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10/03/2010

Des livres à ne pas manquer sur des secrets cachés

Trouvez la vérité et elle vous affranchira !


777 : La Chute du Vatican et de Wall Street selon Saint Jean

Le 29 septembre 2008, l'index du Dow Jones s'est effondré de 777 points, plongeant le monde entier dans la consternation et déclenchant aussitôt une crise économique mondiale, pire que celle de 1929. Par simple curiosité, l’auteur a rapproché le 777 de Wall Street du 777 donné par l'Ange dans l'Apocalypse de Saint Jean. Et ce qu'il a trouvé dépasse l'entendement : le texte de Saint Jean, qui a presque 2000 ans, annoncerait en réalité la chute du Vatican en même temps qu'une période de confusion totale, due à une... banqueroute universelle ! UN AN après Notre Dame de l’Apocalypse, LE NOUVEAU LIVRE ÉVÉNEMENT DE la rentrée EST AU JARDIN DES LIVRES !!! Dans cette analyse effectuée à partir des propos de l'Ange, Pierre Jovanovic démontre que l'Apocalypse de Saint Jean est en réalité un extraordinaire avertissement pour notre époque qui s'apprêterait à connaître des bouleversements sans précédent. De plus, avec cette nouvelle approche, le texte de l'Apocalypse de Saint Jean devient plus clair (le fameux 666 par exemple s'explique de lui-même) et l'ensemble recoupe exactement la Liste des papes de saint Malachie ainsi que les prophéties de la Vierge de La Salette. Pierre Jovanovic a été journaliste et il est l'auteur du best-seller Enquête sur l'existence des Anges gardiens traduit en 7 langues.


Notre-Dame de l'Apocalypse Ou le Troisieme Secret de Fatima

En 1917 à Fatima au Portugal, a eu lieu le plus grand phénomène surnaturel de l'Histoire : lors de l'apparition de la Vierge à trois enfants, 70.000 personnes ont vu le soleil danser dans le ciel avant de se précipiter sur elles, leur donnant l'impression qu'il allait s'écraser sur la terre. Ce miracle, annoncé à l'avance par la Vierge, a été vu par 200 000 autres personnes dans un rayon de 60 km autour de Fatima ! En 2003, le soleil a envoyé une flamme cinq mille fois plus puissante que d'habitude, qui, fort heureusement, est partie dans le sens opposé à la terre. Depuis, les agences spatiales ont mis le soleil sous très haute surveillance. Mais pourquoi la Vierge a t-elle montré le soleil tombant sur la Terre ? Pourquoi le Vatican a-t-il menti sur le troisième " secret " donné à Lucie, la voyante de Fatima ? Pourquoi à son décès en 2005, le cardinal Ratzinger a-t-il immédiatement fait poser des scellés sur la porte de sa cellule au carmel de Coimbra ? Dans cette enquête sur fond de dérèglement du climat et des grandes apparitions de la Vierge, le texte du Troisième Secret de Fatima resurgit en plein XXIe siècle, plus que jamais d'actualité. Et à la lecture de ce livre, on comprend enfin pourquoi le Vatican ne veut pas le révéler !


Le mensonge universel

Le plus grand mensonge de l'histoire des religions est celui du Livre de la Genèse dans lequel il est écrit qu'Ève est née d'une côte d'Adam, et qu'à cause de la pomme mangée dans le jardin d'Eden, elle a conduit l'Humanité à sa perte. Pourtant, une tablette sumérienne (antérieure de 1500 ans à l'invention de l'écriture hébraïque) prouve que le rédacteur du Livre de la Genèse a plagié le texte et l'a modifié pour exclusivement se venger des femmes. Le "serpent" était en réalité un conseiller qui a encouragé un dieu à séduire des jeunes déesses. Ce dieu s'était empoisonné dans un jardin en mangeant des plantes. II a été maudit par une déesse. Et bien sûr : De la côte de ce dieu est née... une autre déesse. Conséquence de ce plagiat soi-disant dicté par Dieu à Moïse, et universellement répandu par les Hébreux, par saint Paul et par saint Augustin : les prêtres, les rabbins et les imams ont avili, culpabilisé et manipulé hommes et femmes en brandissant le "péché originel" accusateur qui, finalement, n'est qu'un pur mensonge. Le Mensonge Universel comprend l'analyse du texte sumérien, son historique, l'adaptation littéraire, la table des correspondances, et bien sûr la traduction de la tablette originale, réalisée par un grand spécialiste, le Pr. Attinger, assyriologue de l'Université de Berne.

 

 

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Qui a empoisonné les antilles ?

ANTILLES POLLUEES

Un moyen de se débarrasser des populations à faibles revenus donc des bouches à nourrir et inutiles pour les états, dont la France.

SILENCE COUPABLE DU PRESIDENT SARKOZY

Les cultivateurs de Guadeloupe et de Martinique utilisaient de puissants pesticides depuis des décennies pour traiter les bananeraies.

Le CHLORDECONE est interdit depuis des décennies aux U.S.A. ... il l'est depuis les années 1990 aux Antilles mais a continué à être utilisé grâce à des dérogations délivrées aux gros planteurs tels qu'YVES HAYOT.

Malgré les protestations de l'ancien député PHILIPPE EDMOND MARIETTE, devenu Avocat, l'Etat français continue à semer impunément la mort aux Antilles en polluant ces deux îles jusqu'aux nappes phréatiques.

Depuis 2007, les élus locaux essaient d'alerter les gouvernements successifs sur les graves conséquences ( y compris sur les vies humaines ) de leur passivité ... RIEN. Ce scandale est au moins équivalent à celui de l'amiante ou du sang contaminé.

Pas même l'inscription à l'ordre du jour au GRENELLE DE l'ENVIRONNEMENT

 


Qui a empoisonné les antilles

13:27 Publié dans Crimes contre l'humanité, Eugénisme | Lien permanent | |  del.icio.us | |  Imprimer | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

Vers une autre crise économique signée Goldman Sachs

Comment peuvent faire les banquiers Illuminati pour prendre le monopole financier sur le Monde et instaurer le Nouvel Ordre Mondial ?

En créant de toutes pièces les crises financières et économiques, qui font le lit des guerres sans fin et sans limites. Et en endettant les états qui passent sous leur contrôle ainsi que les peuples souverains qui doivent endosser les dettes de l'état.

Mardi 9 mars 2010

Le secret des Puissances de l'Argent l'est de moins en moins. Beaucoup savent maintenant que les crises économiques mondiales ne sont pas des "tempêtes parfaites" sur lesquelles nous ne pouvons rien, mais plutôt des opérations économiques d'envergure calculées et exécutées par quelques puissantes banques qui vont jusqu'à menacer des États de faillite totale pour arriver à leurs fins. Ces banques privées ultra-puissantes font le genre d'offres qu'on ne peut refuser.

Illustration : Victor Juhasz

La plus connue et la plus controversée d'entre elles est sûrement Goldman Sachs. Le magazine Rolling Stone a publié en juillet dernier un article coup de poing à propos de cette institution financière. Le journaliste Matt Taibbi débute son texte comme suit :
"La première chose que vous devez savoir de Goldman Sachs, c'est qu'elle est partout. La banque d'investissements la plus puissante au monde est une gigantesque pieuvre vampire qui enfonce sans cesse son syphon sanguinaire dans tout ce qui a l'odeur de l'argent."


Cet article du Rolling Stone qui a fait sensation résume ce que bien d'autres ont dit et écrit : certains cerveaux chez Goldman Sachs ont conçu et exécuté toutes les crises financières depuis les années '20. Elle a de plus toujours utilisé à peu près le même procédé : elle se place d'abord au centre d'une bulle financière en émettant des produits financiers sophistiqués conçus dès le départ pour faillir. Ensuite, elle s'arrange pour que la petite et la moyenne classe (les gens ordinaires et les PME par exemple) investissent dans ces produits condamnés d'avance avec l'aide complice des dirigeants de plus petites institutions comme la Caisse de dépôt et placements du Québec. Bien sûr, on achète les politiciens nationaux pour que ces derniers ne régulent pas ces nouveaux produits financiers dangereux pour l'économie. Puis c'est encore la "Big banque" qui finit le travail en pètant la bulle elle-même, faisant disparaître du coup un tas de petites banques, un tas de RÉER et consolidant encore une fois davantage son contrôle sur les marchés financiers. Une fois que tout le monde est appauvri et que l'économie est à l'agonie, la Big banque arrive en triomphe, nous offre de sauver l'économie et nous prête à haut taux d'intérêts l'argent qu'elle vient juste de nous syphonner. Et le processus recommence...


Où en sommes-nous aujourd'hui? Si on regarde attentivement les médias de masse, on voit bien que ce n'est pas une lente reprise économique qui est devant nous mais une autre crise majeure qui aura comme levier les dettes nationales.

On l'a vu avec Dubai et maintenant avec la Grèce, la dette publique est le prochain prétexte pour faire accepter des politiques draconiennes d'intégration verticale de l'économie au niveau planétaire.

Revenons en novembre 2009, quand la Société générale de France publiait un rapport contenant un scénario alarmiste d'effondrement économique mondiale causé par l'endettement des pays développés. On pouvait lire dans le Figaro sur le sujet que "les récents plans de sauvetage mis en place par les gouvernements mondiaux ont simplement transféré des passifs du secteur privé au secteur public, créant une nouvelle série de problèmes." Le premier problème est la dette publique qui a "pratiquement atteint un point de non-retour", selon le rapport.


Le cas de la Grèce montre bien les mesures draconiennes qui s'annoncent à l'horizon et la mesure la plus grave concernera la souveraineté même des nations développées. Pour pouvoir recevoir l'aide de la zone euro, la Grèce devra se soumettre à la volonté des autres pays membres. Dans un article sur le sujet dans le Wall Street Journal, Patience Wheatcroft écrivait : "Cette crise n'est pas seulement à propos des dettes de pays souverains mais à propos de la souveraineté elle-même".

L'éditorialiste André Pratte de la Presse semble être d'accord avec cette interprétation quand il écrit :
"La semaine dernière, Athènes a dû se prêter à l'exercice humiliant d'ouvrir ses livres aux experts de l'Union européenne qui lui ont fortement suggéré des pistes de solution. La Grèce venait de perdre le contrôle de ses finances publiques, de perdre une partie de sa souveraineté."
Pratte poursuit en disant qu'il faut se dépêcher ici au Québec à se serrer la ceinture et à tout taxer sinon les puissantes banques vont venir nous taper sur les doigts et comme ça on évite que "le Québec se retrouve bientôt, comme la Grèce, le dos au mur." Comme si nous ne l'étions pas déjà.

Sauf qu'avant de mettre le fardeau de la dette sur les épaules des populations, il faut être juste et pointer les véritables responsables de ces dettes surgonflées. Bien sûr, vous avez devinez qui sont les coupables : les cerveaux de Goldman Sachs et autres big banques.

Le 22 février dernier dans un article du Devoir intitulé "La Grèce n'est pas la seule à «maquiller» sa dette", on y apprend de belles choses que nous savions déjà :
"Sous le feu des critiques pour leur responsabilité dans la crise financière, les banques de Wall Street, Goldman Sachs en particulier, sont au coeur d'un nouveau scandale. Cette fois, il ne s'agit plus de subprimes, ces crédits hypothécaires explosifs vendus à des ménages modestes, mais de produits financiers sophistiqués proposés à des États endettés pour enjoliver leurs comptes."


Donc, en plus de créer des bulles financières qu'ils controllent complètement, ces big banques cachent la véritable dette accumulée par les États qui utilisent leurs services ; comme quand on modifie la façon de calculer le taux de chômage pour obtenir le taux qui nous plait à montrer.

L'influence des Goldman Sachs et compagnie n'est plus de l'influence : c'est de la complète domination économique. Obama compte dans son équipe beaucoup de représentants de Goldman Sachs à des postes-clés. Il en était de même pour W. Bush.

Toutefois, nous savons pourquoi cette crise de la dette a été planifiée et exécutée, nous connaissons le calendrier de la gouvernance mondiale que tente d'implanter l'élite oligarchique. Nous savons que l'objectif est de créer une banque mondiale, la bureaucratie ultime d'un éventuel gouvernement mondial.

Il n'y a qu'à lire ce texte paru sur le Monde.fr au titre évocateur : "Dominique Strauss Kahn plaide pour que le Fond Monétaire devienne la Banque Centrale du monde". Tout y est.

Le FMI est reconnu comme une banque cruelle qui impose des conditions excessives. Il s'agit d'un prêteur usurier qui bénéficie toutefois de l'absolution complète. Il s'agit d'une institution anti-démocratique qui ne peut pas légitimement faire autorité sur tous les peuples. Il y a aussi trop de secret qui entoure ce genre d'institutions.

On pouvait d'ailleurs lire dans le Herald Sun qu'une rencontre secrète entre dirigeants des banques centrales du monde avait eu lieu au début février pour discuter des mesures monétaires mondiales à prendre. La réunion était protégée par une sécurité de haut niveau et la presse n'y était pas admise. Allez savoir ce qu'ils ont pris comme décision, de toutes façons il semble que ce ne soit pas de nos affaires.

Pour terminer, selon le Wall Street Journal, Goldman Sachs a dû adopter une nouvelle politique sur le risque financier et pas n'importe laquelle : elle a déterminé que la publicité négative à l'égard de la compagnie est un "facteur de risque" sur les performances de l'entreprise et qu'elle devait la combattre. Ça veut dire tout simplement ceci : on ne peut pas parler en mal de Goldman Sachs, le mieux en fait c'est de ne pas en parler du tout.

Cependant, l'enjeu est trop important, et nous ne devons pas laisser ces pieuvres vampires nous  sucer le sang jusqu'à la dernière goutte. La prochaine crise va arriver tôt ou tard, probablement plus tôt que tard, et ce pourrait bien être celle qui sonne le glas pour toutes les nations du monde.

La véritable souveraineté, c'est face à ces big banques que nous la perdons.


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80% des européens jugent leurs institutions corrompues

Une enquête récente de l’Eurobaromètre, commandée par la Commission européenne et publiée en décembre dernier, révèle ce chiffre effarant : plus de 80 % des européens des 27 États de l’Union européenne estiment que les institutions de leur pays sont corrompues, et plus des trois quarts pensent que la corruption est un problème majeur de leur pays.

 

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La question de la corruption et de ses conséquences socioéconomiques est un thème classique lorsqu’il s’agit de politique africaine ou caribéenne, ou encore des anciens satellites de l’URSS, où la corruption est considérée comme endémique, et la pauvreté à l’origine de tous les vices. Mais qu’en est-il de la situation dans les pays de l’UE, qui font partie des pays les plus riches du monde ?

Les résultats de l’ONG Transparency International, concernant la corruption au niveau mondial, obtenus grâce à l’indice de perceptions de la corruption (IPC), offrent un très bon positionnement à certains pays de l’Europe, comme le Danemark et la Suède, respectivement en deuxième et troisième place des pays où la perception de la corruption est la moins forte au monde. A l’inverse, ces résultats montrent que la situation est déplorable dans certains États membres de l’UE, et qu’elle s’est même sensiblement dégradée cette année.

La Grèce, la Bulgarie et la Roumanie se trouvent à la 71e place (sur un total de 180 pays), l’Italie à la 63e, et la République tchèque en 52e place, avec une perception de corruption de 5/10. Ainsi, malgré le fait que l’Union européenne a placé la lutte contre la corruption à la tête de ses priorités lors de l’élargissement, notamment pour les pays d’Europe de l’Est dont la culture la corruption est bien connue, les citoyens d’anciens Etats membres considèrent toujours la corruption comme très présente au sein des institutions nationales, régionales et locales de leur pays.

Les européens ont-ils confiance dans leurs hommes politiques ?

Les résultats de la troisième enquête Eurobaromètre sur la perception de la corruption au sein de l’UE révèlent que, dans la majorité des Etats membres, plus de la moitié des citoyens soupçonnent les hommes politiques, mais également les fonctionnaires en charge des attributions de marchés publics et des permis, d’être impliqués dans des affaires de pots-de-vin ou d’abus de pouvoir pour un bénéfice personnel. Bien que très peu des personnes interrogées aient elles-mêmes été victimes d’acte de corruption – seuls 9 % affirment qu’il leur a été demandé de verser un pot-de-vin afin d’obtenir un service – celles-ci estiment que la corruption est principalement due aux relations trop étroites entre les monde des affaires et de la politique (42 %). Étonnamment, le niveau de vie et des salaires n’est quasiment jamais mentionné comme cause présumée de la corruption, mais plutôt le manque de volonté politique d’imposer davantage de transparence dans les dépenses publiques et les attributions de marché.

D’autre part, la situation et la perception des citoyens s’est fortement dégradé certains pays de l’UE, comme en Finlande où le pourcentage de citoyens qui estiment que la corruption est présente au sein des institutions nationales a augmenté de 36 % à 68 %, ou encore à Malte où la proportion passe de 66 % à 89 %. De façon globale, la perception des citoyens de l’UE concernant la corruption a nettement augmenté depuis 2007 : + 6 % au sein des instituions nationales et locales, + 8 % au sein des institutions régionales, et même + 10 % pour les institutions de l’UE. Les résultats révèlent en effet une méfiance croissante à l’encontre de tous les domaines du secteur public (élus, police, justice, santé, éducation) avec une augmentation de près de 6 points pour chaque secteur particulier. La tendance s’est inversée par rapport aux observations tirées des études de l’automne 2005 et de l’automne 2007, qui montraient alors une amélioration générale.

Les scandales qui ont marqué l’année 2009

La forte dégradation des résultats concernant la perception de la corruption des citoyens européens est peut-être due en partie à la sombre situation économique mondiale en 2009, mais surtout aux révélations publiques – et fortement médiatisées – de scandales financiers impliquant des hommes politiques de plusieurs États de l’UE. En effet, l’actualité de 2009 a été marquée par plusieurs scandales, notamment : l’affaire des notes de frais des parlementaires britanniques, qui a provoqué la démission de plusieurs élus.

A Malte, un scandale a également éclaté mettant en cause, en autres, l’Autorité maltaise à l’Environnement et à la Planification, attribué par certains aux conséquences des réformes administratives d’adhésion dans l’UE, qui ont renforcé l’indépendance de ces « autorités », sans mettre en place de système de contrôle. Le cas le plus marquant est sûrement celui de la Finlande, jusqu’ici bon élève de l’indice de corruption, où plusieurs importants scandales ont été révélés ces dernières années portant sur le financement des campagnes électorales, provoquant une véritable crise de confiance du gouvernement en place. Un sondage national montre en effet que la crédibilité des hommes politiques finlandais a diminué de 60 % l’année dernière.

Ces quelques exemples montrent à quel point la corruption est un phénomène complexe et persistant du monde politique. L’Europe ne devrait pas se satisfaire de quelques bons chiffres provenant de certains pays, mais se pencher sur la situation réelle de la démocratie dans les différents pays de l’Union et proposer des réglementations permettant de renforcer le contrôle des citoyens sur les décisions et dépenses publiques de leur pays.

Source : Euromag

01:20 Publié dans Europe, Euro, CEDH | Lien permanent | |  del.icio.us | |  Imprimer | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

Xynthia, un phénomène amplifié par l'absence d'une politique du littoral

par Alain Merckelbagh

LEMONDE.FR | 09.03.10 |

 

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La conjonction de plusieurs éléments explique l'ampleur de la catastrophe qui a meurtri la côte atlantique, principalement en Vendée et en Charente-Maritime.  Mais le phénomène naturel n'explique pas tout. L'absence d'une politique du littoral depuis plus de vingt ans contribue à cette situation.

Les effets de la tempête, amplifiés par la grande marée de coefficient 102 et un vent d'ouest, ont renforcé l'action de la mer sur la côte. En plusieurs points, les digues anciennes se sont rompues ou ont été submergées, dégradant les habitations et ateliers situés à proximité, et d'abord ceux qui se trouvaient à un niveau inférieur à celui des plages.


L'ampleur de l'événement tient aussi à la montée du niveau de la mer, dont la réalité est un fait même si les causes humaines du réchauffement climatique font débat. Celle-ci a été de l'ordre de vingt centimètres sur notre côte atlantique au cours du XXe siècle. La montée de 3 mm par an constatée par les données satellitaires se poursuit au plan mondial. Ce niveau moyen varie selon les mers et océans en fonction de la répartition thermique des masses d'eau. Une hauteur accrue de la mer, même de quelques dizaines de centimètres, induit une force qui amplifie les submersions et les dégâts provoqués. La vulnérabilité des zones côtières s'en trouve accentuée.

Mais la montée du niveau de la mer n'est en rien comparable à la montée résidentielle et touristique dans les communes littorales. Quelques chiffres illustrent ce propos. Les 892 communes littorales de la métropole occupent 4,4 % du territoire sur lequel réside en permanence 10 % de la population. A cela s'ajoute l'impact du tourisme, première activité économique du littoral. Ainsi, 36 % des résidences secondaires en France sont situées dans ces communes. La formidable attractivité de cet espace où chacun aspire à être au plus près du front de mer a engendré un essor immobilier et une montée des prix du foncier que le désir de rivage et l'absence de régulation entretiennent. Les prix des logements côtoient ceux du centre de nos plus grandes villes.

En outre, le bétonnage provoque une artificialisation du sol du fait des infrastructures urbaines. Aussi, lors des tempêtes, les fortes pluies moins absorbées par le sol rendu imperméable ruissellent rapidement et amplifient les débordements des cours d'eau.

Les maires, quelle que soit la taille des communes, décident des plans locaux d'urbanisme (PLU) et délivrent les permis de construire. Ils font l'objet de constantes sollicitations de la part des promoteurs et des particuliers pour augmenter les zones constructibles et les permis. Lors des cérémonies annuelles des vœux, les maires des petites communes du littoral présentent comme des trophées les permis de construire octroyés l'année précédente. Comment résister alors que l'activité résidentielle et touristique est dominante ?

Depuis la loi relative à l'aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral de 1986, dite loi "littoral", l'absence d'une politique spécifique est patente. Il a d'ailleurs fallu attendre dix-huit ans pour que ses décrets d'application soient publiés. Alors qu'elle interdit ou limite la construction à proximité du rivage, elle fait constamment l'objet d'attaques de la part d'élus et de promoteurs qui veulent bâtir. L'Etat ne joue pas son rôle de régulateur et ne veille pas suffisamment à la bonne application des mesures qu'il prend, alors que cet espace fragile entre terre et mer justifie des mesures spécifiques. La prévention du risque inondation fait l'objet de contournement et de dérogation sur le littoral comme dans le reste du territoire. Mais sait-on qu'il existe des plans de prévention du risque littoral (PPRL) pour tirer les conséquences de l'action de la mer sur le rivage : la submersion et l'érosion côtière ? Ces plans devraient être pris en considération dans les schémas de cohérence territoriale (SCOT). Le grand ministère de l'écologie et du développement durable et pourtant aussi de la mer n'a pas l'heur de s'en soucier. Les intercommunalités qui en disposent sont peu nombreuses.

Trois mesures en matière d'urbanisme s'imposent sur le littoral. Il s'agit de donner la priorité à l'aménagement en profondeur, c'est-à-dire aux communes situées en arrière du littoral. Celui-ci s'opère sensiblement mais dans un désordre favorable au mitage du paysage. Il convient aussi que l'Etat fasse respecter l'obligation de réaliser des SCOT en zone littorale. Aller plus loin reviendrait à déplacer le pouvoir urbain des petites communes littorales au profit de la seule intercommunalité. En matière d'urbanisme, la proximité entre décideurs et bénéficiaires présente plus d'inconvénients que d'avantages pour assurer l'équilibre entre protection et aménagement, alors que la pression urbaine atteint un niveau exceptionnel. Enfin, la création d'un fond pour l'aménagement du littoral, comme cela existe en montagne, approvisionné par une taxe sur les plus-values foncières dégagées dans les communes littorales, permettrait des investissements collectifs. En effet, il n'est pas convenable que les communes de l'intérieur moins favorisées contribuent à l'équipement des communes dont l'attractivité n'est pas un handicap.

Le Grenelle de la mer, dont les travaux s'achèvent, ne s'est guère intéressé au littoral alors qu'une politique ne peut se concevoir sans considérer l'interaction avec la mer. Le seul développement résidentiel et touristique ne peut suffire à un avenir équilibré. Il est naturel que les activités maritimes actuelles y occupent pleinement la place dont elles ont besoin et que les activités nouvelles puissent s'implanter. Ainsi, le développement des énergies marines renouvelables en mer nécessitera des infrastructures de maintenance sur le littoral. L'Etat, peu dynamique par rapport au littoral, doit établir en concertation avec les collectivités territoriales une claire répartition des compétences. A cet égard, les régions ont un rôle de premier plan à jouer si la capacité d'agir leur est donnée.

Alain Merckelbagh est ancien directeur de l'environnement et de l'aménagement du littoral à l'Ifremer. Auteur du livre Et si le littoral allait jusqu'à la mer ! La politique du littoral sous la Ve République, Editions Quæ.

Le Monde :


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