings further."

What is surprising is that the managers of those central banks aren't buying traditional fall-backs like the euro, the British pound or the Japanese yen. Instead, she suggests they're putting their faith in other dollars - the kind that come from Australia and Canada. The allocation to those currencies, which fall under "other" in the data, rose by a full percentage point to 8.5%, accounting almost exactly for the drop in the U.S. dollar allocation.

Call it diversification, if you must, but the trendline indicates that central banks are finally putting their money where their anti-dollar mouths are. The dollar has been in free-fall since 2007.

Last year, both China and Russia have questioned why the dollar should be the world's reserve currency. (Naturally, they were advocating for the ruble and yuan).

And just last week, the United Nations released a report concluding that the dollar should no longer be the world's reserve currency because it is not stable enough. The dollar is down 5% over the past month, and even currency traders don't see it as a safe haven any more.

There is certainly an element of economic competitiveness in those statements from foreign bodies and governments, but at the same time, Americans shouldn't be surprised that, in these touchy times, central banks want more of a measure of security than the dollar can afford right now - particularly when we're running up an enormous deficit through the costs of stimulus programs and two simultaneous wars.

Just last week, America's debt lept $166 billion in a single day. That one-day run-up is greater than the entire U.S. annual deficit in 2007. And Americans, the world's consumers, continue much of the behavior that helped the U.S savings rate drop so low.

The other options that reserve managers seem to be taking are also not a surprise. Canada's rude financial health - and robust banks - were bound to draw more attention. The Australian dollar is near a nine-month high because employment numbers there are strong.

The steady fall of the U.S. dollar is, while understandable, certainly nothing to be celebrated at home. The U.S. just has to make a stronger case - both to buyers and to its citizens - that it is on the right path.

http://wallstreet.blogs.fortune.cnn.com/2010/07/09/central-banks-start-to-abandon-the-u-s-dollar/

 

Les colons juifs contrôlent plus de 42% de la Cisjordanie

Article placé le 08 juil 2010, par Mecanopolis

C’est un pavé dans la mare. L’ONG israélienne B’Tselem publie un rapport édifiant, alors que Barack Obama et Benjamin Netanyahou viennent de réchauffer leurs relations, mardi, à Washington. Sans même freiner le rythme de la colonisation.


colons

Des extrémistes juifs entrainant leurs enfants au maniement des armes

Une véritable «machine à coloniser» est en train de grignoter progressivement les territoires palestiniens de Cisjordanie. Et cela à un rythme insoupçonné. Voilà, en somme, ce que révèle un rapport stupéfiant de l’ONG israélienne B’Tselem.

En compilant des documents officiels, des enquêtes de justice, des données militaires, des cartes civiles et des vues aériennes, une équipe de B’Tselem est parvenue à cette conclusion troublante: quelque 200 000 Israéliens vivent actuellement dans les quartiers de Jérusalem-Est (annexés en 1967) et 300 000 dans le reste de la Cisjordanie. Or, si les bâtiments des 121 colonies de peuplement juives et de la centaine d’avant-postes n’occupent que 1% de ce territoire palestinien… ils permettent de contrôler plus de 42% des terres. Notamment grâce au tracé des juridictions municipales.

Un cinquième de ces colonies auraient été construites sur des terres privées palestiniennes, assure le rapport – contredisant les autorités israéliennes, qui ont longtemps affirmé développer des zones de peuplement juif sur des «terres d’Etat». C’est là, d’ailleurs, une curieuse catégorie: B’Tselem estime qu’Israël, grâce à une lecture contestable du cadastre ottoman, a saisi 16% de la Cisjordanie depuis 1979.

L’accroissement des terres colonisables répond à la démographie galopante. Depuis les Accords d’Oslo (1993), le nombre de Juifs en Cisjordanie a triplé. «Croissance naturelle», disent les officiels. Au contraire, B’Tselem dénonce une politique délibérée. En 2006, 20% des nouveaux résidents n’étaient pas des nouveau-nés, mais des Israéliens ayant traversé la ligne verte. En 2008, la croissance était trois fois plus forte qu’en Israël.

Un aimant à colons

Pas étonnant. Les colons bénéficient de logements bon marché, d’hypothèques subventionnées, d’enseignement gratuit dès 3 ans, d’impôts réduits pour l’industrie et l’agriculture…

Le tableau dressé par B’Tselem est d’autant plus inquiétant que le moratoire partiel sur la colonisation décrété par Benjamin Netanyahou prend fin le 26 septembre. Quant au rapport, il a été soumis à l’Etat hébreu. Qui refuse de le commenter, «étant donné sa nature politique».

Andrès Allemand, pour la Tribune de Genève (quotidien suisse)

http://www.mecanopolis.org/?p=18647

Des guerres civiles en préparation en France et en Europe pour des intérêts qui ne sont pas les nôtres !

Le conflit Israélo-Paslestinien transporté bientôt en Europe ?

Grandes manoeuvres Juives de séduction à l'égard de l'extrême droite Européenne

 

TERRE ET PEUPLE MAGAZINE - Terre et Peuple Magazine n°44- Eté 2010


Lundi, 05 Juillet 2010 20:21

Au sein de la communauté juive, beaucoup s’inquiètent des sombres perspectives qui s’offrent à elle. En Israël, où l’évolution démographique, compte-tenu des différences de taux de natalité chez les Juifs et chez les Arabes, va donner arithmétiquement à ces derniers, à Qu’adviendra-t-il le jour où cette masse se révoltera violemment ? La situation est tout aussi inquiétante en ce qui concerne la diaspora : en France et dans bien d’autres pays où l’immigration arabo-musulmane progresse sans cesse, les Juifs ressentent un sentiment d’insécurité. A juste titre car ils peuvent s’attendre à courir de graves dangers si l’impact du conflit du Proche-Orient met le feu aux  poudres à l’échelle de la planète, la communauté juive devenant alors la cible de règlements de compte sanglants. Face à ces menaces, qui ne relèvent en rien de la science fiction, certains milieux juifs ont le souci, pour renforcer leur potentiel “militaire” d’autodéfense, de faire flèche de tout bois, y compris en essayant de trouver des alliés – ou plutôt des troupes  supplétives, de style “harkis” – au sein de l’extrême droite européenne. En utilisant un argument simple mais efficace auprès des naïfs : tous ceux qui ont à faire face à la menace arabo-musulmane doivent s’unir à travers le monde, en oubliant d’éventuels griefs qui sont désormais d’importance secondaire.


La stratégie est ancienne. Ceux qui ont vécu l’époque de la guerre d’Algérie peuvent se souvenir de certains faits révélateurs : le soutien apporté par Jean-Marie Le Pen à l’expédition de Suez, à laquelle il participa et qui fut montée pour aider Israël contre l’Egypte ; le rôle, dans le camp “Algérie française”, de Jacques Soustelle, par ailleurs président de l’Alliance France-Israël ; la participation active (et efficace) à l’OAS de Juifs pieds-noirs. Aujourd’hui, avec la présence massive d’immigrés d’Afrique du Nord et d’Afrique Noire, l’argument de “l’union sacrée” entre Juifs et Européens a pris un poids nouveau (d’autant plus nécessaire qu’après la “grosse bavure” contre les navires cherchant à gagner Gaza Israël bat le rappel de ses fidèles). Cet argument est mis en avant par des gens dont certains sont déjà bien connus au sein de l’extrême droite européenne et dont d’autres méritent de l’être. Car leurs éventuelles dupes doivent être mises en garde. Passons rapidement sur les plumitifs. Après les ouvrages (par ailleurs bien documentés) d’Alexandre del Valle (pseudonyme), qui lui permirent d’être bien accueilli dans divers cercles d’extrême droite (jusqu’au jour où l’on apprit qu’il était invité à prendre la parole aux réunions du B’naï B’rith…), après La nouvelle question juive de Guillaume Faye (2007), qui sema la consternation chez ses plus vieux amis, après le soutien constant apporté à Israël par une presse dite “de droite” – dont le fleuron est sans doute Valeurs actuelles, sous la houlette d’un François d’Orcival qui cherche depuis si longtemps à faire oublier ses engagements de jeunesse une offensive d’une tout autre ampleur est désormais engagée. Il s’agit de l’opération Zemmour. Ce journaliste, qui a participé le 13 février 2002, avec Michel Gurfinkiel (de Valeurs actuelles), à une réunion de la loge “France” du B’naï B’rith, est une plume vedette du Figaro et un chroniqueur quotidien très écouté de RTL. Il a le grand mérite d’énoncer sans complexe quelques vérités simples concernant l’immigrationinvasion.Par exemple, dans Petit frère (un roman axé sur l’assassinat d’un jeune juif par un jeune arabe, ami d’enfance), il décrit ainsi la France : “Un pays d’Arabes et de Noirs. Des millions et des millions. Ils tirent la France vers le bas. Avec eux, on devient un pays du tiers-monde. Les Français ont peur d’eux. Ils n’osent plus rien leur dire”. Ce qu’il résume par une formule-choc : “Nous vivons la fin de l’empire romain” (Actualité juive, 9 novembre 2006). Tout cela est évidemment bien vu et il est utile de le dire. Mais…


La bonne question est : pour qui, pour quoi roule Zemmour ?


Il rappelle volontiers ses origines : “Mes ancêtres étaient des Juifs berbères” (RMC, 7 janvier 2008). Sa famille séfarade installée en France lors de la guerre d’Algérie, il a vécu son enfance et sa jeunesse à Drancy au coeur de la communauté juive locale, en faisant toutes ses études dans des établissements confessionnels donnant une éducation juive traditionnelle.


Il a appliqué le principe d’endogamie, vital pour toute communauté, en épousant une séfarade, Mylène Chichportich. Il ne cache pas ses liens sentimentaux forts avec sa communauté d’origine (ce qui est bien normal). Lorsque a couru le bruit que ses déclarations fracassantes allaient provoquer sa déchéance professionnelle, on a vu se mobiliser beaucoup de gens, en particulier sur le net, pour signer des pétitions de soutien en sa faveur. Est-ce pour cette raison que Zemmour n’a subi finalement aucun ennui ? Nous n’aurons pas la naïveté de le croire. Nous pensons qu’il y a une “opération Zemmour destinée à susciter au sein de la droite de la droite une sympathie pour le message qu’incarne Zemmour : face à l’immigration-invasion, union sacrée des Européens, des Américains et des Juifs (Israël étant “le bastion de l’Occident” face à l’islam, qu’il faut donc soutenir inconditionnellement).


Ficelle assez grosse, qu’a raison de pointer du doigt Henry de Lesquen : “Zemmour est la sucrette qui fait passer le poison de l’idéologie dominante. (…) Il est devenu une « icône » pour la droite de la droite, pour une foule de braves gens qui s’imaginent sans doute que le salut vient encore aujourd’hui des juifs, comme il y a 2 000 ans”. Qui en profite ? “Le système dans son ensemble, qui a missionné le berger Zemmour pour conduire les brebis de la droite dans les filets du politiquement correct” (La voix des Français, mai 2010).


Sur le plan purement politique, l’opération de séduction fonctionne bien. Assurée par des relais au sein de mouvements d’extrême droite. Ainsi Fernand Cortès, tête de liste dans l’Aude d’une Ligue cache sexe du Bloc Identitaire aux dernières élections régionales a signé la pétition “Raison garder” lancée par des sionistes “de droite”. Il explique ainsi la position du Bloc Identitaire : “Ses relations avec la communauté juive sont bonnes (je suis bien placé pour en parler car je suis à l’origine de leur développement) et elles deviennent excellentes car de très nombreux Juifs deviennent sympathisants du BI et le soutiennent résolument”. Interrogée par des militants au sujet de cette déclaration, la direction du Bloc est restée muette. Qui ne dit mot consent…


Au Front National, Marine Le Pen, elle, a annoncé la couleur : elle est membre du groupe Europe-Israël au Parlement européen, a souhaité (en vain jusqu’à présent) faire pèlerinage en Israël et, si l’on en croit Marc George, ex-secrétaire général d’Egalité et Réconciliation, le mouvement d’Alain Soral, celui-ci a mis en contact Marine avec Gilles-William Goldnadel, ultra-sioniste et “agent israélien notoire” (Rivarol, 14 mai 2010). Quant à Bernard Antony – brouillé avec le FN en raison de certaines prises de position de Marine – il n’a jamais caché qu’en tant que chrétien il était fondamentalement attaché aux sources juives du christianisme – ce qui est parfaitement logique.


Le plus important n’est sans doute pas là. Il est dans le travail d’influence mené par certains agents d’Israël dont le prototype est un certain Patrick Brinkmann. Celui-ci, officiellement citoyen germano-suédois, dispose de fonds très importants censés provenir de sa (grosse) fortune personnelle…


Il a commencé par bien cacher son jeu. Après avoir assisté à la Table Ronde de Terre&Peuple en 2006 et s’être déclaré très favorablement impressionné par cette réunion, Brinkmann avait manifesté la volonté de créer une structure de liaison et de coordination entre le plus grand nombre possible de mouvements identitaires européens, baptisée Kontinent Europa Stiftung (“Fondation Continent Europe”), qui devait prendre l’initiative d’activités internationales axées sur l’identité européenne (voir Terre&Peuple Magazine, n° 32, été 2007). Cette initiative parut tout à fait sympathique et fut donc approuvée par Terre et Peuple, en France, le Thule-Seminar en Allemagne, TierrayPueblo en Espagne. Mais lorsque les dirigeants de ces mouvements proposèrent d’organiser une première rencontre européenne destinée à faire connaître la KES, Brinkmann tergiversa longuement. Tout en manifestant progressivement, en contradiction avec ses premières déclarations, des prises de position tellement ambiguës qu’on pouvait se poser des questions sur ses véritables motivations.


Si bien que Pierre Vial (Terre et Peuple) et Pierre Krebs (Thule-Seminar) décidèrent de rompre leurs relations avec lui. Tout s’éclaira récemment lorsque Brinkmann annonça son intention de financer largement, en Allemagne, certaines campagnes électorales de mouvements “de droite” très hostiles à l’islam, à condition que les organisations profitant de ses largesses affichent leur soutien à Israël. Il a explicité son point de vue en déclarant à une agence de presse : “Notre culture européenne est judéo-chrétienne (…) C’est une chance que le destin des juifs et des chrétiens soit entrelacé (…) J’ai visité Israël, je suis allé à Yad Vashem non comme un touriste mais pour pleurer. (…) Le judaïsme va de pair avec la culture européenne”. Dans la foulée, il a annoncé qu’il organisait pour 2011 un “pèlerinage européen” à Jérusalem, car il faut “une entente entre l’Europe et Israël pour leur survie”. Brinkmann a noué des rapports suivis avec les animateurs de mouvements d’extrême droite dans divers pays (entre autres, en Autriche et en Espagne, comme cela vient d’être révélé dans ce pays par une revue à grand tirage qui est l’équivalent de Play-boy…), en annonçant vouloir financer leurs campagnes électorales (il a la réputation d’être riche, mais on peut se demander quelle est la véritable origine de ces fonds…). Quel sera, pour ces mouvements, le prix politique à payer ?


Car certains mouvements dits “populistes”, dont les succès électoraux révèlent – et c’est une très bonne chose en soi – une volonté populaire de résister à l’invasion immigrée, se révèlent par ailleurs très perméables à l’influence sioniste. Aux Pays-Bas, le Parti pour la Liberté est en constante progression aux élections. Son chef, Geert Wilders, est allé prêcher aux États-Unis en faveur d’une “alliance des patriotes face à la montée du péril islamiste”. Il a déclaré à New-York en novembre 2009 : “Je viens en Amérique avec une mission. (…) Je soutiens Israël (…) parce que c’est notre première ligne de défense? (…) J’ai vécu dans ce pays et je l’ai visité des douzaines de fois (…) Israël est un phare, une lumière dans l’obscurité de l’Orient, la seule démocratie. La guerre contre Israël est une guerre contre l’Occident”.


Bien entendu ce message a été abondamment relayé en France, sur internet, par les sites sionistes, qui font le forcing pour convaincre les identitaires européens de faire “l’union sacrée”.
Parfois en des termes inouïs, qui devraient normalement tomber sous le coup de la loi (mais…). Ainsi, un fou furieux utilisant le pseudo (transparent pour un séfarade) de Charles Dalger appelle au massacre de ceux qu’il appelle les “nazislamiste” (un terme, repris par d’autres agitateurs, dont le caractère obsessionnel est révélateur).


Par ailleurs il y aurait beaucoup à dire sur les relations de chefs de mouvements d’extrême droite, en Autriche, en Italie, au Danemark avec des agents d’influence sioniste.

Soyons bien clairs : est évidente, indiscutable, impérative la nécessité de lutter par tous les moyens contre l’invasion-immigration et nous mettons toute notre énergie dans ce combat pour l’identité et la survie des peuples européens. Mais en étant lucides. Et donc en refusant de nous laisser piéger et manipuler pour servir de troupes d’appoint pour la défense des intérêts juifs, c’est-à-dire une cause qui, légitimement, est celle des Juifs mais qui n’est donc pas la nôtre.


PIERRE VIAL

http://www.terreetpeuple.com/terre-et-peuple-magazine/terre-et-peuple-magazine-n44-ete-2010/grandes-manoeuvres-juives-de-seduction-a-l-egard-de-l-extreme-droite-europeenne.html

L’ONU préconise l’abandon du dollar comme monnaie de référence et la création d’une devise internationale

Article placé le 30 juin 2010, par Mecanopolis

Un rapport présenté mardi à New York par l’ONU, lors d’une séance spéciale, appelle à établir un nouveau système de réserve monétaire mondial et préconise l’abandon du dollar, jugé trop instable, comme monnaie de référence.

fmi

L’édition 2010 de « l’Etude de la situation économique et spéciale dans le monde » de l’ONU, intitulée « De nouveaux outils pour le développement » préconise l’abandon du dollar comme monnaie de référence. « Une réserve de valeurs stable est une condition nécessaire pour une monnaie de réserve », ce qui n’est effectivement plus le cas du dollar, aujourd’hui largement surévalué.

Le rapport propose la mise en place d’un nouveau système mondial de réserve qui « ne devrait plus être basé sur une ou plusieurs monnaies nationales, mais plutôt par la création d’une devise internationale – sur le modèle des DTS – afin de créer un environnement plus stable pour le système financier mondial ».

Le DTS, droits de tirages spéciaux (en anglais SDR, Special Drawing Rights) est une unité de compte propre au FMI, qui représente une créance sur les monnaies des pays membres, et dont la valeur représente la somme des 4 monnaies de référence, le dollar l’euro, la livre et le yen.

Selon une dépêche de Reuters, plusieurs responsables européens, présent lors de cette séance, ont indiqués que ce sont les marchés et non les politiques qui devront définir quelles monnaies nationales peuvent servir de référence pour la création de cette devise internationale.

Ce rapport de l’ONU va dans le sens de Dominique Strauss-Kahn, directeur général du FMI, qui, lors d’une conférence donnée à Zurich au début du mois de mai dernier, a appelé à la création d’une monnaie mondiale. M. Strauss-Kahn avait alors indiqué que « la crise est une opportunité pour pousser la création d’une monnaie mondiale et d’une banque centrale mondiale ».

En avril 2009, le Washington Post avait rapporté l’existence de plans pour transformer le FMI en « une véritable ONU de l’économie mondiale » en lui accordant « une vaste autorité élargie pour agir comme banquier mondial pour les gouvernements riches et pauvres ».

Comme nous l’indiquions dans notre article du 21 mai dernier, la chute incessante de la devise européenne, qui se retrouvera bientôt a parité avec le dollar, et la crise des États semblent être de nature à précipiter les plans mondialistes en vue de la création d’une monnaie mondiale.

Mecanopolis

Merci à Réda, administrateur du forum Mecanopolis, de nous avoir communiqué cette information.