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02/02/2010

Davos : la Chine, l'Inde et la Corée exhibent leur puissance

Jean-Pierre Robin
01/02/2010 | Mise à jour : 16:06
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Li Keqiang au forum économique mondial (WEF) de Davos.
Li Keqiang au forum économique mondial (WEF) de Davos. Crédits photo : ASSOCIATED PRESS

Le Forum économique mondial de Davos, qui s'est tenu du 27 au 31 janvier, a été marqué par une inversion des rôles entre les émergents et les pays avancés.

Le président d'Afrique du Sud défendant la polygamie devant un millier de patrons et de hauts responsables politiques… Le spectacle offert par Jacob Zuma, qui a trois épouses, n'était pas banal. «C'est une part de ma culture, et il n'y a pas de culture supérieure aux autres», s'est-il justifié.

Le temps est loin où les dirigeants des pays émergents venaient à Davos pour solliciter les investisseurs en se soumettant aux normes occidentales du capitalisme. Forts de leurs succès et de leur résistance à la crise, il leur suffit désormais de se présenter sans complexe. Li Keqiang, pressenti pour devenir premier ministre chinois en 2012, a expliqué comment son pays avait pu contenir à moins de 3% du PIB le déficit public, malgré un plan de relance quasi soviétique très supérieur à ce chiffre. Voilà qui montre de facto que les déficits budgétaires sont solubles dans la croissance économique (de 8,7% en 2009). «La Chine va-t-elle être perçue comme le modèle de développement sans libéralisme politique ?», s'inquiète Kenneth Roth, directeur de l'ONG Human Rights Watch.

L'Inde, dont le système bancaire reste peu développé, a été peu touchée par le tsunami financier. «Nous allons assez vite retrouver notre norme de croissance de 9% l'an, après être tombé à 7% en 2008 et 2009», prévoit Montek Ahluwalia, responsable de la commission de Planification. Il compte pour cela sur une relance des investissements d'infrastructure, dont son pays a cruellement besoin, indépendamment de la conjoncture mondiale.

Présent au Forum avec sa double casquette de président de la République de Corée et de président du G20 pour l'année 2010, Lee Myung-bak «s'enthousiasme» pour ce nouveau rôle qui le met au centre de la gouvernance internationale. Alors que la réunion annuelle du G20 se tiendra à Séoul en novembre, il a décidé de réunir juste au même moment un «Sommet des entreprises privées». Une excellente vitrine commerciale pour son pays qui s'est lancé à corps perdu dans la croissance verte.

 

L'envolée de leurs déficits publics

Les Occidentaux se montrent, hélas, moins allants. «Il n'y a pas de quoi sabler le champagne», a lancé, chagrin, Lawrence Summers, le principal conseiller économique de Barack Obama. Les bons chiffres de croissance (5,7%) du quatrième trimestre aux États-Unis ? «Il y a une reprise statistique et une récession très humaine», regrette-t-il. «Un homme américain sur cinq, âgé de 20 à 54 ans, est sans travail. Il n'y a pas de précédent.» On s'étonnera d'une analyse aussi «sexiste». Summers serait-il un récidiviste, lui qui avait dû démissionner de la présidence de Harvard, après avoir déclaré que les filles étaient moins douées que les garçons en mathématiques ? Plus prosaïquement, le conseiller de la Maison-Blanche s'inquiète que «le chômage devienne structurel et frappe de plus en plus les classes moyennes».

Les États-Unis et l'Europe voient en outre leur croissance entravée par l'envolée de leurs déficits publics, le prix à payer pour éviter que la récession se transforme en dépression. «Tôt ou tard, il faudra traiter le problème budgétaire, et cela prendra cinq, six ou sept ans, selon les pays», avertit Dominique Strauss-Kahn, le directeur du Fonds monétaire international. Le débat est d'ores et déjà sur la table comme l'a montré le psychodrame grec, qui donne une piètre image de l'Euroland. «La vraie question est que l'Europe a été la région la plus touchée par la crise et on ne voit pas où elle pourrait créer des emplois», souligne le patron d'une multinationale suisse. «Quand le chômage touche 20% de la population, comme en Espagne, le danger est de tomber dans le populisme», ajoute-t-il.

 

«Populisme et protectionnisme»

Le populisme est l'un de ces mots clés qui ont scandé les réunions du Forum. Les banquiers stigmatisent ainsi les projets de régulation financière de Barack Obama. De leur côté, les Asiatiques assimilent «populisme et protectionnisme». Ils s'inquiètent d'autant plus de l'attitude des gouvernements occidentaux qu'ils n'ont pas eux-mêmes la conscience tranquille. Ainsi Zhu Min, le vice-gouverneur de la Banque populaire de Chine, promis à un grand avenir au FMI : «Mon inquiétude est que la Chine a accru de 30% ses investissements en 2009, que sa production des industries lourdes a augmenté de 22%. Avec des surcapacités considérables par rapport à la consommation mondiale, notamment pour l'acier.» La relance «autoritaire» obligeant les banques à prêter et les entreprises à investir trouverait-elle ses limites ?

Heureusement, il y a la «croissance verte» et à cet égard la palme de l'originalité revient à Dominique Strauss-Kahn. Il part du constat que l'échec du sommet de Copenhague s'explique fondamentalement par un manque d'argent, tant des pays «riches» qu'en développement. Il propose donc la création d'un «fonds vert» de 100 milliards de dollars, en associant le FMI aux grandes banques centrales. Il s'agirait ni plus ni moins de créer des «liquidités», comme on a déjà tellement distribué, cette fois pour lutter contre le réchauffement climatique. L'expression «pompier» de la finance, qui désigne souvent le FMI, devrait être prise au pied de la lettre.

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Est-il bien prudent d'envoyer des messages aux extra-terrestres ?

Ils se moquent de qui si les ET sont là depuis des millénaires ?
Faut pas appeler les alliés c'est ça ?

Sciences 30/01/2010 à 08h54

La question a été évoquée très sérieusement lors d'une récente conférence de la Royal Society à Londres.


Frank Drake, fondateur du Seti, organisme qui se consacre à la recherche d'une vie

Frank Drake, fondateur du Seti, organisme qui se consacre à la recherche d'une vie extra-terrestre. (Kimberly White / Reuters)

En 2008, la Nasa a diffusé dans l'espace la chanson des Beatles "Across the Universe", à l'intention d'éventuels extraterrestres. Une initiative alors saluée par Paul McCartney. Mais des experts s'inquiètent de la profusion de messages filant vers le cosmos.

Est-il sage de signaler notre présence à d'éventuels voisins hostiles? De quel droit certains peuvent-ils prétendre représenter notre monde face à la galaxie? Autant de questions évoquées lors d'une récente conférence à Londres.

Beaucoup de messages sont "responsables, mais je m'interroge sur certains autres trucs qui sont transmis", a déclaré Albert Harrison, professeur de psychologie sociale à l'Université de Californie, lundi au cours de la conférence organisée par la Royal Society (Académie des sciences britannique).

Il énumère "des photos de célébrités, de deux candidats politiques --l'un identifié comme bon, l'autre comme mauvais--, des publicités alimentaires, des lettres d'amour de rock stars".

"Nous pouvons apparaître comme une menace"

Et d'ajouter : "Lorsqu'on commence à émettre et à attirer l'attention sur nous, il faut faire très attention à l'image qu'on donne. Nous pouvons apparaître comme une menace pour eux".

"Nous ne savons pas ce qu'il adviendra de ces messages", souligne-t-il. D'autant plus qu'ils peuvent mettre des centaines d'années à atteindre leur cible.

La chanson des Beatles n'arrivera qu'en 2439 à d'éventuels destinataires à proximité de l'étoile polaire.

La soif de contact avec des civilisations extraterrestres a une longue histoire. Le sondes américaines Pioneer 10 and 11, lancées en 1972 et 1973, ont emporté des plaques représentant une homme et une femme nus et des symboles expliquant la position de la Terre et du Soleil.

Voyager 1 et 2, lancés en 1977, maintenant arrivés aux confins du système solaire, transportent un disque en cuivre plaqué or où sont gravés des chants et images de la Terre.

Mais Voyager 1 mettra encore 40.000 ans avant d'arriver près d'une étoile. Persone ne sait si des êtres intelligents seront là pour s'emparer de la capsule... ni si notre espèce aura survécu pour recevoir une réponse.

D'où l'idée de communiquer par les ondes qui voyagent à la vitesse de la lumière: 300.000 km/s.

Après avoir en vain depuis cinquante ans tenté de détecter des signaux venus de l'espace révélant la présence d'une autre civilisation, les promoteurs de l'initiative SETI (Search for Extraterrestrial Intelligence) ont été tentés de lancer des messages plutôt que d'attendre d'en recevoir.

Depuis un demi-siècle, nos émissions télévisées filent déjà vers l'espace, l'atmosphère terrestre ne pouvant les arrêter.

Mais de puissants émetteurs de radioastronomie sont utilisés par des agences spatiales ou d'autres institutions pour transmettre volontairement d'autres messages.

Un premier, très court (1.679 bit), avait été diffusé en 1974 vers un amas d'étoiles qu'il devrait atteindre dans 25.000 ans. Deux "appels cosmiques" ont suivi en 1999 and 2003. En 2006, la chaîne franco-allemande ARTE a envoyé des messages du public vers l'étoile Errai, distante de 45 années-lumière (1 AL= 9.500 milliards de km).

Contractions vaginales

Les ondes véhiculent les messages les plus sérieux et philosophiques, telle une "Pierre de Rosette interstellaire", source d'informations sur la Terre et les Homo sapiens, mais aussi des blagues.

Des enregistrements de contractions vaginales de ballerines du Boston Ballet ont été envoyées dans les années 1980 vers les étoiles Epsilon Eridani et Tau Ceti, pour donner à la galaxie une idée de la façon dont l'humanité conçoit sa descendance.

Faute de preuve de l'existence d'extraterrestres, ces tentatives de communication risquent d'être une perte de temps, selon l'astrophysicien européen Malcolm Fridlund qui invite néanmoins à faire attention.

"Je ne reste pas éveillé la nuit en m'inquiétant de l'existence de seigneurs de la galaxie", a-t-il confié à l'AFP. "Mais quand on ne sait rien de ce qu'il y a là-bas, on devrait être un peu plus prudent".

(Source AFP)

http://www.liberation.fr/sciences/0101616548-est-il-bien-...

 

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Identité nationale : L'Appel de Mediapart: «Nous ne débattrons pas»

Signez la pétition

Mediapart lance avec deux cents personnalités un appel à refuser le «grand débat sur l'identité nationale» organisé par le pouvoir. Nous souhaitons que cet appel soit à l'origine d'une grande pétition citoyenne qui suscite un vaste rassemblement. Vous pouvez en cliquant ici le signer en ligne.

 

Nous ne débattrons pas

Par principe, nous sommes favorables au débat. A sa liberté, à sa pluralité, à son utilité. C'est pourquoi nous refusons le « grand débat sur l'identité nationale » organisé par le pouvoir : parce qu'il n'est ni libre, ni pluraliste, ni utile.


Il n'est pas libre car c'est le gouvernement qui le met en scène, qui pose les questions et qui contrôle les réponses. Il n'est pas pluraliste car sa formulation réduit d'emblée notre diversité nationale à une identité unique. Il n'est pas utile car cette manœuvre de diversion est une machine de division entre les Français et de stigmatisation envers les étrangers.


Affaire publique, la nation ne relève pas de l'identité, affaire privée. Accepter que l'Etat entende définir à notre place ce qui nous appartient, dans la variété de nos itinéraires, de nos expériences et de nos appartenances, c'est ouvrir la porte à l'arbitraire, à l'autoritarisme et à la soumission.


La République n'a pas d'identité assignée, figée et fermée, mais des principes politiques, vivants et ouverts. C'est parce que nous entendons les défendre que nous refusons un débat qui les discrédite. Nous ne tomberons pas dans ce piège tant nous avons mieux à faire : promouvoir une France de la liberté des opinions, de l'égalité des droits et de la fraternité des peuples.

http://www.mediapart.fr/journal/france/021209/lappel-de-mediapart-nous-ne-debattrons-pas#petition

OVNIS, EBE : l'invasion a commencé !

 

OVNI, EBE - L' invasion a commencé(11)- Jimmy Guieu

 

 

 

 

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Français, si vous parliez ! Jimmy Guieu

Le 31 décembre 1992, l'émission « Français, si vous parliez ! » de FR3, présentée par André Bercoff, était consacrée au thème « La fin du monde », avec divers intervenants, dont l'ufologue Jimmy Guieu...

Ecoutez bien cette vidéo.

Jimmy Guieu disait qu' "à partir de 1985 une partie des informations des activités solaires ont été mises sous le boiseau !"

Et il indique qu'en Australie existe des structures informatiques pour établir un gouvernement Unique!

http://www.youtube.com/watch?v=8vzPyT19Wgo

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