Mercredi 15 octobre, lors du Conseil des ministres, le chef de l’État a fait l’éloge de
Jean-Bernard Lévy, prochain patron de l’établissement public Électricité De France (1er producteur d’électricité au monde) et actuel PDG du groupe de défense Thales [1]
Le 23 septembre, des militants pro-palestiniens de Glasgow avaient occupé une usine de Thales UK pour protester contre le développement d’un drone tactique initialement testé à Gaza et conçu par la compagnie israélienne Elbit Systems [2].
Le 30 juillet, à la fin de l’opération militaire israélienne « Bordure protectrice », la Coordination CGT de Thales adressa un courrier spécial à Jean-Bernard Lévy pour l’inciter à remettre en question « les relations commerciales et industrielles du groupe avec des entreprises israéliennes [3] ».
Un mois plus tôt, le siège londonien de Thales UK avait été investi par un groupe pro-palestinien [4].
Fin 2013, une ONG britannique publia un rapport détaillé pour dénoncer la coopération de Thales UK avec Elbit [5].
Trois mois plus tôt, en septembre 2013, Jean-Bernard Lévy, alors PDG de Thales, avait défendu – devant les parlementaires français – cette collaboration en vantant les mérites du drone inspiré de la technologie israélienne et dénommé « Watchkeeper » [6].
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